Il a été lancé par le directeur général de MTN Cameroun, Hendrik Kasteel, le jeudi 25 juillet, au Palais Akwa. « MTN Fusion, c'est la croissance des affaires et la création d'un environnement de richesse pour chaque Camerounais en renforçant la confiance par la productivité, la sécurité et une énorme plateforme d'expansion, afin que le Cameroun devienne un acteur numérique », a déclaré Kasteel.
La nouvelle plateforme numérique a pour objectif de créer un boom numérique au Cameroun, afin d'améliorer les services qu'elle offre actuellement à tous ses clients, qu'il s'agisse d'entreprises, de collectivités publiques ou de petites et moyennes entreprises, avec des normes, règles et principes spécifiques pour que tous ses partenaires puissent s'intégrer et créer davantage de partenariats.
« L'objectif de la nouvelle technologie numérique est de devenir l'outil numérique préféré des entreprises et du monde des affaires. MTN veut être le choix du marché », a affirmé Itumeleng Kobedi, Senior Manager chez MTN Group.
« Notre nouvelle philosophie de création de valeur offre des compétences complémentaires en matière de chaine de valeur, fournit des solutions et des services en matière de TIC et d'autres technologies complémentaires et élargit les marchés. Nous créons également un levier organisationnel axé sur les services pour les capacités et les expériences externes en matière de TIC », a-t-il ajouté.
En présentant la nouvelle technologie numérique MTN Fusion, et son fonctionnement, le directeur général de MTN Business, Frank Gerald Kim, a mis en avant les revers majeurs auxquels son entreprise est confrontée avec ses partenaires.
« Le manque de dialogue ou de communication est l'un des défis majeurs que MTN a relevé ces dernières années en travaillant avec ses différents partenaires, nous avons donc besoin d'un dialogue franc, d'une collaboration et d'un soutien de tous nos partenaires pour la promotion des technologies numériques afin que nous puissions réaliser ensemble », a-t-il noté.
MTN Cameroon croit que tout le monde mérite les avantages d'une vie moderne connectée et que la fusion des bonnes plates-formes de capacités et technologies par le biais de partenariats et de collaborations est essentielle pour libérer des possibilités supérieures. Plus de 40 partenaires ont marqué leur présence à l'événement.
Otric N.
Le ministre de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul, a appelé les responsables de l'administration et de la sécurité de la région Centre à renforcer les mesures visant à garantir la paix et la sécurité après les troubles survenus lundi dernier à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé.
Le ministre s'exprimait à Yaoundé le jeudi 25 juillet 2019 lors d'une réunion spéciale de coordination de la sécurité tenue sur les instructions du chef de l'Etat, le président Paul Biya, qui a toujours eu le bien-être des Camerounais au centre de ses préoccupations.
Au cours de la réunion à huis clos qui s'est tenue dans la salle de conférence du bureau du gouverneur du Centre, le ministre Atanga Nji a déclaré que la récréation était terminée. L'examen de la situation actuelle en matière de sécurité à Yaoundé et dans ses environs figurait en tête de l'ordre du jour.
Atanga Nji Paul a déclaré que les informations à sa disposition indiquent que le calme règne à Yaoundé et que les citadins mènent leurs activités quotidiennes en toute tranquillité. Toutefois, il a déclaré que les récents bouleversements survenus à la prison centrale de Kondengui ont ouvert les yeux sur les problèmes de sécurité qui attendent les responsables de la sécurité et de l'administration.
A ce titre, le ministre a déclaré que toutes les prisons de la région Centre seront donc soumises à un contrôle de sécurité intense ainsi qu'à l'organisation du secteur des mototaxis et à la répression des crimes de toutes sortes. Les questions relatives aux activités de la police municipale à Yaoundé ont également été examinées avec le Ministre Atanga Nji, qui a donné des directives fermes du Chef de l'État.
Pour le ministre de l'Administration territoriale, Yaoundé est la capitale politique et le siège des institutions de l'Etat et doit donc être bien protégée à tout moment. Atanga Nji a déclaré qu'aucune forme de désordre ne devrait prospérer à Yaoundé et que tous ceux qui sèment du désordre devraient être traqués.
Il a appelé les responsables de l'administration et de la sécurité à s'asseoir, à être proactifs et à partager rapidement les informations de sécurité afin d'éviter toute forme de désordre public. Le patron du MINAT a rappelé à tous que les Camerounais en toute souveraineté ont donné à Paul Biya un mandat de 7 ans en 2018, condamnant les actions des mauvais perdants auxdites élections.
Selon le ministre Atanga Nji, le président Paul Biya a placé son nouveau mandat sous le signe de l'élargissement des possibilités. En tant que tels, les responsables de l'administration et de la sécurité devraient être les moteurs des plus grandes opportunités que le chef de l'Etat a promises aux Camerounais.
Pour que cette mesure et d'autres puissent prospérer, les responsables de la sécurité et de l'administration ont été invités à réglementer également le secteur des transports où les plaintes sont légendaires, les moto-taximen volant et agressant les gens. Il a également chargé les autorités administratives de réglementer la police municipale et de lui inculquer les vertus du dialogue et non les actes récurrents de confrontation qui peuvent dégénérer en troubles civils.
Otric N.
L’année 2019 est surement celle du Cameroun en matière de sport. Le week-end dernier, le Cameroun était champion de volleyball féminin pour la deuxième fois consécutive. Les camerounais n’ont même pas encore fini de jubiler ce sacre qu’un second est obtenu. En effet, le Cameroun est champion d’Afrique de la première édition de la Coupe d’Afrique de Beach Teqball.
Qu’est-ce que le Beach Teqball ?
Le Teqball est l’équivalent du football de table. La discipline se joue en simple, doubles hommes, dames ou mixte. Un match est remporté en deux sets gagnants de vingt points. Mis à part les mains, les joueurs peuvent utiliser toutes les parties du corps pour renvoyer le ballon dans le camp adverse en un maximum de trois touches. Pour son entrée officielle en Afrique cette année, le Cameroun s’est classé première nation devant le Nigéria et le Cap-Vert.
En effet, Le duo Camerounais composé de Tchami-Djomaha Grégory (fils d’Alphonse Tchami) et de Noah Essomba Hubert, ont remporté la catégorie reine (mixte) et décroche ainsi le premier sacre africain du beach Teqball.
D’après le site internet camerounweb.com, qui a rapporté l’information, quatorze nations ont pris part à cette première édition et elles étaient logées dans 04 groupes. Dans le groupe A avec l’Égypte, le Burundi et la Tunisie, les lions indomptables sont restés invaincus dès le premier tour. En demi-finale, le futur champion d’Afrique s’est débarrassé du Sénégal de Dia Cire et Dieye Moussa. Le duo Nigérian n’a rien pu faire en finale devant des lions indomptables impressionnants depuis le début de la compétition.
Toujours selon la même source, cette compétition s’insérait dans les disciplines retenues pour les jeux africains de sports de plage. Le teqball sera donc joué en tant que sport démonstration aux prochains Jeux africains avant de devenir discipline de compétition aux jeux suivants.
Danielle Ngono Efondo
Axée sur quatre modules, la formation des secouristes organisée par le comité départemental de la croix-rouge pour la Bénoué réunit depuis le 11 juillet 2019 plus de 60 volontaires. Ceux-ci sont résolument engagés chacun selon ses motivations à œuvrer pour l'action humanitaire. Pour madame Ndjidda, participante à la formation, " il est question de recevoir des notions utiles qui me permettront désormais de poser les gestes de premier secours dans mon entourage. Ce qui justifie ma présence ici ".
Un mois durant, les participants à cette session de formation seront édifiés sur le mouvement de la croix-rouge, des gestes de premiers secours et la gestion des catastrophes. Une kyrielle d'activités qui vise ainsi à mettre à la disposition des apprenants des outils nécessaires pour l'atteinte d'un objectif connu, celui " d'un secouriste par ménage " dans la Bénoué. " La finalité est de prévenir à tout prix toute éventuelle crise dans les ménages", précise Malama Tchideme, moniteur secouriste et facilitateur.
Rendue à la première évaluation, les candidats à l'obtention du titre de secouriste sont sereins, ils intègrent progressivement les valeurs et les missions qui les incombent, notamment la gestion urgente des maladies comme le choléra et bien d'autres crises.
Une formation qui tombe donc à pic au moment où la région du Nord et certaines parties du pays font face à des crises humanitaires.
Innocent D H
C'est un communiqué conjointement signé par les leaders syndicalistes Hyacinthe Balla Balla, président du Synpems (Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun) et Sylvain Nga Onana, président de CAP-Santé (Syndicat national des personnels des établissements et entreprises du secteur de la santé du Cameroun) qui annonce une grève des personnels des hôpitaux publics à partir du 05 août 2019.
Les syndicats concernés, indiquent qu’elles vont observer un arrêt de travail pour divers motifs qui suivent : " la non application du décret n° 2017/080 du 06 mars 2017 accordant des primes aux personnels médicaux et paramédicaux de l’État. Le non-respect du décret fixant les modalités d’attribution des quotes-parts sur l’ensemble des prestations à titre onéreux aux personnels médicaux et paramédicaux ", entre autres raisons avancées.
La question de la prise en charge maladie
Dans la liste des motifs figure également la non application de l’arrêté ministériel fixant les modalités de prise en charge des soins et des frais médicaux de maladies non imputables au service des personnels des corps de santé publique. La retenue sans base légale dans les quotes-parts des personnels (entre 5000 et 7000 FCFA) depuis 10 ans pour le financement de la prise en charge maladie.
Surtout sans faire abstraction des questions de révision du statut particulier des fonctionnaires des corps de la santé, la carence des hôpitaux en personnel de soins, alors qu’on dénombre environ 45000 diplômés professionnels en chômage. La non prise en charge des personnels de santé malades et de leur famille nucléaire, alors qu’une police d’assurance-maladie et assistance est souscrite au frais du contribuable camerounais.
L'épineuse question des plateaux techniques
L'on peut par ailleurs lire sur le communiqué que les syndicats dénoncent les plateaux techniques défectueux ou inexistants, l’absence des normes de soins, la tarification des actes à plusieurs vitesses dans les hôpitaux de même niveau. L’absence des profils de carrière des personnels de santé, la pénurie des médicaments et consommables dans les hôpitaux, l’abus d’autorité des responsables des formations sanitaires, pour ne citer que ces points.
Innocent D H
Le partenariat avec ces organisations de la Société civile s’est matérialisé par la signature de conventions qui va servir à la réalisation des projets sociaux majeurs retenus. Ladite signature a eu lieu dans la capitale Yaoundé.
Depuis hier, c’est officiel. Sept Organisations de la Société civile ont signé avec la France des conventions de partenariat d’un montant global de 85,5 millions de Fcfa. La France pays partenaire du Cameroun, a été représentée à cette cérémonie par Gilles Thibault son Ambassadeur annoncé en fin de séjour dans notre pays. Les sept Organisations de la société civile camerounaise bénéficiaires dudit partenariat sont Unité agropastorale du Cameroun (Unipac), Association camerounaise pour le développement durable et l'innovation (Acddi), Association pour le développement intégré et la solidarité interactive, Association des réalisateurs documentaristes camerounais (Ardc), Cameroon Debate Association (CDA), Centre des ressources forestières et de formation continue, antenne Nord (Ceraf-Nord).
Le partenariat noué s’inscrit dans le cadre du programme d'appui français à la jeunesse, à travers son outil dénommé: Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d'acteurs (Pissca). Il faut souligner qu’il a été mis en place cette année. C’est donc cet instrument de coopération qui a sélectionné sept projets sociaux majeurs sur plus de 350 en compétition.
L’Ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault a indiqué que, le choix de ces associations se justifie par la pertinence de leurs thématiques, « leur grande qualité dans les domaines de la citoyenneté. L'engagement personnel et leur capacité à se mettre au service du collectif ont fait de ces organisations des élues ».
Il convient de souligner que les Organisations de la Société civile suscitées sont porteuses de projets dans la protection de l'environnement, de la réinsertion autonomisante des déplacés internes et de la participation citoyenne à la gouvernance.
Liliane N.
« Quels discours pour la paix et la lutte contre l'extrémisme religieux au Cameroun ? », c’est le thème qui va conduire jusqu’à samedi prochain, le séminaire de formation, organisé par le Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (CIDIMUC). Le choix dudit thème se justifie par la situation ambiante. Les imams du Cameroun veulent aussi jouer leur partition. Opposés à toute forme de rejet et d'exclusion dans une société laïque, ils souhaitent promouvoir la tolérance, le vivre ensemble et la concorde nationale entre citoyens en dépit de leur appartenance religieuse.
« Nous espérons aiguiser en nos imams l'esprit d'une citoyenneté pleine. Nous espérons aussi avoir de vrais ambassadeurs et apôtres de la paix, du vivre ensemble, de l'unité et de la stabilité. Nos imams doivent, au sortir de cette rencontre, apprendre à détecter et à combattre tout discours ou message de rejet de l'autre, d'exclusion. Ils doivent se mettre au service de la promotion de la paix. Pour ce faire, il faut savoir quel type de message transmettre à la communauté des croyants. Car, les incompréhensions, sources de soulèvements, naissent essentiellement dans les mots et attitudes des uns vis-à-vis des autres. Il est donc souhaitable que nos imams soient sensibilisés sur ce genre de messages et qu'ils adoptent des attitudes responsables et conciliantes dans leurs missions d'éducation », déclare le Dr Moussa Oumarou, Coordonnateur général du CIDIMUC, dans les colonnes de Cameroon tribune, le quotidien gouvernemental.
Le séminaire de formation sera donc élargi aux femmes. Les imams et les prédicateurs qui y sont attendus, sont issus des dix régions du pays. Ledit séminaire permet également au CIDIMUC de continuer avec sa mission de formation des leaders musulmans, pour un Islam en harmonie avec les enjeux de préservation de la paix et de l'unité nationale.
« Le séminaire sur la paix et la lutte contre l'extrémisme religieux s'inscrit dans le cadre de nos missions de formation des imams et dignitaires musulmans. Il s'agit précisément d'outiller nos religieux afin qu'ils puissent efficacement jouer leur rôle d'encadrement spirituel et d'éducation de la masse. Les imams sont des autorités morales dont l'emprise sur les populations est avérée. En d'autres termes, ils sont des guides et leurs discours au quotidien influencent la vie en société. Il est donc question de veiller à ce que ces discours et messages soient en harmonie et en cohérence par rapport à l'éthique de vivre ensemble et de concorde nationale», ajoute le Dr Moussa Oumarou.
Liliane N.
La plupart des hommes politiques se sont exprimés après les évènements survenus dimanche dernier à la prison de Kondengui. En faisant une analyse desdits évènements, ils pointent tous du doigt entre autres la surpopulation carcérale comme la cause principale. C’est le cas de Cabral Libii, le président du Parti camerounais pour la reconstruction nationale (Pcrn) qui précise que la surpopulation carcérale est toujours à l’origine des mutineries partout dans le monde. Pour Cabral, le déficit de vigilance est la seconde cause.
Aussi développe-t-il pour justifier ce point de vue, « la prison de Kondengui est déjà vétuste. C’est une prison qui avait été construite pour un millier de personnes, mais actuellement, ils sont plus de 4500 à l’intérieur. Le ratio standard connu dans le monde entier c’est un gardien pour 3 prisonniers. Lorsque vous en avez plus de 4500 prisonniers pour 350 gardiens de prison, vous pouvez vous imaginez quel est le gap, c’est intenable ! En plus, les gardiens de prison qui se retrouvent à l’intérieur ont quel dispositif de protection ? Il ne se passe plus de semaines, sans qu’on entende qu’un gardien a été séquestré. Le dispositif de défense en cas de mutinerie c’est-à-dire : des genouillères, des pare-balles, et autres dispositifs d’antiémeutes, ils ne l’ont même pas. En réalité, ce sont des gens qui sont exposés tous les jours à la mort ».
Pour le président du Pcrn, au rang des causes de la mutinerie de dimanche dernier, on retrouve aussi la durée des détentions. « Personne ne devrait passer plus de 18 mois sans être jugé, mais ce n’est pas le cas dans nos prisons. J’espère que ce qui est arrivé va interpeller ceux qui doivent décider pour que cela ne se répète plus », conclut-il.
Pascal Messanga Nymanding pour sa part, cite comme causes des évènements de Kondengui, en premier lieu, le surpeuplement de la prison, en deuxième lieu le contrôle permanent régnant à l’effet de soulever les populations carcérales, en troisième lieu, l’indifférence des personnalités qui occupent les fonctions de pouvoir et de décision à régler les vrais problèmes du Cameroun.
« Malheureusement lorsque vous réunissez ces trois indicateurs, vous comprenez que ce n’est qu’une alerte et si rien n’est fait rapidement, j’ai bien peur que cela touche d’autres secteurs. Y compris les secteurs les plus inattendus. Pour apaiser les tensions, il faudrait d’abord décongestionner la prison centrale de Kondengui. On ne peut pas mettre dans un même endroit, des grands criminels financiers, les prisonniers de droit commun et les petits voleurs. Il faudrait mener une politique civilisationnelle de la gestion de la prison. Car, là-bas, c’est la promiscuité. Il faudrait aussi limoger ceux qui ont la charge de ce pénitencier », déclare-t-il.
Pour Célestin Bedzigui le président national du Parti de l’alliance libérale (Pal), l’analyse de ces évènements montre que « le temps d’agir pour corriger l’insoutenable est arrivé ». Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, souligne que sa formation politique ne saurait être tenue pour responsable de la mutinerie de Kondengui. Il souligne que le parti d’ailleurs devient fatigué d’avoir à porter à chaque fois qu’un évènement se produit même à l’étranger, la responsabilité.
Liliane N.
Elle a révélé que depuis 2014, trois catégories de personnes sont enfermées dans des centres de détention au Cameroun, qui pour elle, ne devraient pas y être. Elle a mentionné les personnes arrêtées illégalement et arbitrairement dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, la crise anglophone et la crise post-électorale.
Félicitant l'armée pour ses avancées contre le mouvement Boko Haram, elle a regretté que ce succès ait eu un « prix humain élevé », avec des centaines de jeunes et de femmes derrière les barreaux pendant des années.
Elle a cité le cas de Fomusoh Ivo Feh, Azah Levis Gob et Afuh Nivelle Nfor, trois garçons condamnés à 10 ans de prison pour avoir envoyé une blague par SMS sur Boko Haram, et quelques 84 enfants, certains âgés de 5 ans à peine, qui ont été détenus pendant plus de six mois lorsque les forces armées camerounaises ont fait une descente dans les écoles coraniques de Guirvidig, dans la région Extrême-Nord.
Les arrestations arbitraires effectuées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont alarmantes, selon Kah Walla. Elle a dit qu'au moins 1000 personnes sont enfermées dans des prisons à travers le Cameroun.
« Ce sont les gens qui sont en prison. Des gens qui ont défendu leurs droits, des gens qui ont agi de façon non violente pour signaler ce qui ne va pas dans notre société. Des gens qui défendent des principes et des valeurs », a dit Kah Walla.
« Si nous ne défendons pas ceux qui sont arrêtés et détenus illégalement, ils devront faire face seuls à tous les dangers que cela comporte pour notre société. Il est temps de se lever », a-t-elle ajouté.
Le leader du mouvement Stand Up For Cameroon prévoit d'intensifier sa fameuse campagne du Vendredi noir tout au long du mois d'août, pour la libération immédiate des Camerounais arrêtés illégalement dans la lutte contre la crise anglophone de Boko Haram et la crise électorale.
Elle appelle les camerounais de tous bords à se joindre à son mouvement pour dénoncer les violations des Droits de l’Homme au Cameroun. « Il y a un seul combat. Se rassembler et mettre un terme à un régime qui a amené une violence sans nom, des morts, des difficultés économiques et des conflits sociaux dans le magnifique et extraordinaire pays qu'est le Cameroun », écrivait-elle récemment dans une déclaration.
« Camerounais et Camerounaises, n'ayez pas peur ! La peur est ce que le régime de Biya cherche à vous inculquer. Nous n'avons aucune raison de craindre, nous sommes déjà sans emploi, nous sommes déjà dans la tourmente sociale, nous sommes déjà en guerre, nous mourons déjà », avait-elle ajouté.
Otric N.
Au terme de son séjour de deux ans au Cameroun, Nathalie O’Neil, le Haut-commissaire du Canada, reçue en audience par le Président Paul Biya au Palais de l’Unité, ce mercredi 24 juillet 2019, a réitéré la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans la recherche de solutions au retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le Haut-commissaire du Canada au Cameroun, Nathalie O’Neil, a réitéré la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans la recherche de solutions au retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette déclaration a été faite face à la presse ce mercredi 24 juillet 2019 à Yaoundé, au terme d’une audience accordée au Haut-commissaire du Canada par le Président de la République du Cameroun, Paul Biya au Palais de l’Unité, peut-on lire sur le site de la Présidence. « Nous avons parlé de la situation qui prévaut en ce moment dans les régions anglophones du Cameroun. Et le Président le sait très bien. Je lui ai répété que nous serons toujours heureux, si on peut lui être utile, de l’appuyer dans la recherche de solutions camerounaises à ce problème », a déclaré la diplomate canadienne.
A en croire la diplomate canadienne, ce soutien vient du fait que ces deux pays ont quelques similitudes. Le Cameroun et le Canada sont des pays bilingues et multiculturels, dont le français et l’anglais sont les deux langues officielles. « Il y a quelques semaines, les membres de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme, sur instruction du Président de la République, Paul BIYA, ont effectué une mission d’échange et d’imprégnation au Canada », souligne cette note d’information.
Le Haut-commissaire du Canada, est arrivé au terme de son séjour au pays des Lions Indomptables, après près de deux années de service. Au cours de cette ultime audience, le Chef de l’Etat et à la diplomate canadienne ont dressé un bilan de la coopération « riche et multiforme entre le Cameroun et le Canada durant les deux dernières années ». Une coopération qui s’est renforcée dans plusieurs domaines, notamment politique, culturel et économique.
Au moment où elle quitte Yaoundé, le souhait de la diplomate canadienne est que le Cameroun, dont elle a su apprécier la chaleur et l’hospitalité légendaire des populations, retrouve la paix dans les régions en proie aux troubles sociopolitiques, dits « anglophone », explique cette note d’information. En effet, le haut-commissaire du Canada, Nathalie O’Neil avait présenté ses lettres de créance au Chef de l’Etat camerounais, le 20 décembre 2017.
D’autres sujets ont meublé l’audience de ce mercredi
La rencontre entre les deux personnalités leur a aussi donné l’occasion de dresser un bilan de la coopération riche et multiforme entre le Cameroun et le Canada, durant les deux dernières années. Une coopération qui s’est renforcée dans plusieurs domaines, notamment en matière politique, commerciale, culturelle, des Droits de l’Homme et économique.
L’on se souvient que le groupe Bombardier et Camair – Co ont tissé des liens de partenariat, qui vont, dans un avenir plus ou moins proche, permettre à la compagnie aérienne camerounaise de retrouver, on l’espère, une certaine dignité.
Et, les exemples ne s’arrêtent pas là. Alors que le Cameroun se préparait à organiser la Coupe d’Afrique des Nations de football masculin, remportée par l’Algérie, des entreprises canadiennes ont contribué à la réfection des stades de Douala.
Marie MGUE