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Le tirage au sort de l’Afrobasket féminin 2019 a eu lieu lundi 29 juillet. En effet, du 10 au 18 août prochain, se jouera à Dakar (Sénégal) la 24e édition de l’Afrobasket féminin. Toutes les équipes participantes connaissent désormais dans quelles poules elles sont logés.

 

Hier lundi 29 juillet, la Fédération internationale de basket-ball (FIBA) a procédé au tirage au sort des phases de poule de l’Afrobasket féminin qui se jouera du 10 au 18 août prochain à Dakar. Le Sénégal, hôte de cette 24ème édition, est logé dans la poule A en compagnie de la Côte d’Ivoire et de l’Égypte. Finaliste lors de la dernière édition face au Nigeria, les Sénégalaises auront donc un avant-gout de leurs futurs adversaires à l’occasion du tournoi de Dakar, qui se déroulera le 3 août prochain.

 

Le Nigeria, tenant du titre, se retrouve dans le groupe B avec la Tunisie et le Cameroun. L’Angola, finaliste en 2015 et Co-pays le plus titré (11 sacres en 15 finales), figure dans le groupe C avec la RDC et le Mali. La Mozambique, tombe dans le groupe D, qu’il partage avec le Kenya et le Cap vert.

 

Notons ici que, Et pour cette 24e édition, la formule a changé puisse que les 12 équipes sont réparties en quatre poules de trois équipes. Et ce sont les premières de chaque poule qui seront directement qualifiées en quart-de finale. Les 2ème et 3ème s’affronteront en barrage pour compléter le tableau des quarts.

 

La nouvelle enceinte de la capitale sénégalaise, Dakar Arena, sera le théâtre des confrontations durant toute la compétition.

 

Le Tirage complet :

 

Poule A: Sénégal, Côte d’Ivoire, Égypte

 

Poule B: Tunisie, Cameroun, Nigeria

 

Poule C: Angola, RD Congo, Mali

 

Poule D: Kenya, Cap Vert, Mozambique

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La  Fédération algérienne du football a démenti la rumeur selon laquelle son pays se préparait pour succéder le Cameroun dans l’organisation de la Can 2021  au cas où le Cameroun n’était pas prêt.

 

« A la question de savoir si l’Algérie a les capacités d’organiser une Can, pour notre ministre et tous les responsables algériens, la réponse est oui, mais pas pour prendre la place du Cameroun », précise Mohamed Saâd, le secrétaire général de la Fédération Algérienne de Football (FAF), ce lundi 29 juillet 2019 dans une interview accordée à la Crtv radio. Cette sortie  de la Fédération algérienne intervient à la suite des rumeurs qui laissent entendre que le gouvernement algérien a donné quitus à la fédération pour qu’elle se prépare à  présenter la candidature de l’Algérie au cas où le Cameroun ne remplissait pas ses obligations.

En effet, au cours d’une récente sortie médiatique, le  ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui, a laissé entendre que la Confédération africaine de football (CAF) avait demandé à l’Algérie de se tenir prêt à remplacer le Cameroun en cas de retrait de l’organisation de la prochaine CAN. « J’ai été surpris d’apprendre que  des  déclarations du Ministre des Sports  algérien ont fait débat au Cameroun par rapport à la  Can de football 2021. Je peux vous rassurer que les propos de notre ministre des Sports ont été totalement déformés », soutient le secrétaire général de la FAF.

Même si l’Algérie souhaite organiser une phase finale de la Can, elle n’en veut pas de  celle confiée au Cameroun, un pays qu’elle affectionne et qu’elle encourage dans l’organisation de cette échéance prévue dans deux ans. « L’Algérie qui vient d’être sacrée championne d’Afrique souhaiterait jouer la prochaine Can 2021 au Cameroun, un pays frère, qui nous a porté chance. L’Algérie souhaiterait  aussi gagner la Can surtout si elle ne rencontre pas sur son chemin le Cameroun qui sera difficile à manier chez lui. Pas  de raison particulière de créer la polémique.  On encourage le Cameroun, on le soutient à fond pour l’organisation de la Can 2021 et on souhaiterait à l’avenir, nous aussi organiser une Can. Ma déclaration va recadrer le débat et calmer un tout petit peu les esprits », déclare, Mohamed Saâd.

Même si cette rumeur a fait le tour des  réseaux sociaux,  le président de la Fédération camerounaise  de football,  Seidou Mbombo Njoya, a  martelé qu’aucune menace ne pèse sur la CAN camerounaise. «J’ai été stupéfait comme tout le monde. Mais après, je suis allé à la quête de l’information. Je pense quand-même que les propos du ministre des Sports algérien ont été probablement un tout petit peu déformés», a confié le Président de la Fecafoot au micro de la Crtv. Après cette clarification, il revient désormais au Cameroun de faire le nécessaire pour convaincre la Can afin d’éviter le scénario de 2019.

 

Marie MGUE  

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Après la survenue des récents événements dans les prisons de Yaoundé et de Buéa, les critiques n’épargnent décidément plus le ministre de la Justice, garde des sceaux. Pourtant celui-ci attirait déjà l'attention de la Présidence de la République à travers deux correspondances.

 

D'aucuns voient une tâche sur une chemise blanche. Voilà à quoi peuvent se résumer pour le ministre d’Etat Laurent Esso, ministre de la Justice, les mutineries survenues les 22 et 23 juillet 2019 à la prison centrale de Yaoundé et puis celle de Buea.

 

« Il travaille ces dernières années à soigner son image, quitte à susciter des interrogations, transformant en opportunité médiatique le moindre évènement professionnel ou politique. Les mutineries de Yaoundé et de Buea plombent incontestablement sa stratégie, celle-là même qui doit le présenter comme un homme intègre et compétent, pour séduire l’opinion. Ma crainte est que ces mutineries ne jouent le rôle de curseur de son incompétence », selon le contenu de  l'analyse un politologue.

 

Deux correspondances dont L’œil du Sahel a eu à prendre connaissance éclairent d’un nouveau regard les événements de ces derniers jours, notamment à la prison de Yaoundé. La première qui est datée du 16 juillet 2019, attire vivement l’attention du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, sur une menace d’insurrection dans la prison centrale de Yaoundé, et lui suggère des mesures conséquentes à prendre, dont le transfèrement de quelques prévenus relevant du tribunal militaire dans d’autres prisons. 

 

Quant à la seconde correspondance, adressée au secrétaire général de la présidence de la République datant du 26 juin 2019, en sus de rappeler l’objet de sa lettre adressée à son collègue de la Défense, est un véritable plaidoyer pour le renforcement des effectifs de l’Administration pénitentiaire par de nouveaux recrutements. 

 

Innocent D H

 

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Dans un communiqué, les éléments de cette association « malfaisante » ont évoqué les raisons pour lesquelles ils se séparent de leur compagnon et, il apparaît entre autres motifs : l’escroquerie. 

 

« Chers compatriotes,

 

Nous, Brigarde Anti-Sardinards, ne saurons plus tolérer et rester davantage laxiste, face aux comportements enfantins, aux agissements narcissiques, aux pratiques malsaines et de division, à l'imposture grandissante de certains aînés à ce niveau du combat.

 

Mise au point sur la Bas.

 

Pour tordre le cou aux balivernes de certains ignorants, et surtout rétablir la vérité au sujet de la BAS, nous tenons à rappeler aux uns et aux autres que, l'artiste musicien Willy de Paris dans sa colère pendant les élections d'octobre 2018, s'était indigné en évoquant le Boycott de ses collègues artistes. Quelques jours plus tard, Caporal grillé Kemta Emmanuel dans la même lancée, lança cette menace réelle du Boycott des artistes.

 

Au courant de la grande marche contre le Hold Électoral à Bruxelles, Benjamin NIAT a créé un mouvement COMBACAM, avec les noms des artistes, chefs traditionnels et personnalités d'état qui feraient l'objet du Boycott dans la Diaspora. Salomene Tchaptchep rejoigne quelques jours Niat dans l'équipe de planification et d'élaboration des actions de Boycott. À l'appel de Salomene Tchaptchep pour la première mission de Boycott précédé d'un repérage à Paris, Djeuleu Georges, alias Thiam Souleymane alias Calibri Calibro, a lors du direct Facebook de Salomene Tchaptchep et aux côtés du Général Wanto, suggéré le nom CRS Anti-Sardinards, et plus tard Brigade Anti sardinards pour une bonne résonance. Nul ne saurait donc, au nom d'une guerre de leadership stérile, s'auto attribuer abusivement la paternité de cette BAS car c'est la résultante d'une conjonction d'idées et d'efforts, et dont tout un peuple épris de justice et de paix s'identifie aujourd'hui.

 

Fin des polémiques …

 

En ce moment même où le vice-président du MRC, et plusieurs autres détenus du MRC et des leaders de la cause anglophone ont été enlevés, et subissent quotidiennement des tortures atroces dans un lieu tenu au secret,

 

En ce moment même où le président Maurice Kamto et ses alliés de la coalition gagnante et plusieurs centaines de nos compatriotes sont toujours maintenus en détention arbitrairement et d'une façon injuste,

 

En ce moment même où les membres de la Brigade Anti sardinards s'évertuent à enterrer la hache d'une guerre intestine afin de s'unir davantage pour achever ce régime,

 

Nous constatons qu'une seule et même personne, Nitcheu Brice, s'active depuis des mois, à amplifier le clivage entre les combattants, allant jusqu'à monter des coups entre frères d'armes pour les pousser à s'entredéchirer.

 

Entre autres, il est reproché à cet individu dénommé Nitcheu, aux allures d'un instable mental,

-        de produire régulièrement des ''fake news'' pour faire diversion sur les plans d'actions et stratégiques de la Brigade Anti sardinards,

-       d'avoir intentionnellement et d'une façon préméditée, fait disparaître la collecte des fonds d'une somme de 14.000€, destinée à l'opération ''COUP de poing à Paris,

-        d'être à l'origine du conflit ayant entraîné la destruction de la BAS UK où il aurait intentionnellement détourné une somme de plus 1000 livres,

-        d'être à l'initiateur et l'instigateur des projets de division des BAS dans la Diaspora avec pour dernier en date, la BAS CANADA dont il a soutenu Ida La Camerounaise dans cette démarche malsaine peinte de traîtrise.

 

Par ces motifs plus haut cités, il est enfin clair pour tous que, cet individu longtemps considéré comme un doyen de la lutte contre la   tyrannie criminelle et sanguinaire de Biya Paul, a toujours été un agent double dans la résistance, avec un comportement et mentalités de sardinards, qui dans sa duplicité, joue le jeu de nos ennemis afin de faire perdurer ce régime assassin. Comprenons donc pourquoi en plus de 20 années de combat, il ne peut brandir aucun fait d’arme concret, ayant inquiété ce régime dont il serait en réalité un agent double.

 

Face à tout ce qui suit, considérant le dernier avertissement qui lui a été servi il y'a 5jours, et au regard de la situation sociopolitique délicate actuelle, nous informons à tous, L'EXPULSION DÉFINITIVE de BRICE NITCHEU de nos rangs, et ce à compter de ce jour, pour garantir la sérénité et la cohésion dans la BAS et surtout maintenir une concentration sur nos actions.

 

Tout projet auquel cet individu sera désormais associé de près ou de loin dans la Diaspora Camerounaise, n'aura plus notre soutien et ne verra plus la participation de notre équipe car, il est clair que ses agissements et comportements sont autant dangereux que ceux du régime criminel Biya Paul.

 

Nous avons besoin urgemment en ce moment, d'une sérénité, d'une union de forces, d'une synergie d'idées et d'actions fortes et efficaces, pour achever définitivement avec ce régime criminel, en lieu et place de la distraction, de la division et de L'IMPOSTURE de certains aînés perturbateurs et aigris.

 

LE COMBAT CONTINUE.

 

La cellule de Coordination de la Brigade Anti sardinards … ».

 

 

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Un mouvement appelé la Diaspora patriotique camerounaise s'est réuni pour la troisième fois à Munich, en Allemagne, pour appeler à un dialogue urgent pour la paix, sur les crises en cours au Cameroun.


Parmi les membres de ce mouvement figurent des leaders d'opinion tels que Edith Kah WALLA, Présidente du CPP et Stand Up for Cameroon ; Alice NKOM, Avocate internationale et membre du Front citoyen, Me Emmanuel SIMH, Avocat des droits humains et acteur politique au Cameroun, Dr. David NJIBAMUM, Président de la Communauté du Sud Cameroun à Munich, Jean Claude NKUBITO, Secrétaire exécutif d'une ONG belge "Initiative pour le dialogue et la paix" qui a obtenu le statut d'observateur, et Albert MOUTOUDOU, Président de l'UPC-Manidem.

Ils se sont réunis du 26 au 28 juillet sur le thème : "L'urgence d'un dialogue national et d'une transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun". Parmi les participants figuraient des Camerounais et des amis du Cameroun venus du Cameroun, du Mali, de Côte d'Ivoire, d'Allemagne, de France, de Suisse, des États-Unis.

Les débats ont porté sur la voie à suivre, vers divers problèmes politiques qui ont faussé la paix en appelant les factions belligérantes de la crise anglophone à cesser immédiatement les tirs afin de permettre aux enfants de retourner à l'école dans un environnement pacifique.

La plate-forme s'est engagée à soutenir la Conférence générale anglophone, en tant que partie de confiance chargée d'assurer la médiation du dialogue entre le gouvernement et les autres parties mécontentes, en vue d'un règlement pacifique.

Ils appellent cependant l'attention des Camerounais, à suivre de près les négociations secrètes qui se déroulent depuis plusieurs semaines entre les mouvements sécessionnistes et le gouvernement camerounais sous la facilitation de l'Etat helvétique, à se renseigner sur les conditions préalables d'un cessez-le-feu pour soulager la population et à demander que l'intérêt national et celui des civils dans le Nord-Ouest et le Sud Ouest soient pris en compte.

Tout en condamnant les taux excessifs de violations des droits de l'homme perpétrées par le gouvernement et les combattants séparatistes, la  Diaspora patriotique camerounaise demande au gouvernement de libérer tous les prisonniers politiques de la crise anglophone.

L'équipe propose une transition politique qui implique la démission du Président Paul Biya, la tenue d'un dialogue national, l'organisation d'élections libres et transparentes pour résoudre les crises que traverse le pays.

A l'issue de ses délibérations, la  Diaspora patriotique camerounaise   a adopté une résolution condamnant les atrocités commises contre le premier vice-président du Mouvement de la Renaissance camerounaise, Mamadou Mota, et d'autres détenus politiques dans la prison centrale de Kondengui. Ils ont également demandé la libération de Wilfred Siewe, un Camerounais d'origine allemande qui, selon eux, est détenu illégalement à Kondengui depuis février 2019. Ils ont exhorté le gouvernement allemand à prendre des mesures raisonnables pour obtenir sa libération.

 
Otric N.
 
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Pour sa dernière audience au Palais de l’Unité, le Diplomate français a passé en revue avec le Président de la République, les relations qui lient le Cameroun à la France.

 

Vendredi dernier, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun arrivé en fin de séjour, est allé faire ses adieux à Paul Biya le Chef de l’Etat. L’audience qui a duré près de trois heures et trente minutes, a porté sur les relations entre la France et le Cameroun. Sur le perron du Palais de l'Unité, Gilles Thibault a déclaré face à la presse « cette audience aura été particulière, parce qu'elle met un terme à ma mission de trois ans au Cameroun. Ça donne l'occasion, avec le président, de revisiter l'amitié franco-camerounaise et ses différentes déclinaisons ».

 

L’audience de vendredi dernier n’était pas seulement une audience d’adieux, elle a aussi servi de cadre à la signature de deux nouveaux accords de coopération entre la France et le Cameroun. Il s'agit notamment de l'accord de mise à disposition de la troisième tranche de l'aide budgétaire française, d'un montant de 65,5 milliards de F, dans le cadre du plan de relance de la zone CEMAC et celui portant modernisation du Musée national du Cameroun.

 

Comme à l’accoutumée, Paul Biya et Gilles Thibault ont parlé de sécurité et de terrorisme au cours de leur rencontre. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, de nombreuses initiatives ont été mises en place. On peut citer en commençant par la dernière en date, l'association Francopol qui vient de financer un programme de lutte contre le terrorisme et particulièrement contre la secte terroriste Boko Haram, à travers la sensibilisation à la lutte contre les engins explosifs improvisés.

 

Le Diplomate français avec le Président de la République ont également parlé de la coopération dans les domaines culturel et social avec notamment, les nombreuses visites de personnels médicaux français pour apporter leur appui à leurs confrères camerounais. « Je suis heureux, comme Ambassadeur de France, de voir que mon action s'est inscrite dans une continuité historique, et au moment du départ, de constater que nous sommes unis dans la durée pour des projets différents, importants, innovants au bénéfice des populations », a déclaré Gilles Thibault.

 

Liliane N.

 

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En 2014, le président camerounais Paul Biya annonçait solennellement son entrée en guerre contre Boko Haram, présent surtout au Nord. Cinq ans plus tard et malgré les lourds moyens militaires investis, la menace n’est pas anéantie et les médias locaux se tournent davantage vers la crise anglophone qui frappe le pays.

Guibaï Gatama avance que la secte jihadiste conserve encore bien plus qu’une forte capacité de nuisance. Ce journaliste directeur de publication du tri-hebdomadaire L’œil du Sahel et naturel de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord, en pleine zone de conflit, a depuis des années consacré l’essentiel de son travail à la couverture du phénomène Boko Haram et ses conséquences.


« La situation est toujours difficile. Elle l’est moins toutefois que pendant les années 2014-2015 où l’armée devait prendre la mesure de la situation, où les populations devaient s’adapter, faire preuve de résilience. Ce que j’essaie de regarder, c’est la capacité de la secte à pouvoir continuer à mener ses actions, comme à Darak, sa capacité à franchir les tranchées pour venir mener ses actions terroristes ».


Le journaliste appuie son argumentaire sur les indicateurs humanitaires et économiques toujours aussi préoccupants : « On a les mêmes problèmes qu’avant, mais dans des proportions je dirais peut-être moindres. La situation humanitaire, elle est là, les déplacés sont là. L’activité économique peine à reprendre dans certains endroits. Ce qui est intéressant aujourd’hui, c’est la résilience de la population camerounaise. Si vous allez dans le Mayo-Moskota, globalement dans le Mayo-Tsanaga [régions de l’Extrême-Nord, NDLR], cette capacité est impressionnante quand même : après les attaques, les gens reprennent vie ».


Autrement, Boko Haram au Cameroun, quoi qu’un peu moins sous les projecteurs de l’actualité, n’en continue pas moins ses ravages. Une guerre désormais silencieuse ?
Si le Cameroun a été l’un des pays qui a le plus subi ces dernières années les assauts meurtriers de Boko Haram, le groupe jihadiste reste plutôt discret dans la couverture médiatique locale. Cela depuis l’émergence en 2016 de la crise anglophone, quand le conflit contre la secte jihadiste est progressivement sorti des radars.


Une situation que déplore Guibaï Gatama, journaliste, spécialiste de Boko Haram qui analyse les raisons de cette guerre désormais silencieuse. « De mon point de vue, cela s’explique parce qu’il y a de nouvelles zones de conflit qui ont émergé, notamment la crise
anglophone, et c’est proche de l’épicentre des médias. Les médias sont en grande partie installés dans le grand Sud, donc ils sont proches, il y a de l’émotion, il y a du débat autour. »

Pour le journaliste, « il y a aussi sans doute une méconnaissance du Nord-Cameroun par les Camerounais qui vivent dans la partie Sud ». « C’est une zone qui sur le plan économique n’est pas la plus attractive, explique-t-il. Donc le brassage des populations également
est moindre. C’est normal. Les autres Camerounais essaient de s’informer par les médias. Pour les médias, ce n’est plus le sujet d’actualité majeur, dont il y a un certain décalage, alors que la menace est là, le conflit est toujours là et que des milliers de Camerounais continuent de souffrir, de payer le haut prix du terrorisme. Et il y a une nécessité, il y a une urgence à se mobiliser et à continuer à combattre ce fléau ».

Innocent D H.

 

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C’est la version avancée par les proches de Clinton Njie qui croient que des individus ont piraté  sa base de données téléphonique

 

Les membres de son entourage ne nient pas l’authenticité de cette vidéo, qui a porté un coup dur à l’honneur du footballeur camerounais, alors qu’il vient à peine de signer un contrat avec Dynamo Moscou.

 

Il nie être l’auteur de cette vidéo, qui heurte la pudeur ainsi que du message de mea culpa qui circule dans les réseaux sociaux et, pour l’un de ses intimes, c’est un scandale dont il se serait bien passé : « Clinton ne reconnaît pas avoir publié une telle chose, même pas par erreur. Depuis que cette affaire a éclaté, nous avons mené toutes les vérifications et, nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle son téléphone a été piraté par des personnes mal-intentionnées qui veulent nuire à son nouveau contrat, à sa carrière…».

 

Comme preuve, cette source parle de « la création de plusieurs faux comptes sur les réseaux sociaux, pour soit divulguer l'affaire, ou présenter de fausses excuses en son nom et pourtant, le jeune footballeur de 25 ans ne s’est pas encore prononcé sur cette affaire mais, il compte donner sa version de faits dans les prochaines heures … ».

 

Le téléphone androïde, il faut s’en méfier 

 

Aujourd’hui, c’est Clinton Njie, adulé lors du dernier match livré par les lions indomptables, face au Nigéria, alors qu’il venait de marquer un but qui aurait pu faire la différence qui subit les quolibets.

 

Mais, qui peut être à l’abri des cybers criminels ? Il a maintes fois été démontré qu’ils sont capables de se glisser dans les bases de données électroniques des téléphones portables, des ordinateurs et tout pirater.

 

Ils sont nombreux qui, en passant simplement un coup de fil, détroussent les détenteurs des comptes Mtn mobile money et Orange money, écoutent les conversations qui ne leurs sont pas destinées. Ils réussissent par ailleurs à extraire les données personnelles et intimes…  

 

L’international camerounais mérite t-il d’être ainsi jeté en pâture ?

 

Les avis divergent. Les réactions dans les réseaux sociaux le démontrent suffisamment. Certains et, ils sont nombreux, pensent qu’en tant qu’ambassadeur du Cameroun, au sein de l’équipe nationale de football, il aurait pu éviter une telle publicité « Quelque soit ce qui sera dit aujourd’hui, il a Sali son image ainsi que celle du Cameroun, sans oublier du drapeau qu’il est sensé servir et défendre. Nous sommes certes sortis de la CAN et, on peut dire qu’il est libre de mener sa vie intime comme il l’entend mais, après la demande d’explication qu’il a reçue de la Fecafoot, on peut le considérer comme récidiviste et, ce n’est pas bon pour lui. Il peut même voir son contrat résilier dans son nouveau club… ».

 

Certains pensent que les camerounais font preuve d’hypocrisie parce que les actes posés par les « bien pensants » semblent plus valoriser la décrépitude morale : « J’ai bien ri hier, en regardant une émission de débat dans une chaîne de télévision. Un rendez-vous hebdomadaire. Le présentateur de cette émission n’a fait aucun cadeau à Clinton Njie. L’on se souvient pourtant que ce sont les mêmes qui sont allés filmer un homme politique de ce pays, dans son intimité, dans sa chambre à coucher et, ils en ont fait la Une de leur 20h. Etait ce moral ? Cela ne heurtait –il pas la pudeur ? Il faut arrêter avec cette hypocrisie. Avant d’être moralisateur, il faut se rassurer que devant sa porte, il n’y a aucun déchet. Nous condamnons le partage de cette vidéo, que ce soit par le footballeur camerounais ou une tierce personne et, nous l’invitons à faire plus attention mais, il n’a rien fait qui lui mérite d’être ainsi jeté en pâture aux vautours… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Ces raisons sont essentiellement d’ordre extra sportif. Manifestement, l’organisation de cette compétition avait déjà fait son choix, et le Cameroun n’était pas le pays qu’ils ont voulu comme vainqueur de cette finale de la coupe d’Afrique des nations de volley – Ball messieurs.

 

Le premier facteur qui pourrait justifier cette défaite au fil du rasoir de cette finale était les basses manœuvres des responsables de l’organisation de la compétition. D’après une communication mise à la disposition de la presse par Etienne Arthur Deffo, le responsable de la cellule de communication de la fédération camerounaise de Volley – Ball, le comité d’organisation a empêché aux lions indomptables de s’entraîner comme prévue le matin du jour du match. Le gymnase était fermé aux lions du volley.

 

« Le samedi, ils se sont contentés d’une marche au bord de l’océan méditerranéen, deuil national oblige. Ce dimanche à 10 heures 30, selon le programme de la compétition, le départ pour l’entraînement prévue de 11 heures à 12 heures. Une fois sur le site, la salle est fermée. Le chauffeur prend son téléphone et appelle le responsable. « Il arrive » dit – il. Le soleil est au zénith. Après quelques minutes d’attente, l’entraîneur principal demande un retour à l’hôtel. Chemin faisant, le téléphone du chauffeur sonne. Il est informé que la salle est ouverte. A l’unanimité, joueurs et encadreurs décident de faire demi-tour. A nouveau sur les lieux, le coach NYATCHO demande de vérifier que le gymnase est effectivement ouvert. Le coach avance vers la porte pendant que les autres membres du groupe attendent dans le bus. Le constat est fait, tout est fermé. Le chauffeur demande une fois encore d’attendre 5 minutes. Le petit manège ne marche plus. La coupe est pleine. Manifestement, la guerre psychologique est à son paroxysme. Loin de se décourager, les joueurs chantent, applaudissent, se donnent du moral. Sous une chaleur d’environ 43 degré à l’ombre, la délégation opte pour une petite séance de décrassage de 15 minutes dans les jardins de l’hôtel EZZHARA, en attendant 20 heures. » Au finish, les lions n’auront eu droit à aucune séance d’entrainement en bonne et due forme.

 

Cette description illustre à souhait l’intention qui animait les tunisiens qui organisaient la compétition. De toutes les façons, il semblait hors de question que le trophée les échappe sur leur propre sol. Ces manœuvres vont se poursuivre jusque dans cette partie que le Cameroun va perdre de haute lutte 2 sets contre 3.

 

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les révélations chocs sur les stratégies des agents de l’ombre dans leur quête de déstabiliser les serviteurs de Dieu ont été faite ce vendredi soir, 26 juillet 2019, par l’Apôtre Julius EKIE.

 

C’était à la faveur de la toute première édition de la rencontre de prière baptisée « LA NUIT DU SAINT ESPRIT ». Une nuit de prière qui s’est tenue de 20 heures à 7 heures du matin. Une initiative de l’Apôtre Alex BALOGUE.

 

L’Apôtre Julius EKIE est le fondateur du Ministère International de la Foi Triomphante. Une assemblée de réveil, affiliée à la Congrégation Baptiste camerounaise, située à Yaoundé et réunissant depuis une décennie des fidèles de Jésus Christ dans son assemblée dont la base est le quartier Odza.

 

Julius EKIE, l’un des principaux orateurs de la soirée a axé son homélie sur la nécessité pour les chrétiens et pour les camerounais de revêtir et de se laisser animer par l’esprit de David. De cet esprit qui lui a donné le courage d’affronter le géant philistin Goliath et de la vaincre avec l’aide d’une arme manifestement dérisoire.

 

Le prédicateur va ouvrir son enseignement en décrivant la situation politique, économique et sociale du Cameroun actuel. Le tableau est sombre. Des guerres et le sang des camerounais qui coulent sur plusieurs parties du territoire de notre pays. L’Apôtre Julius EKIE va interpeller les chrétiens en leurs faisant savoir que s’ils ne font rien, le contexte risque de s’empirer dans les jours à venir. Le serviteur de Dieu a demandé aux fidèles présents de ne pas se tromper d’ennemi. En effet, l’ennemi du Cameroun c’est le Satan qui a besoin de voir le sang des hommes couler même pour rien.  Et il faut pouvoir le vaincre au quotidien. Tout en reconnaissant qu’il soit rusé et prêt à tout pour utiliser les gouvernants et autres individus pour accomplir ses desseins macabres.

 

C’est ainsi qu’au cours de son enseignement, le serviteur de Dieu va illustrer cette prédication en partageant le témoignage de sa propre expérience. « J’ai découvert par la grâce de Dieu il y a quelques temps des agents de Satan infiltrés dans l’église dont Dieu m’a donné la charge. En fait c’était des personnes qui étaient avec moi depuis fort longtemps. Je les appelais même « mes fils » sans pouvoir imaginer que c’étaient des agents venus pour ma destruction. Au même moment, je connaissais d’énormes difficultés dans l’évolution de l’église. Au point où je me suis souvent posé de sérieuses questions sur ma mission. Puis est venu ce jour où Dieu m’a fait grâce en poussant l’un d’entre eux à venir se confesser auprès de moi. C’est alors qu’il me dévoile tous les forfaits qu’ils ont commis dans l’église, ainsi que leur mode de fonctionnement pour détruire l’œuvre de Dieu en s’attaquant aux pasteurs. C’est alors qu’il me fit savoir qu’ils étaient sur le point de détruire mon ministère. Mais Dieu m’a fait grâce et il les a exposé. »

 

Il terminera sa prédication en exhortant les uns et les autres à davantage faire confiance à Dieu. Un message qui appelle les chrétiens pratiquants à se revêtir d’une plus grande spiritualité pour renverser les forces du mal qui se lèvent contre la nation camerounaise. Les camerounais en cette saison doivent être des David.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01