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Les tenanciers de ces commerces doivent également payer une amende de 25 000 FCFA.

 

David Mafani Namange, le nouveau maire de Buéa vient de sévir. Il a décidé de sanctionner les propriétaires qui ont gardé leur commerce fermé, du fait de l’opération des villes mortes, que les séparatistes imposent aux populations à chaque début de semaine. Du lundi 14 juillet 2020 à ce mardi 15 juillet 2020, avec l’accompagnement des Forces de sécurité et de défense, il a scellé les commerces, 250 au total. 

Par cette action, David Mafani Namange veut amener les populations à boycotter le mot d’ordre des villes mortes des séparatistes. « Depuis notre prise de fonction, nous avons entrepris dès le premier mois de sensibiliser les commerçants et hommes d’affaires pour leur faire comprendre l’importance d’ouvrir leurs commerces les lundis. Mais après un constat malheureux, nous avons décidé de sortir et de sceller leurs commerces », a-t-il déclaré sur les antennes de la Cameroon radio television (Crtv).

 En plus de sceller les commerces, le nouveau maire de Buéa a sommé les tenanciers de payer chacun, la somme de 25 000 FCFA. Ils doivent également signer un engagement de maintenir leurs échoppes ouvertes en tout temps. 

Pour ceux qui se demandaient si David Mafani Namange aura le même charisme que son prédécesseur Patrick Ekema, des éléments de réponse leur sont déjà fournis. Car avec cet acte pris, le nouveau maire de Buéa démontre qu’il entend poursuivre avec le combat mené par le défunt Patrick Ekema Esunge.

 

Liliane N.

 

 

 

Published in Défense

Dans le message qu’il a fait parvenir aux obsèques de Patrick Ekema Esunge, le Chef de l’Etat a déclaré que le défunt a rendu d’énormes services à son pays.

 

Paul Biya le Président de la République a tenu à honorer Patrick Ekema Esunge, l’ancien Maire de la Commune de Buea. Il a fait lire lors de ses obsèques qui se sont déroulés du 13 au 14 décembre 2019, un message dans lequel, il fait connaître tout le bien qu’il pense d’Ekema Esunge. Ce qu’on retient dudit message est que, Paul Biya considère l’ex Maire de Buea comme «un grand patriote qui a rendu d’énormes services à son pays ». Et pour faire suivre la pensée par l’acte, à son nom, le défunt a été décoré à titre posthume d’une médaille de Commandeur de l’ordre de la valeur. Il a été inhumé le samedi 14 décembre dans la ville qui a été sous son commandement, Buea. A titre de rappel, Patrick Ekema Esunge est décédé le 27 octobre 2019 à Douala des suites de maladie.

Ses actions visant à lutter contre l’idéologie des sécessionnistes ont été remarquées jusqu’au sommet de l’Etat. L’ancien Maire a livré une lutte acharnée dans la ville de Buea. Il a été rigoureusement opposé à l’opération ville morte prônée par les séparatistes. Il a à maintes reprises invité les populations à désobéir aux sécessionnistes. Il les a quelques fois contraintes à tenir tête à ces derniers. Patrick Ekema n’a pas hésité à prendre des mesures visant à sanctionner tous ceux qui observaient le ghost town. Il a parfois scellé les échoppes de certains commerçants qui les avaient fermés durant les jours de ville morte. Il a donné le carburant en guise de récompense aux conducteurs de motos-taxis qui n’avaient pas cessé de faire leur activité lors du ghost town.

Avant la tenue de ses obsèques, les rumeurs faisaient état de ce que les ambazoniens projetaient de venir les perturber.

 

Liliane N.  

 

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John Lyonga le deuxième adjoint au Maire de la Commune de Buéa vient d’être choisi pour assurer l’intérim, après le décès de Patrick Ekema Esunge. L’intérim qui va durer 60 jours.

 

C’est le Préfet du département du Fako qui a fait ce choix. C’était à l’issue d’une réunion convoquée et présidée par l’autorité administrative. Cette session de travail s’est déroulée en l’absence de Motomby Emmanuel Mbome le premier adjoint au Maire.

Pour revenir à John Lyonga, il a été dit qu’il sera à la tête de la Mairie de Buea pour une durée de 60 jours. Cette Mairie n’ayant pas arrêtée de fonctionner même avec le décès d’Ekema, Lyonga va se charger de ce fait, de la gestion des affaires courantes. Pour la petite histoire, il passe pour être un farouche opposant de l’idéologie prônée par les groupes armés voulant la sécession du Cameroun.

Un point qu’il a en commun avec le défunt Maire Patrick Ekema Esunge. Celui-ci a donné du fil à retordre aux séparatistes. Ekema s’est acharné sur l’opération villes mortes, en anglais ghost town. Une opération au cours de laquelle, les séparatistes par leur interdiction maintiennent les populations dans leurs maisons, les élèves dans les domiciles, les commerces fermés. Et durant les villes mortes programmées pour trois jours, les rues des régions anglophones à savoir le Nord-ouest et le Sud-Ouest sont désertes. C’est la paralysie totale.

Le défunt Maire Ekema s’est donc battu à amener les populations à ne plus se plier au vœu des séparatistes. Il a encouragé les habitants de la ville de Buea à vaquer à leurs occupations durant les jours du ghost town. Il a parfois primé la frange de la population ayant fait preuve de bravoure. Aujourd’hui où il n’est plus, son remplaçant pourra-t-il avoir le même charisme que lui ?  

A titre de rappel, c’est depuis le dimanche 27 octobre 2019 que la Mairie de Buea est devenue orpheline, avec le décès de Patrick Ekema Esunge. Il a été dit qu’il est mort des suites d’un Arrêt vasculaire cérébral.

 

Liliane N. 

 

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Depuis l’annonce du décès de Patrick Ekema Esunge, les rumeurs vont bon train. Alors que les membres proches de sa famille parlent d’un Avc, certains se sont empressés de dire qu’il s’agit d’un empoisonnement

 

Les propagateurs de cette information, notamment affirment que les médecins camerounais ayant effectué les premiers tests médico-légaux auraient trouvé des taux de Botox 18 fois supérieurs à ce qui devrait être dans son estomac, son côlon et sa bouche. Ils auraient par ailleurs relevé des traces d’éthanol dans l’intestin grêle.

Ces derniers affirment également que le rapport médico-légal de Douala a été remis aux représentants de la veuve du regretté maire de Buea ainsi qu’aux représentants des autorités du conseil municipal de Buea lundi. Une copie du rapport a été obtenue exclusivement par la Cameroon Tribune, qui l’a communiquée à la CRTV avant publication.

Une fausse autopsie ou encore l’inexistence de cette dernière

C’est ainsi qu’on pourrait percevoir ce démenti publié par le quotidien gouvernemental il y’a quelques heures. Dans un communiqué dont la signature est attribuée à Marie-Claire Nnana, on peut lire que « le Directeur général de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam), directrice de publication de Cameroon Tribune dément formellement et catégoriquement cette information qui relève de la pure affabulation et de l’intox. Ce pseudo papier attribué à Marline Eko Nalowa ne se retrouve dans aucune publication de la Sopecam et sa supposée auteure ne fait pas partie des personnels de la Sopecam… ».   

Poursuivant sur la même lancée, Marie Claire Nnana assure qu’ : « il importe de noter que dans son édition du lundi, 28 Octobre 2019, en page 5, Cameroon Tribune a relayé la nouvelle de la mort subite du regretté maire de Buea. Dans ce papier signé de notre collaborateur de l’Agence régionale de la Sopecam dans le Sud Ouest. Il y est simplement mentionné que sieur Ekema Patrick Esunge serait mort des suites de maladie… ».

Après combien de temps peut –on obtenir les résultats d’une autopsie au Cameroun ?

Une question qu’ils sont nombreux à se poser, en se référant sur certains cas qu’on a connu au Cameroun, notamment le décès par (assassinat) de Monseigneur  Jean–Marie Benoît Bala. Pendant longtemps, les prélats, les fidèles catholiques et tous les camerounais ont attendu qu’on leur dise ce qui était la cause de la mort de l’Archevêque de Bafia et pourtant…

Qu’est ce qui justifie la propagation de cette information, qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui a permis à tous d’aller chacun de son commentaire, selon qu’on ait ou non apprécié la prise de position de cette autorité municipale qui a su démontrer que pour lui, le Cameroun est un tout et qu’il n’est pas envisageable de le découper pour assouvir les désirs pathologiques de ceux qui n’hésitent pas à faire couler le sang des citoyens qui n’aspirent qu’à une chose : Vivre en paix, malgré les vicissitudes de la vie.

  

Nicole Ricci Minyem

 

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Le maire de la capitale régionale du Sud-Ouest, Patrick Ekema, est passé de vie à trépas le 27 octobre, dans une clinique privée de Douala. Un décès qui a fait réagir plusieurs individus donc l’homme politique Serges Espoir Matomba, président du parti du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs).

 

« Triste d’apprendre le décès du maire de Buea. Patrick Ekema aura marqué de son empreinte son passage sur la terre de nos ancêtres. Il aura montré son attachement au retour de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. » A écrit le candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018, Serges Espoir Matomba. « Sincères condoléances à la famille », a-t-il ajouté sur son compte Twitter.

De même, le personnel de la commune de Buea n’a pas manqué de tarir d’éloge leur chef. « Une chose qui me dépasse parce que moi je ne sais pas comment on doit continuer à travailler sans lui. Il était comme le baobab ici à Bua et tout le monde connait », a déclaré  le secrétaire général de la commune de Bua, au micro de la Crtv.

« En venant ici au bureau, je trouve que l’officier judiciaire est en train de sceller le bureau. C’est en ce moment que j’ai été convaincu que c’est fini ; que mon boss n’est plus là », se désole un autre proche collaborateur du défunt.

Pour rappel, la nouvel est tombée comme une bombe dimanche matin. En effet, on a appris que Patrick Ekema, le maire de la ville de Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest, est décédé dans une clinique de Douala. L’information qui circulait dans la matinée, a été confirmée à la mi-journée par l’office de radiodiffusion public. Un coup dur pour le pouvoir de Yaoundé qui perd à travers cette disparition, un puissant allié de terrain dans sa lutte contre les séparatistes anglophones.

En tant que maire, Patrick Ekema était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens » au point de se bâtir une réputation de « casseur » des villes mortes imposées tous les lundis par les milices armées. L'une de ses méthodes consistait par exemple à faire sceller les commerces de tous ceux qui refusaient à ouvrir boutique par adhésion à ces mots d'ordre.

Lire aussi : Nécrologie : Patrick Ekema Esunge, maire de Buea n’est plus

De la même façon, le feu maire Patrick Ekema fournissait des taxis à la ville lorsque, par peur de représailles, les taximen s'abstenaient de rouler. Il était ainsi devenu l'ennemi public numéro des séparatistes qui en avaient fait une cible.

On se rappelle qu’en septembre 2017, sa résidence avait fait l'objet d'une violente attaque et plusieurs de ses biens avaient été saccagés. Il bénéficiait dès cet incident d’une protection de la part du gouvernement.

C’est en 2013 que Patrick Ekema a été porté à la tête de la commune de Buea. Pendant son mandat, il a été récompensé de plusieurs titres honorifiques parmi lesquels celui de « Nyamoto Patolo », qui lui a été décerné par le peule du Sud et dont la signification est Grand guerrier.

Repose en paix Monsieur le Maire !

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Comme une trainée de poudre, la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux et autres médias ce dimanche, créant au sein de l’opinion, stupeur, désolation, consternation. 

 

Un décès qui a suscité de nombreux commentaires aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du triangle national. Certains parlent d’un AVC tandis que d’autres avancent l’hypothèse d’un empoisonnement, au regard du caractère assez affirmé dont faisait preuve ce magistrat municipal, notamment en ce qui concerne le combat contre les sécessionnistes dans son Fako natal.

Après l’annonce de sa mort à la clinique Idimed (Bonapriso Douala), sa résidence de Buea a été envahie par une foule nombreuse et, les forces de défense et de sécurité se sont eux aussi rendus sur les lieux, afin de prévenir tout débordement et de dissuader quelques représailles, à l’encontre des membres de la famille du magistrat municipal décédé.

Un fervent nationaliste

C’est le sentiment partagé par ceux qui n’ont eu de cesse de présenter des condoléances à la famille de celui qui a reçu depuis 2013, de nombreux prix, à cause de son engagement à interdire par exemple les villes mortes mis en œuvre par les terroristes ambazoniens. D’après Sandrine Messono, une habitante de Buea, « On avait l’impression que c’était  une question d’amour propre, avec sa maîtrise du terrain, sa nature franche et ce que beaucoup ont considéré comme une manière brutale de démolir les magasins dont les propriétaires obéissaient aux mots d’ordre de villes mortes, durant son magistère…Il a eu le courage de ses convictions et a toujours agi en conséquence. C’était un grand homme ».

Les prix reçus

Patrick Ekema Esunge, maire de Buea a entre autres reçu comme distinction, le prix  de « Meilleur maire de la région du Sud Ouest » ou encore celui qui l'a consacré « Artisan de la paix et de la stabilité sociale », en reconnaissance de son implication permanent pour le retour de la paix dans les régions anglophones du pays.

Depuis le début de la crise dans les régions anglophones, Patrick Ekema Esunge, malgré les nombreuses menaces reçues a fait preuve d’un engagement qui a suscité beaucoup de haine parmi ses détracteurs mais, beaucoup plus de respect chez ceux qui pensent que le Cameroun est le seul pays qu’ils ont en héritage.

 

Dans un entretien accordé à nos confrères d’Afrik inform il y a quelques semaines, il donné son avis et révélé ce qui le motive.

 

Qu’est ce que vous faites dans le cadre de la crise qui sévit dans votre région et au Nord-Ouest, depuis le début de cette crise ?  

Nous tenons à sensibiliser la population et surtout ceux qui ont pris les armes à cesser cette guerre, elle est inutile. Le Cameroun a existé avant l’époque colonialiste, donc on ne saurait dès lors fonder notre existence à partir de cette époque. Certains parlent français, d’autres s’expriment en anglais, ce sont des langues étrangères. Si vous remontez à cette époque, vous allez vous rendre compte qu’à la suite des découpages faits par les blancs, de nombreuses familles ont été déplacées. Tenez par exemple, nous les ressortissants du Fako, nous avons des liens étroits avec nos compatriotes du Littoral, un exemple parmi de nombreux autres.

Qu’est ce qui explique dont cette crise ?

La crise dans les régions anglophones, à mon humble avis participe d’une idéologie mise en place par certains pour s’enrichir. Vous savez, pour voir clair dans cette situation, nous avons fait des recherches et, les résultats démontrent qu’après la crise économique qui a frappé le pays dans les années, 80, ils sont nombreux qui ont abandonné le pays, en changeant de nationalité. Or aujourd’hui, parce qu’ils se rendent compte qu’il y’a un espoir qui pointe à l’horizon grâce aux programmes mis en place par le Chef de l’Etat et qu’ils n’auront peut être pas moyen de revenir,  ils se font forts de détruire à tout prix l’image de notre pays, en créant tous ces troubles… ».

Par rapport au dialogue national

« Nous avons certes un problème de gouvernance dans notre pays, mais, nous ne sommes nullement marginalisés, comme certains se plaisent à le dire. Tenez par exemple, la région du Sud Ouest est la mieux lotie en ce qui concerne les axes routiers. Nous avons les meilleures routes de tout le Cameroun, je parle en connaissance de cause. Et, par rapport au grand dialogue national, nous ne pouvons dialoguer avec les maquisards, les gens qui se cachent dans les brousses, les uns et les autres doivent reprendre conscience et revenir à de meilleurs sentiments. Nous avons un pays à construire et, toutes les bonnes volontés seront les bienvenues…

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Le Maire de la Commune de Buea pense que le discours prononcé le 10 septembre 2019, va contribuer à apaiser les tensions.

 

Comme de nombreuses personnalités, Patrick Ekema, le Maire de Buea s’est exprimé sur le discours du Chef de l’Etat mardi dernier. Pour l’autorité administrative, Paul Biya le Président de la République s’est adressé aux camerounais comme un  père qui a des enfants dans les dix régions du pays. En parlant du sujet de la crise anglophone, il a pris ses responsabilités pour redresser la situation. Le Maire de Buea trouve que le Chef de l’Etat à évaluer les différents problèmes et qu’il s’est exprimé au moment approprié.     

Patrick Ekema Esunge a par ailleurs trouvé que la mesure prise par le Président de la République pour résoudre la crise anglophone est adaptée. Cette mesure qui est le grand dialogue national qui sera organisé à la fin du mois de septembre en cours. Pour l’autorité après ce dialogue, la crise anglophone ne sera plus qu’une histoire ancienne.

Le Maire de Buea appelle les représentants des différentes couches de l'opinion publique à apporter des idées concrètes au cours du dialogue susmentionné. Patrick Ekema Esunge fait toutefois remarquer que le dialogue convoqué par le Chef de l’Etat est national et non international.

A titre de rappel, Patrick Ekema Esunge fait partie des autorités dont l’action est saluée dans la lutte contre l’idéologie prônée par les groupes séparatistes. Le 27 juillet dernier, du fait de son action, il a été fait notable dans la région du Sud. Il a reçu le titre de «Nyamoto Kpwatolo». Ce qui signifie en français «grand guerrier».  Quelques semaines plus tôt, le Maire de Buea a reçu le spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ».

A titre d’illustration, l’une des actions fortes posées par le Maire porte sur sa lutte acharnée contre l’instauration de l’opération ville morte des séparatistes.

 

Liliane N. 

 

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Patrick Ekema Esunge est désormais « Nyamoto Kpwatolo »

 

Les chefs traditionnels de la région du Sud reconnaissent l’action de Patrick Ekema Esunge, le maire de Buea. Ils ont décidé de le porter au titre de « Nyamoto Kpwatolo ». Ce qui signifie en français « grand guerrier ». Patrick Ekema Esunge fait désormais partie des personnes les plus élevées de la région. Il a donc aujourd’hui le titre de notable du Sud. La cérémonie au cours de laquelle il a reçu ledit titre, s’est tenue le samedi 27 juillet 2019, dans le village de Mbone Nkok, à la périphérie d’Ebolowa. René Désiré Effa en sa posture de président de la Conférence des chefs traditionnels du Sud y a pris part. Ainsi qu’une délégation d’autorités traditionnelles du département du Fako dans la région du Sud-Ouest, dont est originaire Patrick Ekema.

 

Le maire de Buea honoré s’est dit ravi de voir que les chefs traditionnels du Sud apprécient le combat, qu’il mène contre l’idéologie prônée par les groupes séparatistes sévissant dans les régions anglophones. Il s’est dit très touché d’être un « héros qui est mieux apprécié par les habitants hors de sa ville natale ». Il convient de rappeler, que c’est le troisième laurier du Maire de Buea dans le cadre de son engagement contre la sécession anglophone, en un mois. En début du mois de juillet, c’est Afrik inform qui a primé Ekema pour la paix et la stabilité sociale recherchées dans son territoire de commandement. Il a reçu le prix spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ».

 

Pour parler de quelques actions qui valent à Patrick Ekema Esunge tous ces prix suscités, on peut évoquer sa lutte acharnée contre l’opération villes morte initiée par les groupes séparatistes. Cette opération paralyse les régions anglophones les lundis, mardis et jeudis. Pour amener les populations à braver l’interdiction des sécessionnistes, le maire a décidé de sceller toutes les échoppes des commerçants qui respecteraient le mot d’ordre des villes mortes.

 

Dans une de ses récentes sorties, le maire de Buea sans crainte a demandé aux séparatistes d’arrêter de tromper les jeunes camerounais, pour ce qui est de l’emploi. Contrairement à ce que ces derniers cherchent à faire croire aux jeunes habitant le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, il a déclaré que dans aucun pays du monde, tout le monde a un emploi.

 

L’année dernière, lors de la période l’élection présidentielle, en bravant les menaces des séparatistes, Patrick Ekema a organisé des campagnes  et des activités en faveur de Paul Biya alors candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

 

Liliane N.  

 

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Ils ont exprimé leur ras-le-bol vendredi dernier par une manifestation faite dans les artères de la capitale départementale de la Meme, région du Sud-Ouest.

 

Près de 7 000 moto-taximen de Kumba ont juré qu'il n'y aurait plus de ville fantôme à Kumba le lundi, comme le proclament et le font respecter les groupes séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les moto-taximen ont pris d'assaut les rues de la ville de Kumba, siège du département de la Meme, samedi matin (13 juillet 2019) pour protester contre le meurtre d'un des leurs par des combattants séparatistes présumés à Fiango (arrondissement de Kumba IIe). Ils ont dénoncé le fait que plus de 200 motos avaient été saisies par des membres des groupes séparatistes présumés dans la ville sans aucune réaction des moto-taximen.

 

Selon, Ngu Thomas, moto-taximan à Kumba, le vendredi 12 juillet vers 21h, des hommes armés ont arrêté un des leurs et lui ont demandé de leur remettre son engin.  Le jeune homme de 19 ans a refusé.  Alors qu'il se débattait avec eux, l'un des hommes armés a sorti une arme fabriquée localement et a tiré sur le garçon sur sa poitrine. Il est immédiatement tombé et est mort et les assaillants ont disparu avec la moto.

 

Après avoir appris la triste nouvelle le lendemain matin, le samedi 13 juillet, des milliers de moto-taximen sont descendus dans la rue pour protester et dire "assez, ça suffit, plus de ville fantôme à Kumba".

 

Avant d'aller dans les rues, les moto-taximen avaient auparavant transporté le corps du défunt à la morgue de l'hôpital du district de Kumba. Lorsque le sous-préfet de l’arrondissement de Kumba III, Verkline Epolewane, qui participait à ses activités sportives, a appris que des motocyclistes protestaient, elle est allée dans les rues du quartier général Mambanda de Kumba III et a invité les moto-taximen à son bureau pour une brève réunion. 

 

Lors de la réunion qui s'est tenue devant son bureau, elle a supplié les jeunes gens de cesser de protester et de reprendre leurs activités normales. Epolewane Verkline, a également profité de l'occasion pour avertir les moto-taximen de s'assurer qu'ils acquièrent des documents authentiques qui les aideront à travailler.

 

La situation sécuritaire critique dans la ville de Kumba a obligé depuis quelques mois des habitants à fuir les troubles pour trouver refuge dans les autres régions. Il faudra souligner que la ville de Mbanga dans le littoral était fortement sollicitée au début de la crise mais, aujourd'hui, est complètement coupée de la ville d'Ediki et de Kumba (Sud-Ouest). Les trains ne circulent plus et sont tous à l'arrêt. On redoute qu’à l’allure des choses, la montée de l'insécurité inquiète dans le Sud-ouest.

 

Selon L’Anecdote paru en kiosque ce jour, les motos taximen de la ville de Kumba ont fait un « vacarme assourdissant » vendredi dernier. Le vacarme a été tel que les populations de la capitale départementale de la Meme, curieuses de savoir ce que qui se passait, se sont massées dans les rues, laissant leurs occupations de l’instant. Les motos taximen se sont servis de leur klaxon. Ils ont tellement utilisé leur engin, qu’à un moment de leur manifestation, les moteurs émettaient des sons dérangeant. Loin d’eux l’idée de faire passer un sale quart d’heure aux populations, ils voulaient tout simplement montrer qu’ils n’en pouvaient plus de l’opération ville morte que leur impose les séparatistes qui prônent la sécession du Cameroun. Avec arbre de la paix en main, les motos taximen de Kumba ont scandé en chœur «no ghost town, no ghost town ». En français, ce message signifie «pas de villes mortes, pas de villes mortes ».

  

A titre de rappel, il faut souligner que Patrick Ekema le Maire de Buea a toujours appelé les populations à braver cette opération. Il a parfois sanctionné les commerçants qui se sont pliés aux exigences des séparatistes en gardant leurs échoppes fermées.

 

Liliane N.    

Published in Défense

L’autorité municipale a reçu le prix spécial Afrik inform.

 

Les efforts fournis par Patrick  Ekema Esunge pour la paix et la stabilité sociale recherchées dans son territoire de commandement, viennent d’être salués par Afrik inform. Le Maire de Buea, ville située dans la région du Sud-Ouest a reçu le 29 juin 2019, le prix spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ». Les organisateurs de cet évènement qui s’est déroulé dans la capitale Yaoundé ont révélé que le Maire a été massivement voté dans cette catégorie. Ils ont souligné que sans les actions menées par Patrick Ekema Esunge, les séparatistes auraient déjà réussi à dicter leur loi à Buea.

 

Il convient de souligner que Patrick Ekema Esunge s’est toujours opposé à l’opération ville morte initiée par les séparatistes. Le 09 juillet 2018, l’autorité municipale a sorti un communiqué dans lequel, il mettait en garde toute personne qui se pliait aux ordres des séparatistes. Passant de la parole à l’acte, le maire avait décidé de sceller des boutiques de personnes qui ont respecté l’opération suscitée. Descendue en personne sur le terrain, le maire avait sillonné les rues de son territoire de commandement pour apposer des scellés sur les échoppes maintenues fermées par les propriétaires.

 

Le maire n’a eu de cesse de lutter vivement contre l’opération ville morte, parce que ne voulant pas que les activités commerciales soient au point mort et que son territoire soit paralysé. Lors de la période de la dernière élection présidentielle, en dépit des menaces des séparatistes, Patrick Ekema Esunge a tenu des campagnes et des activités en faveur de Paul Biya président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Tout récemment, le Maire a fait une sortie dans laquelle, il fustige l’idéologie prônée par les séparatistes et dont ils se servent pour enrôler les jeunes.

 

En parlant de cette idéologie, Patrick  Ekema Esunge a demandé aux séparatistes d’arrêter de tromper les jeunes en ce qui concerne la question de l’emploi au Cameroun. « Mon message est que nos frères devraient cesser de tromper nos frères plus jeunes. Il n’y a pas de nation dans laquelle tout le monde travaille et aucune économie dans ce monde où l’État se positionne comme un employeur géant. Nous devrions faire preuve de créativité », a-t-il déclaré.     

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01