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En cette journée mondiale dédiée à l’arbre célébrée ce 21 mars 2019, la circonstance sied de s’interroger sur le rôle des pouvoirs publics et des partenaires au développement dans la nécessité de promouvoir la plantations d’arbres.

 

Il est une vérité d’évidence que dans le Nord, le couvert végétal est caractérisé par une extrême pauvreté d’arbres et une dégradation avancée. Ces réalités qui portent un sérieux coup à l’environnement entraînant le phénomène de réchauffement climatique et la désertification, des réalités qui peuvent laisser personne indifférente, que ce soit les pouvoirs publics, les partenaires au développement en générale, et la population en particulier.

« L’arbre crée un microclimat qui ne nous permet pas d’être en contact direct avec les rayons solaires. Il permet non seulement la fixation mais aussi l’enrichissement des sols qui par leurs engrais organiques permettent de nous donner les produits alimentaires pour les utilisations dans les ménages ». Ces propos sont de Jean David Djickba, Délégué régional des forêts et de la faune qui indique l’importance non négociable de l’arbre dans l’environnement au niveau de la nutrition de l’Homme. En plus, l’arbre joue un rôle indéniable dans la lutte contre le dérèglement climatique. « Les espèces d’arbres dégagent l’oxygène dont nous avons tant besoin pour respirer. Elles captent le Co2 que nous rejetons dans la nature et le transforme en oxygène », ajoute le Délégué pour insister sur l’apport de l’arbre dans la préservation de la vie à travers la respiration qui est une fonction vitale également non négociable.

Les efforts conjugués des pouvoirs publics, partenaires au développement et populations.

Il convient de reconnaître qu’en 2018, les pouvoirs publics avec la collaboration de ses partenaires au développement et les populations, ont permis la plantation d’environ 5000 arbres sur une surface d’environ 4000 hectares. Cette opération salutaire continue d’ailleurs de recevoir l’adhésion des acteurs dans la région du Nord du Cameroun.

Les opérations de sensibilisation des populations sont aussi en cours pour que chacun au moins à son niveau puisse mettre sous terre un arbre. Tout cela pour que l’environnement puisse être protégée grâce aux essences d’arbres. Des actions à encourager vivement.

Innocent D.H

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L'expert politique Georges Mindja Zam, conseiller municipal à la commune de Bertoua 2e analyse l'audience accordé par Paul Biya au Sous Secrétaire d'État Américain chargé des affaires de l'Afrique. 

 

Reçu en audience par le Président de la République au Palais de l'unité, le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines ne faisait pas mystère, au Perón dudit palais, lors de l'interview, de son bonheur d'avoir échangé avec un sage d'Afrique, écouté et respecté. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les choses se sont plutôt bien passées entre les deux personnalités. Pour plusieurs personnes, l'entretien en tête à tête des deux hommes augurait de mésentente aux sujets de l'heure, particulièrement la crise dite anglophone et l'incarcération du leader du Mrc et de ses comparses.

Comme à l'accoutumée, le président de la République du Cameroun, selon les informations puisées à bonne source, a accueilli ce missionnaire américain, avec des propos empreints de mesure et de modération, de chaleur et de convivialité, à son image d'homme très réservé qu'il est.

Les échanges qui ont duré plus d'une heure, ont, en n'en point douté, montré le reflet d'une relation solide entre le pays de l'oncle Sam et le pays de Roger Milla. Pour certains, cette audience aurait pu être l'occasion idéale et idoine pour faire plier le chef de l'État, de libérer les personnes incarcérées dans le cadre des infractions de droit commun et considérées à tort, comme des prisonniers politiques. Ce fut aussi le moment de demander l'accélération du processus du dialogue inclusif, en ce qui concerne la crise dite  anglophone.

Malheureusement, mal leur en a pris, car à la fin de l'audience, le représentant des États-Unis a simplement parlé d'une coopération toujours renforcée, lors de son interview au Perón du palais d'Etoudi, ne faisant point allusion des attentes sus citées. Pour lui, sa visite s'est située à cet effet, étant donné que le Cameroun fait partie des partenaires privilégiés des États-Unis. Il a confirmé la volonté de Washington de continuer à développer une coopération exemplaire.

Pourtant, ce dernier, qui  au départ, se voulait le plus critique à l'égard du régime de Yaoundé, est désormais conscient des actions entreprises par le Gouvernement de la République et de la gravité des faits qui sont reprochés aux uns et aux autres. 

À l'évidence, nous savons que le chef de l'État camerounais tient en estime tous les pays amis, mais ce n'est pas pour autant que ceux-ci vont lui dicter une conduite à tenir, par rapport aux problèmes Camerouno-camerounais. Bien que le Cameroun souffre d'une campagne permanente de désinformation, tant à l'échelle nationale, qu’à l'échelle internationale, nous allons résoudre nos problèmes, sans l'aval des étrangers. Certes, le Cameroun constitue un partenaire  clé dans le golfe de guinée, avec une grande importance géostratégique, d'où l'intérêt de nos amis extérieurs de nous aider à préserver la stabilité et la sécurité. 

N'en déplaise aux analystes malveillants, qui apprécient diversement les incarcérations du leader du Mrc et de certains de ses militants, nous pensons que ces personnes soupçonnées de délit de droit commun devraient plutôt se préparer à aller se défendre au tribunal, où l'on dit le droit, et non s'attendre à ce que la communauté internationale vienne les défendre ou mieux encore les réseaux sociaux. 

Dans l'ensemble, les mis en cause doivent convaincre le juge le moment venu, car jusqu'à présent, ils bénéficient toujours de la présomption d'innocence reconnue par la loi.

Nous ne cesserons donc de clamer très haut et fort, de par les dispositions de la constitution, que la justice est rendue sur le territoire de la République, au nom du peuple camerounais en toute indépendance, en son article 37. Cela ne sert donc à rien de jeter l'anathème sur le chef de l'État camerounais, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, en croyant qu'il sera influencé par le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines. Seul le pouvoir judiciaire fera son travail. Il est donc de bon ton pour tous les camerounais républicains, d'attendre sans passion ou avec leurs humeurs personnelles, les décisions de la justice, compte tenu du fait que la séparation des pouvoirs est effective au Cameroun. 

Aussi vrai que nous le savons, il est de tradition que les États-Unis veuillent édicter des principes d'éthiques ,de bonne gouvernance et de démocratie à certains pays, en échange de son soutien, tant sur le plan socioéconomique, que sur le plan politique. Donc, nous ne sommes pas stupéfaits des mécanismes très politisés que ce responsable américain a voulu démontrer au pouvoir en place, faisant croire à l'opinion publique, que la crise sociale actuelle est due à une crise du manque d'emploi des jeunes, d'où la nécessité d'une nouvelle stratégie basée sur la création d'emplois. C'est pour cela, qu'il serait judicieux que les milieux d'affaires américains marquent leurs intérêts aussi dans les secteurs des mines ,de l'agriculture, de l'énergie et bien d'autres, ce qui pourrait créer plusieurs emplois aux emplois aux jeunes. Ce sont donc les prémices d'une nouvelle relation parfaite, malgré que sur le plan politique, leur supposé objectif de changer le pouvoir en place, n'a pas été atteint. 

Pour comprendre la symbolique de la photo souvenir remise au chef de l'État du Cameroun, par l'émissaire américain, lui seul est vraiment conscient de ce qu'il pensait à cet instant là. Mais, de notre modeste position de pseudo analyste des faits, nous pensons qu'il voulait rappeler au Président de la République, que les relations américano-camerounaises sont vieilles de plus de 60 ans, et de ce point de vue, il a déjà eu à effectuer des visites officielles et de travail aux États-Unis, marquées par des entretiens à la maison blanche, avec leurs Présidents. Il souhaiterait peut-être à cet effet que ces relations bilatérales demeurent toujours stables et constantes, malgré que celles-ci aient été rarement exemptes d'ambiguïté en matière de gouvernance. En dépit de quelques détériorations, sa doléance serait que les liens solides pour la construction d'une nouvelle coopération plus étroite, continuent entre les deux pays. Enfin, la dernière analyse serait que : " Les vrais amis se sentent toujours proches", bien que le régime de Yaoundé soit peu maîtrisable.

 

Bossis Ebo'o

 

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L’atelier se rapportant à la finalisation et à la validation du plan stratégique de la sodecao pour la période 2020-2027, ayant pour visée la redynamisation de la filière Cacao au Cameroun, se tient dans le chef-lieu de la région du Sud depuis ce mercredi.

 

La relance de la production cacaoyère au Cameroun repose, de l’avis des experts, sur plusieurs leviers. Ils sont pour les plus importants,  l’amélioration de l’attractivité de la cacao culture, l’encadrement des producteurs, le désenclavement des bassins de production, le développement des capacités opérationnelles de la sodecao…

Plutôt que l’un ou l’autre ou de favoriser l’un plutôt que l’autre, il s’agit de mettre en musique les éléments précédents en vue d’enrichir le futur document stratégique qui devra permettre à la Sodecao de retrouver ses lettres de noblesse et partant, de favoriser à terme, l’amélioration de la production cacaoyère camerounaise.

Jean-Claude Eko’o Akouafane Directeur Général de la Sodecao envisage en plus la piste de la transformation. « C’est véritablement là la vision de la Sodecao aujourd’hui parce-que nous pensons qu’il faut en finir avec une certaine économie qui consistait à produire pour exporter. Il faut renverser cette tendance commencer à consommer ce que nous produisons mais pour transformer il y’a deux préalables : travailler sur la disponibilisation du matériel végétale et travailler sur la qualité ».

Classé troisième producteur africain après la Côte d’Ivoire et le Ghana et cinquième mondial, le Cameroun dont le potentiel en la matière est loin d’être exploité peine pour diverses raisons à profiter de ses avantages comparatifs dont en particulier la jeunesse de sa population. Cette jeunesse, désintéressée de ces activités, le sort de ceux s’y adonnant n’étant des plus reluisants, il s’en suit un vieillissement inéluctable des plantations induisant une faible productivité des exploitations.

La Cacao culture étant un secteur clé de notre économie, le plan stratégique en cours de finalisation devra permettre à la Sodecao d’être à même de relever les nombreux défis qui plombent la bonne santé de cette filière. En plus de ceux cités au paragraphe précédent, s’ajoute la baisse du budget alloué aux producteurs.

Selon des données de l’ONCC, la production commercialisée de cacao pour la campagne 2017/2018 s’élève à 253 510 tonnes. Une baisse considérable par rapport à celles des campagnes 2015/2016 et 2014/2015 qui elles étaient respectivement de 269 497 et 271 791 tonnes.

La filière mobiliserait environ 600.000 emplois directs et indirects.

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Georges Nyazang Boyokino, Expert en communication politique passe au scanner l'actualité nationale du Cameroun.

 

« Paul Biya ne mordra pas de cet appât trop artificiel ».

 

Il faudrait bien que ce soit clair dans la tête de nos marchands de solutions miracles pour une ''paix immédiate'', que ce qui est vraie pour la Libye, la Côte d'Ivoire ou le Rwanda, ne l'est pas nécessairement pour le Cameroun, pour la bonne et simple raison que ''le Cameroun c'est le Cameroun''. Autrement dit, la solution à la crise sociale qui perdure au Cameroun ne pourra venir que des Camerounais, maîtres de leur destin et mieux imprégnés que qui conque des enjeux et impactes que celle-ci comporte. Des crises de cette nature ont bel et bien lieu tout à côté de ces pays avec lesquels ils ont des liens historiques plus ou moins solides et un climat pour le moins similaire, sans qu'ils aient réussi à installer une paix permanente, mais ils ont la meilleure astuce pour nos pays tropicaux qu'ils  croient maîtriser mieux que nous-mêmes, parce qu'ils ont longtemps dans le passé, posé les stigmates de cette crise.

Paul Biya a dépassé l'âge de la panique, de la précipitation face aux situations même les plus pressantes et les plus délicates. Autrement dit, il ne mordra pas de cet appât qui me semble trop artificiel pour nous impressionner. Convaincu que la détention ou mieux la privation de liberté de Monsieur Kamto et compagnie est une affaire purement judiciaire,  je ne vois vraiment céder à cette pression qui a tout d'une injonction.

Nous devons nous contenter de nos valeurs culturelles qui aussi leur côté positif. Je ne comprends pas trop pourquoi la stabilité politique et la longévité de nos Chefs d'États embarrasse tant les occidentaux. Nos Sultans et nos Rois meurent au pouvoir, sans cela fasse des vagues, parce que nos coutumes l'ont toujours admis ainsi. Il en est de même pour nos Chefs d'États, tant il est vrai que tout pouvoir vient de Dieu. Quand la volonté de Dieu se retire, même par arrêt cardiaque le Chef de l'État n'y est plus. Pour moi c'est un complexe lié à notre statut de peuple noir que de croire que la vraie civilisation c'est chez les autres. Que les États-Unis d'Amérique et la France changent de Chefs d'États chaque trimestre, c'est leur patate, le Cameroun c'est le Cameroun.

Pour ce qui est des investissements américains au Cameroun, cela me semble encore une autre forme de chantage comme d'ailleurs le cadeau symbolique que ce diplomate pas très futé est venu donner à notre Chef de l'État. Nous devons protester contre ce genre de manque de considération vis-à-vis de nos hommes d'États. Nous avons une forêt, un sol et un sous-sol tellement riches que n'importe quel investisseur y prendrait le risque, surtout que nous avons été parmi les premiers pays africains à comprendre qu'il fallait diversifier notre partenariat pour ne plus rester la chasse gardée de qui que ce soit.

Le plus curieux c'est que pendant que plusieurs citoyens sont coupables des mêmes fautes, c'est juste une poignée d'entre eux dont on réclame à cor et à cris la libération. Souvenons- un temps soit peu des cas « Thierry Atangana et Lydienne Eyoum » dont un certain pays  revendiquait la libération et la nationalité. Non, on ne peut plus continuer à fonctionner en entretenant ces inégalités. Lorsque Longué Longué a enfreint aux lois Françaises, il a été condamné, en dépit des relations séculaires qui nous lient, le Cameroun n'a pas levé le petit doigt pour demander officiellement sa libération, parce que le Cameroun respecte les lois et la justice des pays amis.

 

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Ces actes se sont déroulés ce mercredi. Les sources sécuritaires indiquent qu’il y’a eu deux kidnappings distincts dans les régions anglophones du Cameroun et, les personnes enlevées voyageaient en bus et, auraient été attaquées par des séparatistes sur la route entre Buea et Kumba.

 

Pour des raisons que les mêmes sources disent ignorer, les membres de la secte terroriste de l’ambazonie ont gardées leurs victimes  dans le bus entre 10 heures et 17 heures, en les dépouillant   de leurs affaires personnelles et, en début de soirée, les voyageurs ont été libérés.

L'axe sur lequel le kidnapping s’est déroulé est connu pour être l'un des plus dangereux du pays en raison des fréquentes attaques des séparatistes qui rackettent les voyageurs, notamment en les gardant en otage, en échange de rançons réclamées à leurs familles par transfert mobile.

A une cinquantaine de kilomètres plus au sud, au moins quatre joueurs de l'équipe de football de l'Université de Buea, capitale de la région du Sud-ouest, ont eux aussi été kidnappés ce mercredi matin, alors qu’ils étaient en pleine séance d'entraînement, a indiqué une autorité locale. A cette heure, les forces de défense et de sécurité mettent tout en œuvre, afin de retrouver ces jeunes dont les familles sont en pleine panique.

A Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, l’enlèvement d’un ex-secrétaire d'État, Emmanuel Ngafeson, continue d’alimenter les conversations. Il  a été enlevé en plein centre-ville mercredi matin, alors qu’il faisait des courses accompagnés de quelques proches. La veille, dans la même ville, c'est un entraîneur d'un club de football de première division qui a été kidnappé puis libéré en fin de journée.

Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des séparatistes multiplient les enlèvements de responsables, de militaires et policiers, ainsi que des civils, d'une part pour maintenir la pression sur le régime de Yaoundé et d'autre part pour exiger des rançons permettant aux groupes armés de tenir.

Les amba boys, pour justifier leurs exactions et, leur passion pour la destruction de la vie de ces citoyens camerounais qui ne demandent qu’à vivre en paix dans leur pays, disent militer  pour la création d'un Etat indépendant dans ces deux régions, devenues le théâtre d'un conflit armé depuis fin 2017.

Des affrontements entre l'armée et ces terroristes regroupés de manière éparse dans la forêt équatoriale, s'y produisent depuis quasiment chaque jour. Ce conflit a ouvert la voie à d’autres bandits de grands chemins et autres pillards qui rackettent les populations et les entreprises.

 

Nicole Ricci Minyem

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Alors que des rumeurs relatives à l’abandon du chantier par l’entreprise italienne Piccini circulent ici et là, rendus sur les lieux, le constat sans appel est : il n’en est rien !

 

Mais pardi ! Qui a intérêt à propager ce genre de rumeurs ? Quel est l’objectif visé ? Le message qui circule sur les réseaux sociaux depuis le 19 mars au soir est le suivant : « C’est la débandade totale au stade d’Olembé qui doit abriter les matchs de la CAN 2021 au Cameroun. Les Italiens veulent quitter le projet. » Loin d’être le premier du genre, de nombreux autres ont eu à prêter à Piccini, l’entreprise italienne en charge de la construction de ce stade de 60.000 places dans la banlieue de Yaoundé, des intentions d’abandonner ce projet. A chaque fois ils ont été démentis et les travaux, bon an mal an, se sont poursuivis.

Le comble du bon sens commandant en pareille circonstance de se faire sa propre opinion, rendus sur les lieux, le constat est sans appel : il n’en est rien ! Sur ce lieu où se dresse déjà majestueusement ce stade à la structure architecturale futuriste, Ici et là, l’on a pu apercevoir des ouvriers à la tâche, des camions entrer et sortir… ; en somme, rien d’anormal qui puisse indiquer un quelconque arrêt de travail et plus encore, un abandon du projet par ceux qui en ont la charge.

Les renseignements pris auprès des restauratrices tout à côté du stade nous indiquent que les ouvriers et « les blancs » y sont présents tous les jours et travaillent.

Le même 19 mars en soirée, le Groupe Piccini, au travers d’un communiqué, démentait celle folle rumeur en ces termes : « Le Groupe Piccini SA dément formellement toutes les assertions de certains médias ou réseaux sociaux insinuant que l’entreprise cesserait ses activités sur le site du complexe sportif d’Olembé et désirerait quitter le Cameroun. »

Dans la même communication, Piccini SA nous apprend que le projet en est l’étape des finitions de la phase I. A ce stade, il est question de se préparer au démarrage de la phase suivante en déblayant l’espace du matériel et des équipements qui l’encombre.

En conclusion, le communiqué du Groupe italien dit : « Les finitions du stade principal ainsi que des annexes se poursuivront à un rythme adapté aux nouvelles circonstances et exigences du maître d’ouvrage. En ce qui concerne les difficultés rencontrées sur le site, l’entreprise est en train de trouver des solutions avec l’Etat pour faire en sorte que les travaux puissent s’accélérer avec l’objectif de pouvoir terminer sereinement».

Ainsi va « Olembé ».

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« Les Camerounais qui aspirent à la paix doivent définitivement comprendre que le salut ne viendra pas de l’étranger. Il viendra de leurs efforts et de leur capacité à se mobiliser pour mettre la pression sur le régime de Yaoundé »

 

Les Américains mettent en avant l’idée d’un dialogue inclusif et l’organisation d’un forum international pour résoudre la crise anglophone. Après la rencontre entre Tibor et Paul Biya, peut-on penser que le président camerounais va infléchir sa position sur cette question ?

Nous ne sommes pas des magiciens qui lisent dans les boules de cristal. Seuls les actes politiques qui seront posés dans les jours et mois à venir permettront de savoir si Paul Biya aura infléchi ou pas à position.

Depuis bientôt trois ans, en chœur, des acteurs nationaux et internationaux appellent à un dialogue inclusif sans succès. Paul Biya a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de ne pas dévier de son agenda. Il a créé des structures telles que la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme et le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration pour résoudre cette crise. Aucune de ces institutions décriées n’a eu un impact positif et significatif sur la crise en cours.

Au contraire, parce que ce sont de fausses solutions à des vrais problèmes, la situation empire sur le terrain. Nous sommes en situation de guerre dans le Nord – Ouest et le Sud – Ouest. Chaque jour, cette guerre fait des victimes civiles et militaires, de nombreux dégâts sociaux et économiques ainsi que d’importants contingents réfugiés et de déplacés internes.

Face à cette situation, les Camerounais qui aspirent à la paix doivent définitivement comprendre que le salut ne viendra pas de l’étranger. Il viendra de leurs efforts et de leur capacité à se mobiliser pour mettre la pression sur le régime de Yaoundé.

La communauté nationale peut mettre de la pression mais elle ne peut et ne saurait se substituer à la mobilisation des Camerounais. Il faut certes se réjouir de toutes les voix qui, dans la communauté internationale, dénoncent les violences et les violations des droits de l’homme tout en appelant à un dialogue national inclusif. Ces voix vont dans le sens des forces vives camerounaises qui doivent, aujourd'hui, face à l’autisme et l’aveuglement du Gouvernement, au – delà des déclarations, mener des actions fortes pour imposer au Gouvernement de monsieur Biya un changement de cap.

 

Tibor Nagy confirme avoir échangé de l’affaire Kamto avec les officiels camerounais. Peut-on alors penser que le côté camerounais pourrait trouver une pirouette judiciaire pour élargir Kamto ?

En ce qui concerne la situation de monsieur Kamto et de ses camarades, nous pensons que c’est une bonne chose que des voix comme celle de Tibor Nagy puissent se faire entendre. C’est effectivement une affaire hautement politique. Elle est une illustration supplémentaire de la crise politique dans laquelle le Cameroun s’enfonce.

Cette situation démontre une fois de plus que nous ne sommes pas en démocratie. Ici également, cet appel à la libération de Maurice Kamto n’est pas isolé. Il est partagé aussi bien par d’autres organisations internationales que par une bonne partie de la classe politique et de la société civile camerounaise. Cet un appel que nous partageons puisqu'au – delà de monsieur Kamto et de ses militants, nous avons également appelé avant, à la libération des leaders et activistes anglophones.

Nous avons de graves problèmes politiques à régler. C’est une grave et profonde erreur de penser que la situation sera résolue autrement que par des discussions politiques devant aboutir à un nouveau consensus national et une refondation institutionnelle de notre pays.

Tibor a aussi dit que les jeunes camerounais ont besoin d’emploi et que les investisseurs américains frappent à la porte du Cameroun. Sauf qu’ils ont besoin d’un pays stable. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Quel message veut-il ainsi passer au régime de Yaoundé ?

Ce propos de Tibor Nagy sur le besoin de stabilité pour faire des affaires gagnant – gagnant pouvant bénéficier en termes d’emploi à la jeunesse camerounaise n’est pas en soi original. Nous croyons que presque tous les Etats « partenaires » du Cameroun pourraient dire la même chose.

Dans le cas des Etats – Unis de Donald Trump, cette phrase rappelle deux des trois piliers de la doctrine de politique étrangère africaine exposée le 13 Décembre 2018 par John Bolton, conseiller à la sécurité nationale. Ces deux piliers étant le développement des liens économiques pour rendre l’Afrique et les Etats – Unis plus prospères, l’appui à la stabilité des pays à travers un mécanisme d’aide plus efficient et efficace, qui fait progresser la paix, la stabilité, l’indépendance et la prospérité de la région. Le troisième pilier étant la lutte contre les grands périls au nombre desquels les groupes armés terroristes tels que Boko Haram.

A la lumière de rappel, on voit que ce discours est aligné sur une vision stratégique qui vise à positionner les Etats – Unis comme un partenaire véritable du Cameroun et soucieux de ses intérêts. Ce positionnement est d’autant plus urgent que le Cameroun comme d’autres pays africains connait une offensive de charme d’autres puissances au nombre desquelles on peut citer la Russie et la Chine. Ce propos doit être compris comme une invitation du Gouvernement à Camerounais à créer au plus vite les conditions idoines pour faire les affaires et augmenter la prospérité des deux Etats. C’est un propos qui s’inscrit dans un registre plutôt classique au regard des enjeux et des intérêts des deux Etats.

Quelle est la symbolique de la photo remise par Tibor Nagy à Paul Biya, une photo datant de 1991 et où le président camerounais est en compagnie de Georges Bush père et sachant qu'avant cette date, Paul Biya avait déjà été reçu en 1984 par Ronald Reagan ?

En ce qui concerne la photo remise par Tibor Nagy à Paul Biya, elle peut avoir plusieurs significations. Ces significations dépendent de celui qui observe et de ce qu’il veut bien voir.

Pour ceux qui soutiennent Paul Biya, ils y verront le rappel de la longue et fructueuse amitié entre ce dernier et tous les présidents des Etats – Unis des années 80 à nos jours. Cette photo serait le symbole et le rappel que les deux Etats ont su garder, malgré les multiples bouleversements survenus sur la scène mondialeces quarante dernières années (Chute du mur de Berlin, accélération du processus de mondialisation, crises financières, irruption des puissances émergentes, montée du péril terroriste, etc), les Etats – Unis et le Cameroun ont su renouveler, renforcer et adapter leurs relations.

Pour ceux qui ne soutiennent pas Paul Biya et son régime, ils y verront le prolongement de la crispation entre les Etats – Unis et le Cameroun observable depuis 2011 et remise à jour en 2018 avec les propos de l’ambassadeur Peter Henri Barlerin appelant Paul Biya à penser à son héritage. A titre de rappel, en 2011, à l’occasion de l’élection présidentielle, les Etats – Unis ont critiqué le processus électoral. Leur ambassadeur de l’époque, Robert P. Jackson avait même commis dans la presse une tribune en 14 points sur la nécessaire reforme du système électoral camerounais. Hillary Clinton, secrétaire d’Etat de l’époque, s’était à plusieurs reprises adressée directement au Peuple camerounais en prenant ses distances vis – à – vis du régime de Yaoundé dont la longévité et les pratiques pseudos démocratiques étaient critiquées. Plus récemment, le rapport du département d’Etat américain sur les droits de l’homme indique que le Cameroun est responsable de nombreuses violations des droits de l’homme d’une part, que l’élection présidentielle de 2018 fut entachée de nombreuses irrégularités d’autre part.

En bref, cette photo pourrait être perçue comme le rappel à Paul Biya qu’il est là depuis longtemps, qu’il devrait penser à son héritage et que, à l’image des Etats – Unis, le Cameroun doit pouvoir continuer sa marche vers le progrès sans lui. Au lieu d’une photo avec le Président Obama ou le Président Trump, Tibor Nagy a tenu à lui dire plus ou moins clairement qu’il appartient à une autre époque. Le temps serait venu de préparer la suite.

Propos recueillis Par Félix Swaboka 

 

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Ceux-ci vont se dérouler lors de la troisième édition des Journée portes ouvertes tunisiennes qui seront organisées dans les deux principales villes du  pays, entre les  26 et 29 mars 2019, sous le thème : « Journées portes ouvertes portant sur le système universitaire et l’enseignement supérieur en Tunisie ».

 

Cet événement, est organisé avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun, en partenariat avec dix universités privées tunisiennes. Il a pour principaux objectifs,  d’accroître les relations de coopération en matière d’enseignement supérieur et, de renforcer la destination universitaire tunisienne, selon les informations relayées par l’ambassade de Tunisie.  Une continuité de ce que ces rencontres ont été, au cours des précédentes éditions, à savoir donner une meilleure visibilité sur le cadre académique, scientifique et pédagogique des études dans les universités tunisiennes. 

Les participants, à l’instar des responsables des lycées, des professionnels de l’éducation, des élèves et des parents vont notamment réfléchir sur les conditions d’accès, la qualité, l’expertise, l’infrastructure dont disposent ces universités. Ces séances intellectuelles ponctuées de présentations et d’échanges, seront couplées aux rencontres Be to Be, avec les représentants des universités privées tunisiennes présentes. Ils seront par ailleurs édifiés, sur l’environnement de formation et d’apprentissage, le cursus universitaire, les filières et les diplômes du système tunisien d’enseignement supérieur.

Le lancement des Journées portes ouvertes est prévu le 26 mars 2019 à l’Hôtel Franco de Yaoundé et sera conjointement présidé par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo et de l’ambassadeur de Tunisie au Cameroun, Jalel Snoussi. 
Les institutions universitaires tunisiennes annoncées pour y participer sont, entre autres : le Collège Lassalle, l’Université privée du Sud, APBS, l’University Teacher in Software Engineering, le Cabinet de Consulting, de Coaching et de Formation (3C-Consulting), UMLT, Université centrale, Net Info, ESPIN et l’Institut international de technologie.

Il est important de relever que l’un des domaines clés de la coopération entre le Cameroun et la  Tunisie réside dans  l’éducation. C’est la raison pour laquelle, chaque année les étudiants camerounais reçoivent des bourses octroyées par les universités privées de Tunis.

Ce pays dispose d’un enseignement supérieur, dont la réputation est désormais établie. Il est l’un des plus dynamiques et des plus diversifiés en Afrique. De manière générale, c’est un mastodonte qui compte 204 établissements d’enseignement supérieur, 75 établissements privés d’enseignement supérieur, en plus des 13 universités publiques et de l’université virtuelle. Dans un système dont le succès et le rayonnement ne sont plus à démontrer, l’on compte environ 7000 étudiants étrangers d’une cinquantaine de nationalités, avec en prime, 2000 Camerounais. Dans ce contexte, l’attractivité des universités tunisiennes s’explique par quatre avantages comparatifs majeurs : la qualité de l’enseignement, le coût des études, la facilité d’obtention du visa d’entrée et le cadre de vie.

 

Nicole Ricci Minyem

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La rencontre entre Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) et le Zimbabwéen Andrew Chimphondah, Directeur Général de Shelter Afrique, s’est tenue ce mardi 19 mars 2019 à Yaoundé.

 

Mardi dernier, Mme le Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, a reçu en audience dans son Cabinet, le Zimbabwéen Andrew Chimphondah, Directeur Général de Shelter Afrique. C’est une institution panafricaine de financement, basée à Nairobi au Kenya, appuyant exclusivement la promotion de l'habitat et du secteur immobilier en Afrique. C'était en présence, entre autres, de Mme le Secrétaire d'Etat en charge de l'Habitat, Marie Rose Dibong, du Secrétaire Général du Ministère de l'Habitat et du Développement Urbain, Ahmadou Sardaouna, et du Directeur Général du Crédit Foncier du Cameroun, Jean-Paul Missi, par ailleurs membre du Conseil d'Administration de Shelter Afrique.

Au cours de cette rencontre de prise de contact, il s'est dégagé des échanges entre Mme le Ministre et son hôte l'urgence de renforcer les capacités des promoteurs immobiliers camerounais, afin de leur permettre de monter des projets et programmes immobiliers bancables. Ceci à l'image de ceux de leurs collègues du Kenya et du Nigeria, pays qui sont dans le peloton de tête en la matière. Une préoccupation qui avait déjà suscité l'organisation en 2016 à Yaoundé, d'un atelier de haut niveau pour les promoteurs immobiliers, dont la deuxième session se tiendra les 24 et 25 avril 2019 au Kenya, sur le modèle de prestation Partenariat Public Privé. Dans la même veine, le patron de Shelter Afrique a annoncé la création au Kenya d'un Centre d'Excellence, « qui fournira des compétences techniques aux artisans de l'industrie du logement ». Ce centre est une plateforme potentielle d'apprentissage en ligne, qui se développera pour accueillir les artisans, les parties intéressées et les développeurs susceptibles de se connecter pour obtenir des certifications sur les cours en ligne.

Andrew Chimphondah a aussi présenté la nouvelle stratégie de Shelter Afrique, axée sur trois objectifs : la viabilité financière, la valeur et l'impact sur le développement pour les actionnaires et la viabilité organisationnelle.

Une vision saluée par Célestine Ketcha Courtès, qui a déclaré à son hôte : « nous allons faire face à nos engagements », avant d'ajouter : « nous sommes dans la banque et le Cameroun doit profiter des opportunités offertes » et être aussi représenté à la Direction Générale de Shelter Afrique, dont il membre fondateur en 1982.

Au rang des projets récemment financés au Cameroun par Shelter Afrique figure la construction d'un immeuble de 32 appartements (Immeuble 22 Hyppodrome) en 2010 en faveur de la Société Immobilière du Cameroun, ainsi que des appartements et de bureaux à usage triple en faveur d'un promoteur immobilier.

Source : MINHDU

 

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C’était au cours d’une rencontre organisée dans la salle des conférences du ministère de Commerce, ce mercredi entre les différentes parties.

 

Pendant quatre heures d’horloge, il y’a eu des échanges houleux, entre le membre du gouvernement, les importateurs des filières riz et poisson de même qu’avec les responsables des associations de défense des droits des consommateurs. Les deux principaux points abordés étaient la hausse des prix de ces denrées  ainsi que les difficultés rencontrées par les acteurs dans les deux filières.

Alors que Jacques Kemleu, secrétaire général du Groupement des Importateurs de riz, rassure de la disponibilité de 200 000 tonnes de riz, soit une réserve de près de 5 mois, la moyenne mensuelle de consommation de riz étant de 47 tonnes, les opérateurs de la Filière riz quant à eux, ont profité de cette tribune, pour poser leurs difficultés telles que la pénurie de devises, les délais prolongés de franchise des marchandises, l'augmentation des charges sur les déclarations douanières de 1,5 à 6,8 pour cent... L'exercice a été le même avec la Filière poissons.

 

Le point de vue du consommateur

Pendant que le ministre du Commerce et ses invités tablaient sur les sujets sus évoqués, le consommateur lamda a lui aussi donné son point de vue et, tenté de comprendre les raisons de cette hausse de prix :

« La hausse des prix du riz et du poisson est une manœuvre d’un groupuscule d’individus, qui veulent faire chanter l’Etat ».

« La production peut avoir augmenté mais pas au niveau suffisant pour satisfaire les marchés et comment comprendre une hausse de la production locale qui s'accompagne d'une hausse des importations des mêmes produits. Cette hausse de la production qui la soutient, pour quels revenus ? »

« Le Cameroun n'exploite même pas 30% de ses terres arables - Les pays voisins c'est qui le Gabon et la guinée Equatoriale, ils ne font même pas trois millions d'habitant les deux réunis, soit la population de la seule ville de Yaoundé avant le conflit au Nord et au Sud Ouest. Il apparaît pourtant évident qu’avec ce conflit, ces deux villes ont encore plus d'habitant. Il faut admettre que nous sommes dans une économie trop fiduciaires, or la quantité d'argent en circulation est très faible, les zones de productions captent peu et tout le monde croit bêtement qu'augmenter les prix permettra d'arriver à l'équilibre et, le résultat on voit une bulle monter »…

  

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01