« Alors que le président de la République vient d'entamer son 7ème mandat à la tête du pays, la bataille pour sa succession semble se préparer en coulisses. Les caciques, comme ceux qui aspirent à le devenir, rêvent d'un destin présidentiel qui pourrait leur être accessible à la fin de ce supposé dernier mandat du président de la République du Cameroun. À cet effet, nous constatons déjà des subterfuges, à l'instar de ce problème des fuites communicationnelles, mettant en mal la quiétude des camerounais.
Mais fidèle à son habitude, le président de la République semble être impassible, alors que se joue peut-être, selon les réseaux sociaux et la presse, une impitoyable guerre de clans. Depuis quelques jours, ce scandale a mis en branle toute la République avec le problème de la fuite du message fax, qui fait effectivement le buzz. Ces fuites au niveau de l'administration à la présidence de la République, entraînent quelques questions phares sur la confidentialité des documents et la sécurité du chef de l'État.
S'agissant particulièrement de la confidentialité des documents, qui reste le problème primordial, l’on invoque le statut de la fonction publique pour régler cette situation.
En effet, tout fonctionnaire est astreint par l'obligation de réserve et de discrétion professionnelle dans l'exercice de ses fonctions. Comment comprendre que le fonctionnaire, de surcroît en service à la présidence de la République, qui doit faire preuve de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits, informations ou documents dont il a eu connaissance dans l'exercice ou a l'occasion de l'exercice de ses fonctions, puisse se mettre en marge de la réglementation en vigueur ? Certes, il pourrait être possible qu'une décision expresse de l'autorité supérieure a dû le délier de cette obligation.
Ne sachant donc pas si cette restriction a été donnée, ce détournement ou soustraction de ce message fax, tel qu'il s'est passé à la présidence de la république ,nous le rappelons, est formellement interdit. La reproduction qui a été faite, sauf si elle a été exécutée pour raison de service, devrait entraîner après enquête, des sanctions à la mesure de la faute commise.
En convoquant ainsi les textes qui ont semblé être bafoués, nous comprenons qu'il y'a une emprise progressive de la guerre des clans au Palais de l'unité. Peut-être, trouve-t-on des traîtres tapis dans l'ombre, qui veulent créer un schisme ou la zizanie au sommet de l'État. Il apparaît de plus en plus évident que certaines divisions ont cours dans certains services spécialisés. Ainsi, au gré des entrées et sorties de plusieurs hauts responsables en service au Palais présidentiel, des disgrâces et des ascensions vers le sommet, chacun de ceux ci, a eu à placer des hommes liges à tous les étages du munificent palais d'Etoudi. À la fin, cela entraîne une concurrence certaine entre les différents supposés clans.
Cette guéguerre s'intensifie, car chacun des protagonistes est peu enclin à céder une partie de ses privilèges. Dans ce cas, il faudrait jeter l'anathème à tel ou tel autre membre de tel clan, pour qu'il soit considéré comme traître et chassé du Palais présidentiel.
Cette méthode sert à démontrer que les nouveaux Maîtres du palais présidentiel sont fragiles, ne maîtrisant pas les circuits d'information, donc exposant le président de la République en le rendant accessible à toutes sortes de difficultés. Bref, c’est la lutte des places qui fait rage, car ceux qui auront gagné la confiance du Chef de l'État deviendront des empereurs du Palais présidentiel. Quant à ceux qu'on trouvera comme traîtres, ils seront évincés et cela ouvrira la voie aux autres qui peuvent rêver des plus hautes destinées.
Nous pouvons tout simplement dire que dans l'ombre, certaines personnes se réjouissent du fait que l'on pourrait à la suite des enquêtes l créer des problèmes incommensurables aux mis en cause.
Au regard de ce scandale, nous nous confortons à l'idée que nous avons, de revoir de fond en comble et faire l'enquête de moralité de tout le personnel en service à la présidence de la République, pour éviter d'assister à tout risque des affaires ténébreuses, qui mettraient en mal le Président de la République.
Pour mettre fin à ce genre de réseau de fuites, au delà de la solution sus évoquée, nous pensons qu'il faudrait encore convoquer les textes de la République et frapper sans rechigner, après enquête, les fautifs. Si l'on constate qu'il y'a eu une insuffisance ou faute professionnelle, les mis en cause devraient être licenciés ou révoqués par le Président de la République, à la suite d'une procédure disciplinaire devant le conseil permanent de la discipline de la fonction publique. Il pourrait s'en suivre des poursuites pénales conformément à la législation en vigueur. Cet exemple estompera toutes les velléités des agents de l'État, toute obédience confondue, de mettre en public les informations top secret. »
Le moins que l'on puisse dire, c’est que l'opinion publique camerounaise est plutôt divisée sur la manière dans laquelle, le leader du Mrc a failli être auditionné. Il y'a plusieurs sons de cloche. Les partisans de ce parti politique n'approuvent point que leur Président, soit auditionné à huis clos, selon eux, ceci est non conforme au code de procédure pénale camerounais. De ce fait, l’approche et les moyens utilisés par les autorités judiciaires pour le traitement du mis en cause, eu égard de son statut est critiqué.
De prime abord, cela est bien compréhensible en de pareilles circonstances, qu'il n'est pas possible de faire l'unanimité sur une question aussi sensible et délicate, que la procédure judiciaire.
Ainsi, selon ces critiques, le mis en cause, en sa qualité de leader d'un supposé premier parti de l'opposition à l'heure actuelle, mériterait plus de considération, de respect et d'égards. En somme, la justice devrait lui réserver un traitement différent de celui des autres justiciables ordinaires, dans l'esprit du cadre de procédure pénale camerounais.
N'étant pas un spécialiste du Droit, encore moins autorité judiciaire, nous allons nous en tenir à notre petite capacité de lecteur, sous forme d'autodidacte du droit, et de nos petites connaissances empiriques, pour essayer de donner notre modeste position, par rapport à cette problématique. À cet effet, examinant le code de procédure pénale camerounais, en son article 302, il est stipulé en son alinéa 1, que" les audiences sont publiques. Toutefois, lorsqu'une publicité est dangereuse pour l'ordre public ou les bonnes mœurs, la juridiction peut à tout moment prendre, d’office ou à la demande de l'une des parties et après réquisition du Ministère public, ordonner par jugement avant dire droit, que les débats aient lieu en tout ou partie ,à huis clos ou leur publicité soit restreinte. Mention en est bien faite dans le jugement ".
Par ailleurs, dans son alinéa 2, il est bien précisé" Dans tous les cas, le jugement est prononcé en audience publique ".
S'en tenant donc principalement à l'appui desdits textes et n'ayant pas une connaissance profonde des tenants et aboutissements dudit dossier, une chose est certaine et observable, la justice est indépendante, donc les autorités judiciaires sont indépendantes. Seules donc celles ci, maîtrisent et savent pourquoi elles ont choisi de faire l'audience à huis clos. Ce qui fait dire à certains, qu’il ne s'agirait ni plus, ni moins que d'une politisation du procès, pour déstabiliser le Mrc, en décapitant leur supposée figure emblématique, alors qu'il s'agit bel bien des délits de droit commun.
Selon la même tendance critique, la gestion et l'inculpation du président du Mrc est jugée inhumaine et irrespectueuse du code de procédure pénale camerounais, d'où l'impression d'une certaine frilosité des pouvoirs publics.
À notre humble avis, les pouvoirs publics n'ont peur de rien, car pour eux, l’accusation et l'instruction sont conduits selon les règles de la procédure judiciaire, dans l'esprit de la présomption d'innocence. Peut-être, voudrait on que le leader du Mrc, mérite plus d'égards et qu'il ne soit pas traité comme un vulgaire bandit ou un criminel dangereux.
À cet égard, nous pensons que prévenir vaut mieux que guérir, d’ou le fait peut être de cette audience à huis clos et le déploiement assez important à certains moments des forces de maintien de l'ordre.
D'ailleurs, nous supposons également que le battage médiatique considérable de l'incarcération de ce leader, fait en sorte que les autorités judiciaires prennent des mesures préventives. Mais en tout état de cause, comme nous l'avons dit plus haut, seules les autorités judiciaires dans leur conscience peuvent de façon exacte et claire dire pourquoi cette audience à huis clos.
Gloser sur les intentions de la justice à vouloir séparer les codétenus lors des audiences, c'est vouloir s'immiscer dans l'exercice de leurs fonctions, sinon, c’est aussi vouloir banaliser la justice camerounaise. Ce que nous savons est que la justice leur reproche des actes délictueux. Nous n'avons donc point raison de vouloir politiser cette affaire. Les options prises par les autorités judiciaires sont peut-être stratégiques, car prises en leur âme et conscience.
En effet, disjoindre en plusieurs groupes la procédure globale des justiciables est un acte souverain de l'autorité judiciaire.
Détenus depuis près de 03 mois, le leader du Mrc et ses comparses seront jugés, selon les canons juridiques de notre pays. Leur séparation n'a pas pour objet de créer de la zizanie au sein de leur parti politique. Il s'agirait plutôt, nous l’espérons, que chaque inculpé devra répondre personnellement des faits qui lui sont reprochés, étant donné que tous les mis en cause sont entrain d'être identifiés au fur et à mesure. Bien qu'il se pourrait que toutes les affaires sont liées les unes aux autres, c’est à dire en coaction, le niveau de responsabilité est différent, chacun doit donc être face à son propre destin.
L'intention des autorités judiciaires n'est pas d'instaurer un climat de méfiance entre les coaccusés, mais de leur apprendre que "le désordre est souvent collectif, mais la sanction individuelle".
Depuis le début de la crise sociopolitique dans les régions du sud-ouest et du nord ouest, contrairement à ce que pensent certains opposants et détracteurs du régime, il est indéniable que le Président de la République du Cameroun n'est pas resté insensible face aux revendications corporatistes et sociales, des populations dites anglophones. Plusieurs d'entre ces détracteurs affirment que seul le dialogue inclusif, pourrait trouver une solution définitive face à cette crise sociopolitique. Pourtant à y regarder de plus près et en scrutant profondément tout ce qui a déjà été entrepris par le Gouvernement, sous haute instruction du Président de la République, nous pouvons constater, si nous sommes un temps soit peu honnête, que la main tendue à l'endroit de ceux qui ont initié des revendications corporatistes, a été effective avec des débuts de solution.
Comment peut-on justifier que l'on parte des revendications corporatistes à des velléités de partition du pays ? N'a t'on pas vu deux fois de suite le Premier ministre se rendre à Bamenda, pour discuter avec les enseignants et les avocats, pendant que la grève était naissante ? Le Chef de l'État, l'a mandaté pour essayer d'apporter des solutions positives à leurs griefs. Par ailleurs, un comité ad hoc a été créé, sur haute instruction du Président de la République, afin d'examiner des solutions aux préoccupations des avocats des zones dites anglophones. Dans ce même élan de résolution de la crise sociopolitique le chef de l'État a aussi créé au sein de la cour suprême, une section chargée des recours contre les décisions rédigées en anglais. Aussi, toujours dans le domaine de la justice, le Président de la République a nommé des magistrats de parquet dans plusieurs tribunaux de la République d'obédience anglophone. N'est ce pas là une manière de dialoguer et de résoudre les problèmes de nos frères et sœurs de cette zone dite anglophone ?
S'agissant des enseignants des universités de Buea et Bamenda, il y a eu le renforcement des programmes de capacitation de la langue anglaise. En outre, le comité ad hoc a exigé le respect de l'équilibre régional et le caractère bilingue de la République du Cameroun.
Parlant toujours des éléments de dialogue, suite aux revendications des enseignants et avocats desdites régions, le chef de l'État a aussi créé la commission du bilinguisme et du multiculturalisme dont l'objectif est la promotion de la paix et la vulgarisation des deux langues officielles du Cameroun, que sont : l'anglais et le français.
D'autres parts, des missions d'explications ont été envoyées auprès de la diaspora pour réaffirmer que tous les camerounais ont leur place au pays et ont une obligation morale de construire la Nation.
Ce bref rappel de toutes les actions entreprises par le chef de l'État et son Gouvernement, a pour but, de démontrer que nous sommes en voie d'un parfait esprit de dialogue, et que l'importance de faire asseoir les partis politiques, la société civile et bien d'autres forces vives de la Nation, aurait pu être sincère, si des personnes tapies dans l'ombre n'avaient pas des idées sécessionnistes, contraires à l'unité nationale.
Nous tenons à rappeler que le Cameroun est un pays indépendant et souverain, qui a élu un Président de la République, ayant pour mission essentielle, d'assurer le maintien de la paix et de l''intégrité territoriale, dans le but d’amener les camerounais vers le développement socioéconomique. Pour cela, il dispose des stratégies et des mécanismes, ainsi que des instruments qui lui permettent d'atteindre les objectifs qu'il s'est fixé.
Compte tenu du fait qu'il y'a autant de factions, qu’autant de divisions, qui continuent à vandaliser et tuer des paisibles citoyens et du fait de l'ampleur des tensions qui minent notre pays, il est inopportun et peu probable à l'heure actuelle que le chef de l'État puisse s'asseoir, nous dirons même inadmissible, avec des personnes qui veulent la partition du Cameroun.
Ce serait une proposition incongrue que de penser un seul instant que le chef de l'État s'asseye sur la même table que les terroristes pour discuter. Ces terroristes doivent plutôt profiter du cadre qu'il a mis à leur disposition, le DDR, où ils doivent déposer leurs armes, afin qu'on leur trouve la possibilité de réinsertion dans la société camerounaise. L'ouverture faite par le Président de la République, en créant cette commission, permet aux égarés de bien vouloir se remettre en cause et s'amender afin de redevenir les fils d'un Cameroun un et indivisible. Mais s'ils s'entêtent à vouloir continuer dans l'esprit sécessionniste, ils seront combattus jusqu'à la dernière énergie, pour retrouver la paix et la sérénité d'antan de notre cher et beau pays. Les derniers soubresauts seront détruits. Rien ne pourrait faire fléchir le chef suprême des armées, dans sa détermination à faire régner l'ordre par tous les moyens que la constitution lui confère.
Tout ce que nous espérons et sommes confiants, est que le Président de la République va avancer sur les deux tableaux primordiaux que sont, le développement socioéconomique dans la paix et la réconciliation de certains de nos frères qui se trompés de chemin, avec le reste de camerounais républicains. À cet effet, au lieu de s'arc-bouter sur le dialogue inclusif, aidons celui que nous avons élu à la magistrature suprême, par notre changement de comportement, à mener à bien le bateau Cameroun.
L'expert politique Georges Mindja Zam, conseiller municipal à la commune de Bertoua 2e analyse l'audience accordé par Paul Biya au Sous Secrétaire d'État Américain chargé des affaires de l'Afrique.
Reçu en audience par le Président de la République au Palais de l'unité, le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines ne faisait pas mystère, au Perón dudit palais, lors de l'interview, de son bonheur d'avoir échangé avec un sage d'Afrique, écouté et respecté. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les choses se sont plutôt bien passées entre les deux personnalités. Pour plusieurs personnes, l'entretien en tête à tête des deux hommes augurait de mésentente aux sujets de l'heure, particulièrement la crise dite anglophone et l'incarcération du leader du Mrc et de ses comparses.
Comme à l'accoutumée, le président de la République du Cameroun, selon les informations puisées à bonne source, a accueilli ce missionnaire américain, avec des propos empreints de mesure et de modération, de chaleur et de convivialité, à son image d'homme très réservé qu'il est.
Les échanges qui ont duré plus d'une heure, ont, en n'en point douté, montré le reflet d'une relation solide entre le pays de l'oncle Sam et le pays de Roger Milla. Pour certains, cette audience aurait pu être l'occasion idéale et idoine pour faire plier le chef de l'État, de libérer les personnes incarcérées dans le cadre des infractions de droit commun et considérées à tort, comme des prisonniers politiques. Ce fut aussi le moment de demander l'accélération du processus du dialogue inclusif, en ce qui concerne la crise dite anglophone.
Malheureusement, mal leur en a pris, car à la fin de l'audience, le représentant des États-Unis a simplement parlé d'une coopération toujours renforcée, lors de son interview au Perón du palais d'Etoudi, ne faisant point allusion des attentes sus citées. Pour lui, sa visite s'est située à cet effet, étant donné que le Cameroun fait partie des partenaires privilégiés des États-Unis. Il a confirmé la volonté de Washington de continuer à développer une coopération exemplaire.
Pourtant, ce dernier, qui au départ, se voulait le plus critique à l'égard du régime de Yaoundé, est désormais conscient des actions entreprises par le Gouvernement de la République et de la gravité des faits qui sont reprochés aux uns et aux autres.
À l'évidence, nous savons que le chef de l'État camerounais tient en estime tous les pays amis, mais ce n'est pas pour autant que ceux-ci vont lui dicter une conduite à tenir, par rapport aux problèmes Camerouno-camerounais. Bien que le Cameroun souffre d'une campagne permanente de désinformation, tant à l'échelle nationale, qu’à l'échelle internationale, nous allons résoudre nos problèmes, sans l'aval des étrangers. Certes, le Cameroun constitue un partenaire clé dans le golfe de guinée, avec une grande importance géostratégique, d'où l'intérêt de nos amis extérieurs de nous aider à préserver la stabilité et la sécurité.
N'en déplaise aux analystes malveillants, qui apprécient diversement les incarcérations du leader du Mrc et de certains de ses militants, nous pensons que ces personnes soupçonnées de délit de droit commun devraient plutôt se préparer à aller se défendre au tribunal, où l'on dit le droit, et non s'attendre à ce que la communauté internationale vienne les défendre ou mieux encore les réseaux sociaux.
Dans l'ensemble, les mis en cause doivent convaincre le juge le moment venu, car jusqu'à présent, ils bénéficient toujours de la présomption d'innocence reconnue par la loi.
Nous ne cesserons donc de clamer très haut et fort, de par les dispositions de la constitution, que la justice est rendue sur le territoire de la République, au nom du peuple camerounais en toute indépendance, en son article 37. Cela ne sert donc à rien de jeter l'anathème sur le chef de l'État camerounais, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, en croyant qu'il sera influencé par le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines. Seul le pouvoir judiciaire fera son travail. Il est donc de bon ton pour tous les camerounais républicains, d'attendre sans passion ou avec leurs humeurs personnelles, les décisions de la justice, compte tenu du fait que la séparation des pouvoirs est effective au Cameroun.
Aussi vrai que nous le savons, il est de tradition que les États-Unis veuillent édicter des principes d'éthiques ,de bonne gouvernance et de démocratie à certains pays, en échange de son soutien, tant sur le plan socioéconomique, que sur le plan politique. Donc, nous ne sommes pas stupéfaits des mécanismes très politisés que ce responsable américain a voulu démontrer au pouvoir en place, faisant croire à l'opinion publique, que la crise sociale actuelle est due à une crise du manque d'emploi des jeunes, d'où la nécessité d'une nouvelle stratégie basée sur la création d'emplois. C'est pour cela, qu'il serait judicieux que les milieux d'affaires américains marquent leurs intérêts aussi dans les secteurs des mines ,de l'agriculture, de l'énergie et bien d'autres, ce qui pourrait créer plusieurs emplois aux emplois aux jeunes. Ce sont donc les prémices d'une nouvelle relation parfaite, malgré que sur le plan politique, leur supposé objectif de changer le pouvoir en place, n'a pas été atteint.
Pour comprendre la symbolique de la photo souvenir remise au chef de l'État du Cameroun, par l'émissaire américain, lui seul est vraiment conscient de ce qu'il pensait à cet instant là. Mais, de notre modeste position de pseudo analyste des faits, nous pensons qu'il voulait rappeler au Président de la République, que les relations américano-camerounaises sont vieilles de plus de 60 ans, et de ce point de vue, il a déjà eu à effectuer des visites officielles et de travail aux États-Unis, marquées par des entretiens à la maison blanche, avec leurs Présidents. Il souhaiterait peut-être à cet effet que ces relations bilatérales demeurent toujours stables et constantes, malgré que celles-ci aient été rarement exemptes d'ambiguïté en matière de gouvernance. En dépit de quelques détériorations, sa doléance serait que les liens solides pour la construction d'une nouvelle coopération plus étroite, continuent entre les deux pays. Enfin, la dernière analyse serait que : " Les vrais amis se sentent toujours proches", bien que le régime de Yaoundé soit peu maîtrisable.
Bossis Ebo'o