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Cameroun: Un conseiller municipal de Bertoua 2e analyse l'audience accordée par Paul Biya à Tibor Nagy

jeudi, 21 mars 2019 15:46 Bossis Ebo'o

L'expert politique Georges Mindja Zam, conseiller municipal à la commune de Bertoua 2e analyse l'audience accordé par Paul Biya au Sous Secrétaire d'État Américain chargé des affaires de l'Afrique. 

 

Reçu en audience par le Président de la République au Palais de l'unité, le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines ne faisait pas mystère, au Perón dudit palais, lors de l'interview, de son bonheur d'avoir échangé avec un sage d'Afrique, écouté et respecté. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les choses se sont plutôt bien passées entre les deux personnalités. Pour plusieurs personnes, l'entretien en tête à tête des deux hommes augurait de mésentente aux sujets de l'heure, particulièrement la crise dite anglophone et l'incarcération du leader du Mrc et de ses comparses.

Comme à l'accoutumée, le président de la République du Cameroun, selon les informations puisées à bonne source, a accueilli ce missionnaire américain, avec des propos empreints de mesure et de modération, de chaleur et de convivialité, à son image d'homme très réservé qu'il est.

Les échanges qui ont duré plus d'une heure, ont, en n'en point douté, montré le reflet d'une relation solide entre le pays de l'oncle Sam et le pays de Roger Milla. Pour certains, cette audience aurait pu être l'occasion idéale et idoine pour faire plier le chef de l'État, de libérer les personnes incarcérées dans le cadre des infractions de droit commun et considérées à tort, comme des prisonniers politiques. Ce fut aussi le moment de demander l'accélération du processus du dialogue inclusif, en ce qui concerne la crise dite  anglophone.

Malheureusement, mal leur en a pris, car à la fin de l'audience, le représentant des États-Unis a simplement parlé d'une coopération toujours renforcée, lors de son interview au Perón du palais d'Etoudi, ne faisant point allusion des attentes sus citées. Pour lui, sa visite s'est située à cet effet, étant donné que le Cameroun fait partie des partenaires privilégiés des États-Unis. Il a confirmé la volonté de Washington de continuer à développer une coopération exemplaire.

Pourtant, ce dernier, qui  au départ, se voulait le plus critique à l'égard du régime de Yaoundé, est désormais conscient des actions entreprises par le Gouvernement de la République et de la gravité des faits qui sont reprochés aux uns et aux autres. 

À l'évidence, nous savons que le chef de l'État camerounais tient en estime tous les pays amis, mais ce n'est pas pour autant que ceux-ci vont lui dicter une conduite à tenir, par rapport aux problèmes Camerouno-camerounais. Bien que le Cameroun souffre d'une campagne permanente de désinformation, tant à l'échelle nationale, qu’à l'échelle internationale, nous allons résoudre nos problèmes, sans l'aval des étrangers. Certes, le Cameroun constitue un partenaire  clé dans le golfe de guinée, avec une grande importance géostratégique, d'où l'intérêt de nos amis extérieurs de nous aider à préserver la stabilité et la sécurité. 

N'en déplaise aux analystes malveillants, qui apprécient diversement les incarcérations du leader du Mrc et de certains de ses militants, nous pensons que ces personnes soupçonnées de délit de droit commun devraient plutôt se préparer à aller se défendre au tribunal, où l'on dit le droit, et non s'attendre à ce que la communauté internationale vienne les défendre ou mieux encore les réseaux sociaux. 

Dans l'ensemble, les mis en cause doivent convaincre le juge le moment venu, car jusqu'à présent, ils bénéficient toujours de la présomption d'innocence reconnue par la loi.

Nous ne cesserons donc de clamer très haut et fort, de par les dispositions de la constitution, que la justice est rendue sur le territoire de la République, au nom du peuple camerounais en toute indépendance, en son article 37. Cela ne sert donc à rien de jeter l'anathème sur le chef de l'État camerounais, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, en croyant qu'il sera influencé par le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines. Seul le pouvoir judiciaire fera son travail. Il est donc de bon ton pour tous les camerounais républicains, d'attendre sans passion ou avec leurs humeurs personnelles, les décisions de la justice, compte tenu du fait que la séparation des pouvoirs est effective au Cameroun. 

Aussi vrai que nous le savons, il est de tradition que les États-Unis veuillent édicter des principes d'éthiques ,de bonne gouvernance et de démocratie à certains pays, en échange de son soutien, tant sur le plan socioéconomique, que sur le plan politique. Donc, nous ne sommes pas stupéfaits des mécanismes très politisés que ce responsable américain a voulu démontrer au pouvoir en place, faisant croire à l'opinion publique, que la crise sociale actuelle est due à une crise du manque d'emploi des jeunes, d'où la nécessité d'une nouvelle stratégie basée sur la création d'emplois. C'est pour cela, qu'il serait judicieux que les milieux d'affaires américains marquent leurs intérêts aussi dans les secteurs des mines ,de l'agriculture, de l'énergie et bien d'autres, ce qui pourrait créer plusieurs emplois aux emplois aux jeunes. Ce sont donc les prémices d'une nouvelle relation parfaite, malgré que sur le plan politique, leur supposé objectif de changer le pouvoir en place, n'a pas été atteint. 

Pour comprendre la symbolique de la photo souvenir remise au chef de l'État du Cameroun, par l'émissaire américain, lui seul est vraiment conscient de ce qu'il pensait à cet instant là. Mais, de notre modeste position de pseudo analyste des faits, nous pensons qu'il voulait rappeler au Président de la République, que les relations américano-camerounaises sont vieilles de plus de 60 ans, et de ce point de vue, il a déjà eu à effectuer des visites officielles et de travail aux États-Unis, marquées par des entretiens à la maison blanche, avec leurs Présidents. Il souhaiterait peut-être à cet effet que ces relations bilatérales demeurent toujours stables et constantes, malgré que celles-ci aient été rarement exemptes d'ambiguïté en matière de gouvernance. En dépit de quelques détériorations, sa doléance serait que les liens solides pour la construction d'une nouvelle coopération plus étroite, continuent entre les deux pays. Enfin, la dernière analyse serait que : " Les vrais amis se sentent toujours proches", bien que le régime de Yaoundé soit peu maîtrisable.

 

Bossis Ebo'o

 

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