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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

C’est à travers un communiqué de presse signé par le Secrétaire général de la Chambre Basse du parlement Camerounais que   l’information a été rendue publique  ce Lundi

 

“ Le président de l’Assemblée Nationale, le très honorable Cavaye Yeguié Djibril a le profond regret d’annoncer le décès de l’honorable Ngaba Zogo Salomé.

Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais de la Lékié-Est, la région du Centre, membre de la Commission de l'Éducation, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse, décès survenu le dimanche 15 août 2021, des suites de maladie à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé…”.

Le président de l'Assemblée nationale a présenté ses condoléances ainsi que celles de l’ensemble des membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais :

“En cette triste circonstance, le président de l’Assemblée Nationale adresse à la famille si durement éprouvée et aux populations de la Lékié-Est qui lui ont manifesté leur confiance, en lui accordant leur suffrage à l’occasion des dernières élections législatives du 09  Février 2020, les condoléances de la Chambre entière auxquelles il associe l’expression de sa sincère compassion…”.  

Neuvième décès depuis le début de l’année au cours de cette 10ème législature

Au début du mois en cours, c’est l’honorable Isaac Ngahane qui a passé l’arme à gauche; il était député Rdpc dans la circonscription de Wouri-Est, Région du Littoral.

Tous ont été précédés dans l'au-delà par les honorables Marinette Ngo Yetna - députée de la Sanaga-Maritime, morte le lundi 24 mai à Douala, des suites de maladie, alors qu’elle était âgée de 52 ans ;

L’élu de la Boumba et Ngoko, région de l’Est, Prince Ange Gilbert Mikody s’en est allé le 24 mars 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Yaoundé.

En décembre 2020, c’est Yacouba Yaya, député du Mayo-Sava qui s’est éteint, devancé dans la mort par Saraou Bernadette du Mayo Kani Nord, l’honorable Harouna Bougue du Mayo-Louti…

Réactions

Il y en a eu un certain nombre, depuis l’annonce de cet autre décès d’un député du parti proche du pouvoir et parmi ceux-ci, celui de l’Honorable Nourane Fotsing : “J’apprends à l’instant avec vive émotion le décès de ma chère Collègue et maman, L'honorable. Ngaba Zogo Salomé députée RDPC de la Lékié. Qu’il me soit permis d’adresser à sa famille biologique et politique mes condoléances les plus attristées”. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’ancien lion indomptable de l’équipe nationale du Cameroun, l’un des finalistes de la Coupe du Monde de 1990, pose la question alors que les choses se précisent de plus en plus quant à l’organisation, dans quelques mois, de la Coupe d’Afrique des Nations Total 2021.

 

Son “coup de gueule”

“À tous les dirigeants du football camerounais

Le Cameroun accueille dans quelques mois la plus grande fête du football continental : la Coupe d'Afrique des nations. L'édition camerounaise est inédite : 24 clubs. Conséquence, il a fallu mettre plus de moyens financiers pour la préparer, tout comme il faudra plus de ressources humaines pour son implémentation.

Si les uns et les autres s'accordent sur les moyens financiers mobilisés par l'État du Cameroun, ce n'est pas le cas des ressources humaines.

Déjà, à la mise en place du Cocan 20-21, des voix s'étaient élevées pour dénoncer l'absence de certaines icônes du football et du sport camerounais, les anciennes gloires qui ont rendu le Cameroun fier de par leurs performances. Les autorités ont  promis de corriger cela au fur et à mesure qu'on devait avancer dans les préparatifs.

Le 12 août dernier, le président du Cocan 20-21, le Ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi a nommé des responsables dans deux commissions du Cocan. Et comme d'habitude, cette nomination avait des yeux.

Pourquoi dans ce pays le travail des uns et des autres n'est pas reconnu à sa juste valeur ? Sans toutefois minimiser ce que font les personnes qui ont été nommées, nous sommes quand même étonnés de voir que Samuel Éto'o ou Maboang Kessack n'est pas dans cette liste, encore moins Misse Misse, Epalle, Ebongue, Mimpo, Mabom, Feutmba, Anouldji, Bekombo ou encore Bitomo.

Ebongue a même été capitaine de l'équipe nationale mais il est oublié dans cette liste. Faut-il soutenir la médiocrité pour mériter un poste? Faut-il forcément être dans un clan ou un camp pour être appelé dans des postes de responsabilité liés au sport dans ce pays? Il faut arrêter avec cette façon de faire et être objectif des fois.

Samuel Eto'o avec tout ce qu'il a fait pour le rayonnement du football camerounais et pour la diplomatie camerounaise, méritait d'être nommé président d'honneur du Cocan, pourquoi pas directeur de cette compétition?

Platini a été directeur d'organisation de la coupe du monde en France et ça s'est bien passé! Depuis des années au Cameroun je suis dans la promotion du football à la base, j'organise des jubilés des anciens footballeurs, sans compter des tournois et autres activités sportives, mais je ne suis associé ni de près ni de loin au Cocan.

Je dis merci au Président de la République, S.E. Paul Biya de m'avoir donné un appartement à Olembe en face du Stade. Au moins je pourrais regarder les matchs à la télé tout en écoutant les cris des supporters car, au Chan je n'ai pas eu de billets d'accès au stade ; rien n'indique que ce sera différent à la Can.

Je me demande ce que je dirai à tous ces gens qui nous ont vu jouer chez eux et qui seront ici à la Can. Rien, car ils feront leur propre constat qu'au pays de Samuel Éto'o, on choisit qui est ancienne gloire et qui ne mérite pas ce titre.

Très chers dirigeants du football camerounais, c'est très décevant cette manière de faire. Si nous restons tranquilles depuis tout ce temps, c'est pas par lâcheté : nous aimons notre pays et nous n'irons jamais en rébellion contre notre pays que nous aimons tant.

Cependant, en des occasions comme celle-ci, faites parfois semblant d'aider le Chef de l'État à bien conduire le bateau Cameroun. Le monde nous regarde. Chacun récoltera ce qu'il aura semé. À bon entendeur…”.

 

N.R.M

 

 

 

L’information a été publiée ce dimanche par nos confrères du journal “Echos Santé”: “Vidal Bodo, ingénieur agronome en service à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad) s’est tranché la gorge, les mains et le ventre devant l’incapacité de sa femme et de sa fille aînée…”.

 

C’est dans le même article que l’on apprend que le défunt est en outre propriétaire d’un secrétariat bureautique mais aussi d’une vente à emporter et réside derrière les locaux de la mairie de Yaoundé 3.

Les circonstances du drame et les faits relatés par l'épouse du défunt

“Mon mari s’est subitement réveillé dans la nuit et s’est dirigé vers la douche. Alors qu’il s’attardait, je suis allée le rejoindre afin de m’enquérir de la situation et comprendre pourquoi il met autant de temps ;

Lorsque je lui ai posé la question, il m’a, à ma grande surprise, répondu qu’il médite ; peu de temps après, il ressort et rentre dans la chambre conjugale, prenant la peine de refermer la porte derrière lui.

J’ai toqué en vain en l’appelant mais je n’ai reçu aucune réponse. C’est alors que j’ai décidé de faire appel à sa fille aînée ; elle vient d’ailleurs de réussir à son Certificat d'Étude Primaire ( CEP) ; elle m’a rejoint et a, elle aussi appelé son père, le suppliant d’ouvrir la porte.

Quand il a enfin décidé de nous répondre, il est sorti en tenant un poignard dans sa main et a menacé de nous assassiner si on tente d’entrer dans la chambre ;

Prise de panique, je me suis mise à appeler à l’aide malheureusement, aucun voisin n’est sorti ; J’ai donc pris la résolution de me rendre en courant au Commissariat du 7ème qui est situé non loin de la maison ; A mon retour, il s’était déjà tranché la gorge, les mains et le ventre…”.

Selon nos confrères de “Echos Santé”, la fille aînée du défunt corrobore les dires de sa maman et se trouve dans en état de choc, car ayant vécu de bout en bout, le “suicide” de son père.

Le corps de celui-ci a été déposé dans une morgue de la ville aux sept collines et, une enquête a été ouverte au niveau du Commissariat du 7ème arrondissement et les véritables causes de cette mort seront certainement au terme de cette dernière.

En attendant, c’est la désolation totale au sein de cette famille en plus des questions qui taraudent les esprits. Qu’est ce qui a pu pousser un homme à qui tout semblait sourire de franchir une étape aussi extrême ?

Comment comprendre qu’au milieu de la nuit, une personne qui, au regard du récit, n’avait manifestement aucun problème la veille mais décide cependant de “se donner la mort” ?

Ployait-il sous le lourd fardeau de quelques dettes ? Avait-il des problèmes de santé ? A-t-il commis un acte dont les conséquences étaient devenues insupportables pour sa conscience ?

Pour l’Oms, le Cameroun est le pays Africain qui a enregistré le taux de suicide le plus élevé au cours des dernières années

Le rapport avait été rendu public le 09 Septembre 2020, quelques heures avant la commémoration de la 18ème édition de la journée mondiale de Prévention du suicide.

Des chiffres sont alarmants, avec un taux estimé à 19, 5% de suicide pour 100 mille habitants, soit un total de 2867 victimes, dont  864 femmes contre 2003 hommes.

Les causes sont multiples et, le rapport relève, entre autres : la dépression, les troubles liés à l’usage de l’alcool, la santé mentale…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense en a longuement parlé tout au long de son éditorial le 14 août dernier pendant la tranche d’antenne consacrée à ce département ministériel, dans son émission hebdomadaire “Honneur et Fidélité” sur la Crtv.

 

Son propos

“ La perfidie intellectuelle de certaines Ong au Cameroun

Même mille et une fois répété, jamais un mensonge ne deviendra une vérité. Certaines personnes, certaines organisations, devraient le savoir; et elles le savent d’une manière plutôt pertinente, parce que s’étant prévalu dans un passé de plus en plus lointain, hélas, d’une autorité morale, d’une notoriété et d’une légitimité alors et l’indécrottable persistance qui les caractérise, dans cette lancinante répétition d’inférences cognitives auxquelles l’opinion est soumise et désormais habituée.

Nous sont servis les mêmes allégations à quelques variantes près, les mêmes témoignages orientés dénués de preuves et déversant des tonnes des pires atrocités sur le compte du camp de la légalité.

Mais comme pour continuer d’entretenir ce qui resterait de cette illusion d’impartialité à laquelle plus personne ne croit, même chez les spéculateurs de l’humanitaire, voici que sont mis en parallèle les porteurs des armes de la paix et la sécurité qui œuvrent sans relâche au mieux - être de la collectivité nationale, et les spadassins de l’aspiration au martyr qui s’explosent et explosent les vies.

Ce semblant d’équité n’est qu’une entreprise de relations publiques destinée à l’édulcoration de la gravité des sanglants exploits de la mortifère imposture terroriste, diabolisation de l’action responsable des pouvoirs publics.

En suscitant de la sorte un épais brouillard dans les esprits, le pernicieux amalgame tend à perturber la lucidité du jugement  entre les preux chevaliers de la République qui protègent et défendent nos populations, autrement dit, nos soldats qui sont prêts à donner leur vie pour que vive la Patrie, et les hordes fanatisées d’une idéocratie du bain de sang permanent érigée en programme de gouvernance, comme stratégie de développement économique.

A la poudre et l’épée qui nous sont imposées par l'insatiable monstruosité accapareuse, nous devons opposer notre irréversible volonté de rester uni en tant que Peuple du Cameroun.

C’est la puissance générée par cette fusion de tempéraments qui nous permet encore aujourd’hui de faire mieux que résister aux assauts multiformes de combat devant notre inépuisable ténacité.

Dans cette heureuse perspective déjà en voie de matérialisation, en dépit du sang des nôtres qui continue de couler, le lien Armée - Nation mérite au plus haut point d’être entretenu, consolidé, explicité et voire sublimé par chacun d’entre nous.

Ce lien n’est point une simple coalescence chimique, fut - elle moléculaire, mais une immanence biologique inscrite en chacun des brins de notre ADN.

Le lien Armée - Nation est un état mental, une connivence intellectuelle et idéologique, un désir existentiel. Ensemble, Armée - Nation assureront la victoire du Peuple Camerounais sur les ennemis de sa paix, sa prospérité et sa souveraineté, de quelque bords qu’ils proviennent.”  


N.R.M     

 

La ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, accompagné d’une forte délégation a effectué une descente sur le site de construction de ladite autoroute ce samedi pour une visite d’inspection sur le chantier de finalisation de la section rase-campagne et s’est montrée assez satisfaite de l’avancement des travaux, arguant que tout sera fin prêt bien avant la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations de football Total Energies Cameroun 2021 

 

Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain : “Je constate que la mobilisation est permanente aussi bien du côté de la Maetur que du côté de l’entreprise CCCC et que les travaux de sécurisation, c’est à dire les murs grillagés ont commencé et vont s’intensifier; Que les Centres de surveillance de l’autoroute section raz campagne sont entrain d’évoluer…

Nous allons faire une autre descente d’ici fin Septembre ou début Octobre avec la Délégation Générale à la Sûreté Nationale, bref tous les acteurs concernés par l'utilisation de cette autoroute pour nous assurer que toutes les conditions sont réunies pour réceptionner cette autoroute à la fin du mois d’Octobre, tel que le Comité de pilotage l’avait prévu et tel que nous avons pris l’engagement pour que nos hôtes l’utilisent...

Ils pourront ainsi voir que notre pays se développe durablement avec ses grandes infrastructures”.

Le maître d’ouvrage de cette infrastructure routière doit toutefois s’assurer du strict respect des calendriers d’exécution des travaux d’éclairage public, de signalisation routière, de livraison des trois postes de sécurité qui seront équipés de caméras de vidéo surveillance. Ces dernières seront installées tout le long du tronçon d’aménagement à partir du Rond point Nsimalen, passant par l’école publique de Meyo pour arriver au niveau de l'échangeur d’Ahala ; Tous les raccordements doivent être faits sur la Nationale numéro 3.

De plus, la Maetur, l’entreprise chinoise en charge de la construction de cette autoroute et la mission de contrôle sont résolus elles aussi à créer les aménagements paysagers mais aussi sécuritaires de cette infrastructure de mobilité urbaine;   

D’ailleurs, les travaux, selon eux “sont en cours de finalisation et il n'y a aucune crainte à avoir par rapport au délai de livraison de ceux - ci”.

Au-delà de la tenue au Cameroun de la Coupe d’Afrique des Nations de football Total Energie Cameroun 2021, c’est une autoroute qui sera empruntée au quotidien par une multitude d’usagers et de véhicules.

Cependant, en plus de la beauté de l’infrastructure, il serait opportun que des mesures soient prises afin qu'elle ne devienne pas un mouroir car, les accidents de la route se multiplient à une vitesse vertigineuse, endeuillant chaque week-end, de nombreuses familles.         

 

Nicole Ricci Minyem

 

Alors que le leader d’opinion et Entrepreneure Tech Camerounaise se trouvait encore sur la cour principal du Tribunal de première Instance de Bonanjo, elle a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa lutte  

 

L’entrepreneure Tech : “Merci du plus profond de mon cœur, je suis tellement touchée, vraiment très émue ; j’ai honte du comportement de certains Camerounais qui prennent des décisions qui vont affecter et souiller le Cameroun. Cependant, je n’aurais jamais honte de ce pays”

Rebecca Enonchong a passé trois jours à la Légion de gendarmerie du Littoral cependant, son engagement à mener “son combat" n’a nullement été altéré: “ Mon combat ne fait que commencer donc si quelqu’un pense que ça c’est la fin, il se trompe lourdement, ce n’est que le début…”.

Accusée entre autres d’outrage à magistrat alors qu’elle était en porte à faux avec une décision prise dans un litige foncier qui l’oppose à l’un de ses frère, ses avocats, à l’instar de Me Eric Bayo estime qu’en fait, le dossier d’accusation est vide.

“ Elle a juste émis une opinion par rapport à la manière par laquelle les choses se sont gérées, donc il est impossible d’être poursuivie pour un délit d’opinion, c’est contraire à la Démocratie, c’est contraire à la Justice, c’est contraire au Droit… On a ainsi tenté de violer sa liberté d’expression parce qu’elle a estimé que l’un de ses dossiers était mal géré”.

Une position entièrement partagée par Me Sylvain Um, autre avocat de Rebecca Enonchong

“Vous convenez avec moi que lorsque le procureur de la République décide de ne plus poursuivre, cela signifie simplement que le dossier est vide, comme on le clamait haut et fort depuis le début. Il n'y avait rien dans ce dossier, je pense qu’ils ont essayé d’enquêter, ils ont tout fait, mais ils ont trouvé qu’il n'y avait rien à lui reprocher”.

Rebecca Enonchong enfin libre et toutes les charges qui pesaient contre elle abandonnées  

Une mobilisation tout azimut,

Aussi bien celle des chancelleries étrangères que des soutiens de divers ordres. Nombreux se sont d’ailleurs donné rendez-vous aux abords du Tribunal de Première Instance de Douala - Bonanjo. Une foule dans laquelle se trouvait un visage très connu dans le microcosme politique Camerounais, Edith Kah Walla, toujours égale à elle même :

“ On est soulagé, on est content, mais on n’oublie pas. Je ne peux pas oublier pendant un seul instant que nous vivons dans une dictature, dans l’arbitraire, c’est inacceptable et on doit tout faire pour que ça cesse…”.  

Rebecca Enonchong’s “arbitrary” detention sparks outrage on social media  

Du point de vue de ses nombreux soutiens et autres défenseurs des Droits de l’Homme, l’interpellation et la garde à vue prolongée de l’entrepreneure Tech, notamment l’Article 119 - Alinéa 3 du Code de procédure pénale alors qu’elle donnait toutes les garanties nécessaires de représentation en justice en plus de l’absence d’équité dans le procès, comme l’exige pourtant le recommandations de la Commission des Droits de l’Homme, ainsi que le Pacte des Droits Civils et Politiques ;

Ils se sont beaucoup plus appesanti sur l’usage du motif d’Outrage à magistrat. Pour les avocats de Rebecca Enonchong, c’est un instrument dont fait allègrement usage la justice Camerounaise afin de “museler” les Camerounais, violant ainsi l’Article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme consacrant la primauté de même que la Liberté d’Expression.


Nicole Ricci Minyem    

 

Très remonté contre la situation qui prévaut actuellement dans cette partie de l’Extrême Nord du Cameroun, l’honorable Cabral Libii - président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a publié sur les réseaux sociaux, un extrait de son prochain ouvrage intitulé: “ Le Fédéralisme Communautaire”

 

Sa lecture de la situation

“ Dans le septentrion spécifiquement, il y’a eu une double vague de colonisation dont il faut démêler les irrédentismes dans le travail d’intégration nationale. 

Il y’a d’abord eu une “colonisation” africaine menée par l’Imam Peul, Ousman Dan Fodio, fondateur de l’empire Sokoto entre 1804 et 1810. Empire qui aura historiquement été le deuxième plus grand Etat musulman au monde jusqu’à la conquête européenne à partir de 1897(…).

Ensuite, il y’a eu la colonisation européenne menée par les allemands d’abord, puis par les français à partir de 1916 (...). L’issue des deux colonisations n’a pas été la même.

Dans le premier cas ( empire Sokoto), les peuples venus d’autres contrées se sont définitivement installés, dans le second cas, les colons sont physiquement répartis.

Les Peuls Arabes et Haoussa sont donc des descendants dans le Septentrion, de l’Empire Sokoto.     

Dans ce cas précis, le travail d’intégration nationale doit avoir pour finalité de construire le vivre - ensemble pour l’avènement d’une famille définitive et intégrée, née d’un mélange d’ “immigration conquête” et d’autochtonie; 

Car à la différence de la domination impérialiste et occidentale qui a pris fin en entraînant le départ physique de l’étranger, même si elle a laissé des “traces” culturelles qui ont pu déboucher sur la crise du Nord - Ouest et du Sud -Ouest, les Islamo - Peuls se sont quant à eux sédentarisés et définitivement établis depuis des siècles.

Il serait inconséquent à la fois de nier la préexistence de peuples autochtones et d’opposer aux islamo - peuls qu’ils “ ne sont pas chez eux”, car où iraient -ils?

La “domination” d’antan en elle - même a, à certains égards, généré chez les autochtones originels, des habitudes religieuses, vestimentaires et sociales définitives.

Les Moundang à Kaélé dans le Mayo - Kani sont musulmans en partie, ainsi que les Massa à Yagoua; signes d’intégration et d’acceptation mutuelles. 

C’est surtout la passivité que l’Etat affiche ( quand il n’entretient pas...) devant les dérives marginales ou politiques qui tendent à manipuler des séquences blessantes d’un passé très lointain, qui compromet l’intégration.  

De même, les velléités de condescendance tendant à perpétuer une domination passéiste et à raviver de douloureuses frustrations doivent être contenues.

Dans la même veine, il faut mettre fin aux confusions parfois entretenues entre la religion et la tradition. Dans le Département du Mayo - Louti dans la Région du Nord, les profondes frustrations qui couvent dans les cœurs des peuples originels Guidar, Daba ou Mambay, ne peuvent être apaisées que si la question de l'ordre traditionnel ancien est réglée.

Il y’a donc des injustices à réparer et des déséquilibres à corriger. Comme aux Etats - Unis d’Amérique, la puissance se trouve dans la consolidation des lignes de convergence concertées.

Et la preuve de ce que la Nouvelle région communautaire se situe bien au-delà de l’ethnie, nous est également donnée par le Septentrion où la langue véhiculaire “ Fulfulde" relativise l’aspect linguistique.  

Dans l’hypothèse de “fusion” des départements du Mayo - Kani et du Mayo - Danay par exemple, on aurait une nouvelle région majoritairement peuplée de Toupouri certes.

Mais l’existence des Moundang, des Guiziga, des Massa et des Mousgoum donne un relief non pas ethnique, mais plutôt communautaire. 

Car, au-delà du sédiment ethnique, il existe de nombreux points de convergence dans la culture, dans les coutumes, dans les habitudes, etc.

Il en est de même pour le Diamaré où les Mofou et Guiziga majoritaires, fusionnent avec d’autres peuplements, ou encore le Mayo - Tsanaga où les Mafa plus nombreux vivent en parfaite symbiose avec les Peuls, les Hina ou les Kapsiki.

On peut également mentionner le Logone et Chari où les Kotoko autochtones originels vivent avec les Arabes Choas, les Mouyang, de Ouldeme, de Kanuri et d’autres peuplements encore. La partie Septentrionale du Cameroun offre le défèrement de la vie en communauté”.  

 

N.R.M

 

Selon l’individu qui avait choisi une autre nationalité en lieu et place de celle du Cameroun, ses compères et lui auraient reçu une autorisation des autorités de la Confédération Helvétique

 

L’information a été publiée sur le site de nos confrères de “panoramapapers.com” : “Nous avons reçu un préavis favorable pour la manifestation du 28 août. Cette manifestation inclut un cortège: départ quai Wilson, en face du palais éponyme - avenue de France - arrivée sur la place des Nations. Nombre de personnes attendues : entre 500 et 1000 max”.

C’est de la même source qu’on apprend que: “ Le plan horaire a été arrêté et, les manifestants auront personnellement la responsabilité de veiller à la sécurité le jour dit...Un véhicule avec la sonorisation est autorisé et tous ceux qui ont envie d’adjoindre leurs voitures dans le cortège ont l’obligation de le signaler afin que les places de stationnement leurs soient indiquées ; Si les banderoles et les drapeaux sont admis, la distribution des tracts est quant à elle formellement interdite.

Pour que les choses soient bien claires pour les uns et les autres, Patrice Nganang relève qu “une autre séance est prévue avec la police le 25 août, le cas échéant, pour caler les derniers détails de la manifestation.

Hilaire et moi coordonnons l’organisation sur place et aurons besoin de contributions de différentes délégations pour mieux planifier l'événement...Nous y reviendrons mais n’hésitez pas à être proactifs”.  

Sans tenir compte de leurs innombrables défaites, Nganang et Cie veulent en remettre une couche

L’on a encore en mémoire,  la cuisante déculottée reçue par tous ceux qui se sont aventurés il y a quelques semaines à s’en prendre au couple présidentiel alors annoncé à l’hôtel Intercontinental dans la capitale Suisse ;

Tout a été mis en œuvre pour leur ôter l’envie de revenir: eau sale, gaz lacrymogène, bastonnade, arrestation et paiement des amendes; Conscients d’avoir lamentablement échoué, nombreux sont ceux qui, en recevant les soins, ont reconnu que “le Président de la République les a eu”.

Toutefois, à l’annonce de cette autre manifestation baptisée “anti Biya”, il est évident que les leçons n’ont pas été tirées car ces quidams sont résolus à troubler le séjour privé du Président de la République et de son épouse.

Et pourtant, nombreuses sont les voix qui s’élèvent au quotidien, celle des Camerounais qui refusent de voir l’Institution de leur pays ainsi agressée, insultée, traînée dans la gadoue;

Ils arguent encore et toujours que : “Quelques soient les problèmes que traverse le Cameroun, malgré la situation quasi déplorable dans laquelle vit une certaine frange de la population, il est inconcevable, inadmissible que le Cameroun soit ainsi traîné dans la boue; Il n’est pas question et il ne l’a jamais d’ailleurs été, de la personne Biya Paul, non loin s’en faut. Nous somme entièrement contre l’agression verbale, physique du Chef de l’Etat Camerounais, du Président de la République du Cameroun et nous ne cesserons jamais de le marteler…”.

Des parlementaires ont eux aussi invité et attiré l’attention des “partenaires du Cameroun” en insistant sur le fait que, tout comme dans d’autres pays, “Les problèmes qui sont les nôtres se règlent par nous et non pas qui que ce soit d’autre”.

Une mise en garde qui concerne très certainement aussi le gouvernement helvétique.


Nicole Ricci Minyem

 

Il s’agit d’une initiative du Dr Evariste Tchikaya qui, comme les fois  précédentes entend mobiliser ses compatriotes de la diaspora afin que les enfants de cet arrondissement ne manquent de rien durant l’année scolaire qui pointe à l’horizon 

 

Pour atteindre les objectifs fixés, l’homme politique - président de cellule du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais de Grigny - sous section Seine et Marne va s’entretenir le 14 août prochain avec les Camerounais de la diaspora car, de son point de vue et malgré la pandémie du coronavirus, il est question de remettre dix mille (10 000) kits aux enfants scolarisés

“ La pandémie du Covid-19 ne doit pas priver notre jeunesse de notre initiative; Celle d’être un soutien permanent pour elle alors que le retour en classe est prévu dans quelques semaines. Comme les fois précédentes et peut être même plus, nous allons mettre les petits plats dans les grands et ainsi assurer une rentrée sans stress à de nombreux enfants…”.

L’initiative est menée en totale collaboration avec Augustin Mballa, maire de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé V qui, depuis Octobre 2020, lui a accordé un poste important au sein de la Commission de “Promotion des relations de coopération” sur le plan international.

Lorsqu’on connaît le stress dans lequel de nombreux parents sont plongés pendant cette période, une telle initiative ne peut que les soulager; Grâce à ces kits scolaires, ils se verront alléger la tâche et pourront dès lors focaliser leurs efforts pour les inscriptions de leurs progénitures.

L’on se souvient d’ailleurs qu’au cours de la 5ème édition, les membres de la diaspora avaient mobilisé la rondelette somme de trente (30) millions de Fcfa; Ce qui, avec l’apport de l’Unicef qui se chiffrait à cinq ( 5) millions de Fcfa a permis à de nombreux enfants, parmi lesquels les malvoyants, de reprendre sereinement le chemin de l’école.

Ce n’est pas l’unique chantier dans lequel s’implique le Dr Evariste Tchikaya

La main du militant du parti proche du pouvoir est ressentie dans tous les projets de développement initiés au sein de cette Unité Administrative à l’instar des campagnes pour la promotion de la Santé auprès des populations locales.

De son point de vue, l’on ne peut parler de “Développement Participatif qu’avec des personnes en bonne sa santé; Une population qui est en mesure de bénéficier au moins des soins de première nécessité, une population qui est en mesure de se nourrir convenablement, bref, une populations qui est à l’abri des besoins primaires ne peut que participer à son propre bien être. Nous savons tous que nous ne sommes plus à l’époque où on venait leur raconter des histoires, en leur donnant de temps en temps quelques billets de banque ou encore un peu de nourriture;

Les électeurs aujourd’hui savent avec qui ils veulent et peuvent évoluer et, c’est ce que nous nous attelons à faire au quotidien. Nous savons que la tâche est ardue et, au-delà des paroles, ce sont nos actes qui vont les convaincre qu’ils ont fait le meilleur choix, en nous faisant confiance”.


Nicole Ricci Minyem

 

Ils ont tous les deux été présentés à la presse il y a quelques heures après avoir cru qu’ils pouvaient échapper à la justice après avoir enlevé, violé et finalement relâché une adolescente de 16 ans.

 

deux présumés violeurs et kidnappeurs viennent d’être hors d’état de nuire par les éléments de les éléments de la délégation régionale de la police judiciaire du Centre 

 

l’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée dans ces services, après l’enlèvement d’une adolescente prénommée Ange Erika  

 

Commissaire Principal Charles Ndongo Epok - Chef service des enquêtes criminelles (DRPJ): “La division régionale de la police judiciaire du Centre a été saisie d’une plainte faisant état de ce que une adolescente âgée de 16 ans avait été enlevée et séquestrée par des inconnus, des quidams nourrissant des intentions ubuesques, scélérates et machiavéliques, qui exigeaient pour sa libération, une somme de cinq cent ((500 000) milles Frs”.

 

Même s’ils ont reçu comme instruction ferme de ne pas donner le moindre sou, les parents, choqués, horrifiés et craignant pour la vie de leur enfant, sont passés outre cette instruction et ont remis aux deux larbins, la rondelette somme de trois cent (300 000) Frs.

 

Convaincus qu’ils sont les plus forts, les kidnappeurs ont violé la jeune fille pendant de longues semaines, avant de la rendre à ses parents, traumatisée, se sentant sale et certainement dégoûtée de la vie.

 

Croyant en avoir terminé avec cette histoire et préparant assurément leur prochain coup, les deux “criminels” n’ont pas tenu compte du fait que lorsque les éléments de la Direction régionale de la police judiciaire sont sur une histoire comme celle-là, ils ne lâchent pas prise.

Pendant qu’ils utilisaient les 300 milles Frs extorqués à la famille, les enquêtes se poursuivaient 

 

“ La Drpj qui n’est pas la belle au bois dormant s’est montrée jusqu'au boutiste et a poursuivi ses investigations; elle a mis en place un traquenard et à travers les méthodes qui nous sont propres, elle a pu localiser ces scélérats, ces présumés violeurs dans le village de Ndong, dans les encablures de la ville de Ntui; Nous avons procédé à l’interpellation d’un dénommé Edang Mbarga Jean et de son compère, le nommé Meyong Kalbaté Melvin, respectivement âgés de 22 et 23 ans…”.

 

Présentés à la presse il y’a quelques heures, il s’avère que les deux individus à la mine patibulaire n’en n’étaient pas à leur coup d’essai bien qu’ils n’aient jamais été interpellés

 

“ Jusque là, aucun des deux n’avaient défavorablement attiré l’attention des services de sécurité et de renseignement. A l'analyse et sur la base des investigations que nous avons mené; il nous a été donné de constater que ce tandem de kidnappeurs s’était donné pour mode opérandes d’appâter leurs victimes, de les séquestrer, de les violer de manière interactive et, comble de cynisme, d’exiger des  rançons”.

 

Un appel à une sécurité interactive 

 

Tel est le vibrant appel lancé par les Forces de maintien de l’ordre, à l’endroit des Populations car, de leur point de vue, c’est grâce à la collaboration de tous qu’il sera possible de vaincre l’insécurité rampante

 

“ Si une personne voit son concitoyen en insécurité, il lui est conseillé d’appeler les numéros utiles qui sont ceux de la sûreté nationale”; 

Les deux présumés kidnappeurs quant à eux, vont devoir répondre de leurs actes. 


Nicole Ricci Minyem   

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Sunday, 05 June 2022 11:01