L’opération française actuelle en Afghanistan va totalement s’achever vendredi soir, échéance après laquelle « on ne peut plus procéder aux évacuations à partir de l’aéroport de Kaboul », a annoncé le premier ministre français Jean Castex ce jeudi sur RTL.
Cette date-butoir est « imposée par les Américains » dont le dispositif sécuritaire va prendre fin le 31 août, a précisé une source gouvernementale.
Comme annoncé mardi par le ministère des Affaires étrangères, les évacuations des populations afghanes vont donc s’effectuer jusqu’à jeudi soir voire vendredi matin: « La France fera le maximum pour maintenir le plus longtemps possible ce dispositif », dont la fin va précéder de « quelques heures », le départ des militaires et services de l’ambassade à la manœuvre sur place, assure cette même source gouvernementale.
Invité de RTL, Jean Castex a rappelé jeudi qu'« autour de 2.500 » personnes avaient été évacuées depuis la prise de Kaboul par les Talibans le 15 août, comprenant des ressortissants français mais surtout des « Afghans qui ont apporté, à un titre ou à un autre, leur concours à l’armée, etc., et des familles, des artistes, des journalistes… ».
Jeudi, Londres a averti que la menace terroriste contre l’aéroport était « très sérieuse » et « imminente », sans pour autant suspendre les opérations. De leur côté, les Pays-Bas ont annoncé devoir interrompre leurs vols, sur demande des forces américaines.
D’autre part, 8.871 Afghans ont déposé une demande d’asile en 2020
Il ne s’agira toutefois pas de « procédures accélérées », a souligné M. Boucher : ces procédures sont généralement réservées aux demandeurs originaires de pays dits « sûrs », dont l’administration estime que leurs dossiers ont davantage de chances d’être rejetés.
Les Afghans sont, de loin, les premiers demandeurs d’asile en France, où ils obtiennent une protection dans 65 % des cas en première instance, à l’Ofpra, et à plus de 80 % après recours devant la Cour nationale du droit d’asile.
En 2020, 8.871 Afghans ont déposé une demande en France. Depuis la crise migratoire de 2015, ils sont environ 10.000 en moyenne chaque année.
L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) « s’organise pour traiter rapidement les demandes d’asile des personnes que la France a évacuées » d’Afghanistan, a expliqué, mercredi, son directeur général Julien Boucher. Les personnes exfiltrées de Kaboul vont pouvoir entamer ces démarches à l’issue d’une quarantaine sanitaire obligatoire de 10 jours.
En clair, les dossiers des plus de 1.500 Afghans évacués vers Paris par des vols spéciaux seront placés en haut de la liste, tandis que 8.000 demandes d’asile déjà déposées par des ressortissants d’Afghanistan sont toujours en attente.
N.R.M
L’Arrêté conjoint conjointement signé par le ministre de l’Éducation de Base et le ministre des Enseignements Secondaires est très clair à ce propos.
“ Article 1: Le présent Arrêté fixe le calendrier de l’année scolaire 2021 / 2022 en République du Cameroun
Dans tous les établissements scolaires publics et privés de la République du Cameroun, l’année scolaire 2021 / 2022 commence le lundi 6 Septembre 2021 à 7 h 30 et s’achève le vendredi 29 Juillet 2022 à 15 h 30 minutes.
Article 2: En raison de la pandémie du Covid 19 et des autres types d’urgence humanitaires actuellement en cours au Cameroun, les activités d’enseignement/ apprentissage seront organisées en présentiel et/ou à distance.
S’agissant des activités d’enseignement / apprentissage en présentiel, elles concernent celles organisées au sein des écoles et dans les salles de classe à l’intention des apprenants d’un niveau pédagogique homogène ou hétérogène, selon les cas.
Les activités d’enseignement / apprentissage à distance seront déployés selon quatre modalités, à savoir :
Les activités d’enseignement / apprentissage par internet ;
Les activités d’enseignement / apprentissage par la radio ;
Les activités d’enseignement /apprentissage par la télévision…”.
L’injonction serait venue de la Présidence de la République
C’est du moins ce que laisse croire cette “Une” de nos confrères d’ “Info Matin”: Année scolaire 2021/2022 - le report souhaité par des ennemis de la République n’aura pas lieu - Une source proche de la Présidence de la République informe que le Chef de l’Etat, Paul Biya a instruit le premier ministre, Joseph Dion Ngute de maintenir la rentrée au 6 septembre. Et de rendre public, à cet effet, immédiatement, un communiqué conjoint signé par le Minedub et le Minesec”.
Parents et élèves retrouvent leur sérénité
Après la sortie de l’un des responsables en service au ministère des Enseignements Secondaires, nombreux sont ceux qui ont cédé à la panique, s’interrogeant sur ce qu’il va advenir de leurs enfants, si le “Gouvernement” ne parvient pas à donner, à quelques trois semaines de la rentrée scolaire, une date précise pour le retour des classes.
D’aucuns avaient même résolu de surseoir aux inscriptions de même qu’à l’achat des fournitures scolaires car, ils se sont dits qu’ils ont encore le temps de voir venir en attendant qu’une date officielle leur soit donnée;
Une décision imprudente certainement mais parfaitement compréhensible lorsqu’on sait que nombreuses sont les familles qui éprouvent des difficultés à cette période de l’année.
L’Arrêté de ce 25 Août remet les pendules à l’heure et tous savent qu’aucune année blanche ne pointe à l’horizon, à cause du Coronavirus ou de quelques autres maladies ;
Les plus à plaindre seraient éventuellement les enseignants et autres administrations dans ce domaine car, après la correction des épreuves et la proclamation des résultats, ils n’ont véritablement pas eu le temps de souffler.
Nicole Ricci Minyem
Après avoir mené des opérations à Kaélé - Commune située dans la Région de l’Extrême Nord et chef - lieu du Département du Mayo - Kani, à proximité de la frontière avec le Tchad, ces hors la loi ont pris l’habitude de se retrancher vers la capitale économique Camerounaise, pensant ainsi brouiller les pistes
Malheureusement, mal leur en a pris cette fois; Lancés sur leurs traces depuis longtemps les fins limiers de la gendarmerie nationale les ont traqué et ont réussi à les prendre entre les mailles de leurs filets le 22 août dernier, comme le relève nos confrères de “ Gazeti 237"
« Des éléments de patrouille de la Brigade de Gendarmerie de Bwelelo, située dans l’Arrondissement de Dibombari, Région du Littoral, ont mené, sur renseignements, une opération coup de poing, le 22 août 2021, aux environs de 21 heures, au lieu-dit « “Bakoko Palmeraie”...
Ladite opération fait suite aux multiples avis de recherches émis par la Compagnie de Gendarmerie de Kaélé, après un vol aggravé perpétré dans la Région de l’Extrême-Nord, précisément dans la Commune de Dziguilao…
A l’issue de l’opération, 4 individus âgés de 27 à 41 ans, présumés auteurs du forfait susmentionné, ont été appréhendés. Au moment de leur interpellation, ils étaient en possession d’une somme de 1.400.000 F CFA, de 03 téléphones portables et de 03 motocyclettes neuves”.
En attendant la fin des enquêtes et le démantèlement de tout le gang, “ Les suspects sont actuellement en garde à vue à la Brigade de Gendarmerie de Bwelelo, où ils attendent d’être transférés à la Compagnie de Gendarmerie de Kaélé, pour la suite de l’enquête » renseigne le service de presse de la gendarmerie nationale.
Extrême Nord: Véritable casse-tête sécuritaire
Si les éléments de la secte terroriste Boko Haram ont introduit les crimes, la terreur, les rapts et la mort dans la partie septentrionale du Cameroun, on dirait qu’ils ont passé le témoin à quelques individus qui trouvent que le crime est la “ meilleure voie de la réussite”.
Des gangs de criminels se sont créés et causent d’énormes préjudices à leurs concitoyens, à l’instar de ces malfrats qui méditent désormais sur leur sort dans les geôles de la gendarmerie nationale.
Cette grande criminalité cause un énorme préjudice aux populations qui se trouvent quelquefois prises entre deux feux, avec d’un côté, les terroristes de boko haram et de l’autre, leurs propres parents qui nourrissent de sombres desseins à leur endroit.
L’armée veille au grain
Et, le message des éléments des Forces de Défense et de Sécurité reste constant, faisant chorus avec celui envoyé au quotidien par les forces de maintien de l’ordre qui en appelle à la responsabilité de leurs concitoyens: “ Les populations qui quelquefois connaissent l’identité de leurs agresseurs doivent nous faire confiance, en dénonçant ces derniers; C’est grâce à une étroite collaboration que tous, nous parviendrons à mettre hors d’état de nuire, tous ceux qui ont choisi le chemin de la criminalité…”.
Nicole Ricci Minyem
Depuis l’arrivée d’une entreprise asiatique exploitant le rocher étalé sur des dizaines d’hectares, elles voient leurs biens immobiliers détruits à petit feu, sans compter les risques sanitaires auxquelles elles sont désormais exposées, à cause de la poussière issue des explosions de dynamite. Des témoignages qui prouvent que les habitants de ce côté n’en peuvent plus.
L'adjudant Bessala, résident à Nyom II : “c’est d’abord mon épouse qui me fait parvenir les images de cette carrière qui a été ouverte dans notre quartier; Sur les photos, je vois les murs fissurés et mon téléviseur tombé à cause des secousses...
J’ai fait un constat d’huissier ainsi qu’une sommation depuis le 13 Août dernier et j’ai déposé ma plainte au niveau du parquet à cause des fissures créées par les secousses visibles dans toute ma maison …
Pauvre militaire de mon état, j’ai pris un petit crédit pour construire une petite baraque et d’ici dix ans, cette maison ne va plus exister et qu’adviendra t -il de ma famille, de mes enfants”?
Madeleine, habitante du quartier Nyom II : “ Quand ils dynamitent là, tu sens comment les murs donnent l’impression de s’écrouler d’un moment à l’autre, tout tremble dans la maison et même si tu es sous un lit, tu ressens de violentes secousses…
Ils sont en activité toute la nuit et, si vous voyez cette poudre blanche, nous l’aspirons de nuit comme de jour et à la fin, nous sommes en danger car, au delà des problèmes de santé auxquels nous sommes exposés, nous pensons qu'à plus ou moins court terme, nos maisons vont s’écrouler”.
Des actions ont été menées auprès des autorités administratives
En attendant la réaction de ces dernières, les populations ont pris la résolution de manifester afin de crier leur désarroi
“Nous avons organisé une grève il y a quelques jours; Tous les habitants se sont réunis et nous avons barré la route. C’est pendant que se tenait cette grève que quelques-uns parmi nous ont été invités à une rencontre avec le maire et d’autres personnalités, nous restons dans l’expectative”, explique Madeleine.
Si certains habitants sont obligés de rester sur les lieux car ils sont dans leur propre maison, d’autres pensent déménager car, pour eux, ce n’est pas évident de subir en permanence, ces secousses et ces tirs de dynamite qui interviennent au moins deux fois par semaine alors qu’ils souffrent des maux tels que l'hypertension et autres.
Un site d’exploitation qui s’étend sur plusieurs hectares
La roche exploitée par une société asiatique s’étend de Nyom II (quartier Messassi) à Midjomo et Okola, dans le Département de la Lékié. Elle est établie sur des terrains appartenant aux populations qui possèdent des titres fonciers en bonne et dûe forme, obtenus auprès des autorités compétentes.
Confrontés à cette triste réalité, les habitants restent en attente car, elles espèrent qu’elles seront expropriées, dédommagées et recasées sur des sites plus viables, loin de ces impacts sonores;
D’ailleurs, ils doutent fortement qu’une étude d’impact environnemental et social avait été réalisée avant que la société asiatique qui y est installée ne commence son exploitation
Rodrigue, habitant du quartier Nyom II : “Vous savez, lorsque nous parlons, d’aucuns estiment que nous ne sommes pas patriotes et tentons de déstabiliser le pays. Vous êtes là et vous avez pu vous rendre compte par vous même que les maisons construites sur ce terrain ne peuvent pas supporter les chocs.
Les études environnementales ou sociales ont été menées où et quand, à quel moment, par qui? Un beau jour, nous nous sommes retrouvés confrontés à la réalité et, avec l’actualité qui se déroule actuellement au pays, nous ne vous cachons pas que nous avons eu peur, jusqu’à ce qu’on voit les engins des chinois monter et descendre. Personne ne nous a rien expliqué…”.
Nicole Ricci Minyem
L’ex président tchadien est décédé ce jour à l'âge de 79 ans , alors qu’il était toujours détenu dans une maison d’arrêt au Sénégal depuis sa condamnation à perpétuité pour crimes de guerres, crimes contre l’humanité et actes de tortures.
La triste nouvelle, communiquée par l’administration pénitentiaire du Sénégal a fait le tour des médias, tant nationaux qu’internationaux, revenant pour certains sur la vie de l’homme d’Etat qui a dirigé le Tchad entre 1982 et 1990.
L'information a été confirmée par le ministre sénégalais de la Justice, Malick Sall: " Hissène Habré a été remis entre les mains de son Seigneur" et bien qu’aucune publication ne vient corroborer certaines déclarations, les journalistes déclarent que l’ancien Président de la République du Tchad “a succombé au Covid-19”.
Qui était Hissène Habré ?
"Combattant du désert'', "homme des maquis", "chef de guerre" : les qualificatifs abondent pour exalter les qualités militaires de Hissène Habré du temps de sa superbe.
Son parcours dans les années 1970 et 1980 s'inscrit dans l'histoire agitée du Tchad indépendant dont il a été le troisième président.
Né en 1942 à Faya-Largeau, dans le nord du pays, il grandit dans le désert du Djourab, au milieu de bergers nomades. Intelligent, il est remarqué par ses maîtres.
Devenu sous-préfet, il part étudier en France en 1963, à l'Institut des hautes études d'Outre-mer. Il étudie ensuite le droit à Paris, y fréquente l'Institut d'études politiques et fait son éducation politique en dévorant Frantz Fanon, Ernesto "Che" Guevara, Raymond Aron.
De retour au Tchad en 1971, il rejoint le Front de libération nationale du Tchad (Frolinat), dont il prend la tête, avant de fonder, avec un autre nordiste, Goukouni Weddeye, le conseil des Forces armées du Nord (Fan).
À partir de 1974, il se fait connaître à l'étranger en retenant en otage – durant trois ans – l'ethnologue française Françoise Claustre, obligeant la France à négocier avec la rébellion.
Il sera ensuite Premier ministre du président Félix Malloum, avec qui il rompra, puis ministre de la Défense de Goukouni Weddeye, président du gouvernement d'union nationale créé en 1979.
Soutenu par Paris et Washington face à Kadhafi
Nationaliste convaincu et farouchement opposé au dirigeant libyen de l'époque Mouammar Kadhafi, qui a les sympathies de Weddeye, il rompt peu après avec son ancien allié, déclenchant une guerre civile à N'Djamena, qu'il doit évacuer fin 1980.
À partir de l'est du Tchad, où il a repris le maquis, il combat Goukouni Weddeye soutenu par Tripoli, pour rentrer victorieusement à N'Djamena en 1982.
Son régime, soutenu face à Kadhafi par la France et les États-Unis, va durer huit ans.
Cette période est marquée par une terrible répression : les opposants – réels ou supposés – sont arrêtés par la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS, police politique), torturés, souvent exécutés.
Une commission d'enquête va estimer à plus de 40 000, le nombre de personnes mortes en détention ou exécutées sous son règne, dont 4 000 identifiées nommément.
En décembre 1990, Hissène Habré quitte précipitamment N'Djamena, fuyant l'attaque éclair des rebelles d'Idriss Déby Itno, un de ses généraux qui a fait défection 18 mois plus tôt et a envahi le pays depuis le Soudan. Chassé du pouvoir, il trouve refuge à Dakar pour un exil qui sera paisible pendant plus de vingt ans.
Au Sénégal, il troque treillis et casquette kaki pour un grand boubou et un calot blanc. Musulman pratiquant, il se fait apprécier de ses voisins, avec lesquels il prie lors des fêtes religieuses, se montre aussi discret que généreux, participant à la construction de mosquées ou au financement du club de foot…
Jugé par un tribunal spécial
En 2011, quand le président sénégalais Abdoulaye Wade, sous pression, crée la surprise en voulant l'expulser, des habitants du quartier de Ouakam manifestent leur soutien à Hissène Habré, soulignant qu'il a une femme et des enfants sénégalais.
Il est finalement arrêté le 30 juin 2013 à Dakar puis inculpé par un tribunal spécial créé en vertu d'un accord entre l'Union africaine et le Sénégal.
Son procès, le premier au monde dans lequel un ancien chef d'État est traduit devant une juridiction d'un autre pays pour violations présumées des droits de l'Homme, s'ouvre le 20 juillet 2015.
Le 30 mai 2016, il est condamné à la prison à perpétuité pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, tortures et viols.
N.R.M
Face à ce que ses collaborateurs et de nombreux autres Camerounais considèrent comme une cabale orchestrée contre un “patriote qui ne cherche qu’à faire correctement son travail et d’ailleurs les résultats sont probants et visibles”, le “Port Autonome de Douala” a décidé de sortir du silence en publiant un communiqué.
“Avec méthode, ardeur et abnégation, le Directeur général du Port Autonome de Douala est en train de réaliser ce que beaucoup disaient impossible. Avec des résultats en prime.
24 août 2016. Le Conseil d’administration du Port Autonome de Douala (PAD) choisit un nouveau directeur général pour présider aux destinées de cette entreprise portuaire. Un décret du président de la République confirme le choix de porter Cyrus Ngo’o à la tête de la principale plateforme du commerce extérieur du Cameroun.
La feuille de route qui lui est assignée est plutôt ambitieuse : rénover, moderniser et développer le Port de Douala-Bonabéri afin de le hisser au niveau des standards et des exigences reconnus dans le secteur portuaire. Bla-bla-bla, entendait-on dire ici et là. Jusqu’au sein de l’entreprise qu’il était appelé à diriger désormais.
Beaucoup ne vendent pas alors chère la peau de ce haut fonctionnaire que le grand public découvre. Pourtant cet administrateur civil principal qu’on dit efficace et perspicace, est aussi titulaire d'un MBA en administration des affaires obtenu en 2004 à l’Université de Québec à Montréal (UQAM) et, surtout, conseil du Premier ministre, chef du gouvernement, sur les questions relatives au suivi et à la mise en œuvre des politiques publiques dans les transports, les postes et télécommunications, l’Industrie, les mines, l’énergie, l’eau, le développement technologique, l’habitat, les domaines, le développement urbain, les travaux publics, le cadastre ou encore les affaires foncières et… portuaires.
On connaît peu ce Coordonnateur du projet d'exploitation du fer de Mbalam et président de la commission de passation des marchés du Terminal à conteneurs du Port de Kribi.
« Réputé discret et réservé, Cyrus Ngo’o est présenté comme un fonctionnaire brillant et intègre », écrit un journal en ligne pour aider à cerner ce néo-quinquagénaire (50 ans à sa nomination) qui était jusque-là chef de la Division des infrastructures et des affaires techniques dans les Services du Premier ministre. Et membre du Conseil d’administration du PAD.
Au moment de sa nomination, Cyrus Ngo’o n’arrive pas en terrain inconnu. Pour montrer que son choix n’est guère le fait d’un hasard, il va immédiatement prendre à bras le corps sa mission, dans un environnement qui ne lui est pas tout à fait favorable. Loin s’en faut.
Tout de suite, il place son management sous le signe de la Nouvelle Dynamique. Concept que ce fonctionnaire chevronné se fait fort d’expliquer : « Le secteur portuaire, comme d’ailleurs d’autres, est en pleine évolution.
Il faut, bon an mal an, s’adapter aux évolutions que nous impose un monde en perpétuel mouvement. Les grandes entreprises, ici comme ailleurs, ont, de par leur taille, une tendance à se bureaucratiser. Elles sont considérées comme des organisations qui par nature résistent au changement.
Le statu quo est une stratégie qui conduit inexorablement au déclin. D’où l’importance d’insuffler une nouvelle dynamique. Celle-ci résulte de la combinaison de deux processus fondamentaux : celui de l’élaboration d’une stratégie et celui du changement. La nouvelle vision apparaît, en réaction à des événements exogènes. Il faut qu’elle se stabilise afin d’être réalisée, au moins partiellement, à travers l’action du processus de changement.
C’est ce ‘plateau’ qui, dans le processus d’élaboration d’une stratégie, permet la compatibilité avec le processus de changement. Celui qui élabore la stratégie est un visionnaire. Il faut donc avoir une vision pour impulser le changement. Maintenant, l’innovation est une invite à se renouveler.
C’est en elle que réside la force d’une grande entreprise. Donc loin d’être des termes creux, ce sont des principes de management ». Le cap est ainsi fixé, dès la genèse. Avec l’art et la patience des pédagogues.
Méthodiquement et avec détermination, ne doutant point qu’il allait finir par convaincre jusqu’aux plus sceptiques, les immobilistes et les pessimistes, Cyrus Ngo’o va réussir à imposer son style de management, fait de consultations, d’écoute, de sensibilisation, de partage de connaissances, de pédagogie, de patience et d’abnégation.
Il implémente à Bonanjo de nouveaux paradigmes de management portuaire qui déroutent les sceptiques et prennent à contre-pied ceux qui lui prédisent un échec retentissant, tant le Port Autonome de Douala-Bonabéri traîne la réputation d’être une entreprise « compliquée et complexe » où le Directeur général doit absolument se mouler aux habitudes installées par « les cadres maison », s’il veut bénéficier d’un long bail tranquille.
Pour asseoir sa vision et impulser le changement, ce manager courageux va partir d’une base solidement assise sur une conviction : « Changer une organisation nécessite de réviser une ou plusieurs règles. Autrement dit, d’introduire une rupture qui va déclencher et orienter le processus de changement.
L’orientation dépend de l’intensité de la rupture. Faisant partie du processus d’élaboration d’une stratégie qui obéit aux lois de la pensée, la rupture permet d’éliminer les oppositions, de passer outre les règles et donc de forger une nouvelle représentation : ce qui était impossible devient possible ».
Cyrus Ngo’o instaure une culture de la transparence dès les premières heures de sa prise de fonction. Pour lui, l’information doit être totalement partagée. Il n’y a rien à cacher. Tout le monde doit être au même niveau d’information. L’intensification des échanges permet d’optimiser la valeur potentielle de chaque projet, et de briser des barrières.
Avec tact et opiniâtreté, Il impose progressivement sa méthode, reflet d’une somme d’expériences acquises dans la haute administration, couplée à son tempérament flegmatique et ses connaissances livresques en stratégie d’entreprise.
Sa démarche se veut tout à la fois classique et novatrice. Il observe, pose un diagnostic froid du PAD et de son combinat portuaire dans tous ses compartiments, tire les leçons par rapport aux écarts relatifs aux normes, trace une trajectoire et met en place un programme d’arrimage rapide aux normes les plus exigeantes, promeut la transparence.
Après avoir sensibilisé tous ses collaborateurs ainsi que tous les acteurs de la place portuaire de Douala-Bonabéri, soucieux d’amener les uns et les autres à comprendre et à adhérer à la vision du Gouvernement de la République dont il est porteur, Cyrus Ngo’o va lancer, au pas de charge, un vaste processus de normalisation de toutes les activités de la principale plateforme du commerce extérieur du Cameroun.
Des travaux de rénovation, de modernisation et de développement des infrastructures et superstructures sont engagés. De nombreuses réformes structurelles sont menées.
Il s’agit d’un ensemble de mesures qui visent à éliminer tous les obstacles à l’attractivité et à la compétitivité relevés à plusieurs reprises par le Gouvernement de la République, les bailleurs de fonds, les clients du Port de Douala-Bonabéri et de nombreux experts.
Parmi ces réformes, il y a la simplification de la nomenclature tarifaire, la dématérialisation des procédures et des formalités liées au traitement des navires et des marchandises, la normalisation et la réglementation des activités des auxiliaires des professions portuaires (acconage, consignation), la normalisation du régime des amodiations, la réduction des délais de séjour à quai des navires, et l’institutionnalisation du pesage systématique des marchandises.
Les fruits ne tardent pas à être visibles et perceptibles. La Régie du Terminal à Conteneurs produit des résultats remarquables. La Régie du dragage fait de petites merveilles à moindre coût. L’enlèvement des épaves laisse entrevoir de belles perspectives.
Le désengorgement du port est en voie. Le port est sécurisé comme il ne l’avait jamais été auparavant. A l’intérieur et à l’extérieur, il n’est pas jusqu’aux plus sceptiques d’août 2016, qui font le constat des bienfaits de cette dynamique qui transforme, transporte, transfigure un Port Autonome de Douala devenu une entreprise à fort potentiel.
Allez de l’avant M. Le Dg”.
N.R.M
"Idriss Deby Itno Un emblème pour le Tchad", tel est le titre de l’ouvrage commis par Bechir Hassan Oumar. Un livre divisé en huit chapitres que l’auteur présente comme “le récit des hauts faits d’armes d’un héros national…”.
En parcourant l’avant propos, le lecteur découvre qu’il s’agit en fait de la célébration de vie d’un grand homme qui a su marquer son temps car, on a l’opportunité de sillonner les couloirs de la vie privée du Président Idriss Deby Itno, les combats qu’il qualifie “héroïques des années 80” mais aussi les “différentes batailles qu’il a menées après sa rupture avec Hissein Habré en 1990” ;
Il relate dans les moindres détails, “la prise de pouvoir du défunt Président de la République du Tchad en 1990, ses affrontements avec les différents mouvements rebelles et ses interventions militaires victorieuses en dehors des frontières de son pays…”.
Dans son ouvrage, Bechir Hassan Oumar affirme que le défunt Chef de l’Etat Tchadien était un “Fin stratège, grand homme d’Etat, défenseur du Panafricanisme patriote dévoué…” mais surtout, “Père de la Nation Tchadienne”.
Du point de vue de l’auteur âgé de 34 ans, le Feu Maréchal a “inscrit en lettres d’or, son nom, ses hauts faits et surtout son pays sur l’échiquier international et à jamais scellé son histoire à celle du Tchad…
Toutes les batailles qu’il a menées pendant sa vie ont toujours eu pour finalité la défense de l'intégrité territoriale de la Patrie, la lutte pour la liberté, la sécurité, la justice et la préservation de la stabilité et de la paix au Tchad, au Sahel, en Afrique”.
Bechir Hassan Oumar ne perd pas de vue “la lutte acharnée de Idriss Deby Itno contre le terrorisme” mais plus encore, “son élévation à la dignité de Maréchal du Tchad” et bien évidement son décès tragique le 20 Avril 2021 alors qu’il était à côté de ses soldats sur le champ de bataille.
“Ses combats des années 80 - le Mouvement du Premier Avril (MPA) en 1989 - le Mouvement Patriotique du Salut ( MPS) en 1990 - Sa prise de pouvoir et ses promesses en partie tenues - Ses affrontements avec différents mouvements rebelles - Ses interventions à l’étranger - Sa lutte contre le terrorisme - le Combat de Bahoma et le titre de Maréchal - Son dernier combat et l’annonce subite de sa mort…
Des orientations qui donnent envie de découvrir ce qui peut apparaître comme un véritable chef d’oeuvre, car, qu’on l’ai aimé ou détesté, le Maréchal Idriss Deby Itno est un homme qui a marqué les esprits et nombreux sont ceux qui, à l’instar de Bechir Hassan Oumar souhaitent que les futures générations se souviennent du grand Président de la République, du grand défenseur de l’identité Africaine qu’aura été Idriss Deby Itno.
Bechir Hassan Oumar est né le 11 Août 1987 à N’Djamena. Fils de Alhadji Haman Oumar et Fatimé Idriss. Il est activiste panafricain, enseignant et commissaire adjoint à la communication et l’organisation des Masses du parti “ Action pour la République, la Démocratie et le Développement ( ARD). Il est par ailleurs titulaire d’une Licence en Gestion des Ressources Humaines.
Minyem Nicole Ricci
L’homme des médias, dans une publication faite ce lundi affirme qu’il ne s’agit ni plus, ni moins que d’un règlement de comptes post-mortem.
Un avis que semblent partager les militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun qui ont, comme de coutume envahi les réseaux sociaux et certains ne manquent pas de lancer des propos discourtois à tous ceux qui commentent cette actualité, sans toutefois partager leur avis
La publication de Georges Dougeli
“Je ne connais pas le signataire du communiqué ci-joint. Je note que sa signature est précédée de « Pr », c’est-à-dire « professeur », en abrégé de ce titre réservé aux gens instruits, en témoignage de leur statut issu de la notabilité universitaire, un milieu où savoir-être et bonnes manières sont exigés.
Mais que dit-on de la plume de ce « Pr » ? Qu’un homme politique est interdit d’obsèques pour n’avoir rien dit lorsque la foule lyncheuse des réseaux sociaux s’est attaquée à un ex-allié. A tort ou à raison.
1-La courtoisie élémentaire aurait voulu que la famille biologique du disparu, en sa qualité de responsable juridique de la dépouille, se chargeât d’écrire- en privé – aux personnes visées pour leur signifier que leur présence n’était pas souhaitée. Elle qui a le droit d’inviter ou d’exclure qui elle veut.
Au lieu de quoi, notre « Professeur » choisit de produire un communiqué largement diffusé, portant ainsi à la connaissance du public une décision relative à un événement privé.
Dans quel but, si ce n’est d’en politiser la portée ? Cela change tout. Prendre prétexte du décès d’un homme pour régler des comptes politiques est-il la meilleure manière de restaurer sa mémoire ? J’en doute.
2- En politique, le ressentiment est toujours contre-productif. J’apprends de nos néo-politiciens qu’il est interdit de regretter le décès d’un adversaire qu’on a critiqué, voire insulté. Dans quelle jungle sommes-nous tombés ?
Désormais, l’accès aux obsèques sera-t-il réservé à ceux qui n’ont jamais eu que des mots doux pour le défunt ? Ce raisonnement puéril serait drôle si la circonstance n’était aussi triste.
Notre « Pr » signataire de fatwa se trompe et de métier et d’époque. Un conseil : il sera toujours temps de changer de métier si tant est que la politique soit le sien. Ensuite, pour échapper aux « hordes d’imbéciles » qui ont pris le pouvoir sur les RS, que notre « Pr » se retire en ermite dans une grotte.
Ainsi échappera-t-il à une mort prématurée due aux insultes. Lol ! Avec tout le respect dû au disparu, sa famille devrait faire retirer ce communiqué indigne”.
N.R.M
Ils ont été retenus pour les matchs comptant pour la première et la deuxième journées des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 de football qui vont se disputer en septembre prochain. Ils auront comme adversaires le Malawi et la Côte d’Ivoire.
Ladite liste a été rendue publique ce lundi par l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables Antonio Conceicao Oliveira.
Quatre gardiens : Omossola Simon - Epassy Dewis - Efala Komguep Jean - Nlend Narcisse Junior ;
Sept milieux : Djoum Arnaud - Kunde Malong - Zambo Anguissa - Oum Gouet Samuel - Hongla Martin - Lea Siliki James - Neyou Yvan ;
Défenseurs : Fan Collins - Mbaizo Olivier - Ngadeu Michaël - Castelletto J.C - Moukoude Harold - Billong Jean Claude - Dawa Joyskim - Tchamba Duplexe ;
Attaquants : John Harry - Canaco Ignatius - Bassogog Christian - Maxime Choupo Moting - Bahoken Stéphane - Toko Ekambi Karl - Ngamaleu Moumi - Lambert Gueme Araina - Aboubakar Vincent.
Dans sa 22ème édition est une compétition organisée par la Fédération Internationale de Football Association. Elle réunit les meilleures sélections nationales et va se dérouler au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022, jour de la fête nationale du Qatar et une semaine avant Noël, avec une estimation du marché télévisuel potentiel à 3,2 milliards de téléspectateurs.
La période inédite à laquelle va se dérouler le tournoi est liée au climat du Qatar et aux trop fortes chaleurs y régnant, particulièrement aux dates où se déroule habituellement la compétition (mai-juin-juillet).
La présence de ce pays, qualifié d'office en tant que pays hôte de la compétition, perpétue la tradition des équipes faisant leur apparition pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde.
La Coupe du monde de 2022 est la septième et dernière édition du mondial à compter 32 participants (depuis 1998). En 2018, la Fédération Internationale de Football Association ( Fifa) envisage cependant la possibilité d'anticiper le passage du tournoi à 48 équipes prévu pour 2026 et de l'appliquer en 20222, mais elle renonce à cette idée dès le printemps 2019 en raison de trop grandes difficultés à surmonter pour modifier et adapter une organisation initialement prévue pour accueillir 32 équipes et non 48.
Dépourvu d'infrastructures sportives adaptées, l'État qatari doit engager de grands chantiers de construction qui soulèvent de fortes critiques.
Plus de 37 ouvriers étrangers trouvent la mort sur les chantiers du Mondial 2022 selon les sources gouvernementales, un chiffre que de nombreuses organisations et journalistes estiment fortement sous-évalué.
Douze pays africains ont été retenus dans le cadre de cette compétition, à l’instar du Cameroun qui évolue dans le groupe D avec la Côte d’Ivoire, la Mozambique et le Malawi.
Nicole Ricci Minyem
La précision a été faite ce jour à travers un post facebook publié par l’attaché de presse de l’artiste de Bikutsi, qui a en outre affirmé que cette dernière s’est désistée de la plainte qui avait été précédemment déposée
“Lady Ponce a décidé il y a quelques jours, précisément le 09 août 2021, via son conseil ,de retirer sa plainte contre Coco Argentée.
Car vous savez tous que, la lionne indomptable de la culture camerounaise prône l'amour, le pardon et le vivre ensemble .
C'est vrai qu'en matière pénale,les procédures à l'encontre de l'accusée ne dépendent pas des parties civiles, mais la loi camerounaise, tient également compte du désistement et du retrait volontaire de la plainte de la plaignante,et peut décider de surseoir une affaire dans ce cas là. Ce qui a été effectué.
La démarche de paix de la lionne indomptable de la culture camerounaise,a été entamée ,il y a quelque temps.
Face aux déclarations de l'autre partie ,qui n'a pas voulu reconnaître l'acte posé en sa faveur, il était important de rétablir cette vérité…”.
En rappel, c’est depuis 2020 que le torchon brûle entre les deux stars du Bikutsi, et pendant de longs mois, rien ne semblait pouvoir calmer aussi bien l’une que l’autre. Au commencement de ce que les internautes ont appelé “ Affaire Lady Ponce contre Coco Argenté”, un post publié par “ la mise en cause” sur sa page Facebook, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2020. Elle accusait sa consoeur d’avoir utilisé son mari afin d’empêcher à ses collègues de se produire sur la scène internationale.
Une accusation que n’a pas supporté Lady ponce qui a tôt fait de servir une citation directe à l’auteure du titre à succès «secoue secoue”.
Au fil des audiences programmées au Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif, il se pourrait qu’aucune des artistes ne se soit présentée, jusqu’à la mise au point faite ce Lundi par conséquent, on ne saurait vous dire avec exactitude ce qui se passe. Nous avons nous aussi constaté que Lady Ponce ne veut plus donner suite à cette affaire; Coco Argenté va t- elle s’aligner dans cette dynamique, nul ne peut le savoir à cette heure…”, fait savoir un journaliste culturel en service dans un média dans la ville aux sept collines.
Lady Ponce, tout comme Coco Argenté sont deux artistes Camerounaises qui chantent le Bikutsi et toutes deux ont su vendre ce rythme, tant sur le plan national qu’international, même si des critiques affirment qu’il n’ya “aucun message moral et décent” dans leur chason, au contraire, aussi bien dans leur manière de danser que dans les chansons, l’on ne peut voir que la manifestation de la sensualité de la femme au 237”.
Il est toutefois important de relever que le Bikutsi encore appelé Tipi est une musique et une danse traditionnelle du Cameroun, qui tire ses origines des régions du Centre et du Sud. Il s’agit d’une danse traditionnelle de l’ethnie Beti.
Nicole Ricci Minyem