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Le chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense en a longuement parlé tout au long de son éditorial le 14 août dernier pendant la tranche d’antenne consacrée à ce département ministériel, dans son émission hebdomadaire “Honneur et Fidélité” sur la Crtv.

 

Son propos

“ La perfidie intellectuelle de certaines Ong au Cameroun

Même mille et une fois répété, jamais un mensonge ne deviendra une vérité. Certaines personnes, certaines organisations, devraient le savoir; et elles le savent d’une manière plutôt pertinente, parce que s’étant prévalu dans un passé de plus en plus lointain, hélas, d’une autorité morale, d’une notoriété et d’une légitimité alors et l’indécrottable persistance qui les caractérise, dans cette lancinante répétition d’inférences cognitives auxquelles l’opinion est soumise et désormais habituée.

Nous sont servis les mêmes allégations à quelques variantes près, les mêmes témoignages orientés dénués de preuves et déversant des tonnes des pires atrocités sur le compte du camp de la légalité.

Mais comme pour continuer d’entretenir ce qui resterait de cette illusion d’impartialité à laquelle plus personne ne croit, même chez les spéculateurs de l’humanitaire, voici que sont mis en parallèle les porteurs des armes de la paix et la sécurité qui œuvrent sans relâche au mieux - être de la collectivité nationale, et les spadassins de l’aspiration au martyr qui s’explosent et explosent les vies.

Ce semblant d’équité n’est qu’une entreprise de relations publiques destinée à l’édulcoration de la gravité des sanglants exploits de la mortifère imposture terroriste, diabolisation de l’action responsable des pouvoirs publics.

En suscitant de la sorte un épais brouillard dans les esprits, le pernicieux amalgame tend à perturber la lucidité du jugement  entre les preux chevaliers de la République qui protègent et défendent nos populations, autrement dit, nos soldats qui sont prêts à donner leur vie pour que vive la Patrie, et les hordes fanatisées d’une idéocratie du bain de sang permanent érigée en programme de gouvernance, comme stratégie de développement économique.

A la poudre et l’épée qui nous sont imposées par l'insatiable monstruosité accapareuse, nous devons opposer notre irréversible volonté de rester uni en tant que Peuple du Cameroun.

C’est la puissance générée par cette fusion de tempéraments qui nous permet encore aujourd’hui de faire mieux que résister aux assauts multiformes de combat devant notre inépuisable ténacité.

Dans cette heureuse perspective déjà en voie de matérialisation, en dépit du sang des nôtres qui continue de couler, le lien Armée - Nation mérite au plus haut point d’être entretenu, consolidé, explicité et voire sublimé par chacun d’entre nous.

Ce lien n’est point une simple coalescence chimique, fut - elle moléculaire, mais une immanence biologique inscrite en chacun des brins de notre ADN.

Le lien Armée - Nation est un état mental, une connivence intellectuelle et idéologique, un désir existentiel. Ensemble, Armée - Nation assureront la victoire du Peuple Camerounais sur les ennemis de sa paix, sa prospérité et sa souveraineté, de quelque bords qu’ils proviennent.”  


N.R.M     

 

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La directrice de publication de Cameroon Tribune  s’offusque du silence des Organisations non gouvernementales, qui semblent avoir fermé les yeux sur la violation du Droit à l’éducation reconnu aux enfants.

 

Marie Claire Nana en sa qualité de Directrice de publication (DP) du quotidien à capitaux publics Cameroon tribune, a dédié son éditorial parue dans les colonnes du journal au meurtre des sept élèves de Mother Francisca International Academic Bilingual. L’éditorialiste s’est penchée sur un point précis : le silence des Organisations non gouvernementales (ONG) qui sont « si promptes à donner des leçons sur les Droits de l’Homme», au gouvernement et en particulier à l’armée camerounaise.

Pourquoi depuis samedi où sept enfants ont été brutalement arrachés à la vie, on n’a pas eu des sorties de ces ONG dont Marie Claire Nana ne cite pas les noms dans son éditorial ? La DP de Cameroon tribune se demande si ces ONG ont choisi de garder les yeux fermés après ce qui s’est passé à Kumba ? Où les enfants ont été privés de leur droit fondamental d’aller à l’école et de vivre en paix ? Elle ajoute, si ces Organisations de Défense des Droits de l’homme ont effectivement choisi de ses taire en ce moment précis, alors elles jettent davantage le discrédit sur elles.

« Elles n’auraient plus dès lors aucune légitimité à tancer les forces de l’ordre et l’armée camerounaises sur des bavures supposées. Car leurs diatribes, déjà suspectes de partialité, seraient jugées arrogantes et totalement déplacées », ajoute-t-elle.

Par ailleurs dans son éditorial, Marie Claire Nana mentionne aussi les pays partenaires du Cameroun. Pour elle, après les tristes évènements de Kumba, il revient à ceux-ci d’expulser ou de juger pour leurs crimes les sécessionnistes camerounais qui vivent sur leurs terres. Ou encore, il leur revient de les assécher financièrement parlant.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Ces dernières à l’instar de Human Rights Watch sollicite auprès des pouvoirs publics un allègement de mesures afin qu’elles puissent continuer à mener leurs œuvres humanitaires dans les zones concernées

 

Il s’agit singulièrement des régions du Nord et Sud Ouest, mais aussi de l’Extrême-Nord dont l’accès, depuis les mesures restrictives prises par le gouvernement dont la fermeture des frontières, afin de limiter la propagation du Corona Virus est limité. 

Et, pour l’italienne Ilaria Allegrozzi - la chercheuse senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch citée dans un rapport publié par l’organisation sur son site internet le 10 avril 2020 : « La pandémie de COVID-19 survient en temps de crise au Cameroun, en particulier dans les régions anglophones du pays et dans la province de l’Extrême-Nord. Davantage devrait être fait pour s’assurer que les populations locales qui sont impactées par les conflits armés souffrent moins car elles ne peuvent plus recevoir des dons et des vivres. Elles sont les plus exposées aux risques de contamination et ceux qui fuient les affrontements ne sont plus protégés de l’infection encore moins  recevoir des soins s’ils tombent malades».

« Les vols humanitaires sont interrompus depuis plus de trois semaines. Les agences de l’ONU et les organisations non gouvernementales ne cessent de demander au gouvernement de les ré-autoriser. Ces vols sont essentiels pour pouvoir atteindre les personnes les plus vulnérables qui vivent dans des zones reculées. Alors que le virus se répand rapidement, c’est exactement le moment où le gouvernement du Cameroun devrait nous faciliter la tâche », affirme un  responsable d’ONG, cité dans ce rapport.

Les  différentes organisations non gouvernementales sollicitent du Gouvernement, que ce dernier aménagent des espaces afin que comme par le passé, elles puissent poursuivre avec la distribution des vivres aux déplacés internes des zones conflictogènes du Cameroun.

Pour les responsables de Human Rights Watch, « Une réponse humanitaire plus générale est essentielle pour sauver des vies dans la région de l’Extrême-Nord, qui est un foyer de l’insurrection du groupe boko haram ainsi que dans les deux régions anglophones, où des groupes séparatistes armés combattent pour l’indépendance ».

Le nombre de cas testés positifs au Cameroun au soir du 12 avril 2020 est de 848 cas, pour 14 décès. Selon le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), seulement 34% d’installations de santé sont en mesures de fonctionner dans les zones anglophones d’autant plus que la plupart des hôpitaux ont été incendiés depuis 2016.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

Le silence complice des ONG, promptes à jeter l’opprobre sur le gouvernement à la moindre occasion a fait sortir de ses gongs, Cyrille Tollo, un Camerounais. Dans une longue lettre, il interpelle tous ceux qui, depuis le crime odieux de cette jeune dame, innocente et ressortissante des régions en crise, n’ont pas trouvé un seul moment pour monter au créneau et condamner. Ce qu’ils savent pourtant si bien faire. 

 

« J’accuse ces bourreaux, terroristes qui au nom d’une idéologie sécessionniste et terroriste, ont lâchement assassiné Madame Florence Ayafor à Pinyi dans le Nord-ouest. Grace à notre compatriote MKPD, nous les connaissons, nous avons leurs visages, leurs noms.

J’accuse les commanditaires, ceux qui au nom de cette idéologie meurtrière, ont établi une liste de Schindler locale, envoyant à l’abattoir même les plus fragiles du genre humain, une femme, seule sans défense. Oui Ayaba Cho Lucas, Sisiku Ayuk Tabe, Mark Bareta, Tapang Ivo, Ebenezer Akwanga, Eric Tataw, Chris Anu, Sako Ikomey, Capo Daniel, je vous accuse. Vous êtres les donneurs d’ordre de ces crimes plus odieux les uns par rapport aux autres.

J’accuse les pays qui, au nom de la liberté, protègent ces terroristes qui sèment la haine et la désolation au sein d’une population meurtrie, apeurée. Oui vous, Etats-Unis, Norvège, Allemagne, Angleterre, Belgique, Afrique du Sud, je vous accuse de complicité d’actes terroristes. Ça se passerait chez vous que le monde entier aurait manifesté sa compassion et tous les Chefs d’Etat vous présenteraient leurs condoléances. Au peuple camerounais, qu’avez-vous dit ? Même pas un seul mot de réconfort, mais nous sommes un peuple courageux.

J’accuse ces organisations bien pensantes qui à la moindre escarmouche, sont  promptes à condamner les Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun de violation des droits de l’homme, de crimes de guerre, d’exécution sommaire, de crime contre l’humanité. Pourquoi subitement êtes-vous devenues aveugles, sourdes et muettes ? Mais face à ce qui est arrivé à notre compatriote Florence AYAFOR nous attendons toujours de lire le communiqué de Human Right Watch, d’Amnesty International. Maitre Agbor Balla Kongo du Centre for Human Rights and Democracy, Madame Maxi Mbe du Rhedac, vous êtes toujours occupés à vous réjouir de la libération des « prisonniers politiques » comme vous les qualifier au point que 7 jours après, vous n'avez pas trouvé une seule seconde pour condamner en une petite phrase la décapitation de cette femme innocente ?  J’ai parcouru vos pages Facebook respectives, pourtant que de futilités vous avez posté depuis lors !

J’accuse toutes les organisations et toutes les personnes qui entretiennent des relations de quelque nature que ce soit avec les mouvements ambazoniens. Oui votre silence est complice et vous avez les mains sales, sales par le sang versé de Florence AYAFOR. Un codétenu du Président d’un parti politique a annoncé ce jour 06 octobre qu’ils avaient pris langue avec les idéologues du terrorisme ambazonien pour un « Cameroun  juste ». Quelle justice ? Celle que vos complices ont refusée à Florence en l’égorgeant et en la dépeçant ? Non la République, le peuple, la majorité silencieuse ne vous laissera pas faire. Cette fois ci nous vous disons Non. C’est bien ce peuple silencieux et meurtri dans sa chair et dans son âme que vous trouverez sur votre chemin.

Au gouvernement camerounais, Florence Ayafor n’est pas morte pour rien. Vous ne pouvez passer ce meurtre en perte et profit, même pas au nom de la réconciliation nationale. Vous devez trouver les coupables et les châtier conformément à la loi. Vous devez porter cette affaire devant la communauté internationale. Aussi nous vous conseillons de bien vouloir saisir au plus vite le conseil de sécurité des Nations Unies au sujet de la décapitation Florence Ayafor afin que la nébuleuse ambazonienne soit inscrite sur la liste des groupes terroristes et irrédentistes au même titre que boko haram, al qaida ou l’état islamique. Pour Florence et tous ceux qui ont été tués injustement par ces terroristes, nous devons le faire, c’est une exigence morale.

Madame Florence Ayafor, hier 05 octobre, votre frère vous a suivi. Il n’est plus de ce monde, oui lui aussi est parti. Il n’a pas supporté la violence de la vidéo de votre décapitation qui circule dans les réseaux sociaux. Vos deux filles tiendront-t-elles le coup ? Seigneur vient en aide à ces orphelines. Florence, j’ai vu le couteau passer et repasser sur votre cou, j’ai vu votre gorge sectionnée, je vous ai vu tenir fermement vos paumes, replier vos jambes, oui j’ai vu de mes yeux larmoyant votre tête hors de votre corps et portée en trophée par ces barbares d’un autre genre.

J’ai vu votre thorax découpé comme pour une bête mais à des fins d'anthropophagie. Florence, je vous ai vu quitter cette terre dans des conditions atroces, sans frémir ni gémir. En regardant la dizaine de bourreaux s’activer, vous infligeant y compris à votre dépouille les pires sévices, après vous avoir violée à tour de rôle, vous égorger vivante puis vous décapiter,  vous avez administré à ces lâches une sacrée leçon de courage et de dignité. Vous ne resterez pas anonyme dans l’histoire de notre nation, au contraire votre nom sera inscrit en lettres d’or.

Adieu Florence, Adieu digne enfant de ma patrie, Adieu » !

 

 

Published in Tribune Libre

Il s’agit d’une coalition de groupes de défense des droits de l'homme en Afrique : le Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDAet le Réseau des défenseurs des droits de l'homme en Afrique centrale (REDHAC).

 

Selon les responsables de ces Organisations non gouvernementales, l’instance africaine doit dépêcher une équipe, qui va se charger de mener des enquêtes sur ce qu’ils appellent « crimes de guerre et crimes contre l'humanité » engagés dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

 

Une enquête sollicitée après certains rapports

 

Le Cameroun, on le dit depuis un peu plus de trois ans, fait face aux exactions commises par des groupes armés dont les revendications ne sont plus compréhensible. Le gouvernement, dans l’optique de sortir de ce qui semble être une impasse, n’a de cesse de multiplier les actions. Les dernières en date ; la descente du premier ministre, chef du gouvernement dans ces zones ou encore, les pourparlers engagés par le Président de la République, alors qu’il était en court séjour privé à Genève…

 

Malgré cela, certaines ONG, à l’instar de Human Rights Watch, s’illustrent par des sorties qui questionnent de nombreux camerounais, qui vivent et connaissent les réalités de leur pays.

 

Quelques illustrations

 

Les responsables de cette ONG disent avoir « découvert que les forces gouvernementales répondaient à l’insurrection séparatiste croissante en lançant des opérations de sécurité violentes à l’encontre des communautés soupçonnées d’appuyer les groupes sécessionnistes… Les forces de sécurité ont commis des exécutions extrajudiciaires, fait un usage excessif de la force envers les civils, torturé des séparatistes et autres détenus et employé à leur égard des pratiques abusives, et incendié des maisons et des biens dans des dizaines de villages… ».

 

Ils vont plus loin : « Lors des attaques documentées par Human Rights Watch, les forces de sécurité auraient abattu plus d’une dizaine de civils, dont au moins sept personnes qui, selon des témoins, présentaient des déficiences intellectuelles, psychosociales ou physiques et qui ne s’étaient pas enfuies parce qu’elles ne pouvaient ou ne voulaient pas le faire. Au moins quatre femmes âgées sont mortes brûlées vives après la mise à feu de leur domicile par les forces de sécurité… Human Rights Watch a également rendu compte de trois cas dans lesquels des membres des forces de sécurité ont détenu des personnes soupçonnées de soutenir la cause sécessionniste, puis les ont torturées et tuées pendant leur détention… ».

 

Dans un quatrième cas, Human Rights Watch a analysé des preuves de torture filmées par leurs auteurs, qui semblent être des gendarmes. Les 24 et 27 septembre, neuf hommes auraient été exécutés par les forces de sécurité dans la ville de Buea, d’après des vidéos analysées par Human Rights Watch et un rapport du Centre for Human Rights and Democracy in Africa, une organisation non gouvernementale (ONG) locale… ».

 

Aucune information sur les meurtres et enlèvement commis par ces « terroristes »

 

Et pourtant, elles sont nombreuses, les informations qui parviennent chaque jour, avec des images d’une atrocité insoutenable, des forces de défense et de sécurité sauvagement assassinées et démembrées, les civils traumatisées, des écoles et hôpitaux incendiés…

 

Des faits réels sur lesquels les enquêteurs de l’Union Africaine vont devoir s’arrêter, s’ils répondent à la sollicitation des ces ONG. Les camerounais, dans leur grande majorité, veulent retrouver le calme et la paix, mais plus encore, ils sont las, de voir le sang de leur frère et sœur couler, à cause des intérêts inavoués de ceux qui arment les terroristes.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01