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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Dans le document déposé ce Lundi auprès des services du  Commandant de la Brigade de Recherche de Bonanjo, le plaignant  apporte les précisions qui sous-tendent sa démarche 

 

“Dans le cadre d’une affaire de mœurs impliquant Christelle Mirabelle Lingom, elle a déposé dans vos services, une plainte m’accusant entre autres des infractions d’injure et de diffamation sur sa personne, et de partages de publications relatives à une prétendue collecte de fonds visant à lui venir en aide. 

A la suite d’une confrontation judiciaire entre les différents mis en causes dans cette affaire et dame Mirabelle. Il a été établi, preuves à l'appui, que les accusations portées en mon endroit étaient infondées, car à aucun moment, je ne l’avais cité nommément dans mes publications. Elle l’a d’ailleurs reconnu devant les enquêteurs en charge de ladite affaire. 

Il convient de préciser que bien avant votre saisine, la concernée a multiplié des sorties sur les médias et réseaux sociaux pour porter ses accusations contre ma personne. 

De telles accusations ont constitué une atteinte grave à mon honorabilité et m’ont presque valu des sanctions disciplinaires au sein de ma formation politique qu’est le PCRN.

Afin de ne plus cautionner pareilles attitudes, et de me restaurer dans mon honneur, je m’en réfère à vous pour obtenir réparation du préjudice moral dont j’ai été victime, et vous prie de donner à cette plainte, la suite légale qu’elle comporte…”.   

Dans la suite de cette plainte,  Fritz Frantz Messey donne d’autres détails sur sa page Facebook

“ Ella a reconnu devant les enquêteurs et ses avocats s’être trompé sur mon compte et ce après de longues heures d’audition jeudi dernier, où les enquêteurs lui ont démontré que nulle part, ils ne trouvaient un élément de ma culpabilité. 

Elle a également reconnu ne nous avoir jamais accusé de viol et s’esr même offusqué de certains chefs d’accusation contenus dans la plainte.

Par la suite, elle s’est fondue en excuse devant moi en présence des enquêteurs, j’aurai pu d’ailleurs laissé tomber mais face à la détermination de ses avocats ( membres du mrc) à traîner mes camarades en justice, je suis également obligé de traîner cette jeune femme devant les tribunaux…

Désormais blanchi de cette affaire, je porte également plainte tout en rappelant qu’une procédure contre certains membres du Mrc qui m’ont diffamé dans cette affaire est en cours”. 

Face à cette “ bataille de chiffonniers, l’on a bien envie de poser la question de savoir à qui profite le “crime”? Qu’est ce qui peut expliquer que la politique au Cameroun, depuis la dernière élection présidentielle organisée en 2018, ne soit plus une simple confrontation d’idées mais plutôt un espace où des attaques sournoises sont dirigées contre ceux qui ont une approche différente?

 

Nicole Ricci Minyem   

 

Les éléments de l’armée des Etats-Unis qui ont quitté l’Afghanistan dans la nuit de lundi à mardi après 20 ans de présence, est une “leçon” pour d’autres envahisseurs et pour le monde, a déclaré un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, ce mardi.

 

« C’est une grande leçon pour d’autres envahisseurs et pour notre future génération », a-t-il déclaré à l’aéroport de Kaboul:« C’est aussi une leçon pour le monde », a-t-il ajouté. « C’est un jour historique, c’est un moment historique et nous en sommes fiers ».

« Cette victoire est la nôtre à tous »

Les talibans fêtent mardi leur victoire en Afghanistan après le départ dans la nuit des derniers soldats américains, qui met fin à 20 ans d’une guerre dévastatrice et ouvre un nouveau chapitre rempli d’incertitudes pour le pays. 

Des coups de feu victorieux ont éclaté à Kaboul à l’annonce du retrait final de l’armée américaine, salué comme un succès « historique » par les talibans, revenus au pouvoir le 15 août. 

Les Américains étaient entrés en Afghanistan en 2001, à la tête d’une coalition internationale, pour chasser du pouvoir les talibans en raison de leur refus de livrer le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

« Félicitations à l’Afghanistan (…) Cette victoire est la nôtre à tous », a déclaré mardi matin le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, à l’aéroport de Kaboul, dont les islamistes avaient pris le contrôle total quelques heures plus tôt.

Après deux semaines d’opérations d’évacuations précipitées, voire chaotiques, le dernier avion de transport militaire C-17 a décollé de l’aéroport de Kaboul lundi à 19H29 GMT, juste avant minuit à Kaboul, a déclaré à Washington le général Kenneth McKenzie, qui dirige le commandement central américain dont dépend l’Afghanistan.

Les talibans scrutés

De 100 à 200 Américains seraient encore en Afghanistan, selon le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui a annoncé un transfert à Doha, au Qatar, des activités diplomatiques et consulaires de l’ambassade des États-Unis à Kaboul. 

Un peu moins de 250 Américains se trouvent toujours sur place et souhaitent partir, selon un haut responsable américain. Le président démocrate a « créé un désastre, laissé tomber des Américains et nos intérêts », a dénoncé la présidente du parti républicain, Ronna McDaniel, dans un communiqué. « Ça prouve ce que nous savions déjà : Joe Biden est incapable de servir comme commandant en chef, et les Etats-Unis et le monde sont moins sûrs à cause de lui », a-t-elle encore asséné.

Comme le reste du monde, Washington regardera attentivement dans les prochains jours quelle attitude les talibans vont adopter concernant l’aéroport. Mardi matin, les islamistes avaient enlevé tous les barrages menant à l’aéroport sauf un. Sur la route, leurs combattants ne cachaient pas leur joie, souriant et serrant les mains des chauffeurs et passagers, a constaté un journaliste.

Ils se sont efforcés depuis leur retour au pouvoir d’afficher une image d’ouverture et de modération, qui laisse néanmoins sceptiques de nombreux pays et observateurs. « Nous voulons avoir de bonnes relations avec les États-Unis et le monde », a promis mardi leur porte-parole, Zabihullah Mujahid. 

« L’Émirat islamique a mené le djihad ces 20 dernières années. Maintenant, il a tous les droits de diriger le prochain gouvernement. Mais il reste engagé à former un gouvernement inclusif », a-t-il répété.

 

N.R.M

 

L’honorable Cabral Libii répond par l’affirmative, après la circulaire signée ce lundi par le Président de la République et dans laquelle il instruit à certains membres du Gouvernement de “veiller à la présentation, pour toutes les dépenses inscrites dans le projet de Loi de Finances, d’un plan prévisionnel d’engagement sur lequel sera basée la confection du plan de trésorerie de l’Etat…

 

Telles sont les grandes orientations qui doivent guider l’élaboration du projet de Loi de Finances pour l’exercice 2022, en vue de permettre à notre pays d’atteindre ses objectifs de croissance et de développement inclusif et durable…

Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le ministre des Finances et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire doivent veiller, chacun en ce qui le concerne, à l’application rigoureuse de  ces directives auxquelles j’attache le plus grand prix”.

Des dispositions qui n’ont pas été du goût du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale car, de son point de vue,

“Paul Biya crée lui-même les conditions de la violation en 2022, de la Loi (article 25) portant code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Pourtant c'est une des issues à la crise anglophone et un levier déterminant du développement par le bas...

Concernant la Dotation Générale de la Décentralisation (DGD), nous esperions que la violation des dispositions y relatives qui a eu lieu en 2021, allait prendre fin.

A titre de rappel, la loi (article 25) prévoit que chaque année la loi de finances fixe une fraction des recettes de l'Etat affectées à la DGD et surtout que cette fraction ne peut être inférieure à 15% desdites recettes.

En lisant la circulaire relative à la préparation du budget, notamment le point 61 relatif à la décentralisation qui figure sous le titre IV qui fixe les dispositions pratiques, on est stupéfait par le caractère vague et timoré de la disposition pratique: " un effort devra être fait pour accroître le niveau des ressources mobilisées au profit des CTD"... C'est comme si c'était une faveur.

Non, non et non !

Ou la loi est appliquée ou elle est révisée. Il ne s'agit plus de faire un effort. Il s'agit d'appliquer la loi. Les populations attendent. Les partenaires financiers du Cameroun attendent. Cet article 25 est une des portes de sortie de la crise anglophone…”.

Que dit l’Article 25 Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées?

“S’agissant de la décentralisation, un effort devra être fait pour accroître le niveau des ressources mobilisées au profit des CTD, conformément aux dispositions de la loi portant Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées et des textes d’application y afférents.

Aussi, les mesures d’accompagnement des CTD à l’exercice des nouvelles compétences à elles transférées, à la maîtrise du mode de budgétisation des ressources transférées, à l’arrimage de leur calendrier budgétaire à celui de l’Etat et au passage au budget programme, devront être poursuivies.

Les notifications des enveloppes aux administrations devront préciser la dotation globale relative aux ressources transférées. Le montant des ressources devra tenir compte du niveau des compétences à exercer par les Communes et les Régions.

Relativement aux projets d’investissement à financements conjoints, afin de garantir leur bonne exécution, les administrations concernées, en collaboration avec le Minepat et le Minfi, devront veiller à la prise en compte suffisante des fonds de contrepartie desdits projets...  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Si plusieurs dirigeants talibans ont fait leur entrée publique dans Kaboul depuis qu’ils ont pris le pouvoir en Afghanistan le 15 août, leur chef suprême, Hibatullah Akhundzada, reste invisible. 

 

Pourtant, il se trouverait dans la ville de Kandahar, ont affirmé des porte-paroles des talibans, ce dimanche. « Il vit là depuis le début », a déclaré le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, son adjoint affirmant de son côté que le dignitaire apparaîtrait « bientôt en public ».

Un rôle plus symbolique qu’opérationnel

Ce mollah spécialiste des questions judiciaires et religieuses est sorti de l’anonymat en mai 2016 pour prendre la tête du mouvement islamiste, qui était alors en proie à des luttes intestines. Il a été nommé quelques jours après la mort de son prédécesseur, Mansour, tué par une frappe de drone américain au Pakistan, avec pour principal objectif de réunifier les talibans. 

Ceux-ci s’étaient fracturés dans une violente lutte pour le pouvoir après la mort de Mansour et la révélation du fait qu’ils avaient caché pendant des années celle de leur fondateur, le mollah Omar. 

On connaît peu de choses sur le rôle au quotidien d’Haibatullah Akhundzada, dont la communication se limite à de rares messages annuels à l’occasion des fêtes islamiques. Pour plusieurs analystes, il est plus symbolique qu’opérationnel.

Les talibans n’ont diffusé qu’une seule et unique photo de lui. Il n’a jamais fait d’apparition publique. Fils d’un théologien, originaire de Kandahar, cœur du pays pachtoune dans le sud de l’Afghanistan et berceau des talibans, cet érudit jouissait déjà avant même sa nomination à leur tête d’une grande influence en leur sein. Il dirigeait leur système judiciaire. 

Depuis qu’ils ont repris le pouvoir en Afghanistan il y a deux semaines, vingt ans après en avoir été chassés par une coalition menée par les États-Unis, les talibans ont gardé un silence total sur ses activités et ses déplacements récents.

Une vie de « reclus »

Par contraste, les chefs de diverses factions talibanes sont apparus publiquement à Kaboul ces derniers jours, prêchant dans des mosquées, discutant avec des figures de l’opposition ou même rencontrant des représentants de la fédération de cricket. Les talibans ont depuis toujours l’habitude de laisser leur chef suprême dans l’ombre. 

Le fondateur du groupe, le mollah Omar, menait une vie d’ermite et allait rarement dans la capitale afghane du temps où le mouvement était au pouvoir dans les années 1990. Il préférait rester caché à son domicile de Kandahar et ne rencontrait qu’avec réticence les dignitaires qui lui rendaient visite. Mais sa parole était sacrée et aucun de ses successeurs n’a inspiré le même respect au sein du mouvement.

Selon Laurel Miller, la cheffe du programme Asie de l’International Crisis Group, Hibatullah Akhundzada « semble avoir adopté un mode de vie similaire de reclus ». Mais cette discrétion pourrait aussi être dictée par des raisons de sécurité, pour éviter qu’il ne connaisse le sort de son prédécesseur Mansour, observe Laurel Miller. « Un porte-parole des talibans a indiqué que leur chef apparaîtrait bientôt et il pourrait avoir des raisons de le faire pour faire taire les rumeurs sur sa mort », ajoute-t-elle. « Mais il est aussi possible qu’après s’être montré, il se retire à nouveau et exerce son autorité de manière isolée, comme le faisait le mollah Omar », considère-t-elle.

Préserver l’équilibre entre les factions

Depuis des années, des bruits courent en Afghanistan et au Pakistan sur le sort d’Hibatullah Akhundzada qui, à les croire, pourrait avoir en fait contracté le Covid-19 ou encore avoir été tué dans un bombardement. Ces rumeurs n’ont jamais été étayées par aucun élément concret. 

Mais le mutisme de leur chef ne peut qu’interpeller à un moment aussi crucial pour les talibans, qui vont maintenant devoir démontrer qu’ils sont capables de gouverner. Le mouvement taliban est composé d’une multitude de factions originaires de divers endroits en Afghanistan et représentant des gens aux aspirations différentes.

Quand la nouvelle de la mort du mollah Omar a été divulguée en 2015, elle a déclenché une brève lutte pour le pouvoir au sein du groupe et débouché sur la scission d’au moins une faction majeure. A l’heure d’exercer le pouvoir, après 20 années passées à guerroyer, les talibans devront veiller à préserver l’équilibre entre leurs différentes factions, aux intérêts variés. 

Tout vide du pouvoir pourrait déstabiliser un mouvement qui, sous l’action d’Hibatullah Akhundzada, a réussi à garder sa cohésion, malgré la mort de milliers de ses combattants, et l’assassinat ou le transfert vers la prison américaine de Guantanamo de certains de ses plus hauts responsables.

Pour d’autres analystes toutefois, cet homme attend simplement pour se montrer que toutes les troupes américaines et étrangères aient quitté l’Afghanistan, ce qui sera effectif le 31 août.

 

N.R.M

 

Une victoire acquise de haute lutte après un match de final très enlevé ayant opposé l’équipe vainqueure à celle d’Edéa II. Il a fallu franchir le cap des tirs au but afin de départager les deux adversaires qui, à l’issue de la 90ème, se sont séparées sur un score vierge, zéro but marqué.

 

C’est depuis le 24 juillet dernier que le coup d’envoi de la compétition a été donné par l’honorable François Biba, député à l’Assemblée Nationale, sous les couleurs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, au stade municipal d'Edéa.

Les joueurs, venus des onze (11) Arrondissements de la Sanaga Maritime, ont rivalisé d’adresse, sous le regard admiratif de nombreux spectateurs qui, pendant un mois ont tenu à honorer de leur présence, chacune des rencontres programmées dans le cadre de cette compétition ;

D’où la satisfaction de l’honorable François Biba : “Ce 28 août, s'est déroulée une cérémonie de clôture qui mettait en avant les ères culturelles du Cameroun, les prouesses et l'agilité de nos enfants...

Ils ont pu faire étalage des talents footballistiques qui sommeillent en eux; Notamment lors de la finale qui a maintenu les spectateurs en haleine jusqu'à la dernière minute. Un match opposant Edéa 1 à Edéa 2 et qui a vu la victoire par tirs au but après un score vierge de la formation D'Edéa 1: 3 # 2…”.

Au delà de la libre expression de tous ces talents

Une place de choix a été donnée à la femme dans ce milieu masculin par excellence.

- Un arbitre de sexe féminin,

- Une joueuse de football (équipe de Pouma).

Du point de vue de l’élu du Peuple : “Autant d'étoiles qui brillent et ont trouvé un terrain propice à l'expression de leur savoir-faire et de leur professionnalisme. Nous avons démontré que la femme camerounaise a sa place dans toutes les sphères de la société, dans toutes les disciplines.

Le message au travers de cette action, est une interpellation pour la jeune fille de ne pas avoir peur de braver les barrières, de relever les défis et d'accéder aux filières dites réservées à la gente masculine.

Une interpellation également pour la jeune femme, de briser les interdits, les tabous qui l'empêchent d'accéder à des hautes fonctions. Il s'agit d'oser, de croire en soi, et des portes s'ouvriront”.

Se voulant plus précis, l’honorable François Biba en prononçant son discours ce 28 août a ajouté que : “Notre société a besoin de tout le monde, de tous les genres afin de sortir de la situation qui est la nôtre aujourd'hui”.

Cette dynamique sera bien plus mise en avant lors des prochaines éditions

“Pour les prochaines éditions, nous espérons compter plus de femmes, et pourquoi pas une ou plusieurs équipes féminines. Le tournoi est non seulement un culte à l'égalité des genres, mais également, au travers des valeurs que nous véhiculons, il est une interpellation à la culture de l'esprit d’équipe, à la culture de la combativité, de l'effort, la culture du respect, de la discipline, de la fraternité, de l'unité et de L'Amitié.

Ce n'est qu'en prenant appui sur ces valeurs que nous serons forts et pouvons nous réjouir de nos réussites”.

Ce samedi, les athlètes et leurs encadreurs ont reçu leurs médailles de même que des mains des élus (Députés et Maires) du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, dont l’honorable Cabral Libii, président de cette formation politique qui a fait le déplacement de la ville d’Edéa et qui avait à ses côtés, la déléguée départementale des Sports dans la Sanaga Maritime. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

L’Abbé Cyprien Amougui, curé de la paroisse Saints Philippe et Jacques de Ndongko soupçonne le vieil homme de pratiques de sorcellerie, c’est la raison pour laquelle il a pris la décision de lui infliger cette flagellation.

 

Les images et commentaires publiés sur les réseaux sociaux sont parvenus à son supérieur qui a pris la résolution de le suspendre jusqu’à nouvel ordre 

Dans une lettre de suspension, Joseph Marie Ndi Okalla, évêque du Diocèse de Mbalmayo écrit :

“Il est parvenu à ma connaissance la circulation dans les réseaux sociaux d’une vidéo vous mettant en scène de bastonnade publique, avec des tiges de Macabo, d’un citoyen originaire de votre paroisse.

Vous le traitez de sorcier et l’accusez de s’être introduit clandestinement dans votre presbytère et d’y avoir introduit des choses…”.

Pour l’Evêque du Diocèse de Mbalmayo, ce n’était pas la chose à faire.

“Quelle que soit la situation complexe autour de la victime et notamment les actes dits de sorcellerie imputées à la personne incriminée : 

Vous devez garder comme chrétien et à fortiori comme prêtre un profond respect pour toute personne créée à l’image de Dieu. Cela exclut tout abus d’autorité, l’humiliation publique ou toute identification de la personne à son délit.

C’est vous qui devez mener un combat vrai et juste contre la tendance non pastorale qui consiste à considérer, sans preuve aucune, que toutes les personnes âgées sont de potentiels ou de vrais sorciers.

Vous n’avez pas le droit de vous rendre justice quelles que soient les circonstances et surtout de vous permettre de proférer des menaces de mort à l’endroit de quiconque.

Au nom de quoi pensez-vous être  au-dessus du respect des droits fondamentaux des citoyens qui ont, chacun, droit à une justice équitable?

Cet incident est grave. L’acte a créé un scandale et de la confusion parmi les membres du Peuple de Dieu en général et divise particulièrement les brebis que Dieu vous a confiées par ma personne…”.

Par conséquent,

“Dans le but de rétablir la justice, d’en appeler à votre discernement et amendement et de réparer le scandale (C 1341),

Je vous demande :

De suspendre jusqu’à nouvel ordre, toutes fonctions d’enseignement, de sanctification et de gouvernement dans la Paroisse Saints Philippe et Jacques de Ndongko, dont je vous ai confié la charge.

Pour lieu de résidence, nous vous orientons vers un Centre spirituel Monastère pour un temps de discernement”.   

Seulement, les dernières informations sur cette affaire font état de la colère des  fidèles de cette paroisse qui revendiquent le retour de leur prélat.Ils ont bruyamment manifesté pendant le week-end, barrant la route avec des morceaux de bois et montrant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Ramenez notre curé, Abbé Cyprien Amougui”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Alors que les carillons de la prochaine rentrée scolaire s’apprêtent à retentir sur l’ensemble du triangle national, quatre cent mille ( 400 000) bambins, résidents dans cette Région n’auront peut être pas la chance de fouler du pied une salle de classe afin de bénéficier eux aussi d’une bonne instruction 

 

La cause est évidente

A cause de nombreuses exactions commises par les éléments de la secte terroriste boko haram, ils ont dans leur fuite permanente perdu les documents qui pouvaient leur octroyer le droit d’être considéré comme des citoyens à part entière de leur pays, à l’instar des actes de naissance et des cartes nationales d’identité.

Une situation déplorable qui a été mise en exergue par nos confrères de Tv5 Monde qui sont allés à la rencontre de ces enfants dont certains voient leur existence dont l’existence se limite aux tâches ménagères; C’est notamment le cas de Fadimatou Adam, adolescente sans identité :

“Des hommes armés sont venus chez nous un soir, ils ont mis le feu partout. Ils ont brûlé tout ce que nous possédions, nous n’avons même pas eu le temps de récupérer nos effets personnels, chacun de nous cherchait simplement à s’enfuir afin de sauver nos vie; Tous nos biens sont partis en fumée lors de cette attaque je n’ai donc rien qui me permette de m’identifier aujourd’hui”

D’autres, comme  Ibrahim Aladji, lui aussi âgé de 13 ans, a perdu ses papiers alors que les membres de sa famille s’enfuyaient d’un village situé à quelques kilomètres du Nigeria, devant les terroristes de boko haram ; pour s’en sortir, il a dû se lancer dans la vie active: 

“Comme je n’ai plus d’acte de naissance, je n’ai plus la possibilité de poursuivre mes études, c’est une situation qui me fait très mal. Afin de sortir de l’oisiveté, je viens vendre ici au marché. Avec ce que je réunis comme argent, j’achète du sel, du sucre, de la tomate que je donne à ma mère”.

Une cagnotte a été ouverte dans l’optique de récolter des fonds

Et l’argent obtenu va permettre d’établir de nouveaux documents à ces enfants car, dans leur quasi majorité, ce sont de jeunes Camerounais qui voient leurs rêves brisés, qui n’ont pratiquement plus d’espoir et voient leur avenir assombri parce qu’ils ne peuvent pas, comme leurs concitoyens  bénéficier d’une bonne instruction.

L’apport de tout le monde est attendu et les leaders religieux se sont passionnément lancés dans une campagne de récolte de fonds:

Hamadina Salomon, bénévole : “Au delà de la collecte des fonds, il est impératif de sensibiliser les populations car, il s’agit d’une cause commune qui engage chaque acteur; Le souhait c’est que chaque enfant ait un acte de naissance pour être identifié, pour pouvoir s’inscrire à l’école, pour se faire valoir le droit d’être un citoyen Camerounais…”
Les médias sociaux ont été mis à contribution, ce qui a suscité une forte mobilisation car, l’opération “dix mille actes de naissance” aux élèves du Mayo Tsanaga a permis d’obtenir plus de vingt trois (23) millions de Fcfa, la cagnotte reste ouverte et, il ne reste qu’à souhaiter que cet argent ne soit pas détourné et qu’il serve véritablement à cette cause.



Nicole Ricci Minyem 

 

Ledit attentat a eu lieu ce jeudi et le bilan est lourd : soixante treize ( 73) morts dont treize (13) soldats américains selon les sources officielles, comme le rapporte nos confrères de “20Minutes Monde”

 

Les réactions ne se font pas faites attendre    

« Nous vous pourchasserons et nous vous ferons payer », a déclaré Joe Biden - Président des Etats Unis au groupe djihadiste Etat islamique Province du Khorasan qui quelques temps après les explosions, a revendiqué l’attentat.

La branche de Daesh en Afghanistan était considérée comme une menace croissante pour les civils évacués à l’aéroport de Kaboul avant la fin du retrait américain, qui doit s’achever le 31 août. Le groupe, qui s’est formé en 2014 et qui voue une haine aux talibans, est responsable de nombreuses attaques sanglantes dans la région ces dernières années.

EIPK, ISIS-K, ISKP… Plusieurs acronymes pour le même groupe

Peu après la proclamation par Daesh (l’acronyme arabe pour le groupe Etat islamique, ou EI) d’un « califat » en Irak et en Syrie en 2014, d’anciens membres du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP, les talibans pakistanais) ont proclamé leur allégeance au chef du groupe, Abou Bakr al-Baghdadi. 

Ils ont ensuite été rejoints par des Afghans déçus par les talibans et ayant fait défection. Début 2015, Daesh a officiellement reconnu la création de sa province (wilaya) du Khorasan, l’ancien nom donné à une région qui englobait des parties de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Iran et de l’Asie centrale actuels. 

Sa branche locale est connue sous plusieurs noms, notamment État islamique Province du Khorasan (EIPK) en français, ou ISKP dans le monde anglophone (Islamic State Khorasan Province). Joe Bien, lui, emploie l’acronyme plus familier des américains ISIS-K (Islamic State of Iraq and Syria Khorasan).

Pourquoi le groupe est-il opposé aux talibans ?

Même s’il s’agit de deux groupes sunnites radicaux, ils ont des divergences en termes de théologie et de stratégie. Ils sont aussi en concurrence pour incarner le djihad. Signe de la forte inimitié qui les oppose, Daesh a qualifié les talibans d’apostats, notamment pour avoir négocié avec les Américains. Le groupe reproche également aux talibans de s’appuyer sur une base ethnique nationaliste stricte au lieu d’épouser une approche islamique sans frontières, détaille le Centre pour la sécurité internationale de Stanford.

Combien de combattants le groupe compte-t-il ?

L’EIPK a établi sa tête de pont en 2015 dans le district montagneux d’Achin, à la frontière avec le Pakistan. Partout ailleurs, le groupe s’est heurté aux talibans, même s’il a réussi à former des cellules dormantes autre part en Afghanistan, notamment dans la capitale, et au Pakistan, selon les Nations unies. L’EIPK a subi la répression des talibans et s’est révélé incapable d’étendre son territoire, contrairement à ce qu’avait réussi à faire en Irak et en Syrie. 

En 2019, l’armée gouvernementale afghane, après des opérations communes avec les Etats-Unis, avait annoncé qu’il avait été vaincu dans la province de Nangarhar. Les dernières évaluations de ses effectifs varient d’un minimum de 500 à quelques milliers de combattants, selon un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU paru en juillet.

Quel type d’attaques ont été menées ?

L’EIKP a revendiqué certaines des attaques les plus meurtrières commises ces dernières années en Afghanistan et au Pakistan. Il a massacré des civils dans des mosquées, des hôpitaux et dans d’autres lieux publics. Le groupe a surtout ciblé des musulmans qu’il considère comme hérétiques, en particulier les chiites. 

En août 2019, il a ainsi revendiqué un attentat contre des chiites à un mariage à Kaboul, dans lequel 91 personnes ont été tuées. Il a aussi été fortement soupçonné d’avoir été derrière une attaque en mai 2020 contre une maternité d’un quartier majoritairement chiite de la capitale qui a coûté la vie à 25 personnes, dont 16 mères et des nouveaux-nés. 

Depuis trois jours, les services de renseignement britanniques et américains avertissent d’un risque « imminent » contre les civils évacués à l’aéroport de Kaboul.

 

N.R.M

 

Il s’agit d’un certain Ntui Lambert, âgé de 36 ans dont le père est nigérian et la mère camerounaise

 

Selon les informations fournies par les éléments de la police nigériane, cet individu a été interpellé dans l’Etat de Cross River, alors qu’il avait en sa possession des armes, des munitions et près d’une soixantaine de dynamites destinés à la fabrication d’engins explosifs improvisés.

Capitaine Frank Mba, officier des relations publiques de la police du Nigéria : “Le principal suspect, Ntui Lambert, âgé de 36 ans, originaire d’Ikom, dans l’Etat de Cross River a été arrêté en possession d’armes sophistiquées de différents calibres, de 58 emballages de matériaux explosifs soupçonnés d’être de la dynamite et de munitions lors d’une opération menée par les services de police…”.

Les mêmes sources révèlent qu’au cours de son exploitation, Ntui Lambert a avoué qu’il “travaille en étroite collaboration avec les sécessionnistes ambazoniens qui sèment la mort et la désolation dans les Régions du Nord Ouest et Sud Ouest Cameroun …”.

Les investigations de l’équipe de police ont révélé que le suspect se livrait à la contrebande transfrontalière d’armes avec trois (3) autres membres de son gang appartenant à un groupe sécessionniste installé au Cameroun…”.

Il leur a d’ailleurs avoué que “ Ce n’est pas la première fois qu’il fournit du matériel de guerre à ces bandes armées et criminelles”.

Propos réitérés par lui même alors qu’il était présenté aux hommes des médias locaux: “J’ai été arrêté en compagnie de trois autres personnes dans mon domicile par les éléments de la police du Nigéria et j’ai été transféré dans la ville d’Abuja selon les recommandations des Nations Unies, d’après ce qui m’a été dit. J’achète la dynamite chez un homme à  dans la ville de Jos…”.   

Entrepreneurs de la mort

Soutiens de groupes d’individus ayant installé une psychose permanente au sein d’une population qui ne demande qu’à vivre sereinement; Déterminés et concentrés qu’ils sont, sur la recherche effrénée du profit individuel et permanent, considérant les Hommes, Femmes et Enfants qui périssent depuis le début de cette crise dite anglophone comme le moyen le plus sûr d’atteindre des objectifs funestes, qui ne reposent sur aucun fondement;

Mais peut être aussi d’avoir une vie faite de “glinglin”, une vie de paraître et qu’il faut à tout prix et à tous les prix entretenir. Les cris de détresse, les larmes de sang versé par les victimes et les membres de leur famille semblent n’avoir aucun impact sur eux.

Ces criminels qui viennent encore et toujours du Nigéria

Car, que ce soit dans la Région de l’Extrême Nord avec boko haram et depuis bientôt cinq ans maintenant dans les Régions du Nord ou du Sud Ouest avec les sécessionnistes ambazoniens, il se trouve que ce pays qui partage une longue frontière avec le Cameroun est impliqué.

L’urgence d’implémenter avec plus de vigueur, les résolutions prises à l’issue des assises de la 8ème session du Comité de Sécurité consacrées aux Menaces sur le Sécurité des Personnes et des Biens et la lutte contre le terrorisme, se fait plus accrue.

 

Minyem Nicole Ricci 

 

vendredi, 27 août 2021 02:17

Abakar Ahamat : Une seconde vie

Tel est le titre de l’ouvrage commis par Eric Théophile Tchoumkeu, de l’ordre journalistique appelé “ Interview” comme le fait remarquer François Bingono Bingono dans la préface 

 

Dans un souci de précision, le patriarche ajoute qu’il “s’agit d’un échange interactif entre deux actants dont un questionneur et un questionné. Un jeu de questions-réponses soit amical, quand seules la convivialité et l’harmonie alimentent les échanges.

Soit alors une joute à tendance de combat où on s’attend au bout du compte, au triomphe d’un vainqueur, et à la déchéance d’un vaincu…”.

Du point de vue du préfacier,

“Des rigoristes pourraient bien reprocher à l’auteur de s’encombrer d’un rabâchage de ce qu’on sait déjà car, l’essentiel de l’ouvrage revient sur ce que Abakar Ahamat a déjà dit dans les productions livresques où il est plus intégral, par rapport au peu que ne suggère cette longue interview, or on peut évoquer le souci de ce que l’on peut appeler la double écriture…”

Un avis que partage Josée Mell, dans la postface

Car pour elle, l’ouvrage “Abakar Ahamat : Une seconde vie active” met en exergue “Le choix méthodologique d’un échange célébrant le verbe, en pleine immersion dans les deux langues officielles du Cameroun, avec des questions pointues, abordant sans fioritures les aspects les plus controversés de la biographie ou de la bibliographie de l’Administrateur civil principal aujourd’hui à la retraite…”;

Dans la même lancée, Josée Mell relève qu’il s’agit d’une “vision plus aboutie de l’essentiel des productions d’un auteur atypique mais aussi de sa posture face aux critiques suscitées par ses positions parfois iconoclastes.

En parcourant cet ouvrage de 270 pages écrit en Français et en Anglais, le lecteur sera immergé dans la vie personnelle d’un écrivain téméraire et pugnace, cerner les subtilités des textes administratifs ou encore s’ouvrir à de nouvelles perspectives pour une compréhension plus judicieuse, ce qui au final va “ diminuer l’impact d’éventuels malentendus sur la production prolifique de l’essayiste Abakar Ahamat”. 

Abakar Ahamat : Une seconde vie

C’est donc un ouvrage de huit chapitres avec des titres comme: l’Homme; l’Audace d’être différent; Ni courtisan - Ni flagorneur; l’Envers du décor; Un Administrateur si vil. Sacrés incompétents; Relevé de ses fonctions; le Fameux Article 2.

Quelques notes sur l’auteur

Eric Théophile Tchoumkeu est un comptable de formation, passionné de lecture, Éditeur et Auteur depuis 2017 avec neuf ouvrages à son actif, dont deux recueils de poèmes (Entre canicule et rêves et Mon univers intérieur) et sept livres pour enfants écrits en français, traduits en anglais et en arabe. “Abakar Ahamat: Une seconde vie active” est son dixième ouvrage.  

 

Nicole Ricci Minyem   

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01