Quatre-vingts personnes, dont 65 civils et 15 gendarmes, ont été tuées lors de l’attaque djihadiste mercredi 18 août contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir.
Le bilan, après une attaque djihadiste menée contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, est désormais de 80 morts. « Selon un bilan réactualisé ce jour à 18 h 50, heure locale, 65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste », indique un communiqué du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura.
Un peu plus tôt, une source gouvernementale avait revu à la hausse le bilan des 14 gendarmes tués initialement annoncé, après la mort d'un gendarme blessé, ce qu’a confirmé la gendarmerie jeudi soir.
Les 65 civils tués sont 52 hommes, sept femmes et six supplétifs des Volontaires de la défense de la patrie (VDP). Soixante-quatre ont été inhumés jeudi à Arbinda, dans la région du Sahel (nord) où a eu lieu l’attaque.
« Le gouvernement renouvelle ses condoléances aux familles éplorées et félicite les Forces de défense et de sécurité et VDP pour leur action qui a permis de neutraliser plus de 58 terroristes selon un décompte final », selon le communiqué.
Les gendarmes sont « très touchés par la perte de 15 frères d’armes (…) mais fiers du combat qu’ils ont livré et qui a permis de mettre en déroute plus de 400 terroristes, neutraliser plus de 80 d’entre eux et récupérer un important stock de matériel, d’armes et de motos », a de son côté indiqué le service de communication de la gendarmerie nationale.
L’attaque s’est produite dans la zone « des trois frontières » entre Burkina, Niger et Mali, régulièrement frappée par les actions meurtrières de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à Daech. Les gendarmes et les supplétifs VDP escortaient des civils victimes de précédentes attaques djihadistes, qui retournaient dans leurs localités d’origine de la même région du Sahel.
Le Burkina Faso a débuté jeudi un deuil national de trois jours : le drapeau était en berne devant le parlement, la présidence et les édifices gouvernementaux. Plusieurs télévisions et radios ont modifié leurs grilles de programmes, diffusant pour la plupart des chansons en hommage et en soutien aux forces de défense et de sécurité.
Depuis le début du mois d’août, 94 civils, militaires et supplétifs de l’armée sont morts dans des attaques attribuées à des groupes djihadistes dans le nord et le nord-est du Burkina.
Pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Souvent couplées à des embuscades, ces attaques ont fait plus de 1 500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.
N.R.M
De plus, elles sont “des vecteurs de contamination plus dangereuses que toutes celles qui n’ont jamais pris le moindre vaccin”. Alors, si le décès de Jacob Desvarieux a fait grand bruit alors qu’il avait reçu tous les vaccins et devait en principe être à l’abri de cette pandémie, le reportage fait par nos confrères de Rfi il y a quelques heures vient un peu plus semer le doute dans les esprits
Notre confrère laisse entendre que “Le conseil d’état affirme que les personnes vaccinées peuvent être porteuses de virus et contribuer à sa diffusion dans des proportions qui ne sont pas véritablement connues aujourd’hui…
Comme cela se vit depuis un an, on va continuer d’enfermer les gens bien portants et sensés être protégés par le vaccin, en prétextant une contagion invisible ;
Une manière de faire de chaque personne en bonne santé, un danger potentiel tout cela pour maintenir le narratif de la peur et de contrôle…”.
Plus encore, certains médecins biologistes, à l’instar d’un certain “Olivier Verain”, affirment que : “Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont le plus exposées aux formes graves et au décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin, ou de réinfection post vaccinal ou encore de la virulence d’un variant…”.
Une généticienne, “Alexandra Orion Coude, qui avait déjà donné des alertes sur cette question, en relevant que “ Les personnes vaccinées étaient plus vulnérables face aux ré-infections et aux variants…
Les personnes vaccinées répandent plus de particules virales autour d’elles quand elles respirent par rapport aux non vaccinées et sont donc plus contagieuses que les autres”.
Ce qui signifie en clair qu’une personne vaccinée, protégée ou pas, continue de diffuser la maladie autour d’elle et qu’elle la diffuse plus qu’une personne saine.
Curiosité
Lorsque cette pandémie est apparue, les Etats, comme c’est encore le cas présentement ont défini des mesures qui devaient être prises afin de protéger les populations de ce tueur silencieux qui, du point de vue de certains médias, des communicateurs et autres organismes des questions de santé pouvait être neutralisé grâce au vaccin.
Un matraquage médiatique est mis en branle depuis belle lurette, afin de convaincre les sceptiques par rapport aux risques qu’ils encourent, en refusant de se plier à la donne mondiale. Alors, que penser de cette autre actualité ? De quelle manière peut-on véritablement se protéger contre le coronavirus et ses multiples variants ? Qu’est ce qui peut expliquer, justifier que des sanctions soient prises à l’encontre les personnes, notamment du personnel médical qui refuse de se faire vacciner alors qu’il est dit qu’on est libre de le faire ou non. Qu’est ce qui se cache réellement derrière cette histoire de Covid-19 ?
Nicole Ricci Minyem
Âgé de 20 ans, ce camerounais a été interpellé par les éléments de la gendarmerie de Bertoua à bord d’un car de transport en commun, arborant un treillis militaire et une paire de botte.
Présenté il y a quelques heures à la presse, il prétend ignorer la Loi qui interdit le port de la tenue militaire à toute personne non autorisée et assure qu’il a simplement voulu réalisé le rêve qu’il caresse depuis toujours
Zock Ivan Claude : “ J’étais à Douala à 23 heures et je me rendais à Yaoundé. C’est arrivé à destination que j’ai porté le pantalon et la chaussure; Je suis trop passionné par l’armée, j’aime l’armée, j’aime leur travail et je ne rêve que d’une chose, être un militaire…”.
Selon nos confrères conviés à la présentation du jeune homme, ce dernier a profité de la requête que lui a adressé son oncle maternel, le Matelot de première classe Awona Wilfried, en service au Bataillon de fusil marin de Campo, pour se faire plaisir;
En effet, son parent lui a demandé de récupérer ses affaires, dans la capitale économique du Cameroun et de les apporter à Bertoua, car ils y seront plus en sécurité; Le package, outre quelques effets personnels, contenait également les tenues de dotation, celle-là même que le sieur Zock Ivan Claude va porter:
Myoupo Patrick, Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est : “il était plutôt habillé en civile, c’est à dire qu’il troquait un tee - shirt blanc, un pantalon sport et une paire de tennis blanche mais, monsieur Zock prétend que lorsqu’il est arrivé à Yaoundé, il a plutôt changé le pantalon noir qu’il portait pour mettre le pantalon treillis vert armé et a également mis la paire de toile verte aux pieds...”.
C’est au niveau du contrôle mixte de Bonis qu’il sera appréhendé par les éléments de la gendarmerie de l’Est pour “port illégal de la tenue militaire; une interpellation qui le surprend car, il prétend qu’il n’était pas au courant de l’interdiction du port de tenue de l’armée
“Je ne savais pas que c’était strictement interdit de porter les tenues militaires…”, précise le .
Une méconnaissance qui le fait tomber sous le coup de la Loi du 26 Novembre 1982 portant la réglementation qui interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée.
Le jeune homme a peut être voulu contourner la Loi, en arborant une tenue qui lui échappe depuis longtemps. Son exploitation a permis de découvrir que Zock Ivan Claude a été le malheureux candidat du recrutement militaire à trois reprises; il a cédé à la tentation, et pour Myoupo Patrick - Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est, son oncle a été très imprudent:
“Son oncle n’aurait pas dû lui demander de transporter les effets militaires, sachant qu’il a cette passion du métier. Par ailleurs, même s’il n’avait pas arboré cette tenue, une simple fouille de bagages pouvait le faire tomber sous le coup de la Loi…”.
Naïveté, mauvaise foi, inconséquence, inconscience, Zock Ivan Claude va malheureusement passer devant le Commissaire du Gouvernement, près le tribunal militaire de Bertoua.
Un rêve longtemps nourri mais qui malheureusement, a tourné au cauchemar car, la Loi prévoit des sanctions: “ Est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 000 à 200 000 Fcfa ou de l’une de ces deux peines, celui qui vend, confectionne, achète, distribue, porte ou détient des effets ou insignes militaires”.
Nicole Ricci Minyem
Au terme des échanges riches et fructueux, les Chefs d'État ont :
A cet égard, la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social ;
Aussi, au moment crucial de la mise en œuvre de la Stratégie de sortie de 7 crise, engagée par la Communauté, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC marquent-ils leur volonté résolue et ferme de poursuivre les efforts déployés depuis 2016 dans le cadre d’un deuxième cycle de programmes économiques et financiers soutenus par le FMI et tous les autres Partenaires Techniques et Financiers, orientés vers les objectifs de croissance forte, verte, résiliente et inclusive, en créant plus de richesses et d’emplois.
Au terme de leurs travaux qui se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension mutuelle et d'entente cordiale, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont salué la participation à ce Sommet des invités spéciaux et félicité la Commission de la CEMAC pour la qualité de la préparation de cette rencontre.
Ils ont enfin exprimé leur profonde et fraternelle gratitude à l'endroit de Son Excellence Paul BIYA, Président en Exercice de la CEMAC, Président de la République du Cameroun, pour la réussite de ce Sommet Extraordinaire.
N.R.M
Elles ont été prises ce mercredi, à l’issue des travaux qui avaient comme objectif principal d’évaluer la situation macroéconomique de la CEMAC, en particulier dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Mais plus encore, d’analyser les mesures de redressement appropriées pour renforcer la résilience des économies de la sous-région et accélérer leur transformation structurelle, en vue d’une croissance soutenue, durable, inclusive et créatrice d’emplois.
Les travaux de ce 18 août ont été émaillés par de nombreuses allocutions, dont celle du Chef de l’Etat Camerounais, président en exercice de la Cemac, ensuite la communication spéciale du premier ministre congolais, axée sur l’état d’avancement du Programme des Réformes Économiques et Financières (PREF-CEMAC) et les mesures de relance post Covid-19 adoptées par ledit programme.
Les interventions de la Directrice Générale du FMI, du Président de la Banque Mondiale, du Représentant de la Banque Africaine de Développement, et du Représentant de la République Française ont elles aussi focalisé l’attention des participants, étant donné que chaque exposé a permis aux uns et aux autres, d’en savoir beaucoup plus sur l’ampleur, ainsi que sur les conséquences des crises sécuritaire, sanitaire et économique dans la sous-région.
Ces dernières ont induit des déséquilibres économiques fondamentaux au sein de la Cemac, alors que la Région commençait déjà à tirer profit des réformes engagées par les Autorités nationales et régionales, avec l’appui des partenaires extérieurs, dans le cadre de la stratégie régionale de sortie de crise adoptée lors du Sommet du 23 décembre 2016 à Yaoundé.
A cet égard, les Chefs d’Etat, de gouvernement et autres ont examiné les mesures prises aux niveaux national et régional, afin d’endiguer les effets négatifs de ces crises sur les populations et les économies de la Sous-Région, ainsi que les politiques et réformes économiques prioritaires destinées à soutenir la relance post-Covid -19.
24 résolutions ont été prises, notamment
La détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ;
Exhortation auprès des Etats et Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, d’envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la Cemac et ses effets sur les économies;
l'Accueil favorable de toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette;
L’Accueil favorable de la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains…
Au-delà de toutes ces résolutions, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un vibrant hommage à Idriss Deby Itno, défunt Président de la République du Tchad tombé en avril 2021, sur le champ de bataille contre les terroristes.
Nicole Ricci Minyem
Les propos du chef de l'Etat sur les « flux migratoires irréguliers » en provenance d’Afghanistan ont suscité mardi un tollé à gauche, tandis que droite et EN appellent à la fermeté
Après leur conquête éclair, les talibans sont désormais maîtres de l’Afghanistan. Quel impact cette prise de pouvoir aura-t-elle sur les sociétés européennes ?
Emmanuel Macron a évoqué d’éventuelles conséquences migratoires lors de son allocution télévisée lundi soir: « Nous devons anticiper et nous protéger contre les flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toute nature », a-t-il assuré.
Cette phrase a suscité un tollé chez les responsables de gauche, tandis que droite et EN appelaient à la fermeté sur les frontières. Avec la crise afghane, le chef de l’Etat se retrouve sous pression sur ce sujet sensible, à sept mois de l’élection présidentielle.
Une réponse « sordide » pour la gauche
Emmanuel Macron a assuré que la priorité du gouvernement était d’évacuer ses derniers ressortissants d’Afghanistan. Le chef de l’Etat a également précisé que la France avait le « devoir », aussi, « de protéger » les Afghans qui ont aidé la France et se retrouvent aujourd’hui menacés par les talibans. Cette décision a été saluée par la classe politique, qui s’est toutefois divisée sur la question des « flux migratoires irréguliers importants » évoqués par le chef de l’Etat.
A gauche, les insoumis ont dénoncé une réponse « sordide » d’Emmanuel Macron, l’accusant de « rabougrir la France ». Le candidat à la primaire écologiste Yannick Jadot s’est, lui, dit « sidéré » d’entendre « que les femmes, les hommes et les enfants qui fuient l’enfer des Talibans sont d’abord une menace ». Il faut « protéger toutes celles et tous ceux qui relèvent désormais du droit d’asile », a pour sa part affirmé le patron du PS, Olivier Faure.
« Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé en Syrie en 2015 »
Chose peu conventionnelle, Emmanuel Macron a pris soin de faire lui - même le service après vente de son allocution: « Ce que j’ai dit ce soir sur l’Afghanistan et que certains veulent détourner : la France fait et continuera de faire son devoir pour protéger celles et ceux qui sont les plus menacés », a tweeté le président peu avant minuit.
« Il faut donner le droit d’asile à tous ceux qui remplissent les critères, et particulièrement à ceux qui ont travaillé pour notre armée ou avec des ONG françaises, qui sont aujourd’hui en danger », confirme Sylvain Maillard, député de Paris et porte-parole du groupe LREM.
« Nous n’avons pas du tout à rougir car nous sommes l’un des pays qui accueillent le plus d’Afghans et qui leur donnent le plus de protection », a souligné l’Elysée ce mardi, alors que depuis 2018, la France a accordé l’asile à environ 90% des quelques 10.000 demandes d’asile d’Afghans.
« Mais l’Europe va aussi potentiellement faire face à des réfugiés de manière massive, poursuit Sylvain Maillard. Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé en Syrie en 2015, la désorganisation européenne entre ceux qui accueillent à bras ouverts et ceux qui ferment la porte, pour trouver une politique commune ».
Un sujet délicat à l’approche de la présidentielle
Emmanuel Macron et sa majorité entendent aussi montrer leur fermeté sur la question migratoire. Alors que la campagne présidentielle est déjà lancée, le sujet est régulièrement un angle d’attaque pour la droite et le Rassemblement national, qui ont déjà mis la pression sur l’exécutif.
« L’Europe, mais aussi la France devront faire preuve d’une fermeté qui leur a souvent manqué pour éviter une vague migratoire déstabilisatrice », a ainsi réagi le patron des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau. « Nul doute que cette situation entraînera, pour nos pays, un risque accru d’attentats et la perspective de nouvelles vagues d’immigration », a tancé Marine Le Pen.
Entre le drame humanitaire et la pression migratoire, les macronistes sont sur une ligne de crête. « Il faut être généreux mais responsable. Nous ne sommes ni dans l’angélisme de la gauche ni dans l’immigration zéro de l’extrême droite.
Il faudra accueillir ce que nous pouvons accueillir, c’est-à-dire dans de bonnes conditions, en prenant en compte les processus d’intégration et en faisant attention aux éventuels risques terroristes d’une vague migratoire », indique Sylvain Maillard, qui espère « une coordination européenne ».
Mais depuis plusieurs années, les 27 membres de l’UE se déchirent sur la question migratoire, sans pouvoir élaborer de politique commune de l’asile.
N.R.M
Dans une tribune publiée il y a quelques heures et reprise dans par de nombreux confrères, le leader séparatiste des ambazoniens en détention à la prison principale de Yaoundé Kondengui dit entre autres avoir trouvé auprès du défunt, “ Les qualités d’un dirigeant réservé et impartial”
Un témoignage qui intervient pratiquement deux semaines après le décès du président du Mouvement Agir et dans lequel le détenu présente ses tristes et sincères condoléances à la famille du disparu
L’intégralité de son message dans lequel apparaît quelques séquences des moments qu’ils ont partagé en prison
“Il y a dix jours, lorsque nous avons appris le décès de M. Christian Penda Ekoka, nous avons été remplis de tristesse. Au nom de mon peuple, et en mon nom, je présente nos profondes condoléances à sa famille immédiate et à la grande communauté qu’il a créée grâce à son activisme au sein d’Act/Agir.
Pendant les neuf mois que m. Penda Ekoka a passé spontanément à la prison principale de Yaoundé, mon peuple et moi avons appris à le connaître. Le souvenir de lui et de ses coéquipiers dans la cour de la prison, où nous nous retrouvons pour prier, faire de l’exercice, manger, nous détendre ou méditer. Je continue.
Il est apparu comme un administrateur et un politicien rigide, sévère, décisif, réservé et impartial. A tout moment, son intelligence et sa maîtrise technique étaient exposées.
Il était doux, surtout lorsqu’il te regardait dans les yeux pour parler franchement. Même lorsque nous n’étions pas d’accord, nous le faisions dans le respect de l’autre.
Nous avons appris et apprécié ses vifs intérêts, ses conceptions et ses sacrifices personnels pour améliorer les conditions de vie et la liberté de ses compatriotes. Nous avons compris que certaines de ses positions le rendaient incompatible avec l'équipage et les collègues du palais.
Nous nous joignons aux prières pour que ceux qu’il a encadré au travers d’Act/Agir et de ses autres partenariats poursuivent sa mission. Que sa famille, ses amis et sa communauté aient la force de supporter cette perte irréparable.
Adieu cher ami Christian Penda Ekoka. Que tu puisses te réjouir dans le royaume céleste.”
Maurice Kamto : « La disparition de Christian PENDA EKOKA est un coup dur porté à la Résistance Nationale »
En rappel, Christian Penda Ekoka, décédé le 8 Août 2021 a rejoint le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais dans les années 90; Quelques années après son militantisme débordant, il est nommé conseiller du Président de la République et il devait évoquer avec lui, les questions économiques.
Cependant, des sources non officielles laissent entendre qu’il n'arrive pas véritablement à se formaliser de la gouvernance du système dirigeant à Yaoundé et dit régulièrement son malaise en même temps qu'il prend ses distances avec certaines décisions du pouvoir.
Sa séparation avec cette formation politique est actée quelques semaines avant la tenue de l’élection présidentielle de 2018 et c’est à ce moment qu’il annonce son ralliement au mouvement pour la renaissance du Cameroun ;
Une association qui n’a pourtant pas résisté à la force du temps car, Kamto Maurice et lui se sont brouillés à cause de la gestion questionnable des fonds dédiés à la lutte contre le Covid-19 dans le cadre de l'initiative Survie Cameroun lancée par l'opposant. Christian Penda Ekoka s’en est allé à l’âge de 69 ans.
Nicole Ricci Minyem
Selon les informations recueillies auprès des sources indiquées, ils sont de divers ordres: Sécuritaire, Sanitaire, Économique, Sociopolitique…
Des sujets d’importance, tournant autour du thème central choisi pour ce sommet extraordinaire : “ Evaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement”.
Les enjeux sus cités vont requérir l’attention de tous ceux qui sont conviés aux travaux, à l’instar des six Chefs d’Etat des pays membres de la Cemac (Cameroun - Congo - Gabon - Guinée Equatoriale - République Centrafricaine - Tchad); du président de la Commission de la Cemac ; de la directrice générale du fonds monétaire international ; du président du groupe de la Banque mondiale ; du président de la Banque Africaine de Développement et d’un représentant du gouvernement français.
De manière précise, il convient de relever que les différentes crises sécuritaire, sanitaire, économique, sociopolitique et bien d’autres ont des répercussions certaines et indéniables sur les économies de la Sous - Région;
Il est donc possible que les assises de ce Mercredi permettent entre autres de:
Dresser un état des lieux de la situation depuis l’apparition de la pandémie de Covid 19 en 2019 et la résurgence des crises sécuritaires;
Procéder à une évaluation des différentes mesures mises en œuvre dans le cadre de la riposte à la pandémie et répondre aux conséquences économiques, monétaires, financières liées aussi bien au coronavirus qu’à la crise économique de 2016;
Convenir éventuellement des mesures nouvelles à prendre, tenant compte du contexte actuel caractérisé par les fronts suivants: Sécuritaire - Sanitaire - Économique - Monétaire - Financier - Social.
Les attentes
Sur le plan économique, la Cemac est appelée à se mobiliser au plus haut niveau et démontrer son engagement solidaire à faire face aux crises.
Sur le plan sécuritaire, il est question de réaffirmer l’engagement des Chefs d’Etat de la Cemac en faveur de la paix et de la sécurité, de condamner les actes barbares et criminels perpétrés par des groupes terroristes dans la Sous-région ;
Sur le plan sanitaire et social, en appeler à la mobilisation en faveur de la vaccination contre le Covid 19 pour atteindre le niveau d’immunité collective, en plaidant pour le financement de l’accès au vaccin et renforcer la protection sociale des personne vulnérables ;
Sur le plan économique et financier, il s’agit d’atténuer l’exposition des banques sur les Etats - Solliciter un soutien vaste de la communauté internationale pour la relance et la reconstruction des économies de la Cemac - Décider de l’affectation partielle des ressources issues des Droits de Tirage Spéciaux au Fmi en vue de la réduction des arriérés intérieurs et du renforcement des fonds propres du système bancaire…
Sur le plan monétaire, il est question de consolider la situation des réserves de change, assurer un retour progressif et prudent à des politiques monétaires et prudentielles orthodoxes, poursuivre les réflexions sur la coopération monétaire internationale vers un cadre plus flexible, réitérer l’engagement des Etats de la Cemac à conclure des programmes de seconde génération avec le Fmi ;
Au plan budgétaire, continuer la consolidation, assurer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques, veiller à la soutenabilité de la dette en privilégiant les ressources financières à caractère concessionnel ;
En matière de réformes, souscrire à une transformation structurelle des économies vers plus de diversification et d’intégration sous-régionale, intensifier la lutte contre la corruption, promouvoir un climat des affaires propice à l’investissement privé.
Nicole Ricci Minyem
L’incendie qui s’est déclaré lundi en fin d'après-midi avait déjà parcouru 6.000 hectares ce mardi midi, dans le massif des Maures, dans le Var.
Pas moins de 7.000 personnes ont été évacuées pour être mises à l’abri dans des gymnases ou salles communales des alentours. Et les sapeurs - pompiers s’attendent déjà à « rester au moins deux ou trois jours », comme le confie Carlo Zaglia, porte-parole des sapeurs-pompiers du Var sur cette opération depuis le poste de commandement. Le risque est toujours très élevé aujourd’hui et les massifs sont interdits.
Le PC a été installé sur le circuit du Var, au Luc, à quelques centaines de mètres de là où le feu est parti, lundi vers 17h, sur l’aire de Gonfaron. « Parmi les 6.000 hectares parcourus, 3.000 de forêt ont déjà brûlé. On a protégé beaucoup de choses, dont des maisons. On a une vingtaine de personnes blessées légèrement, surtout par des intoxications, et six pompiers également légèrement blessés », a expliqué le point Carlo Zaglia.
« Des rafales à 80 km/h de vent, c’est une tuerie »
Pas moins de 800 sapeurs-pompiers d’une dizaine de départements, dont les voisins mais aussi l’Isère ou l’Ain, épaulés par 110 camions, quatre canadairs et deux hélicoptères bombardiers d’eau sont au plus près du front de feu qui s’étale sur au moins 22 kilomètres.
180 largages ont déjà eu lieu depuis hier soir, mais la puissance de ce feu reste exceptionnelle: « C’est très peu commun, ce qu’on a eu. On a des vitesses de propagation de 5 km/h. Ça fait très longtemps qu’on n’avait pas vu ça, là on court après le feu, et les collines sont très escarpées. Il y a eu des rafales à 80 km/h de vent, c'est une tuerie. Tu cours, tu cours et le feu est devant toi », relate le porte-parole de l’opération.
Des maisons ont été impactées, une centaine est évoquée, mais il est trop tôt pour tirer un bilan complet. « Probablement que des maisons ont été touchées, mais on a surtout protégeé les gens, soit en protégeant les habitations, soit en les évacuant », poursuit Carlo Zaglia.« On est là pour au moins deux ou trois jours »
Ce sont les 120 gendarmes, également mobilisés sur cet incendie, qui ont procédé à l’évacuation de 7.000 personnes depuis lundi soir, épaulés par les polices municipales. « On connaît parfaitement le territoire, donc on a pu procéder à ces évacuations en fonction des consignes des pompiers.
Elles ont eu lieu ici, autour de Gonfaron, mais aussi jusqu’à Cogolin, sur la compagnie de Gassin/Saint-Tropez. Il s’agit essentiellement de campings et de haras , explique Céline Lefléfian, capitaine de la compagnie de Draguignan, dont les hommes sont aussi chargés d’assurer la sécurité des biens évacués, mais aussi d’enquêter sur l’origine du feu.
Il est trop tôt pour dire si d’autres évacuations vont avoir lieu, mais les pompiers s’attendent à rester un bon moment sur place. « Le vent s’est calmé ce mardi matin mais on arrive dans les heures chaudes de l’après-midi, le feu va reprendre de sa puissance et va continuer à se développer.
“On est là pour au moins deux ou trois jours, il y a beaucoup, beaucoup de travail et la difficulté va maintenant être d’organiser les relèves », prédit Carlo Zaglia.
Après être descendues vers le Golfe de Saint-Tropez, les flammes pourraient prendre la direction nord, vers Vidauban, où se concentrent les moyens aériens, ce mardi après-midi.
N.R.M
Après le drame ayant entraîné le décès tragique de Loïc Kameni, jeune homme de 25 ans qui a succombé suite à une blessure par balle, reçue lors d’une violente empoignade avec un gendarme à cause d’un litige foncier, les populations semblent avoir repris le cours normal de leur vie en attendant les probables résultats d’une enquête
Cela s’est éventuellement manifesté par la réouverture de l’axe Bafang-Douala très tard dans la nuit de Samedi à Dimanche dernier. Mais que s’est-il réellement passé ?
Nombreux sont les jeunes mais aussi des adultes qui, en début de week-end dernier, ont laissé tomber leurs activités afin de converger vers le lieu appelé “Evasion”.
C’est à ce niveau que l’on a étendu sous un linceul, le corps inanimé de Loîc Kameni. Les circonstances de sa mort sont relatées par Rahns Djomo :
“Tous, nous étions à Bana, on devait y siéger pour la réunion familiale mais en attendant, on faisait l’investissement humain et sur le site, il y avait un engin qui était entrain de déterrer. Nous étions pratiquement au terme de nos travaux et on voulait continuer par les reboisements…
Subitement, il y a un monsieur avec qui on avait des litiges qui est arrivé avec sa voiture, ce n’est pas la première fois parce que chaque fois que nous avons eu à travailler au village il venait derrière nous pour saboter et nous étions las de cette situation…”.
Un raz le bol qui a finalement entraîné le drame
“Mon petit dont le corps est couché là est allé arrêté le commandant et ils ont commencé à échanger des coups de poing. Son collaborateur a décalé de trois pas en arrière, il a armé sa kalachnikov et alors que de multiples choix s’offraient à lui, il a préféré visé mon frère et lui a logé une balle au dos”.
Le décès de Loïc Kameni a engendré le courroux de ses congénères mais aussi celui de plusieurs autres personnes qui, en représailles, ont barricadé la route, mettant le feu à certains endroits et causant un énorme embouteillage. D’ailleurs, il y en a qui ont été obligés de revenir sur leur pas car, ne comprenant pas de quoi il est question.
Résolus à en découdre avec les responsables de la mort de leur parent, les manifestants n’ont même pas reculé devant les forces de maintien de l’ordre, descendus sur le lieu du drame dans l’optique de rétablir l’ordre; les coups de feu, tirés en l’air en guise de sommation n’ont pas eu l’air de les émouvoir au contraire, ils s’en sont pris à un gendarme qui s’est malencontreusement retrouvé au milieu de la foule.
Copieusement battu, il s’en est fallu de peu pour qu’il soit lynché car il a été confondu à celui qui avait tiré sur Loîc Kameni. Dans leur soif de vengeance, ils ont incendié des postes de contrôle, les véhicules et d’autres biens personnels de ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis.
Même la voix de l’autorité administrative a eu du mal à se faire entendre car les parents et amis de la victime n’ont pas manqué de lui lancer au visage qu’il “ne dit rien”.
Luc Dongo, préfet du Haut-Nkam : “ Je présente les excuses de toute l’administration aux familles et maintenant, il est question de gérer la situation et c’est la raison pour laquelle j’appelle au calme…”.
Il est curieux de voir avec quelle aisance un individu lambda peut décider d’en venir aux mains avec un gendarme, même si on peut accorder à ce dernier le bénéfice du doute, étant donné que son adversaire était en civil. Toutefois, il est beaucoup plus curieux, effrayant même à la limite de constater qu’un homme en tenue, peut facilement tirer sur un individu désarmé et l’abattre froidement.
Nicole Ricci Minyem