Ils ont tous les deux été présentés à la presse il y a quelques heures après avoir cru qu’ils pouvaient échapper à la justice après avoir enlevé, violé et finalement relâché une adolescente de 16 ans.
deux présumés violeurs et kidnappeurs viennent d’être hors d’état de nuire par les éléments de les éléments de la délégation régionale de la police judiciaire du Centre
l’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée dans ces services, après l’enlèvement d’une adolescente prénommée Ange Erika
Commissaire Principal Charles Ndongo Epok - Chef service des enquêtes criminelles (DRPJ): “La division régionale de la police judiciaire du Centre a été saisie d’une plainte faisant état de ce que une adolescente âgée de 16 ans avait été enlevée et séquestrée par des inconnus, des quidams nourrissant des intentions ubuesques, scélérates et machiavéliques, qui exigeaient pour sa libération, une somme de cinq cent ((500 000) milles Frs”.
Même s’ils ont reçu comme instruction ferme de ne pas donner le moindre sou, les parents, choqués, horrifiés et craignant pour la vie de leur enfant, sont passés outre cette instruction et ont remis aux deux larbins, la rondelette somme de trois cent (300 000) Frs.
Convaincus qu’ils sont les plus forts, les kidnappeurs ont violé la jeune fille pendant de longues semaines, avant de la rendre à ses parents, traumatisée, se sentant sale et certainement dégoûtée de la vie.
Croyant en avoir terminé avec cette histoire et préparant assurément leur prochain coup, les deux “criminels” n’ont pas tenu compte du fait que lorsque les éléments de la Direction régionale de la police judiciaire sont sur une histoire comme celle-là, ils ne lâchent pas prise.
Pendant qu’ils utilisaient les 300 milles Frs extorqués à la famille, les enquêtes se poursuivaient
“ La Drpj qui n’est pas la belle au bois dormant s’est montrée jusqu'au boutiste et a poursuivi ses investigations; elle a mis en place un traquenard et à travers les méthodes qui nous sont propres, elle a pu localiser ces scélérats, ces présumés violeurs dans le village de Ndong, dans les encablures de la ville de Ntui; Nous avons procédé à l’interpellation d’un dénommé Edang Mbarga Jean et de son compère, le nommé Meyong Kalbaté Melvin, respectivement âgés de 22 et 23 ans…”.
Présentés à la presse il y’a quelques heures, il s’avère que les deux individus à la mine patibulaire n’en n’étaient pas à leur coup d’essai bien qu’ils n’aient jamais été interpellés
“ Jusque là, aucun des deux n’avaient défavorablement attiré l’attention des services de sécurité et de renseignement. A l'analyse et sur la base des investigations que nous avons mené; il nous a été donné de constater que ce tandem de kidnappeurs s’était donné pour mode opérandes d’appâter leurs victimes, de les séquestrer, de les violer de manière interactive et, comble de cynisme, d’exiger des rançons”.
Un appel à une sécurité interactive
Tel est le vibrant appel lancé par les Forces de maintien de l’ordre, à l’endroit des Populations car, de leur point de vue, c’est grâce à la collaboration de tous qu’il sera possible de vaincre l’insécurité rampante
“ Si une personne voit son concitoyen en insécurité, il lui est conseillé d’appeler les numéros utiles qui sont ceux de la sûreté nationale”;
Les deux présumés kidnappeurs quant à eux, vont devoir répondre de leurs actes.
Nicole Ricci Minyem