Dans une publication devenue virale sur les réseaux sociaux, notamment sur facebook, l’on peut lire ces écrits attribués à Paul Poufong - secrétaire général de cette formation politique; propos d’une fermeté absolue et qui ne veut laisser planer aucun doute
“Le bureau national de l’Afp met en garde Sam Mbaka
Que cela soit clair une bonne fois pour toute : Monsieur Cyrille Sam Mbaka n'est pas le Président de l'Alliance Des Forces Progressistes (AFP).
Je croyais avoir été suffisamment clair à ce sujet. Mais je constate pour le déplorer que certains journalistes éprouvent du plaisir à le présenter comme président de ce parti politique.
Cette blague de mauvais goût doit casser.
Devenu membre de l'AFP le 27 Août dernier, devant un parterre impressionnant des journalistes, un esprit bien constitué comprendrait mal qu'il en soit devenu président ce même jour, alors même que le congrès, seule instance élective, était prévue pour le 28 Août 2021 et bien plus, aux termes des dispositions de l'article 15 des statuts, l'infortuné est frappé d'inéligibilité.
Cette imposture doit cesser, l'AFP n'étant pas la cour du roi pétaud…”.
Une confusion inappropriée et incompréhensible
Tel est le sentiment qui ressort après avoir lu la mise au point faite par Paul Poufong il y’a quelques heures car, Cyrille Sam Mbaka, ancien cadre de l’Union Démocratique du Cameroun dont la démission date du 10 septembre 2020 de son ancienne formation politique, a récemment été présenté comme le nouveau président de l’Alliance des Forces Progressistes (Afp).
La déclinaison devant les confrères des objectifs qui sont désormais les siens, en tant que “cadre” au sein de l’AFP aurait - elle contribuer à entretenir la confusion?
“L’AFP, l’Alliance des Forces Progressistes c’est le renouvellement d’une offre politique alternative crédible. Se réconcilier avec le politique et la politique. Beaucoup trop de nos compatriotes et vous le savez, ont déserté les partis politiques et le militantisme est devenu alimentaire. Celui de l’estomac...
Il y a du chemin à faire, c’est vrai. Nous allons retrousser nos manches. La politique a été trop longtemps dévoyée. Elle n’a servi que des intérêts partisans oubliant au passage les fondamentaux. La mission des élus c’est de porter et de défendre les espoirs et les attentes de ceux qui les ont élus…
C’est pourquoi les hommes politiques se doivent de rendre des comptes. Ont-ils rempli leur mission ? A quel pourcentage ? Quels ont été les écueils? Pourquoi sollicitent-ils une prolongation de leur mandat ? Sont-ils toujours dignes de la confiance des électeurs ? Changer de curseur. Changer de paradigme. La politique autrement…
Voilà quelques lignes de force de ma vision. Celle que j’entends implémenter à la tête de l’AFP, l’Alliance des Forces Progressistes”.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le titre du “Thriller” rédigé par Samuel Eddy Mbog, préfacé par l’auteur lui même en auto édition sur Amazon KDP, avec six chapitres et 112 pages
Dans la préface, Samuel Eddy Mbog relève la difficile coexistence entre les communautés bantoues et les pygmées, premiers habitants d’Afrique a créé un mythe qui demeure profondément ancré dans les mentalités des peuples riverains de cette tribu pionnière : celui de la prétendue infériorité du peuple Pygmée face aux autres tribus environnantes.
Longtemps incompris, ils sont pratiquement restés en marge de l’évolution socio-économique, scolaire et technologique. Fortement attachés à la maîtrise des connaissances ancestrales et traditionnelles, avec pour principal référent la maîtrise des secrets de la forêt profonde. Ils sont très souvent injustement abusés par leurs concitoyens qui exploitent à vil prix leurs richesses.
En s’écartant généralement de l’école classique, du fait de l’inadaptation de leur mode vie nomade, l’on dénombre toutefois très peu, qui excellent sur le plan académique et trouvent une place de leadership dans la société moderne.
Résumé du roman
“Lorsque Craig s’engagea donc à suivre ceux qui allaient à l’école des blancs et à imiter les onomatopées qu’ils récitaient à tue-tête, Il eut la chance d’être pris en charge et scolarisé par le Père Rousseau un missionnaire français.
Naquit alors l’espoir qu’une élite nouvelle pourrait servir de témoin à l’histoire, pour démontrer qu’un pygmée mis dans des conditions adéquates, pourrait devenir une référence intellectuelle, professionnelle et académique. Oui c’était l’occasion de démontrer que l’excellence est universelle, pas une question de taille ni de couleur.
La question qui se posait était de savoir si face à leurs idées préconçues de pseudo supériorité, les peuples bantous établis, pourraient intégrer le fait d’être dirigés par un pygmée marginal quoique beaucoup plus brillant, et d’évoluer sous ses ordres?
Sauront-ils reconnaître la valeur intrinsèque de l’homme et ignorer ses origines ethnologiques ? Goliath acceptera-il de prêter le flanc à David ?
Craig va apprendre à ses dépens que le monde n’est pas comme lui il l’avait pensé; qu'il est fait de trahisons et que le combat est aussi ethno centré. Il découvrira également que l’homme peut être un loup pour l’homme, quand il s’agit d’argent et que l’amitié ne vaut pas un sou, surtout si on a affaire à un serpent de la pire espèce…”.
C'est une intrigue saisissante qui met en scène un crime savamment orchestré dans un cadre professionnel du Sud Cameroun, où le personnage principal flirtant au quotidien avec la mort et le danger sous la menace d'un ennemi tapis dans l'ombre finira par perdre bien plus que des plumes, une vie précieuse et l'espoir d'une postérité.
C'est aussi un appel au respect des droits des minorités et de l'égalité des chances de réussite sociale pour tous les peuples, car tous les Hommes sont égaux quelles que soient leurs races et leurs origines.
Informations sur l’auteur
Né le 17 décembre 1980 à Douala au Cameroun, MBOG Samuel Eddy est titulaire d’un baccalauréat option littérature et philosophie depuis 1998, ayant découvert sa passion pour l’écriture 2 années plus tôt, il commença à 16 ans la rédaction de son 1er ouvrage.
Aujourd’hui, titulaire d’une maîtrise en droit de l’université de Douala et d’un diplôme d’études professionnelles approfondies de l’ESSEC-Douala, il est consultant et promoteur de l’Agence de Marketing et Communication dénommée ABOVE CONSULTING et Directeur de publication d’un Magazine de promotion des communes rurales camerounaises dénommé le FONGIK’OR. Il est marié et père de 03 enfants.
Nicole Ricci Minyem
La grande popularité de l'acteur, mort ce lundi à 88 ans, ne s'est jamais démentie auprès du public français : il incarnait le flegme, la malice, l'élégance...
Le Concorde volait en direction de New York quand deux moteurs ont lâché. A bord, Jean - Paul Belmondo n’en menait pas large. Les hôtesses de l’air se sont affairées sans attendre pour servir à boire aux passagers affolés.
Dans cette effervescence paniquée, un homme s’est levé et a supplié l’acteur : « Faites quelque chose, monsieur Belmondo ! » « Qu’est-ce que je pouvais y faire ? », s’est marré le comédien en racontant, en 2015 à nos confrères du Parisien,cette anecdote survenue au début des années 1980.
Si l’histoire ne précise pas dans quelles conditions l’avion a fini par atteindre sa destination sans encombre, elle en dit long sur l’aura de Bébel, aux yeux du public. Comme s’il était dans la vie de tous les jours aussi casse-cou et héroïque que dans ses films. Comme si l’homme à la ville et ses rôles de fiction ne faisaient qu’un.
« Ce qui a marqué les esprits dans le personnage qu’il a créé à l’écran, c’est une espèce de décontraction totale, permanente, très rare dans le cinéma français, avance à 20 Minutes Christophe Ernault, alias Alistair, rédacteur en chef de la revue Schnock. Il a tout de suite suscité la sympathie du public, contrairement à son "frère ennemi" Alain Delon. Il a une vraie cote populaire».
Le premier concerné était le premier surpris de cet engouement:
« Le regard des gens qui viennent me voir, ça m’étonne toujours. Parfois c’est ce moment où Guillaume Canet me dit que son fils Marcel regarde certains de mes films et les apprécie beaucoup.
Parfois ce sont des vieilles dames qui vont m’arrêter dans la rue et me parlent de certains de mes rôles au cinéma. D’autres, ce sont des jeunes de 20 ans qui vont me dire qu’ils aiment Peur sur la ville, Le Magnifique, ou des films que je n’aurais pas imaginé traverser les époques. A chaque fois, j’ai des échanges très gentils et respectueux”.
“Il était transgénérationnel et transartistique", souligne Christophe Ernault. Au début, il avait une certaine exigence, il tenait à faire des choix éclectiques. Quand on regarde sa filmographie, on a les yeux écarquillés par l’éventail esthétique, de Pierrot le fou au Guignolo… Il y a plein de points d’entrée, chacun peut trouver celle qui lui convient”.
Comment expliquer l’adoration quasi unanime éprouvée par le public pour l’acteur ? Peut-être par sa capacité à rester dans le consensus et donc à éviter les controverses.
Pour le rédacteur en chef de Schnock, il s’agit d’une des preuves de "la fine intelligence” avec laquelle il a mené sa carrière : « Il s’est très peu exprimé sur des sujets politiques ou autres.
Au tout début, il était le syndicaliste des comédiens. Il avait une conscience politique mais il n’en a jamais fait un commerce ni un prosélytisme, ça lui a permis de ne pas se griller pour des polémiques ridicules. »
Son aura tient aussi beaucoup au choix de ses rôles. « Quand je tournais des films, j’étais quand même, très conscient de mes personnages. (…) Il fallait que je puisse les aimer et qu’on puisse les aimer, affirmait-il.
Je ne pense pas que j’aurais pu jouer un traître ou un vrai salaud. Pas parce que ce genre de profil ne m’intéresse pas, mais il y a des acteurs plus doués que moi pour les incarner parfaitement”.
Fait notable, il a refusé le rôle qui a finalement échu à Marlon Brando dans Le dernier tango à Paris de Bernardo Bertollucci. En cause, la scène dite “ du beurre” montrant un viol par sodomie.
Jean-Paul Belmondo s’est cantonné aux rôles sympas et cela lui a réussi. Ironiquement, c’est quand il incarne Stavisky dans le film du même nom réalisé par Alain Resnais qu’il connaît l’un de ses plus gros échecs. A l’époque, en 1974, les critiques lui ont reproché de rendre l’escroc… aimable.
Qu’il soit devant la caméra de Godard, celle de De Broca ou celle de Verneuil, Jean-Paul Belmondo apporte sa patte : une dose de flegme, un autre d’intrépidité, un peu de malice et l’œil qui, souvent, frise.
“Il incarne une idée bien française de joie de vivre, il flotte, il plane “, décrivait justement le réalisateur Quentin Dupieux à So Film il y a trois ans. « Son arme fatale, c’était l’humour. Il ne se prenait pas au sérieux. Le Magnifique est un chef-d’œuvre d’autodérision », salue, de son côté Christophe Ernault.
Mais la meilleure définition a sans doute été donnée en 2013 par Quentin Tarantino, venu à Lyon lui décerner le Prix Lumière: “Belmondo, ce n’est pas seulement le nom d’une star de cinéma, ce n’est pas seulement le nom d’un homme”, a déclaré le cinéaste américain. C’est un verbe qui représente la vitalité, le charisme, une force de l’esprit. Cela représente la "super coolitude".
Voilà pour le Belmondo public, celui dont l’apparition du nom, en haut d’une affiche de cinéma, était pour le grand public une promesse de divertissement. Le Belmondo intime reste méconnu.
Comme le dit l’actrice Mylène Demongeot : « C’est une force de caractère peu commune, avec un côté direct, déconneur, joyeux mais très sérieux. Il est rempli de courage et d’une force phénoménale, mais qui est derrière cette magnifique façade ? (…) Jean-Paul a fait en sorte que ni son travail ni ses problèmes ne se voient»; L’élégance, toujours.
N.R.M
Dans le cadre de sa tribune hebdomadaire “honneur et fidélité” le chef de la division communication au ministère de la Défense croit savoir que “Seule notre volonté à tous de rester maîtres en nos terres est de nature à nous épargner les tourments de l’oppression…”
“ S’il est de nos jours, un mot qui puisse le mieux qualifier le contexte international que nous vivons, c’est bien le mot ambigüité. Nombre de certitudes parmi les plus affermies sont tant et si bien ébranlées, qu’il est aujourd’hui malaisé, sinon impossible de se faire une opinion ou de défendre une position, sans que l’une et l’autre ne soient submergées par un flot d’extrapolations plus inintelligibles, plus fantasques les unes que les autres.
La ductilité des interprétations est telle que même les repères que l’on pouvait jusqu’ici croire intangibles sont allègrement écartelés, édulcorés.
Les groupuscules terroristes peuvent ainsi se prendre pour des Etats, des Etats agir comme des groupes terroristes. Latitude est laissée aux sociétés militaires privées d’interférer dans les affaires internes d’autres Etats.
Devant le fait accompli, très souvent un casus belli, la loi et le droit ne font plus le poids. Pis encore, la variabilité numérique, géographique, idéologique et surtout économiquement orientée du vaisseau communauté internationale entretient ce clair - obscur de l’éthique et la morale internationales.
Ceux tirant un substantiel bénéfice de cette dilution consentie de la jurisprudence conventionnelle se targuent de faire de la realpolitik. Toutefois, il est permis de douter que ce point de vue permissif soit partagé par les nombreux peuples qui, à travers tous les continents, se débattent à la fois contre la résurgence de la loi du plus fort et la légitimation de l’hydre terroriste.
Du reste, la tentation est désormais grande au sein de l’extrémisme violent, d’user de tous les moyens disponibles pour contester la légitimité des Etats,dans le but de se substituer à ces derniers.
Il y aurait donc tout lieu de s’attendre à une recrudescence et un durcissement de l’action de l’action hostile. La récente reconfiguration de la carte des organisations terroristes, notamment dans le Sahel et le Bassin du Lac Tchad, la montée en gamme des matériels mis en œuvre par lesdites organisations, la sophistication sans cesse accrue de leurs méthodes de combat et la mutualisation de leurs moyens sont les signes avant - coureurs d’un probable et prochain regain d’offensive de leur part.
L’actuelle agitation notée dans les migrations internationales pourrait d’ailleurs leur bénéficier en termes de ressources humaines et de transfert de compétences.
Confrontés qu’ils sont d’une part, à la réalité du fléau terroriste, et d’autre part, à l’incertitude de l’aide extérieure, les Etats au contact de la calamité se doivent à leur tour, de consolider le front de lutte.
La permanence des échanges entre les responsables civils et militaires du niveau opérationnel à l’échelon politico - stratégique sera l’un des facteurs déterminants de la réussite commune contre la pandémie obscurantiste, l’autre facteur déterminant étant l’adhésion des populations.
Sans cette adhésion en effet, il serait de peu d’effet de détruire les places forces des terroristes, une tâche toujours recommencée qui finirait par entamer le potentiel capacitaire des Forces de maintien de l’ordre, sans parler des désastreuses répercussions sur ces mêmes populations dont les adeptes de la terreur font leur abri et leur principale cible aussi.
L’éventualité d’une intervention extérieure pour se défaire du carcan mortifère est par ailleurs à écarter, rien ne pouvant remplacer ni la légitimité par la nature d’appartenance aux territoires qui nous sont disputés, encore moins notre détermination d’en conserver l’entière possession.
En un mot, seule notre volonté à tous de rester maîtres en nos terres est de nature à nous épargner les tourments de l’oppression”.
N.R.M
Dans un communiqué de presse rendu public ce dimanche, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation Jean - Claude Shanda Tonme - président de cette formation politique s’insurge contre ce coup de force et demande avec insistance le retour à un Etat de droit dans ce pays
Si pour de nombreux acteurs politiques Camerounais, notamment ceux qui se réclament de l’opposition, le président Alpha Condé, nouvellement réélu pour une troisième mandat, a personnellement creusé sa tombe, en changeant la constitution et, en nommant à la tête des éléments des forces spéciales un pur produit formé dans la légion étrangère de l’armée française, l’homme qui se présente comme un “médiateur universel” soutient le contraire.
Dans son argumentaire, Jean Claude Shanda Tonme souligne que seul le “Droit est apte à garantir une autorité politique et exécutive obéissant scrupuleusement à la Constitution”.
La quintessence de son communiqué
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR), formation politique attachée au dialogue et à la réconciliation, estime que le cadre institutionnel et la démarche pacifique, demeurent les seules passerelles morales et éthiques acceptables pour envisager les transitions au sommet des Etats, de même que pour la réalisation des ambitions légitimes de tout citoyen libre et jouissant de tous ses droits civiques et politique, aspirant à la magistrature suprême.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, en exprimant toute sa réserve quant aux méthodes, aux moyens et aux voies, reconnaît que des citoyennes et des citoyens, organisés ou non dans des cadres et regroupements légaux de toutes natures, peuvent se faire entendre de façon pressante dès lors qu’ils estiment être porteurs des solutions à certaines préoccupations, demandes et revendications républicaines. Il faudrait encore s’en tenir strictement aux réalités de chaque pays.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation réaffirme que la place des militaires se trouve dans les casernes, et par conséquent que leur irruption dans le champ politique en usant des armes à eux confiées pour protéger, défendre et préserver l’intégrité des institutions, des frontières et par conséquent de la souveraineté nationale, est inacceptable de tous les points de vue.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation condamne en conséquence, et sans aucune faiblesse ni hésitation, le coup d’Etat militaire en République de Guinée Conakry, et demande avec force, insistance et empressement, le retour à un Etat de droit garanti par une autorité politique et exécutive entièrement civile obéissant scrupuleusement à la constitution./.
N.R.M
S’agit - il de l'inconséquence, de l’irresponsabilité des parents ou alors des simples coups que la vie impose à tous ceux qui n’auront pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école?
Difficile de répondre avec certitude à ces questions et à toutes les autres qui taraudent l’esprit, lorsqu’on voit ces jeunes en âge scolaire vadrouiller dans les rues, errant comme de âmes en peine et jetant de temps à autre un coup d’oeil envieux à leurs congénères qui ont renoué avec le chemin de l’école.
Nonobstant les effets de la crise sanitaire du Covid 19 avec les lourdes conséquences connues de tous, il y’a par exemple des enfants qui ont perdu leurs parents et dont l’avenir est désormais hypothéqué; C’est notamment le cas de Ariel et Marion dont le papa est décédé il y’a à peine un mois. Il était le principal pourvoyeur de fonds dans la famille, car leur maman a toujours été femme au foyer, son mari refusant qu’elle exerce le moindre métier
Ariel - enfant “déscolarisé”: “ Notre papa est mort il y’a un mois maintenant, il était malade. Nous avons un autre petit frère et maman a notre bébé qui a huit mois. Nos oncles et tantes ont promis quand on enterrait papa d’aider maman à nous envoyer à l’école mais personne n’a encore rien fait, on attend seulement mais, on ne sait pas si on va repartir aussi à l’école…”.
Un témoignage poignant, qui fait couler des larmes de tristesse surtout lorsqu’on se rend compte qu’on n’a pas soi - même les moyens de venir en aide à ces petits enfants, dont l'avenir paraît compromis.
Comme Ariel et Marion, il y’a de nombreux autres orphelins qui vivent les mêmes réalités étant donné que la gratuité de l’école primaire, demeure une simple vue de l’esprit au Cameroun. D’aucuns diront que 7000 frs, ce n’est pas cher payé mais, tous ceux qui avancent cet argument feignent d’ignorer que cette somme, pour certains demeurent un véritable luxe.
Il existe cette autre catégorie d’enfants qui déambulent dans les rues, vivant de petits larcins et considérés comme des “ nanga boko”; Pourtant, certains ont simplement besoin qu’on leur tende la main.
C’est le cas de Mustapha Dioulé - adolescent de 16 ans qui a fui les exactions de boko haram, a perdu ses parents et dont les membres de la famille sont éparpillés: “ Je suis venu avec le train parce qu’il y’a un aladji qui accepté que je porte ses bagages; c’est comme ça que je me suis caché là où on garde les gros bagages. Je venais retrouver ma tante mais, je ne connais pas là où elle habite et je dors en route ou là où il ne pleut pas…
Elle s’appelle Mariama Dioulé et elle est venue ici à la capitale depuis. Si je la retrouve, peut-être que je vais repartir à l’école, si elle a de l’argent, sinon je vais faire un commerce. Mon père et ma mère ont été tués et mes frères sont allés dans le camp mais je ne voulais plus vivre là-bas…”.
Mustapha Dioulé nourrit de grandes ambitions
“ Si je repars à l’école un jour, je vais devenir un docteur pour soigner les personnes qui sont blessées et je ne vais pas leur demander de l’argent parce que ceux qui sont dans ce genre de situation ont parfois tout perdu et ne peuvent donc pas se payer des soins de santé. Je veux les aider aussi et empêcher que les autres enfants connaissent la même situation que moi aujourd’hui, parce qu’ils ont perdu leurs parents à cause de la guerre”.
Nombreux sont les parents qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école à cause du paiement des frais d’Ape, exigés au moment où l’on inscrit les enfants; des frais qui varient selon les établissements scolaires et qui constituent une véritable entrave, un gros blocage à la scolarisation de jeunes Camerounais.
Les cris de détresse poussés par les parents n'émeuvent personne, surtout pas les chefs d'établissement qui renvoient les uns et les autres au ministère, affirmant que c’est là bas que les décisions se prennent et qu’à leur niveau, ils se contentent d’exécuter les ordres.
Nicole Ricci Minyem
Ils ont été communiqués il y a quelques jours par les acteurs de l’Interprofession bovine: Viande de bœuf avec os 2300 et sans os, 2800 frs.
Une décision qui vient mettre un terme à la flambée vertigineuse des prix observée ces dernières semaines dans de nombreux marchés. Autour de la table de discussion, le ministre du Commerce, ses collègues de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales et de l’Administration Territoriale de même que les représentants des vendeurs de bétails, leurs collègues porte - parole des bouchers; Tous visaient le même objectif: Arrêter les “prix concertés” d’achat des bêtes sur pied.
Au-delà de l’engagement pris par sa majesté Saïbou Bouba - chef boucher de la ville aux sept collines, tous les acteurs de l’Interprofession de la filière bovine ont organisé une vaste campagne de sensibilisation et d’affichage de banderoles dans les marchés de la cité capitale.
Une occasion idoine pour mettre en garde “les petits malins” qui seraient tentés de passer outre cette décision et suivre la dynamique.
Le président du Conseil de l’interprofession bovine, Djawa Abega Mustapha, se réserve d’ailleurs le droit de les traiter comme des spéculateurs.
Il sera accompagné dans cette tâche par Alhadji Mey Ali, coordonnateur national du Conseil de l’interprofession; de Saïbou Bouba, chef boucher de Yaoundé et de André Kanmegne, président de l’Association douze millions de consommateurs (Admc).
En contrepartie, les membres de l’interprofession invitent le comité de gestion du marché à bétail, mis en place par le gouverneur du Centre et le ministre du Commerce, à mettre rapidement au travail afin d’éviter aux bouchers de payer des taxes indues, qui malheureusement, ont un impact sur le prix du bœuf.
Autre doléance, c’est la mise en place des mécanismes qui vont concourir à éviter et stopper des pénuries artificielles orchestrées par des agents véreux qui n’ont de cesse de rechercher leurs seuls profits.
Des consommateurs soulagés
Et qui saluent cette décision conjointement prise en haut lieu mais, ils espèrent que le Gouvernement va “pousser un peu plus la réflexion afin de revoir un peu plus ses prix et rendre la viande de bœuf disponible à toutes les bourses, comme c’est par exemple le cas dans les Régions septentrionales et à l’Est du Cameroun" ; car, arguent-ils “Même le demi kilogramme de viande reste un véritable luxe pour certaines familles qui ne peuvent en consommer que lors de grandes occasions”.
Nicole Ricci Minyem
c’est par le biais d’une Lettre Circulaire signée ce 2 Septembre par le Dr Fuh Calistus Gentry, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique.
La correspondance adressée aux Gouverneurs, Délégués Régionaux, Préfets, Délégués départementaux et Sous - Préfets stipule que:
“Suite au constat d'innombrables accidents enregistrés dans les sites miniers ayant causé de multiples pertes en vies humaines…
J’ai l’honneur de vous demander de veiller à l’observation des mesures de prévention ci - après:
Tenir régulièrement des concertations avec tous les exploitants miniers en vue de la sécurisation des sites d’exploitation;
Obliger les exploitants miniers à s’engager à refermer les sites creusés et abandonnés;
Interdire formellement le recrutement des enfants mineurs dans les sites d’exploitation, sous peine de poursuites judiciaires”.
Allant plus loin, le membre du Gouvernement ajoute:
“Au regard de cette situation d’extrême gravité et de violation flagrante des textes, j’invite les autorités administratives, les services déconcentrés des ministères sectoriels concernés par les présentes instructions présidentielles, notamment le Minmidt, le Mineped, le Minas et le Mintss ainsi que les Forces de Maintien de l’Ordre, à travailler en synergie en vue de l'éradication complète du travail des enfants mineurs dans les sites d’exploitation minière qui constitue la principale cause de la déperdition scolaire dans les zones d’exploitation, et la restauration systématique des sites miniers par les exploitants…”.
S’agit-il ici du “politiquement correct”?
Cette question et bien d’autres méritent d’être posées car, dans le document sus- mentionné, l’on ne précise pas à quel moment les décisions prises doivent entrer en application;
On ne fait nulle part mention des énormes fosses qui ont longtemps été creusées et abandonnées par les exploitants miniers qui ne respectent pratiquement jamais les clauses incluses dans les contrats d’exploitation ( lorsque ces derniers existent) et qui aujourd’hui constituent un véritable scandale environnemental.
S’il faut saluer la décision prise par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique d’interdire l’accès des sites aux enfants mineurs, il serait intéressant d’avoir la position de son collègue de l’Education de Base, lorsqu’on sait que les établissements scolaires sont quasi inexistants dans ces contrées, notamment à l’Est Cameroun (Kambele).
Quelles sont les dispositions qui sont prises afin d’inciter les enfants à reprendre le chemin de l’école, eux qui n’ont pratiquement connu que les mines;
Quels sont les mécanismes mis en place afin de faciliter l’intégration des enseignants affectés dans ces lointaines contrées, lorsqu’on sait que le paiement de leurs émoluments revient presque toujours aux parents…
Nicole Ricci Minyem
Le code de nationalité camerounaise est parfois interprété de manière très maladroite par de nombreux concitoyens alors que la Loi no 68/LF/3 du 11 juin 1968 portant sur le code de la nationalité Camerounaise est plus que claire sur l’obtention de ladite nationalité.
La chose la plus frappante est qu’il y en encore qui sont convaincus qu’il n’existe pas la double nationalité au Cameroun alors que la Loi sus - citée définit clairement dans quel contexte un Camerounais, bien qu’ayant obtenu la nationalité d’un pays étranger peut se prévaloir de la nationalité Camerounaise.
selon La Loi du 11 juin 1968, est Camerounais sauf faculté de répudier cette nationalité dans les 6 mois précédant sa majorité:
- L’enfant légitime né de parents Camerounais (il suffit que l’un des parents possède la nationalité Camerounaise) ou l’enfant naturel, lorsque les deux parents, à l’égard desquels sa filiation a été établie, sont Camerounais. Exemple dans ce dernier cas: adoption d’un enfant par un Camerounais
- L’enfant naturel, lorsque celui de ces parents à l’égard duquel la filiation a d’abord été établi est Camerounais; dans le cas ou l’autre parent est de nationalité étrangère.
- L’enfant né d’une mère Camerounaise et d’un père dont la nationalité est inconnue ou l’enfant naturel , lorsque celui de ces parents à l’égard duquel la filiation est établie en second lieu possède la nationalité Camerounaise
- L’enfant né au Cameroun de parents inconnus. Dans ce cas, il sera réputé de n’avoir jamais été Camerounais si au cours de sa minorité, sa filiation est établie à l’égard d’un étranger et s’il a conformément à la Loi du pays de cet étranger, la nationalité de celui-ci.
- L’enfant légitime né au Cameroun de parents étrangers si l’un d’eux lui même est né
- L’enfant naturel né au Cameroun lorsque celui des parents étrangers à l’égard duquel la filiation est établie est lui aussi né au Cameroun.
NB : La filiation ne produit l’effet de l’attribution de la nationalité Camerounaise que si elle est établie dans les conditions déterminées par la législation ou les coutumes Camerounaises. La filiation n’a d’effets sur la nationalité de l’enfant que si elle a été établie avant l'âge de majorité
Les enfants des diplomates étrangers ou des consuls étrangers , nés au Cameroun ne sont pas concernés par ladite disposition. Cependant, ils ont la faculté d’acquérir volontairement la nationalité Camerounaise, conformément à l’article 20 du code de nationalité, qui stipule que tout individu né au Cameroun peut solliciter la nationalité Camerounaise par déclaration dans les 6 mois précédant sa majorité, à condition d’avoir sa résidence habituelle au Cameroun depuis au moins 5 ans.
Les enfants, dont l’un des parents est Camerounais, ont entièrement droit à la double nationalité. Ces enfants gardent leur double nationalité lorsqu’ils sont majeurs. C’est le cas par exemple de nombreux joueurs binationaux qui jouent pour l’équipe nationale Camerounaise.
Article 26
Nonobstant les dispositions de l'Article précédent, aucune condition de stage n'est exigée de l'étranger;
La femme Camerounaise qui acquiert une nationalité étrangère par mariage conserve sa nationalité Camerounaise à moins qu’elle ne déclare répudier cette nationalité pendant la célébration du mariage. Cette déclaration peut être faite sans autorisation des parents même si celle-ci est mineure.
- Le Camerounais majeur qui acquiert volontairement une autre nationalité
- Celui qui exerce la faculté de répudier la nationalité Camerounaise conformément aux dispositions de la présente Loi.
- Celui qui, remplissant un emploi dans un service public d’un organisme international ou d’un pays étranger, le conserve malgré l’injonction de le résigner fait par le gouvernement.
Il apparaît donc clairement qu’on ne saurait refuser à Samuel Eto’o Fils, pour ne citer que cet exemple de se présenter comme candidat à la tête de la Fédération Camerounaise de Football parce que la Loi le lui permet; Car, l’Article 40 stipule que:
La perte de la nationalité camerounaise prévue par l'article 31 (b) et les déchéances de l'article 34 sont prononcées par décret.
N.R.M
La compétition prend fin le 5 septembre prochain et, nombreux sont les athlètes venus d’Afrique qui, grâce à leur dextérité, leur prestance, ont pu gravir les marches du podium.
Selon nos confrères de “ sports news africa", le Nigeria occupe la tête du classement avec six médailles dont trois en or. Il est suivi de la Tunisie qui totalise quatre médailles. L’Afrique du Sud prend la troisième place avec trois médailles.
La Tunisie, deuxième du classement africain et 30ème mondial du tableau des médailles compte quatre médailles dont deux en or; toutes remportées dans la catégorie des sports para - athlétisme.
Comme ce fut le cas à Rio de Janeiro en 2016, la Tunisienne Raoua Tlili a réussi le doublé pour le lancer du disque/poids à ces Olympiades de Tokyo 2020. En effet, la championne paralympique a remporté la médaille d'or du lancer du disque F41 en réussissant un jet de 37.91 mètres, ce 1er septembre.
Elle bat le record du monde qui était détenu par son principal challenger, la Marocaine Yousra Karim. D’ailleurs, cette dernière occupe la 2ème place du podium. L’une de ses compatriotes, Hayat El Garaa s’empare de la médaille de bronze. Depuis le début de sa carrière, la Tunisienne a remporté 5 médailles d’or paralympiques. C’est incontestablement la Reine de la discipline.
L’Algérie a également réalisé de belles prouesses car, dans sa besace, il a réussi à engranger sept médailles, dont une en or, remportée en para-judo, deux en argent et les autres en bronze. Les dernières ont été obtenues en para-athlétisme.
L’Algérie décroche sa 7e médaille aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. Le sprinteur Skander Djamil Athmani monte, en effet, sur la deuxième marche du podium en finale du 100m (T13).
Ayant réussi à exploser le record africain en faisant le meilleur temps des qualifications, l’Algérien a été devancé par l’Irlandais, Jason Smyth (10,53s).
L’Afrique du Sud vient en troisième position. La Nation arc-en-ciel est 33e mondiale avec trois médailles dont deux en or. Les Sud-africains se sont notamment illustrés en para-athlétisme.
L’Ethiopie compte une seule médaille en or mais augmente la cagnotte des Africains. L’Egypte n’a pas réussi à franchir la première marche du podium mais compte néanmoins six médailles dont 4 en argent. Tous ces métaux ont été glanés en Powerlifting.
Trois autres pays africains ont réussi à figurer sur le tableau des médailles. Il s’agit de la Namibie avec une médaille d’argent, du Kenya et de l’Ouganda. Ces derniers ont récolté chacun une médaille de bronze.
1-Nigeria (22e) : 6 , 3 or, 1 argent, 2 bronze
2-Tunisie (30e) : 4 médailles, 2 or, 1 argent, 1 bronze
3-Afrique du Sud (33e) : 3 médailles, 2 or, 1 argent
4-Algérie (39e) : 7 médailles, 1 or, 2 argent, 4 bronze
5-Ethiopie (47e) : 1 or
6-Egypte (50e) : 6 médailles ,4 argent, 2 bronze
7-Namibie (62e) : 1 argent
8-Kenya (69e) : 1 bronze
9-Ouganda (69e) : 1 bonze
N.R.M