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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Elle a été déposée ce Lundi par Messey Fritz Frantz auprès du Commandant de Brigade de Recherche de Bonanjo ; Ladite plainte concerne Gerard Philippe Kuissou Mephou, Darling Nguevo et Arol Ketchiemen Siandje Von Boris Bertolt

 

Dans le document publié sur la page facebook personnelle de ce militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, on peut lire ce qui suit :

 

« Je suis depuis quelques jours, victime d’une cabale cybernétique où mon nom et mon image sont traînés dans la boue. Les individus sus – cités m’associent dans une affaire de mœurs concernant une certaine mirabelle. Il faut le préciser, que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve.

 

Agissant en leurs noms, en profils facebook mais également par les noms d’emprunt (Nguevo) le tontinard, Benskin 2linfo, Arol Ketch), ces individus m’accusent entre autres de diffamations, de viol et d’agression sur la personne de Mirabelle.

 

Des accusations qui constituent une atteinte grave à mon honorabilité et à ma respectabilité, et qui me valent les menaces de mort par mon compte Messenger.

 

Afin d’être rétabli dans mon honneur, je m’en réfère donc à vous pour obtenir réparation du préjudice moral que je subis actuellement, tout en vous priant de bien vouloir donner à cette plainte la suite légale qu’elle comporte… ».

 

Que la lumière soit

 

Comme un complément d’informations, Messey Fritz Frantz  précise que malgré la cabale ourdie contre sa personne depuis plus d’un mois, aucune plainte n’a été déposée contre lui

 

« Je précise que jusqu'ici, je n'ai fait l'objet d'aucune plainte déposée par qui que ce soit et je n'ai été convoqué par aucun commissariat.

 

Je donne donc l'occasion aux personnes suscités d'apporter les preuves de ce que j'aurai diffamé cette Mirabelle (c’est la première fois que je cite son nom avec ce profil et avec mon autre profil Poutine Le Lion  je ne l'ai jamais fait) et que j'aurai été Complice de son supposé viol.

 

Que ceux qui pensent qu'ils peuvent se transformer en accusateur et en justicier impunément sur Facebook comprennent que ça ne marche pas avec tout le monde. 

 

Le Cameroun est un État de Droit ! Un huissier appellera les concernés pour leur remettre leurs convocations.

 

En passant dites à Darling Nguevo que je n'ai jamais changé de numéro comme il le dit au prétexte de me soustraire à la justice, ce numéro sur la plainte je l'utilise depuis près de 5 ans et si quelqu'un a une convocation pour moi qu'il me contacte immédiatement.

 

Mon image j'y tiens jalousement et je serai sans ménagement pour quiconque la traînera dans la boue surtout dans une histoire grave de viol !  Ça suffit » !!!

 

Nicole Ricci Minyem

           

Dans le cadre de l’implantation du Projet intitulé « Second Chance Education (SCE) », la priorité a été donnée à la gente féminine vivant dans les Régions du Nord et Sud Ouest.

 

Ledit projet est une plate forme de plaidoyer visant particulièrement cette couche de la société, notamment celles qui vivent dans les zones dans lesquelles les crises sécuritaires continuent de causer des dégâts indescriptibles, surtout dans le domaine de l’éducation.

 

Les organismes et autres Ong qui sont établies au Cameroun n’ont d’ailleurs eu de cesse de faire un constat : Les crises prolongées exacerbent la vulnérabilité sur les femmes et les filles ; Elles augmentent en outre les taux d'abandon scolaire chez les femmes et les filles.

 

L’Organisation des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes a, dans sa dynamique d’implantation, déposer ses valises dans les zones dites anglophones, afin d’atteindre plus de femmes et de filles et améliorer leur bien-être, de même que  leur résilience grâce au projet Seconde Chance pour l’Education (SCE).

 

Pour les responsables d’Onu Femmes, « Le projet SCE vise à briser les tendances actuelles et fournir des solutions globales pour les femmes marginalisées et les jeunes femmes qui ont manqué sur l'éducation et qui risquent d'être laissés pour compte… ».

 

Partenariat multiforme

 

Dans le document d’informations mis à la disposition des médias, on peut entre autres lire que : « Le programme SCE tire parti des partenariats, des approches holistiques et des technologies innovantes pour briser les tendances actuelles et fournir une solution globale pour les femmes et les filles marginalisées…

 

C’est dans cette logique qu’ONU Femmes a réuni les Organisations de la Société Civile et a invité les uns et les autres à devenir l'une des parties prenantes qui participe au plaidoyer en faveur de l'éducation des femmes et des filles… ».

 

Parallèlement à la création de la plate-forme SCE, les dames impliquées dans cette dynamique ont fourni des services de qualité, des contributions, en se basant sur les résultats observés pendant l'évaluation. Ceux –ci sont issus des enquêtes menées dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Elles ont mis en évidence les activités qu’elles sont aptes à réaliser avec l’apport de divers partenaires car, elles ne veulent plus être en marge de la société. La crise sécuritaire dont elles sont les plus grandes victimes a sérieusement entravé leur avenir ainsi que celui de leurs enfants.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

Dans un post publié il y’a quelques heures, le Député de la Nation a décrié cette propension qui se développe au sein de la population jeune et qui l’incite à penser que l’eldorado c’est de l’autre côté. Quelles sont les causes réelles de cette immigration clandestine ?

 

« Immigration Clandestine  Scalp de la Jeunesse

 

Ces dernières heures, je vois circuler sur les réseaux sociaux, la vidéo d'une jeune compatriote à l'agonie dans le désert.

 

Il y a quelques mois, circulait également l'image d'un jeune homme décédé dans la méditerranée.

 

Cette méditerranée, ce désert, immenses cimetières de la jeunesse africaine et camerounaise en particulier. A la recherche d'un mieux-être, à la chasse de la terre promise, du paradis sur terre.

 

Un Eldorado peint dans les contes et chimères entretenus par certaines personnes de la diaspora qui prennent soin d'enjoliver leur quotidien autour d'artifices, de paillettes et de vie luxuriante. Alors que nous sommes bien éloignés de la réalité.

 

La Méditerranée qui engloutit telle la baleine blanche Moby Dick, les jeunes qui courent après leurs rêves. Le désert qui voit l'idéal des jeunes fondre sous un soleil accablant.

 

Chaque jour, l'on enregistre plusieurs départs dans nos familles. Chaque jour, l'on enregistre les cas des jeunes qui n'arriveront jamais à destination. Des jeunes dont les familles n'entendront plus jamais parler. Des jeunes qui ont voulu « boza » parce que l'État, défaillant dans sa politique, ne leur offrait pas les moyens nécessaires pour s'en sortir.

 

Selon l'Organisation Internationale pour les Migrations, en 2020, plus de 1200 migrants ont péri en Méditerranée. Depuis le début de l'année 2021, plus de 50 migrants sont déjà morts.

 

Il ne s'agit là que des chiffres de ceux qui périssent à la mer, mettant de côté tous ceux là dont les corps sont abandonnés au milieu du désert à la merci des oiseaux prédateurs. Ces statistiques évidemment ne tiennent pas compte de la maltraitance, de la prostitution, du proxénétisme, de la promiscuité, des nouvelles formes d'esclavage, dont sont victimes les jeunes en Lybie et dans les pays de passage.

 

Nous lançons un appel d'une part à l'endroit de la jeunesse, afin qu'elle arrête de croire que l'Europe c'est le paradis. Que Non.

 

Nous invitons les compatriotes qui y sont installés à arrêter de véhiculer cette fausse image au travers des publications mensongères d'une aisance de façade. Les jeunes ont besoin de vous, ils ont besoin de connaître la vérité afin d'arrêter de mettre leur vie en danger. Dites leur LA vérité de votre quotidien.

 

Parlez-leur de ces migrants sans abris qui dorment sous les ponts, qui dorment dans les bouches de métros, hiver comme été. Parlez-leur de ces migrants qui mendient leur pitance dans les métros. Parlez-leur de ces camions de prostitué (e)s alignés dans les bois.

 

Parlez-leur de château rouge, sœur jumelle du marché mokolo où des compatriotes vendent en bordure de trottoir, pourchassés par la police.

 

Parlez-leur de ces personnes qui sont rapatriées chaque jour.

Parlez-leur de ces pièces de 5m² occupées par 10 personnes.

Dites leur que pour gagner son pain c'est après avoir fourni un effort plus grand que ce qu'on leur demande au pays.

 

Dites leur toute la vérité vraie.

 

Chers jeunes, votre paradis dépend de vous. Votre paradis dépend de la force que vous mettez dans vos bras. Votre paradis dépend de l'effort que vous consentez à réussir. Votre paradis c'est votre patrie.

 

Je ne cesserai jamais de le dire L'entrepreneuriat est la solution pour sortir du chômage, la solution pour améliorer son quotidien. Ces pays où nous courrons tous sont bâtis sur l'entrepreneuriat.

 

Les moyens pour vous lancer sont à votre portée et dépendent de vous, de la discipline que vous mettez à atteindre vos objectifs, à réaliser vos rêves. Votre réussite en entrepreneuriat dépend de votre abnégation, de l'effort au travail, de la résilience, de la persévérance. Vous devez être habités par le désir ardent d'apprendre tous les jours.

 

Ne vous y trompez pas, où que vous alliez, dans quelque continent ou pays que ce soit, cela vous sera demandé afin de mettre un morceau de pain dans votre assiette tous les jours.

 

La seconde interpellation va à l'endroit du gouvernement afin qu'il mette en place des mesures de facilitation pour l'insertion professionnelle des jeunes. Des mesures de facilitation pour l'accès aux crédits.

 

Des mesures de facilitation permettant aux jeunes de se lancer dans l'entrepreneuriat.

 

Arrêtez de tuer la jeunesse. Ne nous voilons pas les yeux. S'ils prennent ce chemin, c'est à cause de l'absence de débouchés. Pas d'emplois, car tous quadrillés par une tranche de la société. Pour ces quelques postes, ils sont obtenus moyennant rançon.

 

Pas de place dans les grandes écoles, car la majorité est réservée à une certaine catégorie de la population, et le reste attribué aux plus offrants.

 

Oui, vous êtes responsable de tous ces corps qui flottent dans la Méditerranée. Oui, vous êtes responsables de tous ces corps rongés par les vautours dans les déserts.

 

OUI, vous êtes responsables des maltraitances et sévices subis par les jeunes compatriotes sur le chemin de la mort.

 

Oui c’est vous les responsables.

 

Aux familles de tous ces compatriotes décédés parce que, à la poursuite d'un idéal de vie, j'adresse mes sincères condoléances ».

 

N.R.M

 

Selon les rédacteurs dudit document, ils se sont basés sur les témoignages et les images satellite qui révèlent la terrible ampleur des destructions causées par le conflit dans cette partie du Cameroun

 

Toutes les parties au conflit dans les régions anglophones du Cameroun commettent des atteintes aux droits humains et des exactions, et la population civile est prise au piège.

 

« Dans un cas particulièrement horrible, deux vieilles femmes ont été abattues par des rafales de tirs séparatistes armés ; autre cas, des membres de comités de vigilance fulanis (peuls) ont incendié des centaines d’habitations et tué quatre personnes lors d’une terrible attaque », a déclaré Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty International.

 

Dans le même rapport, il est indiqué

 

Qu’il « Il est difficile d’obtenir des informations précises sur la crise des droits humains qui se déroule dans ces régions, qui sont difficiles d’accès par la route et ne sont pas bien raccordées au niveau des réseaux de télécommunications.

 

Mais ce n’est pas une excuse pour détourner le regard. Sans une action déterminée des autorités camerounaises et de la communauté internationale, les civil·e·s continueront d’être les premières victimes de cette crise. »

 

Les régions anglophones du Cameroun, à savoir le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, représentent environ 20 % de la population du pays. Les violences se sont récemment intensifiées dans certains secteurs de la région du Nord-Ouest.

D’après l’ONU, au moins 22 civils, dont 15 enfants et deux femmes enceintes, ont été tués à Ngarbuh dans la nuit du 13 au 14 février 2020, à la suite d’une opération militaire.

 

Une enquête du gouvernement a conclu que lors de ce même incident, « le commandant du détachement a décidé de se faire accompagner par 17 membres du comité local de vigilance ».

 

Plusieurs sources ont indiqué que les membres de ce « comité local de vigilance » étaient des membres de groupes armés fulanis. La situation accroît les tensions avec les séparatistes armés qui accusent depuis longtemps les Fulanis de coopérer avec les autorités.

 

Entre juin et juillet 2021, au moins quatre policiers ont été tués dans une embuscade près de la ville de Bali Nyonga, dans la région du Nord-Ouest. Deux gendarmes ont été décapités dans la ville de Babadjou dans la région de l'Ouest, frontalière avec la région du Nord-Ouest, dans le cadre d’une attaque que les autorités attribuent aux séparatistes armés.

 

Autres cas, l’homicide par l’armée dans le 3e arrondissement de Bamenda d’un civil conduisant une voiture et l’enlèvement de six fonctionnaires locaux dans la ville d’Ekondo Titi, dans la région du Sud-Ouest.

 

L'arrondissement de Nwa est très durement touché par les violences

L'arrondissement de Nwa, situé le long de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, est particulièrement touché par les récentes violences.

 

Entre le 22 et le 26 février 2021, au moins 4 200 personnes ont été déplacées de sept villages de Nwa, à la suite d’attaques menées par des comités de vigilance fulanis, qui ont coûté la vie à au moins huit personnes.

 

 

Selon le Centre pour les droits humains et la démocratie en Afrique (CHRDA), les bergers fulanis (peuls) « ont mené plus d’une dizaine de raids contre les habitants des villages de Nwa en moins d’un mois ».

 

Les images satellite analysées par Amnesty International montrent des villages qui ont été détruits ou incendiés à Nwa en février 2021. On ignore si les comités de vigilance fulanis ont attaqué les villages ou si ces destructions sont dues à des affrontements avec les groupes armés séparatistes, mais les images laissent supposer que les destructions sont plutôt récentes.

 

Sur les images du village de Sih prises le 5 mars 2021, on peut voir de larges zones de végétation noircie, ce qui indique qu’elle a été récemment calcinée. 

 

Comme de nombreux secteurs de la région du Nord-Ouest, les villages de l'arrondissement de Nwa sont mal cartographiés, et il est donc impossible de vérifier tous les sites ».

 

N.R.M

 

L’information a été rendue publique ce Jeudi par l’AFP qui s’est appuyé sur des sources officielles ; C’est par le même canal qu’il a été souligné que les pays pauvres sont désavantagés et que rapportées à la population mondiale, 52 doses (premières ou deuxièmes) ont été administrées pour 100 habitants.

Les injections ont légèrement ralenti : ce quatrième milliard a été atteint en 30 jours, alors qu’il n’en avait fallu que 26 pour atteindre le précédent. Les premier et deuxième milliards avaient été atteints respectivement en environ 140 et 40 jours.

Les Emirats mènent la danse

Quatre doses administrées sur dix (1,6 milliard) l’ont été en Chine, l’Inde (451 millions) et les Etats-Unis (343 millions) complétant le podium en valeur absolue. Mais rapporté à la population, parmi les pays de plus d’un million d’habitants, c’est au Proche-Orient que se trouve le champion de la vaccination : les Emirats arabes unis, qui ont administré 168 doses pour 100 habitants, flirtent avec les 70 % de population complètement vaccinée. L’Uruguay et Bahreïn dépassent les 60 %.

Suivent dans le peloton de tête le Qatar, le Chili et le Canada (129 doses pour 100 habitants), Israël (128), Singapour (125), le Royaume-Uni, la Mongolie et le Danemark (124), ainsi que la Belgique (122). Ces pays dépassent plus ou moins largement les 50 % de population complètement vaccinée (entre 52 % et 63 %).

La Chine (111 doses pour 100 habitants), les Etats-Unis (104) et l’Union européenne (103) ne sont pas loin. Les Etats-Unis et l’UE ont complètement immunisé près de la moitié de leur population, tandis que la Chine ne communique pas cette donnée.

Les Etats-Unis calent

Mais les Etats-Unis, dont la campagne avait démarré très fort, vaccinent désormais beaucoup plus lentement. Au cours de la semaine écoulée, le pays n’a injecté des doses qu’à 0,2 % de sa population chaque jour, loin derrière la Chine (1,1 %) et l’UE (0,7 %).

C’est actuellement le Bhoutan qui vaccine le plus vite, injectant des doses à 4,9 % de sa population chaque jour. Comme il l’avait fait pour les premières doses au printemps, le pays vient d’administrer des deuxièmes doses à près de 60 % de sa population en une dizaine de jours. Un rythme observé dans aucun autre pays.

Suivent la Malaisie et le Sri Lanka (1,5 % de leur population chaque jour). En Europe, les pays les plus rapides actuellement sont le Danemark, l’Irlande et la Turquie (1,1 % chacun), devant la Belgique et la France (1 %).

Frémissement dans les pays pauvres

Si la plupart des pays pauvres ont désormais commencé à vacciner, principalement grâce au mécanisme Covax (OMS, alliance Gavi et coalition Cepi), la vaccination anti-Covid reste très inégalitaire : les pays à « revenu élevé » (au sens de la Banque mondiale) ont administré en moyenne 97 doses pour 100 habitants, contre seulement 1,6 dose dans les pays à « faible revenu ».

Les injections dans ces pays ont toutefois frémi récemment, grâce à des dons de doses inutilisées par les pays riches, principalement AstraZeneca/Oxford ou Johnson & Johnson. L’Afrique reste le continent le plus en retard, avec 4,8 doses administrées pour 100 habitants, soit 10 fois moins que la moyenne mondiale (52).

Alors que de nombreux pays riches vaccinent déjà les adolescents, trois pays n’ont toujours pas démarré leur campagne : le Burundi, l’Erythrée et la Corée du Nord. Haïti et la Tanzanie sont les derniers pays en date à avoir commencé à vacciner, respectivement le 16 et le 28 juillet.

 

N.R.M

 

Pendant quelques heures, la personnalité publique a ôté sa casquette de ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ce 28 Juillet pour arborer celle de Reine des Reines – mères du Département du Ndé pour porter une motion de soutien au Président de la République

 

Une forte mobilisation, organisée dans l’un des quartiers les plus populaires de la ville économique du Cameroun qui, outre la présence de  Menchiagrup Célestine Ketcha Courtès a connu la présence  des autorités administratives de la région du Littoral, des chefs traditionnels ainsi que des responsables des différentes communautés des huit (8) départements de la région de l'Ouest.

 

Prouver que les fils et filles de cette Région n’ont jamais cessé d’apporter un soutien sans failles à l’Institution du Cameroun

 

Et, c’est ce message que les différents intervenants se sont faits le devoir de relever. A travers ce meeting, « Nous voulons tenons à dire que le Président de la République peut compter sur nous, nous ses compatriotes de la Région de l’Ouest. Nous sommes engagés à le soutenir et à l’accompagner dans le cadre de la réalisation des projets qu’il a initié pour faire de notre pays, une nation où il fait bon vivre… ».

 

Désolidarisation et condamnation des actes posés par quelques individus

 

« Il l’a été dit avec insistance, le Président de la République est Président de la République de tous les Camerounais. La Région de l’Ouest condamne donc avec la dernière énergie, les promoteurs du discours tribal ; Celui qui promeut la division entre les fils et les filles d’un même pays, celui qui veut faire croire à certains qu’ils ne sont pas pris en considération dans la politique initiée par le Président de la république. Nous condamnons avec fermeté toutes les agressions dont notre père fait l’objet au niveau de la diaspora. Les fils et filles de la Région de l’Ouest ne sont pas comptables de ces actes, encore moins des propos de quelques personnes égarées… ».

 

Une occasion saisie par les autres communautés qui elles aussi, ont tenu à donner de la voix, afin de célébrer l'unité nationale et le vivre ensemble dans la diversité.

 

Et comme tout pouvoir vient de Dieu, les participants à ce grand meeting de soutien ont célébré une messe, pour remettre le Président de la République et sa famille entre ses mains, mais aussi pour que la paix, l’unité, la solidarité ne soient pas de vains mots ; qu’ils se manifestent dans les actes, les paroles « Car, au moment où le Cameroun fait face à de nombreuses attaques terroristes, nous avons besoin d’être unis ».    

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

La nouvelle attaque a eu lieu quarante huit après la première, pratiquement dans la même localité, telle que nous renseigne le communiqué rendu public par le ministère de la Défense  

 

« Dans la nuit du 26 au 27 Juillet 2021, aux environs de 21heures 30, une horde de terroristes lourdement armés de la secte boko haram et à bord de plusieurs véhicules tactiques légers, à attaqué le poste de Commandement du Sous – Secteur numéro 2 de la Force Multinationale Mixte (FMM) de la Commission du Bassin du Lac Tchad situé dans la localité de Zigue, - Arrondissement de Waza – Département du Logone – et – Chari – Région de l’Extrême Nord.

 

Après de violents combats, les insurgés ont manifestement replié en direction des localités de Koutala, de Gazalful et de Goulmade, Etat du Borno, dans le nord – est du Nigéria.

 

Bilan

 

Forces de Défense Camerounaises : 05 (cinq) militaires tués et 03(trois) blessés évacués à l’infirmerie militaire de Dabanga pour un suivi approprié ;

Populations civiles : 01 (un) civil tué et 01 (un) blessé ;

Boko haram : plusieurs assaillants neutralisés et leurs corps emportés pendant le repli des terroristes conformément à leur habitude en pareilles circonstances.

 

Tout en présentant ses condoléances aux familles durement éprouvées et prompt rétablissement aux blessés qu’il a tenu à rencontrer personnellement ce Mercredi, Joseph Beti Assomo – ministre de la Défense a, dans son communiqué affirmé que :

 

« Les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême Nord et au-delà  des frontières, afin de prévenir de nouveaux assauts éventuels de l’hydre terroristes boko haram qui semble avoir repris du poil de la bête suite à la restructuration interne de son idéologie et de sa conquête du terrain ».

 

Engagement permanent et sans faille des Forces de Défense et de Sécurité Camerounaises

 

« L’Armée Camerounaise ne restera pas les bras croisés devant cette nouvelle donne. Elle réagira de manière appropriée pour y faire vigoureusement er efficacement face ».

 

En rappel,

 

Les membres de boko haram et de sa branche dissidente, le groupe État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), multiplient ces dernières années, des attaques meurtrières contre les Forces de Sécurité et les civils dans cette parti du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Ils y enlèvent fréquemment des civils, notamment des femmes et des enfants.

 

Huit soldats camerounais ont été tués dans une attaque de ces terroristes, il y’a à peine une semaine à Sagmé, dans la même Région du Cameroun, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec le Nigeria.

 

La rébellion de cette secte a éclaté en 2009 dans le Nord-Est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36.000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'Organisation des Nations Unies.

 

En 2016, le groupe s'est scindé en deux branches: la faction dirigée par son chef historique, Abubakar Shekau, et l'Iswap, affilié au groupe Etat islamique (EI). Boko Haram a confirmé en juin la mort d'Abubakar Shekau, dans des combats contre l'Iswap.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

  

Suite à la sortie faite sur les réseaux sociaux par la « fiancée du peuple » et de l’annonce qui s’en est suivie, le premier vice président du mouvement pour la renaissance du Cameroun n’a pas pu rester indifférent

 

Même s’il n’a pas nommément cité Michèle Ndocki, l’appel qu’il lance à l’endroit de ses camarades donne l’impression que cet autre départ pourra laisser des séquelles.

 

Le ton de la publication faite sur sa page facebook, bien qu’ironique, vise certainement à booster le moral des militants et sympathisants du Mrc afin qu’ils ne se sentent pas fragilisés par la sortie et la prise de conscience de la dame qui fur un haut cadre en leur sein ; une prise de conscience qui pourrait être un adieu :

 

 « Ne regarde jamais en arrière mais fonces simplement vers l’objectif. Foncez ! Foncez ! Foncez ! Certains regardent la hauteur des vagues et désistent, d’autres ont confiance au capitaine et foncent avec lui. Notre objectif commun est d’arriver de l’autre côté de la rive. La rive de la démocratie, d’un bien – être commun et partagé, d’une justice équitable et d’une distribution de richesse… ».

 

Mamadou Mota sous entend que la pression à l’endroit du pouvoir de Yaoundé doit être entretenue car, de son point de vue « La victoire est au bout du chemin… ».

 

 « Nous allons vaincre cette dictature … Il nous faut avancer alors arriverons et plaignons nous après la traversée…Le prix est de vaincre la peur de la vague, le mal de mer, le désespoir et l’abandon…

 

 Les dictatures comme la mer impressionnent par leur bruit, leur capacité de nuisance et leur froideur mais l’humanité sans une extraordinaire inventivité a vaincu la mer et l’humain se trouve sur tous les continents. Nous allons vaincre cette dictature avec notre courage et notre détermination quel que soit le temps que cela prendra… ».

 

Des invectives, encore et toujours

 

Michèle Ndocki n’a pourtant pas mis un terme à son partenariat avec le mouvement pour la renaissance du Cameroun mais, depuis sa sortie, elle est prise à partie par ses camarades de parti ;

 

Ceux – ci ne manquent même pas de lui rappeler que « les balles reçues à l’occasion d’une marche interdite à Douala ne lui donnent pas le droit de penser d’une autre manière ; De mettre en doute les décisions prises par Kamto Maurice… ».

 

 

Nicole Ricci Minyem      

 

Alors que la compétition se poursuit sereinement, les athlètes s’adonnent à une concurrence de bon aloi, afin de récolter le plus de médaille possible. Pour l’instant, le Cameroun n’en n’a engrangé aucune

 

Résultats à l’issue des différentes compétitions pour ce 27 Juillet     

 

Italo Ferreira (BRA) est debout sur sa planche, les bras en l’air. Il reste encore 40 secondes dans cette manche mais son avance sur Kanoa Igarashi (JPN) est massive.

 

Ferreira, l’actuel champion de la WSL, sait qu’il vient de devenir le premier champion olympique de surf masculin bien qu’il ait cassé sa planche dès la première vague ; Il remporte ainsi 15,14 points, contre 6,60 pour Igarashi.

 

De l’or pour le Brésil et de l’argent pour le Japon ! Kuo remporte une autre médaille d’or en haltérophilie pour le Taipei chinois

 

Les athlètes du Taipei chinois ont engrangé de nombreuses victoires depuis le début de la compétition et, Kuo Hsing-Chun vient de mettre une couche supplémentaire, en soulevant 103 kg à l’arraché, 133 à l’épaulé-jeté, pour un total de 236 kg – les trois sont des records olympiques. Kuo a également tenté (et manqué) un record du monde à l’épaulé-jeté.

 

La médaille en argent revient à Polina Guryeva du Turkménistan – la toute première médaille olympique de ce pays. Andoh Mikiko (JPN) remporte quant à lui, le bronze.

 

Carissa Moore (USA) est la championne olympique de surf féminin. L’Hawaïenne a l’air absolument ravie alors qu’elle est hissée sur les épaules de son équipe, qui la transporte hors de l’eau jusqu’à terre.

 

Quatre fois championne de la WSL, Moore peut désormais ajouter la championne olympique à ses impressionnants honneurs en carrière. Un score de 14,93 était suffisant pour battre Bianca Buitendag (8,46) d’Afrique du Sud. Le podium sera donc USA-RSA-JPN. Funk (GER) remporte l’or en K-1 après les pénalités de Fox

 

La Slovaque Eliska Mintalova est l’avant-dernière à participer à cette finale de slalom féminin K-1. Mais elle rate une porte et cela la retirera de la discorde. Ricarda Funk (GER) et Maialen Chourraut (ESP), la championne en titre, sont des médailles garanties.

 

La favorite Jess Fox – Australienne écope d’une pénalité de deux secondes à la quatrième porte, ce qui pourrait être crucial. Son temps (avant la pénalité) au premier intermédiaire est juste en dehors de celui de Funk, à quelques dixièmes de seconde. Elle est toujours en lice.

 

Elle a écopé d’un deuxième penalty et passe en 102.73 – le meilleur temps – mais les pénalités la placeront troisième

 

L’or pour l’Allemande Ricarda Funk ! 105.50s ; Argent pour le champion en titre Chourraut ; Fox remporte le bronze ; Le duo Chen – Zhang (CHN) remporte l’or…

 

Les Américaines Jessica Parratto / Delaney Schnell ainsi que les Mexicaines Gabriela Agundez / Alejandra Orozco ont toutes les deux produits de solides plongeons pour faire descendre les Canadiennes en troisième avant même que les Chinoises, qui étaient les leaders en fuite, ne partent.

 

Chen Yuxi et Zhang Jiaqi sont les derniers à partir, et seul un échec complet sur leur dernier dos 2.5 sauts périlleux 2.5 vrille en position carpé leur privera de l’or…

 

N.R.M

 

 « Que le péril sécuritaire qui sévit dans le Nord-Ouest ne migre à l’Ouest… » ; Tels sont entre autres les mots martelés par le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense à l’entame des assises de Mbouda - chef lieu du Département des Bamboutos.

Elles ont été décidées suite aux attaques répétées de certaines positions des forces de sécurité et de défense notamment dans les Bamboutos, le Noun et la Menoua ; des attaques attribuées aux ambazoniens et qui ont amené Joseph Beti Assomo -  Ministre Délégué à la présidence chargé de la Défense à effectuer une visite de travail les 22 et 23 Juillet dernier à l’Ouest du pays.

Autour de la table de discussion, les autorités administratives, les responsables du ministère de la Défense, les officiers généraux parmi lesquels le commandant de la cinquième région de Gendarmerie, le général de brigade Ekongwese Divine Nnoko, et le commandant de la cinquième région militaire interarmées, le général de brigade Nka Valère.

Mais aussi les autorités traditionnelles dont la collaboration est permanemment sollicitée, car elles seules sont à même de redynamiser les comités de vigilance et sensibiliser les populations, afin que celles-ci coopèrent un peu plus avec les forces de défense et de sécurité.

Réactions

Joseph Beti Assomo – Ministre Délégué à la Présidence, chargé de la Défense : « Nous avons tenu une réunion de crise au cours de laquelle nous avons examiné la situation en profondeur et nous avons pris un train de mesures appropriées pour que ce qui s’est passé dans le Noun et les Bamboutos ne se reproduise plus. Nous allons veiller à ce que les instructions qui ont été données soient mises en œuvre.

 

Nous renforcerons ce qu’il faut en effectifs et en moyens et nous allons suivre de très près cette situation. C’était une mission très importante et nous sommes satisfaits de ce que nous avons fait».

 

François Etapa – Préfet des Bamboutos : « Depuis 2018, de par sa position géographique, le département des
Bamboutos fait face à des assauts répétés des sécessionnistes, avec tous les effets collatéraux que cela implique. A l’issue de la rencontre que nous avons eue, nous allons redescendre sur le terrain pour répercuter les instructions du haut-commandement et sensibiliser davantage les populations sur l’absolue nécessité de renseigner les forces de sécurité et de défense.

 

 Dans ce cadre, on a mis sur pied des comités de vigilance dans chaque village. Lesquels sont organisés en fédération au niveau de chaque arrondissement».

 

Donnacien Um : Préfet du Noun : « Le Noun a quatre arrondissements qui partagent leurs limites avec le Nord-Ouest. Ça fait que nous faisons l’objet d’incursions. La dernière remonte à 2018. Depuis lors, le dispositif mis en place permet de contrôler la situation.

 

Nous allons rassurer les populations, tel que le demande le haut commandement. Qu’elles sachent que les pouvoirs
publics sont derrière elles pour les protéger, elles, ainsi que leurs biens. Il faut redynamiser les comités de vigilance en s’appuyant sur les chefs traditionnels sur qui on compte énormément».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01