Ce sont les victimes de la violente attaque qui s’est déroulée à l’aube du 24 Juillet dernier dans la localité de Sagmé, comme l’indique le communiqué rendu public par le ministre de la Défense Joseph Béti Asssomo
« Dans la matinée du samedi 24 Juillet, aux environs de 4 heures, une horde de terroristes boko haram lourdement armés et à bord de plusieurs véhicules légers, a attaqué le poste avancé de l’opération militaire Emergence 4 situé dans la localité de Sagmé – Arrondissement de Fotokol – Département du Logone – et – Chari – Région de l’Extrême Nord.
Après de violents combats, les insurgés ont replié, manifestement en direction de la localité de Wulgo, Etat du Borno, dans le nord – est du Nigéria… ».
Bilan de cette malheureuse expédition
Forces de Défense Camerounaises « 8 (huit) militaires tués et 13 (Treize) autres blessés et évacués à l’hôpital militaire de Maroua pour un suivi approprié… ».
Nos confrères du journal l’œil du Sahel, dans la parution de ce Lundi, indiquent que les terroristes ont été neutralisés et leurs corps, peut – on aussi lire dans le Communiqué du ministre de la Défense « Ont été emportés conformément à leur habitude en pareilles circonstances… ».
Tout en présentant les condoléances du Cameroun aux familles endeuillées et prompt rétablissement aux blessés, Joseph Béti Asssomo se veut rassurant en écrivant que :
« Les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême Nord et au – delà des frontières, afin de prévenir de nouveaux assauts éventuels de l’hydre terroriste boko haram, dont les manifestations sont récurrentes ».
Des morts de trop
Et qui démontrent que les terroristes sont dans une attitude d’affront permanent et qu’ils n’entendent pas se plier de quelque manière que ce soit, aux appels de cessez le feu lancés aussi bien par le Gouvernement Camerounais que Nigérian ;
Au contraire, chaque fois que les deux Etats se réunissent pour tenter de trouver des solutions à cette crise sécuritaire, les terroristes montent d’un cran dans la barbarie, l’horreur, la bestialité.
Des milliers de morts depuis 2009
Les membres de boko haram et d'une branche dissidente, le groupe État Islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), multiplient ces dernières années, les attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans l'Extrême-Nord du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Des civils y sont également enlevés.
L'insurrection de boko haram est née en 2009 dans le nord-est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'Organisation des Nations Unies.
Nicole Ricci Minyem
Les sauveteurs s’adonnent encore aux fouilles ce jour, cherchant dans la boue et les débris s’il y’a des survivants. La presse internationale quant à elle informe que cette nouvelle catastrophe est liée aux intempéries en plus des glissements de terrain
Au moins 59 personnes étaient encore portées disparues, a précisé le gouvernement de l’Etat de Maharashtra, dont Bombay est la capitale, à la suite de multiples incidents liés à la mousson.
« Quarante-trois personnes sont mortes dans trois glissements de terrain dans le district. Les opérations de secours continuent », a déclaré à l’AFP Sagar Pathak, responsable de la gestion des catastrophes dans le district de Raigad, au sud de Bombay.
Deux autres personnes sont mortes dans des éboulements dans le district de Satara, a indiqué à l’AFP Anirudha Ashtaputre, porte-parole du gouvernement de l’Etat de Maharashtra, et une quinzaine sont portées disparues.
Opérations de secours difficiles
La marine et l’armée de l’air sont intervenues pour venir en aide aux milliers de personnes affectées par des inondations. Mais les opérations de secours sont compliquées par les éboulements qui ont coupé plusieurs routes, en particulier l’autoroute entre Bombay et Goa.
Plus de 24 heures d’intenses précipitations ininterrompues ont fait sortir de son lit le fleuve Vashishti. Des quartiers de la localité de Chiplun, à 250 km de Bombay, étaient noyés sous 3,5 mètres d’eau.
Le chef du gouvernement du Maharashtra, Uddhav Thackeray, a indiqué que les services d’urgence peinaient à atteindre des quartiers de Chiplun désormais isolés, en raison de l’état des routes et des ponts endommagés par les inondations.
La marine a mobilisé sept équipes de secours équipées de canot gonflables, de gilets de sauvetage et de bouées sur les zones touchées, ainsi que des chauffeurs spécialisés et un hélicoptère pour hélitreuiller les personnes naufragées.
Pluies torrentielles et fort coefficient de marées
Le département météorologique indien a placé plusieurs régions de l’Etat en alerte rouge, en précisant que les fortes pluies devraient se poursuivre dans les prochains jours.
Aux pluies torrentielles de mousson, se sont ajoutés des marées à fort coefficient et des libérations d’eau de plusieurs barrages mis sous pression par l’accumulation des réserves, selon le gouvernement du Maharashtra.
Inondations et glissements de terrain sont fréquents en Inde pendant la saison de la mousson (juin-septembre), qui voit souvent d’anciens bâtiments s’effondrer après des jours de pluie ininterrompue.
Les autorités ont annoncé vendredi la mort de 4 personnes pendant la nuit dans l’effondrement d’un bâtiment d’un bidonville de Bombay, moins d’une semaine après que 34 personnes ont été écrasées par l’effondrement d’un mur, consécutif à un glissement de terrain dû aux fortes pluies.
Les pluies ont également provoqué l’inondation d’un centre de traitement des eaux, interrompant la distribution d’eau dans « la plupart des quartiers de Bombay », ont indiqué les autorités de cette ville de 20 millions d’habitants.
Le changement climatique intensifie les phénomènes de mousson en Inde, selon un rapport de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam (PIK). Ce rapport alerte sur les possibles conséquences de cette évolution sur l’alimentation, l’agriculture et l’économie dans un pays représentant le cinquième de la population mondiale.
N.R.M
Dans un communiqué rendu public il y’a quelques heures, l’honorable Cabral Libii tout en décrivant les faits tels qu’ils se sont déroulés a conclu d’une manière qui ouvre la voie à plusieurs expectatives
« Maintenant que l'écume du buzz commence à se dissiper et que les lampions s'éteignent peu à peu sur la scène du concours de beauté analytique, précisons déjà en entame que Honorable Nourane Fotsing n'a jamais forcé un barrage de police de ses mains, ni par personne interposée, étant au volant comme l'atteste les images, elle courait déjà le risque d'endommager son véhicule.
Précisons aussi que lorsqu'elle s'est présentée et qu'elle a demandé à bénéficier de la même faveur faite à un véhicule quelques minutes avant, car en effet, la police avait levé la barrière pour laisser passer un autre véhicule devant elle, un agent de police de sexe féminin avait déjà levé la barrière pour lui accorder cette faveur. Mais les collègues de cette dernière ont remis la barrière...
Ce qui s'est passé à Bafoussam impose que toutes les conséquences soient rigoureusement tirées. Et elles le seront ».
L’honorable Nourane Fotsing a t –elle voulu dénigrer le travail abattu par la Police Nationale ?
C’est ce point de vue que semblent défendre ceux qui accusent la Député de la Nation en affirmant qu’ « elle n’est pas au dessus de la loi ».
Il y’a toutefois lieu de se poser quelques questions.
En se référant à certains communiqués, Les fidèles musulmans qui affichent les airs de spectateurs autour de l’Honorable Nourane Fotsing et les policiers pendant l’altercation ont – ils abandonné leur prière en entendant les cris ?
S’il y’a des véhicules qui sont passés avant que la Député du Pcrn ne s’engage elle aussi dans cette voie, qu’est ce qui s’est passé pour que tous les policiers adoptent le comportement qui a été le leur alors qu’elle était encore assise dans son véhicule ?
Fidèle musulmane elle aussi, est – on fondé de croire qu’elle est tellement imbue de sa personne qu’elle a décidé qu’en ce jour important pour les gens de sa communauté religieuse, elle a pris la résolution de piétiner les règles, violer la loi et troubler la prière de ses pairs ?
Le respect : Une denrée rare voire inexistante chez certains
Et pourtant, dans la société, chaque personne est importante et mérite d’être respectée ; A-t-on véritablement besoin de crier, de menacer, de se mettre en nombre important pour faire valoir qu’on est un représentant de la Loi ?
La courtoisie, la politesse, la civilité ne sont – elles pas des armes plus puissantes lorsqu’on tient absolument à prouver qu’on est très important et qu’on a droit au respect ?
Nicole Ricci Minyem
Nommés le 12 Juillet dernier, ils ont été notifiés des charges qui leur sont désormais dévolues au cours d’une cérémonie présidée par Abdoulaye Daouda – Secrétaire général adjoint au sein de la Chambre Basse du parlement Camerounais
Dans son discours, Abdoulaye Daouda a notamment insisté sur l’ «Article 2 » qui accompagne tous les textes de nomination à savoir : « Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur » est connu et apprécié de tous, autant devraient être connues et assimilées, les attentes en rapport aux responsabilités qui viennent de vous être confiées aux fins nos devoirs et obligations…
C’est l’occasion pour nous de rappeler à tous nos collaborateurs de cesser les pratiques de sollicitation d’interventions pour être promus à des postes de responsabilité… » ;
Par conséquent
Seuls comptent la volonté de servir, les états de service… « La promotion n’est pas un gâteau qui se partage, qui se distribue, mais un mérite et le résultat d’un certain nombre de valeurs que chaque employé doit pouvoir intégrer dans sa vie professionnelle, à savoir :
Engagement et présence au travail – Rigueur et objectivité dans le traitement des dossiers – Respect des textes, les textes rien que les textes – Respect des Députés et de la hiérarchie – Goût et recherche du travail bien fait et non bâclé – Prise de conscience d’avoir la chance de servir une grande institution, l’Assemblée nationale, le pouvoir législatif et d’avoir par conséquent un comportement exemplaire tant à l’Assemblée nationale qu’à l’extérieur - Respect de la légalité… ».
De nombreux discours ont été entendus tout au long de cette cérémonie car, au-delà de la présentation des nouveaux promus et des tâches qui sont désormais les leurs, les hauts cadres de l’Assemblée nationale ont expliqué les raisons pour lesquelles l’organigramme a été revu avec :
Le passage de sept à huit Directions par l’éclatement de la Direction de la Législation et des Affaires Linguistiques en deux Directions à travers l’élévation de sa Division du Contrôle de l’action du Gouvernement et du journal officiel des débats en Direction du Suivi du Contrôle de l’Action du Gouvernement.
La transformation de certaines Directions à savoir : - La Direction de la Coordination en Direction des Affaires Parlementaires - la Direction des Affaires Générales en Direction des Ressources Humaines et des Affaires Juridiques – La Direction de l’Information Documentaire en Direction de la Documentation, des Archives et de la Recherche – la direction des Services Techniques Communs en Direction des Projection du Patrimoine et de la Logistique…
Nicole Ricci Minyem
Un avertissement donné par l’Organisation Mondiale de la Santé qui ajoute, selon nos confrères de « 20 Minutes » que : « Les quarantaines, les confinements, la fermeture des écoles ou encore le chômage sont autant de sources d’anxiété auxquelles ont dû faire face les populations… »
L’Organisme en charge des problèmes de santé mondiale soutient que la pandémie de corona virus qui a déferlé sur le monde depuis 2020 aura un « impact à long terme et d’une grande portée » sur la santé mentale des gens.
« De l’anxiété liée à la transmission du virus, à l’impact psychologique des confinements et de l’auto-isolement, aux conséquences liées au chômage, aux difficultés financières et à l’exclusion sociale, (…), tout le monde est affecté d’une manière ou d’une autre », avertit l’OMS, dans un communiqué, à l’occasion d’une réunion à Athènes de ministres et responsables de la Santé.
L’OMS estime que « ce n’est pas juste la contamination, ou la peur d’être contaminé qui a affecté la santé mentale de la population ».
Mais « le stress procuré par les inégalités socio-économiques et les effets de la quarantaine, du confinement, de la fermeture des écoles et des lieux de travail ont eu des conséquences énormes », souligne encore l’OMS.
« Nous devons parler ouvertement de la stigmatisation qui accompagne la santé mentale. Nous parlons d’un composant-clé de notre santé. Il requiert une action maintenant » des gouvernements », a exhorté le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à l’ouverture à Athènes d’un forum de deux jours des ministres de la région Europe de l’Oms, qui inclut 53 pays
« La pandémie a secoué le monde. Plus de quatre millions de vies ont été perdues dans le monde, des revenus ont été détruits, des familles et des communautés ont été séparées, des entreprises ont été mises en faillite… », rappelle le directeur de l’OMS en Europe, Dr Hans Kluge. « La santé mentale et le bien-être doivent être perçus comme des droits humains fondamentaux », poursuit-il, en appelant les Etats à repenser l’accès aux soins.
Parmi les recommandations de l’OMS figurent le renforcement des services de santé mentale de manière générale, l’amélioration de l’accès aux soins via le numérique, l’augmentation des services de soutien psychologique dans les écoles, les universités, sur le lieu de travail et pour les personnes travaillant en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.
N.R.M
C’est la principale raison avancée par le Sous Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 1er afin de justifier l’annulation de la « Marche républicaine » que pensait organiser le mouvement pour la renaissance du Cameroun le 25 Juillet 2021
La décision du Sous – Préfet
« Est pour compter de la date de signature de la présente Décision, interdite, la manifestation publique (grande marche républicaine) projetée par le mouvement pour la renaissance du Cameroun représenté par monsieur Noah Roger Justin, prévue le dimanche 25 Juillet 2021 de 10h à 18h, selon l’itinéraire suivant : Mahima Warda – Collège de la Retraite – Rond Point Nlongkak.
Motifs : Risque de trouble grave à l’ordre public ; Risque de propagation de la Covid – 19…
Les Commissaires de Sécurité Publiques des 1er et 10ème Arrondissements de Yaoundé, le Commissariat Spécial de Yaoundé 1er
Le Commandant de la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak et le Chef de Poste de Gendarmerie de Bastos sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution de la présente décision… ».
Une décision que dénonce le parti dirigé par Kamto Maurice
Dans un communiqué rendu public ce Jeudi et signé par Joseph Emmanuel Ateba – secrétaire national à la communication, le parti regrette « Que cette manifestation qui se voulait républicaine et pacifique, soit interdite, confirmant ainsi l’impossibilité pour lui d’organiser une manifestation publique de quelque nature que ce soit au Cameroun ;
Voir de tenir des réunions aux sièges de certains de ses démembrements locaux. Le mrc condamne vivement ces interdictions systématiques de toutes ses manifestations dûment déclarées, qui sont contraires à la Constitution, aux engagements internationaux de notre pays et à l’esprit de la loi en vigueur en la matière… ».
Pour le secrétaire national à la communication du Mrc, ces interdictions ne visent que cette formation politique.
Et, pour corroborer cette affirmation, certains exemples sont mentionnés dans le communiqué
« Le 12 Juillet 2021, le Sous – Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 1er a délivré le récépissé de déclaration de manifestation publique pour une « marche de soutien au Président de la République » prévue le vendredi 16 Juillet, « de Mahima – Warda à la Sous – préfecture de Yaoundé 1er » , en violation de l’obligation légale de déclarer la manifestation publique au moins sept jours avant sa tenue.
Le Dimanche 18 Juillet, un groupuscule d’individus a organisé une marche à Ebolowa sans déclaration préalable, et leur marche a pourtant été encouragée et encadrée par la police.
Ce 21 Juillet, des compatriotes ont pris part à une « marche de soutien au Président de la République » à Mokolo, dans le Département du Mayo – Tsanaga dans l’Extrême –Nord, sans aucune observation des mesures barrières contre la Covid 19… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué de presse rendu public ce Mercredi Awa Fonka Augustine « Appelle les uns et les autres à plus de précaution et à éviter certains commentaires tendancieux qui circulent et qui du reste dénaturent et aggravent les faits pour des intérêts inavoués… »
Telle est la quintessence du communiqué de presse rendu public ce jour et qui vise certainement à faire taire les débats qui ont cours sur les réseaux sociaux.
C’est dans le même document qu’il est précisé que :
« A l’invitation de l’Imam de la mosquée centrale de Bafoussam, le gouverneur de la Région de l’Ouest a assisté en compagnie de son état major à la célébration de la fête de la tabaski, délocalisée sur l’axe Bafoussam – Foumban pour la circonstance à cause de l’étroitesse de la mosquée ;
A son arrivée, les deux côtés dudit axe avaient été occupés par des milliers de fidèles musulmans, avec l’autorisation de l’autorité compétente, qui avaient pris le soin avec les forces de maintenir de l’ordre, d’aménager une voie de contournement pour maintenir la fluidité du trafic… »;
Le communiqué renseigne aussi que :
« Vers la fin de la prière, il reçoit un coup de fil de l’honorable Nourane Fotsing, décriant une altercation entre elle et certains éléments de la police à l’entrée de la place des cérémonies, au lieu où avait été érigé une barrière pour indiquer la déviation…
Il est ressorti, après avoir écouté les uns et les autres que suite au refus de Madame le Député d’emprunter la voie de contournement et face à son insistance à vouloir passer par la route occupée par la célébration, des échanges réciproques de propos discourtois ont eu lieu, ainsi que des réactions diverses des fidèles musulmans, indignés et en furie contre Madame le Député… ;
C’est l’arrivée du Sous Préfet qui a permis de calmer les parties et apaiser les populations… ».
Tout est bien qui finit bien en somme
Et pour Awa Fonka Augustine, les poignées de main échangées en plus des photos prises à la fin de des explications ont permis aux uns et aux autres de se séparer comme de bons amis, mettant derrière eux ce malheureux incident qui auraient pu être évité.
L-honorable Nourane a d’ailleurs poursuivi son voyage, rejoignant sa famille avec qui elle a passé une joyeuse fête de la Tabaski.
Nicole Ricci Minyem
Une affirmation faite il y’a quelques heures alors qu’il répondait à l’invitation qui lui a été faite par nos confrères de ABK radio dans le cadre d’une émission matinale.
Le Premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (Purs) a fait comprendre qu’il peut se permettre de faire cette déclaration parce que lui-même était « Candidat lors de ce scrutin qui a eu lieu le 7 Octobre 2018 au Cameroun »
« Pour avoir été candidat aux dernières présidentielles, je peux affirmer que Maurice Kamto n'a pas gagné les élections de 2018 » ;
Une précision qui ne va certainement pas plaire aux militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun, puisqu’au cours de ces dernières années, ils n’ont eu cesse de justifier leurs actes et autres propos par des « Non au hold up électoral », arguant que leur victoire a été dérobé par le candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et actuel Président de la République du Cameroun.
C’est cet argument qui est utilisé à profusion par les éléments de la brigade anti sardinard qui, le 17 Juillet dernier, ont malheureusement encore donné du ton afin de troubler la quiétude du couple présidentiel, alors en séjour privé à Genève en Suisse.
Le Conseiller municipal du Purs a d’ailleurs condamné ces actes, déplorant un comportement qui « n’est pas honorable pour le Cameroun… » ; Ajoutant que cela est d’autant plus risible que ces actes ne sont posés que par une minorité des membres de la diaspora.
Une marche qui a abouti à de nombreuses arrestations
Notamment celle de onze individus, finalement condamnées à des jours d’amende, de même qu’à une peine privative de liberté avec sursis.
Les onze ordonnances pénales rendues samedi dernier concernent des interpellations qui se sont déroulées la veille de l’émeute des éléments de la bas.
Six prévenus ont été condamnés à 50 jours-amende avec sursis pour violation de domicile, deux à 60 jours-amende avec sursis pour violation de domicile et entrée illégale en Suisse ainsi que deux à 80 jours-amende avec sursis pour violation de domicile et infraction à la loi sur les armes.
Une dernière personne a été condamnée à une peine privative de liberté de 180 jours avec sursis, pour violation de domicile et provocation publique au crime ou à la violence.
L’ordonnance pénale prononcée dimanche concerne une personne arrêtée samedi matin. Celle-ci a été condamnée à 40 jours-amende avec sursis pour entrée illégale en Suisse et empêchement d’accomplir un acte officiel…
Nicole Ricci Minyem
Dans le Décret signé par le Chef de l’Etat le 19 Novembre 2012, nombreux sont les Articles qui déterminent les principes généraux et les valeurs éthiques, qui doivent au quotidien guider l’action de la Sûreté Nationale dans l’accomplissement de ses missions.
Dans le premier chapitre et le troisième Article de celui – ci, il est entre autres indiqué que : « Sous l’impulsion du Chef de Corps, la Sûreté Nationale assure le respect et la protection des Institutions, des Libertés publiques, des personnes et des biens.
Elle concourt, sur l’ensemble du territoire national, à l’affirmation de la souveraineté de l’Etat, au respect et à la garantie des libertés et droits fondamentaux de la personne…
Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale doit se montrer disponible, courtois et respectueux envers les autorités publiques… ».
Article 26 : « En service comme en privé, le fonctionnaire de la Sûreté Nationale doit s’abstenir de tout acte, geste, manifestation quelconque, de toutes déclarations à caractère politique, tribal, philosophique ou religieux susceptibles de discréditer les institutions nationales et les autorités qui les incarne, de troubler l’ordre et la paix publics… ».
Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale et les Populations
Article 27 : « Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale respecte et protège les Droits de tous…
Il ne restreint ces droits que dans le cadre de la Loi et conformément à celle – ci ».
Article 28 : Dans l’accomplissement de ses missions, le fonctionnaire de la Sûreté Nationale est guidé par les principes d’impartialité et de respect scrupuleux des droits fondamentaux de l’homme, en particulier le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, d’expression, d’opinion, de réunion pacifique, le droit à la libre circulation et le droit au respect des biens de toute personne ».
Qu’est ce qui pourrait dès lors justifier l’attitude de ces policiers à Bafoussam, face à une dame qui plus est Député de la Nation ?
Il est difficile de donner une réponse claire et définitive à cette question, étant donné que les avis divergent et les débats sur les réseaux sociaux, de plus en plus passionnés, vont bon train depuis 24 heures.
Une autre question taraude les esprits, celle de savoir sur quel Article de quelle Loi, il est indiqué qu’une Autorité Administrative peut fermer une voie publique, un jour non ouvrable parce qu’il prend part à une célébration religieuse.
C’est cette Loi que l’Honorable Nourane Foster aurait violé et c’est à cause de cela qu’elle a été prise à partie par plusieurs hommes en tenue.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit du nouveau préservatif masculin adopté par le Cameroun et dont les qualités ont été présentées aux Hommes des médias, il y’a quelques jours dans la capitale politique Camerounaise
Et pour les utilisateurs des contraceptifs, le nouvel arrivant répond à toutes leurs attentes, car, au-delà de son goût nature chocolat, il est «« lubrifié, perlé, plus fin pour 3 fois plus de plaisir… » ; En plus, l’emballage contient trois pièces qui coûte chacune 50 FCFA, ce qui fait 150FCFA l’emballage.
L’activité sexuelle, parfois débridée au sein de la population Jeune a amené les responsables du ministère de la Santé Publique et les partenaires à mener des études afin d’amener ces derniers à adopter des comportements responsables, étant donné qu’ils sont fan du « full contact » :
Onu Femmes – Cameroun : « Dans un premier temps, il était important de comprendre ce que les Jeunes voulaient, de comprendre les attentes des jeunes ; Nous avons donc initié des études en travaillant avec eux, à leur côté, parce qu’il était important pour nous de connaître le type de produits qui leur convient…
Il est essentiel pour nous que les jeunes se mettent à l’abri du Vih – Sida, des maladies sexuellement transmissibles mais aussi des grossesses précoces… C’est en tenant compte de tous ces éléments que nous pensons avoir répondu aux attentes notre cible principale ».
Une montée exponentielle de contamination
Lorsqu’on se base sur les statistiques publiées par Onu-Sida, la lutte contre la pandémie du siècle a considérable avancé au Cameroun: « 540000 personnes vivent le VIH, dont un pourcentage de 3,6% chez les adultes dont l’âge varie de 14 à 49 ans ; 23000 nouvelles contaminations ont été enregistrées ; L’on déplore 18000 décès liés au sida.
Le nombre de décès a toutefois baissé car, il est passé de 22000 en 2010 à 18000 en 2018, soit une baisse de 19%. 52% de personnes vivant avec le VIH suivent un traitement.
80 % des femmes enceintes PVVIH ont accès aux antirétroviraux afin d’empêcher la TME, ce qui a permis d’éviter 4200 nouvelles infections parmi les nouveau-nés. Le pourcentage de bébés exposés au VIH testés avant leur huitième semaine étaient de 61% il y’a encore quelques années ».
Pour éviter le Vih – Sida, les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces, la meilleure protection demeure l’abstinence pour les jeunes, un suivi médical régulier et la fidélité chez les personnes adultes.
Nicole Ricci Minyem