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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

L'honorable invite également le peuple à abandonner la discorde et tout autre élément perturbateur qui empêche les Camerounais de se tenir main dans la main afin de construire leur pays. L’élu de la Nation croit savoir que : “Pour se projeter, le Cameroun a besoin préalablement de se rassembler et de se réconcilier…”

 

Dans la publication faite sur sa page Facebook, le président national du Pcrn argue que : “Ce défi doit être relevé par le rétablissement de la vérité historique, la réparation morale des injustices et la réconciliation autour du consensus d’avenir, sans mettre en péril la divergence d’opinions et de vues qui donne du souffle à la démocratie...

Pour tirer le meilleur parti de notre histoire, faisons-en une appropriation sincère, ferment de cohésion de la nation.

Ruben Um Nyobe, Félix Roland Moumié, Martin Singap, Abel Kingue, Paul Momo, Ernest Ouandié, Niyim Kamdem, Osende Afana, Marcel Bebey Eyidi… Ces nationalistes puristes, c’est notre histoire…”.

L’UPC : un leg national

Car pour Cabral Libii, “ Cet héritage déborde largement si on y prend conscience, les limites organiques et juridiques du Parti du 10 avril 1948 l’UPC (Union des Populations du Cameroun), pour devenir « “UPECISME”, courant patrimonial, âme politique perpétuelle, qui doit faire l’objet d’une fière appropriation par tous les camerounais, politiquement engagés ou pas.

Ce d’autant que c’est à la source de cet « upécisme » que l’on trouve l’esprit de « réconciliation » qui doit « purifier » la vie politique de la « nation » et  la coopération avec la France.

Car, il ne faudra jamais oublier que la flamme nationaliste a été allumée aussi par Gaston Donnat, Etienne Lalaurie qui fût lynché et jugé par ses propres compatriotes le 24 septembre 1945 en marge d’une grève qui dégénéra, ou encore Maurice Méric, ces français marxistes qui inséminèrent la revendication sociale en ceux qui deviendront nos Héros Nationaux.

Des acteurs politiques récents ou contemporains qui ont perdu leur crédibilité

Pas tous, d’après le représentant de la Chambre Basse du parlement Camerounais qui insiste néanmoins sur le fait qu’à l’ère du foisonnement médiatique et des réseaux sociaux, le contexte contemporain, le nôtre, est de loin préférable à celui du combat de démocratisation du début des années 90;

Donc, “avant de condamner”, précise t -il il est important, “ par devoir d’humilité et de mémoire rendre hommage à ceux qui ont par leurs énormes sacrifices,  préparer le terrain. Nous leur devons une sincère reconnaissance.

Par l’indicible courage dont ils ont su faire montre, ils ont dû exercer leur engagement politique, quelles qu’eussent été les motivations, dans un contexte extrêmement difficile.

À l’avènement du parti et de la pensée uniques, ceux qui n’ont pas choisi l’exil se sont moulés de façon opportuniste ou pas, dans l’appareil gouvernant…”.

Dans sa publication, Cabral Libii a toutefois insisté sur le fait qu’une grosse confusion a régné lors de l’avènement de la démocratisation dans les années 90.

De ce fait, “Il est injuste et un brin malhonnête de loger à la même enseigne d’opposition, les « transfuges repentis ou répartis », les transfuges cohérents, opposants convaincus qui forcent l’admiration  par leur constance, la profondeur de leurs convictions et inspirent la nouvelle garde politique à laquelle nous avons la prétention d’appartenir, et puis enfin, la « Génération 90 » composée pour l’essentiel de jeunes camerounais rentrés d’exil ou établis au Cameroun que la reconfiguration de 1992 a depuis lors jeté dans l’oubli, le mépris ou le dénuement à un tel point que, non seulement certains sont repartis en exil, mais surtout, comble de l’injustice, les nouvelles générations ne se sentent même pas politiquement redevables vis-à-vis de leurs sacrifices…”;

Hommage aux prédécesseurs

Augustine Ngom Jua, Dr Emmanuel Mbella Lifafa Endeley, Mallam Abdullahi, John Ngu Foncha, Anoma Ngu, Solomon Tandeng Muna, Ndeh Ntumazah, ces figures anglophones inoubliables, c’est toujours notre histoire,  Mathias Djoumessi, Mayi Matip, Joseph Kamga, Daniel Kemajou, Charles Assalé, Soppo Priso, André Marie Mbida, Charles Okala, Alexandre Douala Manga Bell… Ces combattants “réalistes”, c’est encore notre histoire.

Resteront inoubliables ces iconoclastes Abel Eyinga, Alexandre Biyidi alias Mongo Beti, tout comme personne n’effacera de l'histoire John Fru Ndi, Bello Bouba Maigari, Adamou Ndam Njoya, Garga haman Adji, Samuel Eboa, Henri Hogbe Nlend,Jean Jacques Ekindi, Augustin Frédérick Kodock, Boniface Forbin, Dakole Daissala.

L’importance d’apprendre auprès de certains qui ont marqué de leur empreinte, l’histoire des années 90, à l’instar d’Ekane Anicet, Henriette Ekwe, Yondo Black Mandengue, Albert Mukong…

Hommage également aux deux Chefs de l’Etat du Cameroun

Le président du Pcrn, en parlant d’ Ahmadou Ahidjo - 1er Président du Cameroun, affirme entre autres qu’il “méritera éternellement l’hommage qui lui est dû. Nul ne peut remettre en cause que sa « main de fer » imprimait aussi une vision pour ce pays qu’il chérissait avec une fermeté parfois excessive…

Le recul nostalgique trouvera toujours à son ouvrage de pertinents éloges au regard des performances économiques, infrastructurelles et à la place qu’il accordait à la morale publique…”.

Quant à Paul Biya, Président de la République actuel du Cameroun, Cabral Libii déclare qu’il “mérite tout autant l’hommage et les honneurs dus au 2ème Président du Cameroun.

Un rang complexifié par la césure brusque de personnalités, des approches méthodiques et des contextes nationaux et internationaux les uns plus compulsifs que d’autres. Il devait relever le défi de l’ouverture après une période de contention.

Il porte la promesse d’une meilleure justice sociale dans une société politique nouvelle, qu’il fallait concilier avec la continuation de l’ouvrage entamé aux côtés de son prédécesseur dont il partage le bilan.

Le libéralisme communautaire est un acquis idéologique dont l’inaccomplissement aura malheureusement bigarré l’éclat…”.

L'avènement d’une nouvelle ère

Mais pour y avoir une place d’honneur, le leader du Pcrn lance cette invitation:  

“Pansons définitivement les plaies, vidons nos cœurs de toute rancœur, nous sommes un peuple qui recèle de trésors d’énergies inimaginables, libérons-les en coupant les liens rétrogrades de patrimonialisation, de corruption, de tribalisme, de futiles divisions. Ayons en partage le sentiment de grandeur du Cameroun.

Levons-nous !

Construisons notre pays avec notre intelligence, nos mains et surtout, dans la crainte de Dieu”. 

 

 

L’ex-ministre ivoirien, longtemps co-accusé avec Laurent Gbagbo de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis suite à l’élection de novembre 2010 estime qu’il s’agit d’une compensation financière qui lui est due, à cause des années passées à La Haye avant son acquittement au mois de Mars dernier  

 

Dans une requête déposée jeudi sur le bureau des juges, Charles Blé Goudé demande des réparations pour « erreur judiciaire grave et manifeste »: 

S’appuyant sur la décision de justice prononcée en sa faveur et celle du président Laurent Gbagbo. Les magistrats soulignaient alors « l’extrême faiblesse » de l’accusation et critiquaient ses méthodes. S’il parvient à convaincre, l’ex-chef des Jeunes patriotes demande 100 euros de compensation pour chacune des 1778 journées passées en prison. 

Et 100 euros pour chaque jour écoulé depuis sa libération le 1er février 2019. Car Charles Blé Goudé n’est toujours pas libre de rejoindre la Côte d’Ivoire, faute d’avoir obtenu l’aval du gouvernement ivoirien. 

À cette somme, ses avocats ajoutent une compensation pour le préjudice personnel et professionnel. Ils soulignent notamment que ces années de prison ont entravé sa carrière politique. Au total, Charles Blé Goudé réclame donc 819 300 euros. 

Dans un document de 24 pages titré « demande d’indemnisation de Charles Blé Goudé », en vertu de l’article 85(3) du statut de Rome, le conseil de Charles Blé Goudé demande 1,2 millions d’euros (787 millions de FCFA) de compensation à la CPI.

En cas d’accord de ses fonds, une partie sera utilisée pour aider les victimes de la crise post-électorale de 2010-2011. Arrêté en 2013 au Ghana, Blé Goudé avait été remis à la CPI en 2014 pour être jugé pour crimes contre l’humanité. En mars 2021, il a été définitivement acquitté par la chambre d’appel de l’instance internationale.

Ce n’est pas la première fois qu’un acquitté réclame des compensations. Mais aucun n’a jusqu’ici réussi à prouver qu’ils avaient été victimes d’une « erreur judiciaire grave et manifeste ». 

De son côté, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ne souhaite pas enclencher une telle procédure. Dans son entourage, on indique que le préjudice subi est impossible à évaluer et que l’ex-président a pris la résolution de tourner le chapitre de la Cour pénale internationale.  

 

N.R.M

Le ministre de l’Administration Territoriale le leur a renouvelé au cours d’un point de presse organisé ce Vendredi dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge, en invoquant que: 

 

“S’en prendre publiquement à un agent de police ou à tout autre agent des forces de sécurité en plein exercice de ses fonctions, sera désormais considéré comme un casus belli…”.

Pour justifier cette position, le membre du gouvernement fait référence au fait que :

“Depuis un certain temps, l’opinion publique en général et les autorités administratives en particulier, déplorent les violences parfois physiques contre des agents de police en plein exercice de leurs fonctions à travers le pays…”.

Pour Paul Atanga Nji, “Ces comportements irresponsables et méprisants à l’endroit de la police ont atteint des limites inacceptables et ne peuvent plus être tolérés…”, car, faudrait-il le rappeler, argue t- il, “la police est au service de la population, plus précisément au service de tous et de chacun… Il s’agit d’un corps hiérarchisé et structuré qui veille nuit et jour sur la sécurité des personnes et de leurs biens…

Il est donc clair qu’un citoyen ou un usager, quel que soit son rang social, n’a pas le droit d’exercer des violences contre un agent de police dans l’exercice de ses fonctions. La loi de la jungle n’a pas de place au Cameroun…

Provoquer une bagarre avec un agent de police en refusant d’obtempérer à une injonction est inacceptable... La tenue qu’arbore un agent de police est bel et bien la tenue de l'État et non celle de l’individu qui le porte…

S’en prendre publiquement à un agent de police ou à tout autre agent des forces de sécurité en plein exercice de ses fonctions, sera désormais considéré comme un casus belli…

Les comportements irresponsables et désobligeants à l’endroit des agents de sécurité seront dorénavant punis conformément aux textes en vigueur”.    

Article 156 de la Loi du 24 décembre 2019

Violences à fonctionnaire

Est puni d’un emprisonnement de 01 (un) mois à trois (03) ans et d’une amende de cinq mille (5000) à cent mille (cent mille) francs, celui qui commet des violences ou voies de fait contre un fonctionnaire.

La peine est un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et une amende de vingt mille (20 000) cinq cent mille (500 000) francs, si les violences ou voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement, des blessures telles que prévues aux articles 277 (privation permanente de l’usage de tout ou partie d’un membre, d’un organe ou d’un sens) et 280 (maladie ou incapacité de travail supérieure à 30 jours) du présent code.

La juridiction peut, dans tous les cas, prononcer les déchéances de l’Article 30 si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort, la peine d’emprisonnement est à vie.

Si les violences et voies de fait sont commises avec l’intention de donner la mort, le coupable est puni de mort.

Si la Loi a été redite avec toute la vigueur dont elle se prévaut aux citoyens, le ministre Paul Atanga Nji en dehors du rappel du numéro vert, n’a quasiment pas fait mention de ce qu’il peut advenir d’un policier qui exerce les violences et voies de fait sur les Camerounais lamda.

S’il est vrai qu’il y a des individus qui n’ont aucun respect pour la tenue arborée par les policiers et autres forces de sécurité, des individus qui agressent notamment de jeunes policiers sous de fallacieux et divers prétextes, des hors la loi qui, au cours de leurs opérations de grand banditisme s’en prennent violemment aux policiers, il n’en demeure pas moins vrai qu’au sein de la police Camerounaise, nombreux sont des éléments qui profitent de cette tenue pour causer des préjudices indescriptibles aux pauvres populations.

Quelques exemples

Les billets de cinq cent (500) ou mille (1000) francs arrachés aux automobilistes, même en rase campagne sans que cela n’émeuve personne. Lorsqu’un automobiliste est interpellé, il prend la peine au vu et au su de tous de glisser de l’argent dans ses dossiers, revenant plus tard pour affirmer que “ Nous connaissons le code, le chef voulait sa bière). Y a t-il eu respect de la tenue de l'État ?

Les pots de vin récupérés auprès des promoteurs des bars et autres lieux de réjouissance, alors qu’il leur est demandé de veiller au strict respect de la Loi quant à l’heure de fermeture de ces lieux de réjouissance pour les uns et de tapage nocturne pour les autres. S’agit-il aussi d’une preuve du respect de la tenue portée ?

La quasi majorité des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent quelquefois des hommes en tenue, avachis sur des chaises avec à leurs pieds des bouteilles vides des bières qu’ils ont consommé; A travers une telle attitude, montrent - ils qu’ils sont eux même respectueux de la tenue qu’ils portent? 

Sur d’autres vidéos, l’on voit clairement que lorsqu’il y a bagarre entre un homme en tenue et un civil, le premier coup de poing ou de tête est donné par l’homme en tenue…Y a-t-il à travers ce geste, respect de la tenue portée ?

Les enquêtes de moralité sont-elles toujours menées lorsqu’on décide de recruter des personnes au sein des forces de maintien de l’ordre ? Qu’est ce qui peut expliquer cette défiance, ce mépris que d’aucuns affichent vis-à-vis de la tenue qu’arborent policiers, gendarmes et militaires... ?

Le rappel de la Loi a toute son importance au regard de l’actualité mais, ne serait - il pas mieux de travailler afin de recréer un climat de confiance entre les agents de la sécurité publique et les populations ?

L’attitude du ministre de l’Administration Territoriale ne va-t-elle pas apparaître comme un élément de défiance, de cassure,  de rejet au moment où les appels à la collaboration entre police - gendarmerie et peuple ont toute leur importance ?    

 

Nicole Ricci Minyem

 

Nos confrères de “ C News” répondent par l'affirmative, en s’appuyant sur les propos tenus ce vendredi  par le docteur Hans Henri P. Kluge - Directeur régional de l’Oms pour l’Europe qui, de leur point de vue se serait montré alarmiste, en faisant référence à “la capacité d'un taux élevé de vaccination à stopper à lui seul la pandémie de Covid-19, du fait des variants qui ont réduit la perspective d'une immunité collective”.

 

Une posture qui rompt avec celle qu’il avait adoptée en Mai dernier, lorsqu’il affirmait que : “la pandémie sera(it) terminée lorsque nous aurons atteint une couverture vaccinale de 70% » de la population mondiale”.

Interrogé au cours d’une conférence de presse sur le fait de savoir si cet objectif valait toujours ou s'il devait être relevé, Hans Kluge a souligné que les nouveaux variants plus contagieux, principalement Delta, avaient changé la donne.

Insistant au passage sur l’urgence “d’anticiper pour adapter nos stratégies de vaccination, notamment sur la question des doses supplémentaires…”.

A l'époque, même si le variant détecté initialement en Inde sévissait déjà, « il n'y avait pas une telle émergence des variants plus transmissibles et plus viraux », a-t-il fait valoir. « Donc je crois que cela nous amène au point où l'objectif essentiel de la vaccination est avant tout d'empêcher les formes graves de la maladie et la mortalité », a-t-il souligné.

L'immunité collective est illusoire seulement avec les vaccins

« Si on considère que le Covid va continuer à muter et rester avec nous, comme la grippe, alors nous devons anticiper comment adapter progressivement notre stratégie de vaccination à la transmission endémique, et acquérir un savoir très précieux sur l'impact des doses supplémentaires », a-t-il ajouté.

Selon des épidémiologistes, il semble désormais illusoire d'atteindre l'immunité collective uniquement grâce aux vaccins, mais ceux-ci restent tout de même cruciaux pour circonscrire la pandémie de Covid-19. Un niveau très élevé de vaccination reste aussi indispensable « pour réduire la pression sur nos systèmes de santé qui ont désespérément besoin de traiter les autres maladies que le Covid », a encore souligné Hans Kluge.

Désormais dominant, le variant Delta est jugé 60% plus transmissible que le Alpha et deux fois plus que le virus historique. Or, plus un virus est contagieux, plus élevé est le seuil nécessaire à l'immunité collective, c'est-à-dire le seuil de personnes immunisées au-delà duquel l'épidémie cesse. Celle-ci peut s'obtenir via les vaccins ou l'infection naturelle.

 

N.R.M

Plus de 3.000 enfants ont perdu un parent dans les attentats qui ont frappé le World Trade Center et le Pentagone ce jour là, ils ont grandi avec la douleur de l’absence, et un traumatisme ravivé à chaque anniversaire

 

Ashley Bisman avait 16 ans quand elle a vu, sur un téléviseur de son lycée, un avion percuter la tour nord du World Trade Center. Son père, Jeff Goldflam, travaillait pour une banque située au 101e étage – au-dessus de la zone d’impact. Comme elle, 3.051 enfants ont perdu un parent lors des attentats du 11 septembre 2001.

Parmi eux, 105 sont nés dans les mois qui ont suivi, et n’ont donc jamais connu leur père. Tous sont aujourd’hui de jeunes adultes. Et pour beaucoup, le 20ème anniversaire des attaques, samedi, “représente une date particulièrement redoutée, avec un deuil personnel à jamais associé à une tragédie nationale”, explique Terry Sears, directrice de Tuesday’s Children, une organisation de soutien aux enfants et aux familles touchées par les attentats.

Après le drame, les psychologues étaient en grande partie dans l’inconnu : « Ils ne savaient pas quel serait l’impact, sur le long terme, de la magnitude de la destruction, reprend-elle. Le 11-Septembre est un événement horrifique qui a changé le monde, avec des images terrifiantes à absorber à un jeune âge. C’est difficile de se sentir en sécurité en grandissant sans son père dans un monde où l’inimaginable peut se produire ».

Quatre victimes sur dix pas identifiées

Si la directrice de Tuesday’s Children insiste sur l’absence du père, c’est parce que près de 80 % des 3.000 victimes du 11-Septembre étaient des hommes.

Ils travaillaient pour l’essentiel dans la finance - dont 658 rien que dans la banque Cantor Fitzgerald – ou les assurances, auxquels il faut ajouter 400 pompiers, policiers et secouristes tués, et 125 membres du Pentagone.

Perdre un parent à un jeune âge est une épreuve sans fin. « L’absence est éternelle et se fait particulièrement sentir lors des grandes étapes de la vie, comme une remise des diplômes, un mariage ou à la naissance d’un enfant », souligne Terry Sears.

Mais le deuil des enfants du 11-Septembre est rendu encore plus difficile par des circonstances hors - norme. Les plus jeunes n’ont aucun souvenir d’un parent transformé en figure quasi mythique. Plus de la moitié des familles n’ont pas reçu de restes des défunts, avec 22.000 membres et fragments de corps collectés dans des conditions rendant les analyses ADN difficiles.

Cette semaine, les 1.646e et 1.647e victimes ont été identifiées, mais l’espoir s’amenuise au fil des années. Dans ses mémoires - Chasing Butterflies –, Ashley Bisman raconte qu’elle espérait que son père soit allé faire une course, ou qu’il ait miraculeusement survécu à l’effondrement de la tour. Jusqu’à ce qu’une de ses cartes de crédit ne soit retrouvée dans les décombres.

« Chaque famille crée ses traditions »

A chaque anniversaire du 11-Septembre, impossible ou presque d’échapper aux images de la tragédie. Selon Terry Sears, face à cette épreuve, « certains vont à Ground Zero pour la lecture des noms des victimes. D’autres préfèrent le calme d’une randonnée en forêt, ou vont dans le restaurant favori de leur parent défunt. Chaque famille crée ses traditions. »

Et pour la directrice de l’organisation, « la résilience dont font preuve les enfants est un motif d’espoir ». Certains se dirigent vers des carrières dans la diplomatie ou la résolution de conflits, pour combattre les racines du terrorisme.

Plusieurs dizaines de fils et de filles de pompiers décédés ont par ailleurs décidé de marcher sur les traces de leurs pères et ont revêtu l’uniforme. Selon Terry Sears, c’est un thème récurrent : « Espérer que leurs parents, où qu’ils se trouvent, soient fiers d’eux».

 

N.R.M

 

“Bonjour chers parents,  nous nous permettons de vous faire cette vidéo pour vous interpeller parce que la situation que nous vivons est devenue un peu alarmante. Nous avons reçu en urgence ce jour, trois jeunes enfants qui sont sortis de chez eux pour aller à l’école, des élèves du Collège Don Bosco de Mimboman à Yaoundé en classe de 4ème.

 

Croyant qu’ils avaient de sérieux problèmes de santé, nous les avons ausculté et après coup, nous nous sommes rendus compte qu’ils sont en fait dopés, ils subissent les effets des stupéfiants qu’ils ont pris, ce qui les a mis dans un état de somnolence…”.

Un problème à prendre à bras le corps

Comme le dit le médecin ayant reçu ces enfants, il s’agit d’une situation de “plus en plus préoccupante parce qu'au-delà de cette somnolence, ils auraient pu perdre la vie. Face à la présente situation, nous nous attelons à trouver des solutions, nous ne manquerons jamais de dire aux parents de communiquer suffisamment avec leurs enfants à la maison. Ils ne peuvent certainement dépenser autant d’argent pour qu’à la fin, ils aient des enfants drogués…

Des messages et des vidéos sont publiés au quotidien afin d’attirer l’attention des uns et des autres sur les dangers de la drogue, des détails qui doivent tous nous interpeller. Vous verrez par exemple des enfants qui sortent de leurs maisons sans ceinture et arborant des lacets autour des reins avec différentes couleurs, un code entre eux pour montrer leur appartenance à un groupe de dealers”. 

Facteurs de risque et de protection relatifs à l'usage de drogues pour les jeunes enfants 

 

Catégories/

domaines


Facteurs de risque 

Facteurs de protection

Communauté

  • Communautés désorganisées
  • Lois et normes favorables à l'usage de drogues
  • Perception de l'accès aux drogues
  • Cohésion et liens sociaux dans la communauté
  • Normes défavorables à l'usage de drogues

École

  • Échec scolaire
  • Faible attachement à l'école
  • Participation aux activités scolaires
  • Attachement à l'école

Famille

  • Attitudes parentales favorables à l'usage de drogues
  • Mauvaise gestion familiale
  • Histoire familiale de comportements antisociaux
  • Sanctions familiales à l'usage de drogues
  • Relations parentales positives

Individu/Pairs

  • Initiation précoce à des comportements antisociaux
  • Attitudes favorables à l'usage de drogues
  • Usage de drogues chez les pairs
  • Relations positives entre les pairs
  • Réseau de pairs qui ne consomment pas

   

 

Nicole Ricci Minyem 

 

La scène ubuesque dans laquelle on voit des hommes et des femmes prendre en chasse un véhicule, se déroule ce Jeudi au niveau du “Bois des singes”, l’un des quartiers situés dans le deuxième Arrondissement de Douala.

 

Mais de quoi est-il question ?

Les populations en furie donnent leur version de l’histoire

“Nous sommes fâchés. Lorsque nous arrivions ici dans ce secteur, nous nous sommes construits des cases en pleine brousse et il n'y avait personne. Personne ne nous a jamais fait part de l’existence d’un quelconque titre foncier. Pendant de longs mois, j’ai travaillé d’arrache pied afin d’arranger la route avec le peu de moyens dont je disposais et aujourd’hui que la brousse a disparu et que le terrain est devenu viable, cet individu se place pour affirmer que partout ici c’est son terrain…”.  

“La population du “Bois des singes” est très en colère, les personnes vers qui se tournaient notre espoir, que nous aurons pu considérer comme nos soutiens en cas de problèmes sont devenus des traîtres; Moukouri qui arrive au quartier aujourd’hui, parce qu’il a hérité des biens de son père veut s’accaparer de tout le “bois de Singe”, alors que c’est un terrain sur lequel nous tous ici présents, avons peiné, en déversant au quotidien des tonnes de terre sur laquelle il roule aujourd’hui pour nous informer que tout est à lui…”.

“Je suis arrivée dans ce quartier et je suis la toute première habitante de ce domicile et, pour y accéder, je traversais avec la pirogue et j’étais contrainte de me déplacer en fonction du niveau de l’eau. Lasse de vivre cette situation, des parents, amis et connaissances et moi avons construit un premier ponceau; Je ne peux vous dire combien de fois nous avons dû rambler cette route pour qu’on vienne nous dire aujourd’hui que nous n’avons aucun droit sur ce terrain”.

Les mêmes habitants soupçonnent le chef de quartier d’être de mèche avec leur bourreau; accusations dont se défend ce dernier, arguant au passage que les habitants n’ont pas la bonne information :

“Ces gens sont remontés parce qu’ils n’ont pas la véritable information, celle - ci leur échappe d’ailleurs tout simplement parce qu'il y a quelques acteurs sur le terrain, des agitateurs qui leur racontent n’importe quoi. En fait, ceux qui sont venus sont les autochtones qui ont titré leurs parcelles de terrain.

Maintenant, le problème se situe au sein de la communauté villageoise. Le détenteur du titre foncier, qui se nomme Moukoury Manga est venu leur demander de se calmer et de choisir un jour qui sera à leur convenance, pour un dialogue franc et sincère, malheureusement, ces derniers ne sont pas de cet avis…”.   

En fait, les habitants exigent qu’on les laisse tranquilles

“Nous voulons qu’on nous laisse en paix, nous sommes des Camerounais et pouvons vivre partout sur l’ensemble du territoire national. Nous ne voulons même pas qu’on nous dise qu’on va nous recaser quelque part, qu’on laisse chacun de nous là où il se trouve parce que ce que vous voyez autour de vous, c’est le fruit de nombreuses années de sacrifices et, les héritiers qui apparaissent aujourd’hui auraient pu se faire connaître, lorsque nous nous installions ici et non pas aujourd’hui…”. 

La parcelle de terrain querellée est de trente hectares et, il est quand même curieux que pendant des années, alors que les populations s'installaient et bâtissaient leur domicile, nul ne soit jamais venu pour leur dire de ne pas le faire; le chef de quartier qui dit disposer de la bonne information est lui aussi rester bouche cousue.

Quelles sont les raisons qui l’ont amené à ne pas donner aux uns et aux autres les informations qu’il considère comme les “vraies”, sachant qu’à plus ou moins long terme, les héritiers allaient apparaître pour réclamer leur dû ?

Nicole Ricci Minyem

 

Une réplique assez caustique, le  président national du MPSC a invité le leader du Mrc a parlé de justice, de Loi lorsque ses proches et militants sont “ convoqués par la police” dans le cadre des affaires qui les interpellent, lorsqu’il s’agit notamment de la diffamation. Lisons 

 

“Monsieur le Président du Mrc,

J'ai lu avec intérêt votre compassion à l'endroit de notre fille notre jeune

compatriote Christelle Mirabelle Lingom. 

Dans vos oraisons

Vous avez cité “l'ambiance exécrable'', la ''haine qui pollue l'espace public'' et enfin la ''campagne haineuse''.

Je conviens avec vous que les mots ne sont pas assez durs pour qualifier ce qui est arrivé à cette jeune  innocente.

Vous avez conclu en disant je cite: “Que vous espérez que les services publics,compétents, notamment ceux de la police/gendarmerie et de la justice s'activeront, sans délai, pour identifier et poursuivre en justice tous ceux qui ont anéanti la dignité et la vie de Christelle Mirabelle Lingom”. Voilà qui est dit.

Monsieur Kamto,

Ça serait une lapalissade d'attirer votre attention sur la justice. Mais c'est un devoir, mon devoir,votre devoir de rendre public tout écart ou manquement constaté sur cette dernière.

J'ai toujours affirmé que sans justice je ne vois pas par quelle alchimie des peuples d'origines et  confessions diverses peuvent vivre en harmonie dans un territoire donné que nous appelons pays.Seul la justice nous unit.

Mais alors,Monsieur le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, 

Y'a t'il deux justices dans notre pays ?  Faut -il attendre tout le temps la mort d'une victime pour réclamer justice?  Pourquoi chaque fois que dame justice est mise en mouvement, certains justiciables surtout de votre bord crient t'ils haro?  Y'a t'il diffamation et diffamation ? Mensonge et mensonge ? Calomnie et calomnie ? Dignité et dignité ?

Monsieur Kamto,

En date du 16 mai 2021, votre conseiller le plus proche, j'ai nommé Albert Dzongang, sur une télévision privée de la place  a proliféré des mensonges diffamatoires à mon encontre. 

S'en ait suivi une cabale orchestrée par une meute assoiffée de sang qui n'a lésiné sur aucuns moyens pour assouvir ses sales besognes. Jean bonheur résistant, de son vrai nom Tchouafa Nouka, Mathieu youbi, Darling nguevo, Kand Owalski, Boris bertolt tous très proches de vous pour certains cadres du directoire de votre parti le Mrc  ne  sont pas passés par le dos de la cuillère pour se défouler sur ma personne ainsi que celle de mon épouse que vous avez très bien connue.

Républicain et surtout épris de justice, j'ai esté en justice pour que les déclarations des uns et des autres soient confrontées.

Alors que je m'attendais à ce que force de la Loi me soit opposée, c'est plutôt la loi de la force que vos sbires ont tous opposé à l'huissier de justice qui n'était que dans l'exercice de ses fonctions. 

Tous à l'unanimité ont décidé de faire fi de la justice alors que vous savez mieux que moi que sauf elle libère et sauf elle délibère.

Monsieur le Président du Mrc,

Votre sortie sur l'affaire  Christelle Mirabelle Lingom est comme une porte ouverte  pour moi qui suis plus ou moins dans la même situation que cette pauvre défunte. S

uite à vos propos,j'espère désormais que vos membres, justiciables comme tout autre Camerounais obtempéreront aux convocations de la police pour une justice saine.

Monsieur le Président du Mrc,

Savez vous que la discrimination est mortelle pour un leader politique ?

Vous et moi aspirons à gouverner notre cher et mosaïque pays le Cameroun ; pour ce faire,on se doit d'être des exemples parfait. Démagogie mise à part, assumons et faisons assumer nos proches. C'est à partir de là que nos compatriotes nous jugeront.

Un dicton dit je cite: ''qu'une heure de justice vaut soixante-dix ans de prières''. J'ai besoin de la justice de mon vivant et non des poèmes sur mes funèbres.

 

N.R.M

C’est principalement sur cet aspect que se penche le Fonds Mondial dans son rapport publié ce 8 septembre; rapport dans lequel  Peter Sands - Directeur exécutif de cet organisme s’est appesanti sur les impacts ressentis au niveau de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme

 

A l’entame de son propos, il affirme que: “ En deux décennies, nous avons réalisé des progrès remarquables dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Notre 20ème anniversaire est malheureusement terni par un constat alarmant : la pandémie de COVID-19 nous a fait perdre du terrain durement gagné contre ces maladies…”.

Tuberculose

Le document renseigne entre autres sur le fait que: “ Seulement 38 % des personnes atteintes de tuberculose pharmacorésistante accèdent à des soins. Et parmi les personnes traitées, seulement 57 % se rétablissent. Les autres ne terminent pas leur traitement, ou meurent parce que le traitement ne fonctionne pas pour elles…

À l’échelle mondiale, la pandémie de Covid -19 a eu un effet dévastateur sur la lutte contre la tuberculose. Entre 2019 et 2020, le nombre de personnes traitées pour la tuberculose pharmacorésistante dans les pays où le Fonds mondial investit a chuté de 19 %, le nombre de personnes sous traitement pour la tuberculose ultrarésistante de 37 %, et le nombre de patients tuberculeux séropositifs sous antirétroviraux pendant le traitement de la tuberculose de 16 %. Globalement, on a traité pour la tuberculose environ un million de personnes de moins en 2020 qu’en 2019.

VIH Sida

En ce qui concerne le VIH, les impacts de la pandémie de Covid -19 sont également très lourds. Bien que le nombre de personnes séropositives sous traitement antirétroviral ait continué de s’accroître, avec une augmentation de 9 %, cette statistique encourageante doit être tempérée par la réduction alarmante des services de prévention et de dépistage.

Comparativement à 2019, les programmes et les services de prévention du VIH ont atteint 11 % moins de personnes, et 12 % moins de jeunes. La circoncision médicale pour la prévention du VIH a chuté de 27 %. On a effectué 22 % moins de tests de dépistage du VIH.

Les perturbations occasionnées par le COVID-19 ont entravé l’accès à des informations et à des outils dont les personnes les plus vulnérables auraient eu besoin pour se prémunir de l’infection. Après tant d’années de gains si durement acquis, il serait tragique d’assister à une recrudescence des infections au VIH.

Le Paludisme

Dans la lutte contre les trois maladies, ce sont les interventions visant le paludisme qui semblent avoir le moins souffert du COVID-19 jusqu’à présent. Il semble que l’adaptation rapide des services de lutte contre le paludisme ait limité les dégâts, avec une baisse de 4,3 % du dépistage des cas suspects de paludisme par rapport à 2019.

Toutefois, les progrès dans la lutte contre la maladie se sont arrêtés. Les services de lutte contre le paludisme n’ont pas affiché la croissance annuelle indispensable pour vaincre la maladie.

Dans son rapport, le directeur exécutif du Fonds Mondial ajoute que: 

“Dans de nombreux pays, le COVID-19 a submergé les systèmes de santé, les confinements ont perturbé les services, et des ressources vitales de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont été réaffectées à la lutte contre la nouvelle pandémie.

Celle-ci a touché de manière disproportionnée les personnes déjà vulnérables aux épidémies existantes : les personnes vivant dans la pauvreté, les groupes marginalisés, les personnes sans accès aux soins de santé…”.

Les moyens mis à disposition pour venir à bout de c es maladies

En mars 2020, le Fonds mondial a immédiatement mis à disposition, au moyen d’assouplissements de ses subventions, quelque 500 millions de dollars US pour aider les pays à sauvegarder les acquis contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, et appuyer leur réponse au Covid -19.

“Le 9 avril 2020, nous avons lancé le dispositif de riposte au Covid -19 (C19RM), destiné à aider les pays à combattre la pandémie, à atténuer ses impacts sur leurs programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à renforcer d’urgence leurs systèmes de santé.

À la fin de 2020, les généreuses contributions de donateurs nous ont permis de décaisser 980 millions de dollars US pour 105 pays et 14 programmes multi pays par le biais de ces deux mécanismes de financement.

En date d’août 2021, nous avions augmenté ces mesures de soutien à 3,3 milliards de dollars US pour 107 pays et 16 programmes multi pays…”.

Au regard du lourd tribut payé par de nombreux pays depuis l'avènement du coronavirus, Peter Sands - Directeur exécutif a, à la fin de sa présentation, lancé cet appel:

“C’est en continuant d’innover et de collaborer – à l’échelle mondiale, nationale et locale – que nous mettrons fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme, que nous vaincrons le COVID-19, et que nous renforcerons nos dispositifs de préparation et de riposte aux pandémies”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’école vient à peine de commencer que déjà certains enseignants et autres marchands accrédités au sein des établissements scolaires se permettent d’exiger un argent supplémentaire pour des photocopies, des brochures etc. 

 

Va t-on s’en sortir ? C’est la question qui taraude les esprits de la quasi majorité des parents d’élèves, soucieux du devenir de leurs progénitures. Ils n’ont pas encore fini avec les frais d’inscription, le paiement de la première tranche, l’achat des tenues scolaires ( dont le marché est parfois confié à un proche de tel ou tel autre), des fournitures scolaires que d’aucuns leur imposent ces autres dépenses.

“Papa, l’enseignant a dit que tu envoies 475 pour les photocopies parce qu’il ne veut plus écrire au tableau…”.

“Maman, il y a un monsieur qui est venu dans notre classe pour nous vendre les fascicules et il a pris nos noms en disant que tu envoies 500 frs, le maître a même dit que c’est avec ça qu’il travaille parce que les livres là ne contiennent rien de bon…”.

“Maman, l’enseignant nous a donné les devoirs et on doit aller au cyber pour faire des recherches et cela va compter pour les notes. Je suis dans le même groupe que mes camarades et nous avons prévu d’aller travailler tel jour et il faut mille francs…”.

“Papa, maman, le directeur (la directrice) a dit qu’on va organiser les cours de répétition à l’école et il faut que tu donnes 5000 chaque mois parce qu’elle va faire les photocopies et nous donner les exercices…”.

“ Papa, maman, la maîtresse a dit que le goûter là n’est pas bon, il faut me faire les frites avec le poulet ou les œufs et vous mettez le jus, pas l’eau parce que le pain simplement chargé bloque ma croissance et ne me permet pas d’être intelligent, elle a pris le goûter de tel pour nous dire que c’est comme ça qu’il faut faire…”.  

 

Une liste qui est loin d’être exhaustive mais qui présente assez le calvaire auquel sont soumis les parents qui s’acquittent de leur devoir régalien, celui d’assurer l’instruction de leurs enfants afin de faire d’eux, des personnes responsables, aptes à participer à la construction de leur pays.

Ces parents, au-delà des frais d’inscription et de l’Apee qu’ils payent en fonction des taux fixés par les chefs d’établissements, au-delà des livres homologués qu’ils achètent, ajoutent l’argent pour les cours d’informatique (qui figurent sur la fiche de renseignement remise à l’école même si la salle d’informatiques dans certains cas reste un éternel projet),  les rames de papier …

Mais jusqu’à quand ?

Lorsque certains parents osent se plaindre à cause de ces dépenses supplémentaires qui leur sont imposées, on leur rétorque, après avoir pris soin de “ficher” négativement leurs enfants que l’instruction coûte chère, et que seule, la progéniture de ceux qui sont  nantis peuvent en bénéficier;

On vous fait des leçons de morale en vous rappelant que “ce n’est pas vous qui payez les enseignants, que cet argent participe à l’instruction des votre enfant et qu’en fait, on vous fait une faveur”.

Des conséquences insoupçonnables

Simplement parce que les enseignants vont se faire le devoir de présenter votre enfant à tous leurs collègues qui vont lui rappeler à l’occasion que “ses parents viennent marchander et se faire voir pour quelques miettes”;

Lorsqu’il lève le doigt en classe, c’est à peine si on lui donne la parole et malheur à lui si la réponse n’est pas juste. A la maison, son comportement change et lui qui était tout content de partir à l’école les premiers jours vous fait savoir qu’il ne veut plus y retourner…

Si pour certains, “l’arbre broute où il est attaché”, si d’aucuns estiment que c’est auprès des parents qu’ils peuvent “bénéficier des avantages liés à leur profession”, il est temps de changer la donne, il est temps de revoir ces façons de faire parce que justement, le parent n’a aucun arbre où il lui est possible de cueillir l’argent à volonté.

Lorsqu’on choisit d’exercer un métier, il faut s’assurer qu’on ne va pas devenir une “charge” pour les autres parce que les parents ne sont pas des vaches à lait qu’il faut traire au besoin.

En envoyant leurs enfants à l’école, en s’acquittant des frais de scolarité, en payant malgré eux les frais d’Apee, de même que la pension exigée, en achetant les livres inscrits sur les listes qui leurs sont remises à l’école, ils s’acquittent de leur devoir.  Le reste n’est qu’arnaque.



Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01