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The Cameroon General Certificate of Education GCE Board has told candidates to pull down suicide as a way out after a failure at an official exam following three cases of suicide recorded after the publication of GCE exam results.

In a post Monday August 23, the Board said suicide is and has never been an option and called on the candidates to think twice before taking such a decision.

Before you think of suicide, you have the power to say ‘This is not why my story will end.’ When you feel like giving up, just remember the reason why you held on for so long. Suicide doesn’t end the chances for life getting worse; it eliminates the possibility of it ever getting better.” The post partly reads.

It further calls on all candidates who went in for this year’s GCE ordinary and advanced level exams to contact their chief of centre for their slips and kindly visit their writing centres for better assistance.

This caution by the Board however came under huge criticism by internet users who described it as being insensitive.

It comes after three students in Yaounde, Douala and Bamenda are reported to have taken away their lives after they failed to make it in the 2020/2021 session of the GCE examination.

The Board equally reported that this year’s GCE results witnessed a slide drop in performances. According to the statistics released, a 61, 94 percent pass was recorded in the GCE Advanced Level, a drop from the 64, 4 percent recorded last year.

On the other hand, a 59, 08 percent score was recorded at the GCE Ordinary Level, a drop from the 64, 4 percent recorded last year. However, there was an increased participation at this year’s session with an additional 16,000 candidates taking the exams, according to the Board Chair of the GCE Board, Prof Ivo Leke Tambo.

 

Ariane Foguem

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L’information a été publiée ce dimanche par nos confrères du journal “Echos Santé”: “Vidal Bodo, ingénieur agronome en service à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad) s’est tranché la gorge, les mains et le ventre devant l’incapacité de sa femme et de sa fille aînée…”.

 

C’est dans le même article que l’on apprend que le défunt est en outre propriétaire d’un secrétariat bureautique mais aussi d’une vente à emporter et réside derrière les locaux de la mairie de Yaoundé 3.

Les circonstances du drame et les faits relatés par l'épouse du défunt

“Mon mari s’est subitement réveillé dans la nuit et s’est dirigé vers la douche. Alors qu’il s’attardait, je suis allée le rejoindre afin de m’enquérir de la situation et comprendre pourquoi il met autant de temps ;

Lorsque je lui ai posé la question, il m’a, à ma grande surprise, répondu qu’il médite ; peu de temps après, il ressort et rentre dans la chambre conjugale, prenant la peine de refermer la porte derrière lui.

J’ai toqué en vain en l’appelant mais je n’ai reçu aucune réponse. C’est alors que j’ai décidé de faire appel à sa fille aînée ; elle vient d’ailleurs de réussir à son Certificat d'Étude Primaire ( CEP) ; elle m’a rejoint et a, elle aussi appelé son père, le suppliant d’ouvrir la porte.

Quand il a enfin décidé de nous répondre, il est sorti en tenant un poignard dans sa main et a menacé de nous assassiner si on tente d’entrer dans la chambre ;

Prise de panique, je me suis mise à appeler à l’aide malheureusement, aucun voisin n’est sorti ; J’ai donc pris la résolution de me rendre en courant au Commissariat du 7ème qui est situé non loin de la maison ; A mon retour, il s’était déjà tranché la gorge, les mains et le ventre…”.

Selon nos confrères de “Echos Santé”, la fille aînée du défunt corrobore les dires de sa maman et se trouve dans en état de choc, car ayant vécu de bout en bout, le “suicide” de son père.

Le corps de celui-ci a été déposé dans une morgue de la ville aux sept collines et, une enquête a été ouverte au niveau du Commissariat du 7ème arrondissement et les véritables causes de cette mort seront certainement au terme de cette dernière.

En attendant, c’est la désolation totale au sein de cette famille en plus des questions qui taraudent les esprits. Qu’est ce qui a pu pousser un homme à qui tout semblait sourire de franchir une étape aussi extrême ?

Comment comprendre qu’au milieu de la nuit, une personne qui, au regard du récit, n’avait manifestement aucun problème la veille mais décide cependant de “se donner la mort” ?

Ployait-il sous le lourd fardeau de quelques dettes ? Avait-il des problèmes de santé ? A-t-il commis un acte dont les conséquences étaient devenues insupportables pour sa conscience ?

Pour l’Oms, le Cameroun est le pays Africain qui a enregistré le taux de suicide le plus élevé au cours des dernières années

Le rapport avait été rendu public le 09 Septembre 2020, quelques heures avant la commémoration de la 18ème édition de la journée mondiale de Prévention du suicide.

Des chiffres sont alarmants, avec un taux estimé à 19, 5% de suicide pour 100 mille habitants, soit un total de 2867 victimes, dont  864 femmes contre 2003 hommes.

Les causes sont multiples et, le rapport relève, entre autres : la dépression, les troubles liés à l’usage de l’alcool, la santé mentale…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Après des combats avec des membres du groupe rival Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), lui et plusieurs de ses hommes se sont retrouvés encerclés mercredi dans leur bastion, la forêt de Sambisa, selon ces sources.

 

« Pour éviter d'être capturé, Shekau s'est tiré une balle dans la poitrine, et la balle a traversé son épaule. Il a été grièvement blessé. Certains de ses combattants ont réussi à s'enfuir et l'ont emmené », a affirmé l'une de ces sources.

 

Une deuxième source de renseignement a affirmé à l'AFP qu'Abubacar Shekau avait été sévèrement blessé après avoir activé des explosifs dans la maison où il s'était réfugié avec ses hommes.

 

« Nous sommes en train d'enquêter », a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée nigériane Mohammed Yerima, qui n'a pas donné plus de précisions.

 

Plusieurs médias nigérians affirment que le terroriste est décédé, mais il est pour l'heure impossible de vérifier cette information de sources indépendantes.

 

Par le passé, le chef de boko haram avait été donné pour mort à plusieurs reprises par l'armée nigériane.

 

En rappel,

 

Le nord-est du Nigeria reste la proie d’une insurrection jihadiste qui dure depuis plus de dix ans. Ce conflit, qui a commencé avec les attaques de boko haram dès 2009, a fait plus de 40.000 morts et forcé 2 millions de personnes à fuir leur domicile.

 

Abubakar Shekau, aussi radical qu'insaisissable, a pris la tête du groupe en 2010, après la mort en prison de son fondateur Mohamed Yusuf.

 

En 2013 et 2014, son groupe a connu une expansion territoriale inquiétante, contrôlant une grande partie de l'Etat du Borno (nord-est).

 

Avancée de l'EI

 

En 2014, Abubakar Shekau a fait la une des journaux internationaux lorsque son groupe a enlevé près de 300 adolescentes dans un pensionnat à Chibok, provoquant une indignation mondiale.

 

Parallèlement, la violence s'est étendue au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins. En 2015, une opération militaire conjointe des pays de la région a réussi à faire reculer le groupe.

 

En 2016, le groupe s'est scindé en deux, avec d'un côté la faction historique, dirigée par Abubakar Shekau, qui contrôle la région autour de la forêt de Sambisa, et de l'autre l'Iswap, reconnu par l'organisation Etat islamique (EI), dont le bastion se trouve autour du lac Tchad, entre le Tchad et le Niger, et dans la forêt d'Alagarno.

 

Les deux groupes jihadistes combattent toujours l'armée nigériane, et des affrontements ont également lieu entre eux sporadiquement. Ces dernières années, l'Iswap est monté en puissance, gagnant du territoire et lançant des attaques plus sophistiquées.

 

Le groupe de Shekau a, lui, plutôt semblé perdre du terrain. L'armée nigériane a récemment intensifié ses opérations contre le groupe et plusieurs de ses combattants ont fait défection.

 

Toutefois, le groupe a continué à lancer de sanglantes attaques: en novembre dernier, les jihadistes avaient égorgé 76 agriculteurs dans un champ en périphérie de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno, épicentre de l'insurrection. Evincer boko haram de la forêt de Sambisa serait une avancée majeure pour l'Iswap dont le territoire se trouve plus à l'ouest et au nord.

 

« Si l'Iswap contrôle vraiment Sambisa, Alagarno et le lac (Tchad, ndlr), il peut agir sur toutes les routes qui mènent à Maiduguri », estime Vincent Foucher, chercheur pour le Centre français de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste de la région. « Clairement, ce ne serait pas une bonne nouvelle pour l'armée nigériane ni pour celles de la région ».

 

 

N.R.M

 

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L’Organisation mondiale de la santé classe le Cameroun 5e pays africain dans le top 10 de ceux où le taux de suicide est le plus élevé.

A l’occasion de la célébration de la 18ème édition de la Journée mondiale de prévention du suicide, qui a eu comme thème: «travaillons ensemble pour prévenir le suicide», l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a dévoilé des chiffres qui concernent le Cameroun. Il ressort que le taux de suicide au Cameroun est passé de 4,9 en 2012 à 12,2 en 2016 et 19,5 pour 100 000 habitants en 2019. Le Cameroun arrive donc à la 5ème position des pays africains où le taux de suicide a été le plus élevé entre 2000, 2016 et 2019.

Le rapport de l’Oms intitulé «Suicide in the World, Global Health Estimates» publié le 9 septembre 2019, indique que ces personnes qui se sont données la mort sont estimées à 19.5 pour 100.000 habitants en 2016 au Cameroun. Soit 29,9 pour 100.000 hommes et 12,5 pour 100.000 femmes. Pour un total de 2867 victimes, dont 864 femmes et 2003 hommes. On note donc que les hommes sont les plus touchés avec 17,1 contre 7,4 pour les femmes.

La journée mondiale de prévention du suicide qui s’est célébrée hier 10 septembre s’est passée dans un contexte où on enregistre de nombreux cas de suicide ces derniers temps au Cameroun. Les cas répertoriés ces derniers jours proviennent des villes de Douala et de Kribi. Juste pour prendre cet exemple, 2 élèves se sont suicidés après leur échec à l’examen du Brevet d’Etude du Premier Cycle session 2020.

Pour parler au niveau du continent, les trois pays les plus exposés sont, le Lesotho (28,9), la Côte d’Ivoire (23) et l’Ouganda (20). L’Oms explique que, le suicide intervient à n’importe quel moment de la vie et est la 2e cause de mortalité, derrière les traumatismes dus aux accidents de la route, chez les jeunes de 15 à 29 ans en 2016.

Liliane N.

 

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Selon l’Unicef, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de  15-19 ans dans le monde. Un problème engendré par les troubles mentaux, qui touche près de 20% des adolescents, riches comme pauvres.

 

Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), le  suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15-19 ans dans le monde. La même source indique qu’environ 15% des adolescents des pays à revenu faible ou intermédiaire ont envisagé de se suicider. Ces problèmes sont les conséquences des troubles mentaux observés chez les jeunes et adolescents. En effet, près de 20% des adolescents dans le monde souffrent de troubles mentaux, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).  La moitié des troubles mentaux commencent avant l'âge de 14 ans. Une situation qui inquiète ces deux agences onusiennes, qui invitent les Etats, à  se doter de stratégies urgentes et innovantes pour les prévenir, les détecter et, si nécessaire, les traiter à un âge précoce.

« Trop d'enfants et de jeunes, riches et pauvres, aux quatre coins du monde, souffrent de problèmes de santé mentale », a dénoncé la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) Henrietta Fore, dans un communiqué publié mardi dernier. Et d’ajouter : « Cette crise imminente n'a ni limites, ni frontières ». Selon ces deux  organisations, le coût des troubles mentaux n'est pas seulement personnel, il est aussi sociétal et économique. Pourtant, la santé mentale des enfants et des adolescents est souvent négligée dans les programmes de santé mondiaux et nationaux. « Trop peu d'enfants ont accès à des programmes qui leur apprennent à gérer des émotions difficiles. Très peu d'enfants atteints de troubles mentaux ont accès aux services dont ils ont besoin.  Cela doit changer », a déploré le  directeur général de l’Oms, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Afin de placer les troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent au premier rang des priorités mondiales en matière de santé, l’UNICEF et l’OMS ont organisé  une conférence conjointe à Florence, en Italie, du 07 au 09 novembre dernier, qui devait déboucher sur des recommandations par des universitaires, des scientifiques, des gouvernements, des philanthropes, des entreprises, la société civile et les jeunes eux-mêmes. Il était également question d’examiner  la raison d'être et les résultats de l'état de la science et de la pratique, y compris les plus récentes données probantes sur la santé du cerveau au cours des premières années de la vie, de la petite et moyenne enfance à l'adolescence.

Lire aussi : Pour dénoncer les décès d’enfants lors de conflits en 2018, 3.758 cartables de l’UNICEF ont été installé dans un cimetière

 

Marie MGUE 

 

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La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée demain 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine.

 

C’est sous le thème : « Prévention du suicide », que sera célébré demain jeudi 10 octobre la Journée mondiale de la santé mentale. Ainsi, l’ONU invite à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour chaque personne.

Le suicide est un fléau mondial. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rapporte que, chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours. Ce qui signifie qu’à chaque 40 secondes qui passent, qu’une personne s’ôté la vie quelque part sur cette planète et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.

 

Le suicide est évitable

Le suicide est évitable mais sa prévention exige une organisation et un engagement qui vient du plus haut niveau de l’Etat, se diffusant vers le système de santé, les institutions sociales, les communautés les individus et leurs proches. La connaissance des facteurs associés au suicide et les moyens utilisés dans les suicides est nécessaire à leur prévention.

Le suicide n'est jamais causé par un seul facteur ou un seul événement. C'est l'accumulation et l'interaction de plusieurs facteurs à un moment particulier dans la vie d'une personne qui peuvent l'amener à vivre de la détresse, du désespoir et à avoir des idées suicidaires. Elle peut alors en arriver à penser que la mort est une solution à son désespoir, pour cesser de souffrir. Parmi les facteurs associés au suicide, l’on peut citer la dépression, l’ensemble des événements qui entraînent la honte ou toute autre émotion forte comme par exemple les dettes. On peut par ailleurs citer les maladies et douleurs chroniques, une maladie physique ou mentale grave, le fait de vivre des conflits avec ses proches etc.

Quant aux moyens utilisés, 20% de ceux qui se sont suicidés dans le monde, l’ont fait avec des pesticides, selon l’OMS. Parmi les autres moyens, se trouve les cordes dans la pendaison, et es armes à feu.

 

Comment prévenir le suicide ?

La prévention commence par la connaissance et la compréhension des signes précurseurs et des symptômes de la maladie mentale. Lorsqu'une personne suit un traitement pour maladie mentale, il lui faudra peut-être encore du temps avant de pouvoir contrôler et de réprimer ses pensées suicidaires. Un bon traitement est très important, mais il pourrait ne pas éliminer le risque de suicide immédiatement. Il est important de rester en contact avec une équipe de santé, de surveiller les pensées suicidaires et d’obtenir plus d’aide, s’il y a lieu. Les programmes communautaires qui aident les gens à gérer le stress ou d’autres difficultés quotidiennes peuvent aussi être très utiles.

Selon le World health statistics 2017, les États d’Afrique possédant les taux de suicide les plus élevés sont la Guinée Équatoriale, l’Angola, la Cote d’Ivoire, la Centrafrique et la Sierra Léone. Les pays du continent ayant le taux de suicide les plus faibles sont : Sao-Tomé Et- Principe, l’Égypte, l’Algérie, le Niger et Madagascar.

Pour rappel, la journée mondiale de la santé mentale (célébrée le 10 octobre), est une journée internationale consacrée à l'éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale contre la stigmatisation. Elle a été célébrée pour la première fois en 1992.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Une jeune fille de 16 ans a mis fin à ses jours après avoir demandé à ses followers de choisir si elle devait vivre ou mourir. En effet, la majorité de ses followers a choisi la seconde option. La jeune malaisienne est ainsi passée à l'acte peu après les résultats de ce sondage.

 

Lundi dernier, une jeune malaisienne âgée de 16 ans, vivant à Kuching dans l’État malaisien de Sarawak s'est donnée la mort. Selon les médias locaux, l’adolescente, adepte des réseaux sociaux, avait mis sa vie en jeu via un sondage sur Instagram, où ses followers étaient invités à répondre à la question suivante : « Vraiment important, aidez-moi à choisir D / L » (D pour death/mort, et L pour live/ vie,). 69 % des internautes ont ainsi voté pour la mort et 31 % pour la vie, selon la police.

 

Ce suicide a déclenché de multiples réactions en Malaisie. Le député Ramkarpal Singh, a déclaré que ceux qui avaient voté pour la mort pourraient être poursuivis pour incitation au suicide, qui est passible de la peine capitale en Malaisie lorsqu'il s'agit d'un mineur. Dans le cas où la peine capitale n’est pas prononcée, les fautifs risquent une peine de prison allant jusqu’à 20 ans. Hier mercredi, Il a appelé à l'ouverture d'une enquête pour, « éviter d'autres abus sur les réseaux sociaux dans de semblables circonstances à l'avenir ».

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Syed Saddiq, quant à lui s'est dit inquiet pour la santé mentale des jeunes en Malaisie. « C'est un problème national qui doit être traité sérieusement », a-t-il déclaré.

 

Ching Yee Wong, la responsable de la communication d'Instagram pour l'Asie Pacifique a transmis ses condoléances à la famille. Elle a reconnu que le réseau social détenu par le groupe Facebook avait « l'importante responsabilité de s'assurer que les gens qui utilisent Instagram se sentent en sécurité et soutenus ». Et elle a appelé ceux qui y recourent « à utiliser les outils de signalement et à contacter les services d'urgence s'ils voient que la sécurité de quelqu'un est en danger ».

 

Notons que, cette affaire rappelle la polémique suscitée par la mort de Molly Russell, une adolescente britannique qui s’était suicidée en 2017 à l’âge de 14 ans après avoir visionné des contenus liés à l’automutilation et au suicide sur Instagram. En février, Instagram, qui interdisait déjà toute publication encourageant ou promouvant suicide ou automutilation, a décidé d’interdire les photos montrant des blessures infligées à soi-même.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01