L'information a été donnée ce Mardi, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement Urbain à travers un communiqué
Les “Populations des quartiers de Nkolmesseng et d’Oyom Abang, dans le Commune d’Arrondissement de Yaoundé V et VII, impacter par les travaux à réaliser dans le cadre du Projet du Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), financé conjointement par la Banque Mondiale et le Gouvernement Camerounais et placé sous la supervision du Département ministériel dont elle a la charge que les fonds en vue de l’indemnisation des populations impactées sont disponibles.
Le maire de ville de Yaoundé, accompagné des Autorités préfectorales, effectuera une descente dans les communes ce Mercredi 11 Août 2021.
Ladite descente a pour objectif d’une part, d’informer les autorités traditionnelles et les Populations concernées sur le calendrier de paiement des compensations liées aux pertes foncières, aux destructions de biens et aux déplacements des activités économiques ; Et d’autre part de les sensibiliser sur le processus qui précède le début des travaux…”.
La crainte de se voir flouer permanente au sein desdites populations
les exemples des expropriation et des indemnisations suivis de cris de douleur, de détresse ainsi que des plaintes sont légions au Cameroun; Les populations qui se voient obligées d’abandonner leurs biens immobiliers ou économiques n’ont aucune idée ou presque, de la valeur financières de leurs avoirs, si bien qu’ils sont incapables, dans leur grande majorité de revendiquer quoi que ce soit;
Par ailleurs, il se pose le sempiternel problème de l’acquisition des terrains sur lesquels ils ont par exemple bâti leurs domiciles, enterré les personnes mortes au sein de leur famille respective...
D’autres encore, appâtés par les billets de banque sont en mesure de sous évaluer leurs biens et à la fin, après avoir utilisé inutilement leur argent, tombent dans une misère indescriptible et deviennent des “mendiants” aigris et envieux.
Deux autres points, d’une importance tout aussi capitale, nécessitent d’être évoqués. Il s’agit d’abord du rôle de l’autorité traditionnelle car, il s’avère que nombreux sont ceux qui font preuve de maladresse, mais plus encore de malhonnêteté vis à vis de leurs administrés, contournant la Loi avec la complicité des agents véreux qui, au passage reçoivent de fortes sommes d’argent.
Il est ensuite question des querelles entretenues au sein de certaines familles, des litiges fonciers qui constituent eux également de grosses entraves aux opérations d’indemnisation car, l’autorité administrative se voit embarrassée lorsqu’elle se trouve devant une pléthore de candidats sur un seul terrain.
Toutes choses et bien d’autres qui doivent être prises en compte par Célestine Ketcha Courtès tout au long du processus d’indemnisation.
Nicole Ricci Minyem
La douzième édition de la rencontre culturo économique , malgré les contraintes liées au Covid 19 et à la fermeture des frontières va se dérouler à Kye - Ossi - Vallée du Ntem, du 19 au 29 Août prochain
La promotrice de la Foire Transfrontalière annuelle de l'Afrique Centrale (Fotrac) a tenu à ce que la rencontre se fasse et, les entrepreneurs venus de divers pays, les hommes et femmes d’affaires de l’Afrique Centrale et du reste du monde et bien d’autres vont se retrouver autour du thème : “Booster les échanges inter-régionaux pour la paix, le développement socio-économique et culturel de l’Afrique malgré le COVID-19″.
Le programme
Dès le 16 août prochain, le programme prévoit, entre autres une rencontre entre les délégations présentes en terre Camerounaise et Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, une autre entre les artisans de l’Afrique Centrale et ceux de l’Afrique de l’Ouest dans le cadre des B to B, une visite au Centre artisanal en plein centre de la ville aux sept collines...
Ensuite, les participants et autres visiteurs vont avoir l’opportunité de faire un tour au niveau du village de la Foire, admirer les objets exposés sous les stands, étant donné que ces derniers contribuent au made in Africa ;
L’organisation a en outre prévu des modules de formation, à l’intention des jeunes mais aussi des femmes avec des thématiques qui tournent autour du maintien de la Paix, l’éducation à la citoyenneté, la prévention des conflits, l’emploi - formation afin de pallier au chômage, au sous-emploi, à l’Immigration clandestine et aux Trafics illicites…
Les divers panels seront animés par l’UNOCA, l’APF/GIZ-CEEAC-EU- UNESCO, l’Organisation Gabonaise de la société civile pour la bonne gouvernance (OG SCBG), le REFAC, de même que par le Promoteur de l’Université Multinationales d’Ambam et par ailleurs maire honoraire de la ville d’Ambam.
Au cours de ladite semaine, les organisateurs ont donné une place importante au Maire de la ville de kye-ossi, au Président départemental du conseil de jeunes et au Président de l’association des jeunes de Guinée- Equatoriale qui tous, et à tour de rôle vont entretenir leurs congénères sur l’importante problématique : « Jeunesse et migrations ».
Un autre pan, tout aussi important sera consacré aux ateliers de formation sur des sujets d’intérêt général, à l’instar: Des Grands Trafics; Le Trafic Illicite des Ressources Naturelles; la Prévention sur la Corruption ; le Blanchiment d’argent ; le Terrorisme et son Financement, la Criminalité Transfrontalière organisée.
Une telle rencontre ne peut se tenir, sans que les participants n’évoquent la perturbante question de la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région et l’impératif des solutions endogènes pour la consolidation de la cohabitation pacifique, le développement durable…
En rappel, la Foire Transfrontalière Annuelle des pays de l’Afrique Centrale (FOTRAC) est une plateforme de partage. Elle ambitionne de contribuer plus efficacement à l’intégration afin que les Peuples de l’Afrique puissent s’approprier les textes et les mécanismes facilitant la vie de tous. Depuis douze ans, elle se tient sous la houlette du Réseau des Femmes Actives d’Afrique Centrale.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit entre autres du navire MV Annette qui est à quai depuis quelques heures avec de nouvelles cales; Il y’a en outre deux grues mobiles de quai neuves de marque Konecranes Gottwald construites en Allemagne; ils sont de modèle GHMK 6507 Post - Panamax
Du point de vue des spécialistes, “ces engins sont en mesure d’opérer des navires d’une valeur de 9600 conteneurs EVP ou alors de 17 rangées de “Caissons”, beaucoup plus imposant, avec une portée plus importante. Ce qui leur donne une capacité de totale de levage de 125 tonnes au crochet…”. Le coût total de cet investissement est de 6,02 milliards de Fcfa.
Selon certaines indiscrétions, un autre lot est attendu en septembre prochain et c’est le même constructeur qui a été retenu. Il sera composé de cinq grues de parc (reachstackers) mais aussi d’une grue de parc pour conteneurs vide (empty handler), neuve elle aussi de marque Konecranes Liftrucks.
Les grues de parc Liftace 4532 Tce sont en mesure d’entreposer 5 hauteurs de conteneurs pleins; Les autres de parc pour conteneurs vides Smv 6/7 Ecc 90 quant à elles peuvent recevoir un peu plus de 7 hauteurs de caissons vides. Le coût global est de 1,84 milliards de Fcfa.
Pour les responsables de la Régie du Terminal à Conteneurs du Port Autonome de Douala, toutes ces acquisitions visent comme objectif principal “d'Améliorer les services offerts à une clientèle de plus en plus nombreuse et exigeante ; il est en outre question de booster l’attractivité du Port de Douala - Bonabéri.
Des réformes qui donnent entière satisfaction
Elles ont été engagées depuis Janvier 2020 car au-delà des acquisitions sus citées, l’on note depuis quelques mois l’avènement d’un nouveau système douanier “Camcis”; même si la prise en main des opérations portuaires n’a pas été de tout repos.
La réorganisation du Port Autonome de Douala unanimement saluée par les partenaires nationaux et internationaux, prorogée de trois ans vient mettre un terme aux nombreuses incertitudes et autres bruits de couloir qui ont longtemps eu cours au sein de cette “maison”.
Les mêmes sources indiquent qu’au cours de l’année 2020, LA RTC a traité 338 navires au total, dont 262 navires - porte-conteneurs et 66 navires rouliers.
Comparativement à la même période il y a deux ans, l’ancien opérateur avait traité 337 navires dont 267 porte - conteneurs et 70 navires rouliers; soit une différence de 9 navires en valeur absolue et 1% en valeur relative.
Dans le même ordre d’idées, sur les 328 navires traités au cours de la période, la RTC a débarqué et embarque un volume total de 366667 Evp contre 370 685 Evp réalisé un an plus tôt.
Nicole Ricci Minyem
Se croyant investi de tous les pouvoirs, convaincu qu’il est au dessus de ceux qui conduisent les motos, il a très vite déchanté ce Samedi, car pris à partie par un groupe de moto – taximen alors qu’il tentait d’arracher un engin à deux roues
« Battez-le, il faut qu’il vous sente passer parce que ces individus se croient au dessus de la loi ; C’est après cette bastonnade que ses amis et lui vont assurément retenir la leçon et prochainement, ils réfléchiront par deux fois avant de tenter de prendre la moto de quelqu’un… ».
Des mots d’encouragement, qui ont retenti ce 7 Août, au lieu-dit « Echangeur – Ecole de Police ». Le malheureux « Awarawa » et ses camarades dans la mission à eux assignée, de contrôler les motos qui ne sont pas en règle, ont une fois de plus voulu montrer qu’ils sont « les muscles de l’Etat », investis de tous les pouvoirs, même celui d’exercer la violence alors qu’il leur est demandé d’agir avec plus de diplomatie, plus de doigté.
Sauf que cette fois, les « victimes » ont su trouver la faille et réussi à encercler l’un des agents de la police municipale ; l’ayant entouré, ils lui sont tombés dessus avec des coups de bottes, des coups de poings, le traînant sur l’asphalte afin de l’éloigner un peu plus de ses camarades ; Ces derniers, face à la violence de la riposte, ont préféré prendre la fuite, regardant la scène à distance.
Après l’avoir copieusement battu et chiffonné sa tenue estampillée « Police municipale », ils l’ont abandonné sur place et ont repris leurs motos afin de continuer leur job.
Personne n’échappe aux « awarawa »
Bien qu’il soit opportun de relever que l’incivisme des Camerounais (commerçants, conducteurs de motos, usagers de la route…), est comme une seconde nature, car ils ne respectent rien, s’en prennent sans vergogne à ceux qui ne trouvent pas grâce à leurs yeux… Il n’en demeure pas moins que les agents de la police municipale sont honnis par de nombreuses personnes à cause de leur comportement.
En rappel, le Policier Municipal qui exerce toujours en uniforme, a pour mission la prévention et la surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques. Il agit sous autorité du maire et possède des pouvoirs de police administrative mais aussi de police judiciaire.
Nicole Ricci Minyem
Dans une publication faite il y’a quelques heures et intitulées : « Covid – 19 et Terrorisme : Union de tous aux perfides avatars » le chef de la Division de la Communication au Mindef estime que ce n’est que par ce canal que les Camerounais de manière spécifique pourront faire face
La publication
« Par ses vagues plus puissantes les unes que les autres, avec les variants qui épuisent les lettres de l’alphabet, la pandémie du corona virus multiplie les assauts sur la planète, ébranlants les plus solides des fortifications sanitaires, bousculant les plus savantes des théories scientifiques, neutralisant les combinaisons médicamenteuses au fur et à mesure de leur mise au point.
Et comme s’il était doté d’un esprit singulièrement espiègle et cynique, le virus cornu semble se prendre un malin plaisir de semer la confusion entre les personnes du troisième âge, les adultes et les juvéniles, tant et si bien que personnes ne saurait prescrire avec suffisamment d’assurance quelle frange de la population devrait bénéficier de plus d‘attention, ni le nombre de doses de vaccin à prendre pour atteindre l’immunité individuelle, encore moins où se situe le seuil d’immunité collective.
Aussi, confinements, reconfinements, ouvertures et fermetures des frontières, interdiction de voyages ciblées et tests de dépistage à répétition se multiplient, alternent les uns et les autres, se succèdent et s’additionnent en fonction des taux de contamination sans que rien ne parviennent à endiguer durablement la virulence et la fugacité du nouveau fléau sanitaire qui ne laisse qu’une petite opportunité de parade.
Il s’agit de nos bonnes vielles mesures – barrières, absolument rustiques, banales à la limite, mais redoutablement efficaces, à et à la portée de tous.
En plus de les connaître par cœur, en plus de les vulgariser autour de soi, il convient de les mettre en pratique, et surtout collectivement.
Car, tout comme le fléau sécuritaire nommé terrorisme auquel il se rapproche par bien de manifestations, le Covid – 19 exploite la moindre faille, la moindre perte de vigilance, pour ravager le camp des personnes saines.
Et, à l’instar du terrorisme, le corona virus se combat par équipe, chaque équipier se devant de tenir sa place et son rang, de manière à contribuer avec l’efficacité de l’ensemble.
Covid et Terrorisme : Deux périls à notre existence qui frappent indistinctement et impitoyablement, petits et grands, forts et faibles, miséreux et fortunés, lettrés et incultes. L’origine tribale et l’entregent n’y sont d’aucun secours.
Si les fluatations de l’affection virale peuvent ressortir du naturel, les changements des modes opératoires du projet obscurantiste répondent quant à eux, à une planification rigoureuse, visant à l’imposition d’une société d’hommes et de femmes transformés en automates utilitaires.
Au regard des péripéties de cette guerre de basse intensité qui oppose l’humanité toute entière à ces fléaux, rien ne dit qu’elle soit près de se terminer.
Les plus grands dangers pour nous sont donc soit l’habitude à ces phénomènes mortifères, soit l’érosion de notre volonté de combattre.
L’hôpital ou l’esclavage, tels sont les seuls horizons qui s’ouvrent face au Covid et au terrorisme. Ces menaces combinées font appel à l’esprit civique et la solidarité de tous, avec l’instinct de survie comme adjuvant de notre détermination de les vaincre.
Restons Unis. Restons tous unis. Unis nous vaincrons ».
N.R.M
Le communiqué publié il y’a quelques heures par cette formation politique a comme prétexte les nombreux cas de décès survenus ce Jeudi, suite aux nombreux accidents de circulation
Un peu plus de 40 Camerounais sont ainsi passés de vie à trépas, en l’espace d’une seule et même journée dans la seule Région du Centre, respectivement dans les localités de Nvog –Essindi par Awae ; Olembe par Batchenga ; Nyokon par Makenene.
La quintessence du communiqué du Mouvement pour la renaissance du Cameroun signé par Joseph Emmanuel Ateba – secrétaire national chargé de la communication
« Face à ce drame national, le Mrc se joint à la communauté national pour présenter ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées tout en souhaitant un prompt rétablissement aux nombreux blessés… ».
Une enquête exigée
Dans le même document, rédigé en français et en anglais, le secrétaire national chargé de la communication écrit : « Le Mrc demande l’ouverture d’une enquête minutieuse afin d’établir les responsabilités et punir les coupables ainsi qu’une amélioration des infrastructures routières… ».
Mort sur les axes routiers Camerounais : A qui revient véritablement la faute ?
Lorsqu’on fait un tour d’horizon et qu’on interroge les statistiques, on a comme l’impression que la prise de conscience n’est pas pour demain. Il suffit qu’une route soit assez praticable pour qu’on voit des individus qui roulent à vive allure, se faisant des signes de main pour éviter les radars et autres éléments mis par ci par là pour limiter la vitesse.
Les ceintures de sécurité, lorsqu’elles existent ne sont que l’affaire du chauffeur qui lui aussi y pense lorsqu’il va franchir un contrôle routier.
Combien sont – ils qui roulent en état d’ébriété très avancé, se prenant pour des As du volant ?
Combien sont –ils qui manquent cruellement de repos, parce que la rentrée des classes étant proche (prétexte avancé par quelques uns), il leur faut faire autant de tours que possible afin d’assurer un retour en classe pour leur progéniture ?
Combien sont –ils qui savent ce que signifie visite technique ?
Si les axes routiers au Cameroun sont « accidentogènes », il est important de relever que les chauffeurs refusent de prendre conscience. Ils dénient leurs responsabilités au regard des drames que vivent de nombreuses familles, à travers leur inconséquence, leur impéritie, leur inattention…
Malheureusement, ils s’en sortent presque toujours indemnes alors que les enfants restent orphelins, les hommes et les femmes perdent leurs conjoints.
Nicole Ricci Minyem
C’est le retrait du précieux document qui a longtemps mobilisé l’attention des uns et autres, mais très peu de personnes ont pensé à ce que vivent au quotidien, ceux qui sont détenteurs des récépissés et souhaitent proroger la date
Lever dès l’aurore
Parce qu’il faut absolument prendre un ticket, car c’est ce dernier qui constitue la première assurance qu’on sera servi. Selon les témoignages recueillis dans quelques commissariats de la ville de Yaoundé, c’est à cet exercice que sont désormais astreints les usagers qui sont en quête d’une carte nationale d’identité :
« Vous savez, nous ne suivons que les consignes qui viennent de la hiérarchie. Ceux qui veulent qu’on prolonge la date sur les récépissés doivent arriver très tôt. D’aucuns sont là dès 4 heures du matin, parce qu’ils veulent se rassurer d’être parmi les premiers qu’on va servir. Le matériel mis à disposition pour la prorogation des dates est limité alors, il faut se rassurer d’être là à temps… ».
Certains font plusieurs tours avant de trouver satisfaction
Léonie Samnick – Usager : « J’ai dû marcher pendant pratiquement trois semaines et c’est finalement ce matin que l’on a prolongé, une fois de plus la date. Je réside dans un quartier dans lequel règne l’insécurité et, je vous le dis, la femme que je suis ne pouvait pas s’hasarder à mettre le nez dehors.
Je suis venue ici le Lundi, Mercredi et Vendredi mais, parfois j’arrivais vers 7h30 – 8h et chaque fois, je trouvais que ceux qui m’ont précédés ont pris les numéros, j’étais dont obligée de rentrer.
Profitant de la présence de mon frère, je l’ai supplié pour qu’il vienne m’accompagner et, ce matin, nous sommes arrivés vers 5h30. Ils ont ajouté six mois pour une carte qui a été établie en Août 2020 ».
Au-delà de l’insécurité que craignent quelques personnes, il faut ajouter que tous ceux qui pensent effectuer un voyage doivent revoir leur programme. S’il arrive brusquement, dans le cadre d’un travail à effectuer, il faut préconiser d’autres solutions ou alors ajourner, malgré les conséquences qui en découlent.
C’est quasiment le même calvaire que vivent ceux qui, pour une raison ou une autre, ont perdu le récépissé de leur carte nationale d’identité ou l’ont détérioré.
Lorsqu’ils sont fatigués de se faire établir les déclarations de perte qui leur prennent aussi beaucoup d’argent, ils doivent recommencer le même processus, priant Dieu qu’un jour, ils aient la chance de trouver eux aussi leur nom inscrit dans le babillard, signe qu’ils sont finalement parvenus au bout de leur chemin de croix.
Nicole Ricci Minyem
Ce sont les mots clés qui sont revenus tout au long des travaux de l’Assemblée générale organisée ce Mardi, sous la houlette du Rév. Dr. Simon Bolivar Njami Nwandi ;
Le principal objectif visé par cette assise était la préparation d’un congrès unitaire et inclusif car pour le révérend docteur, « l’Upc ne saurait être une affaire d’un individu, d’une famille, ou d’un groupe. A cet effet, personne ne peut tuer, humilier, ni salir l’union des populations du Cameroun. Car l’Upc est un patrimoine national, c’est l’âme immortelle du peuple Camerounais ».
Quelques résolutions prises à l’issue des travaux qui se sont tenus dans l’un des quartiers de la cité politique Camerounaise
« La Réconciliation scellée par les présentes assises doit à tout prix conduire à la Reconstruction de l’Unité du parti ;
L’Urgence de l’heure appelle à la Réorganisation et à l’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc ;
La mise en place de la Commission Nationale de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc (Comités de Base, Comités Centraux, Sections Régionales) ;
Le congrès Unitaire inclusif scellant la Reconstruction de l’Unité de l’Upc se tiendra au terme du processus de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc conformément aux textes organiques du parti notamment, les Statuts de 1952 tels que remaniés lors du quatrième Congrès de 1996 à Makak et du cinquième congrès de 2006 au Hilton hôtel de Yaoundé… ».
Des résolutions « admirables » qui ne cachent pas les désaccords qui persistent dans la maison Upc
Car, si l’on a remarqué la présence de Robert Bapooh Lipot qui persiste, malgré la décision de justice d’arborer la casquette de secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun, l’absence tout aussi parlante de Pierre Baleguel Nkot interroge.
Comment peut – on penser Réconciliation, Reconstruction, Harmonisation et Réorganisation lorsqu’on ne peut pas réunir toutes les tendances du Parti des Crabes ?
Le discrédit qu’on veut porter aux « upecistes » qui envisagent d’organiser un congrès dans les tous prochains jours pourrait être la preuve qu’au-delà des discours et du paraître, les camarades de Feu Augustin Frederic Kodock sont loin d’avoir fumer le calumet de la paix.
Se focaliser sur l’essentiel et arrêter de jeter l’anathème sur les autres
La non participation de l’Upc aux dernières élections a amené plusieurs personnes à affirmer que la faute revient aux autres formations politiques, notamment au Parti Camerounaise pour la Réconciliation Nationale.
Dans une volonté manifeste de nuire et de bloquer les ambitions affichées du leader du Pcrn et de ses camarades, qui entendent apporter le développement et le bien être aux populations, quelques militants du parti du crabe ont pris les cartes de cette jeune formation politique et agissent sournoisement de l’intérieur.
Ils sont pourtant nombreux qui ont longtemps occupé les postes de maire, de député, de conseiller municipal mais, dans les circonscriptions où ils ont été élu, la misère ambiante de ceux qui leur ont longtemps fait confiance interroge.
Après les assises de ce Mardi, l’on s’interroge de plus en plus sur le devenir de ce parti dit historique car, au lieu de rejeter constamment la faute aux autres, les responsables feraient mieux de respecter la loi, réunir leurs membres autour des mêmes idéaux et se tenir fraternellement la main.
Nicole Ricci Minyem
Alors que les images d’une femme morte dans le désert font le tour des réseaux sociaux, pendant que les bribes de son histoire personnelle sont contées et que la tristesse, la colère et l’incompréhension suscitent moult commentaires dans la toile, l’homme politique dans un post publié sur sa page, dénonce le comportement de ces « aventuriers » qui prennent la route sans mesurer les risques qu’ils encourent
Il dit entre autres que:
« Les jeunes africains qui empruntent le chemin du désert pour atteindre l'Occident ne le font pas seulement parce que la mal gouvernance les y oblige… » ;
De son point de vue,
« Ces jeunes ont des problèmes psychologiques et souffrent d’un gros complexe d’infériorité car ils comparent leur pays à ceux des autres. C'est incompréhensible qu'un africain qui a sa tête sur ses épaules puisse vendre sa maison, son atelier, ses vêtements…Pour se lancer dans ce vaste désert de plus de 4000 km juste parce qu’il lui faut avoir accès au pays des blancs…
Avant la traversée du désert, on doit au-moins faire une consultation dans un hôpital, cela permet de faire un bilan sanitaire global et savoir si l’on est en parfaite santé ou pas car, et il est important de le redire, il n’est pas donné à tout le monde, à n’importe qui de franchir l’enfer du désert…
Un africain est plus riche que le blanc mais c'est le cerveau qui nous fait défaut. Il faut que ces jeunes sachent que ces pays occidentaux ont été construits par des esclaves noirs…
Si nous voulons que nos pays changent, mettons nous au travail arrêtons d'accuser nos gouvernants ! Nous avons mille chances avec notre climat et des avantages que les blancs n'ont pas !
Chez nous en Afrique, qui veut se débrouiller peut le faire sans grande pression alors qu'en Occident il faut une qualification et une autorisation.
Les Occidentaux vivent à crédit. C'est à dire, les maisons, les véhicules et leurs vêtements, bref tout ce qu’ils possèdent ne leur appartient pas, ils ne possèdent rien ; Ils s’endettent et payent par mensualité.
Je vous laisse maintenant me dire entre eux et nous, quels sont ceux qui sont véritablement riches ? Que les jeunes africains arrêtent de nous faire honte en allant mourir en mer comme des requins empoisonnés ! Ces pères et mères d'enfants qui partent se noyer pensent-ils à leurs futurs orphelins » ?
N R M
Le sieur Chiebe Ramy Boy, pris la main dans le sac dans un domicile privé, au lieu dit Ndjon Assi (quartier périphérique de la ville aux sept collines, a eu la vie sauve grâce à l’intervention des éléments de la gendarmerie qui ont réussi à l’extraire des mains de la population résolue à en découdre avec lui
Selon les témoins ayant vécu la scène, le jour pointait à peine à l’horizon, ce 1er Août que le quartier a été réveillé par les cris de détresse lancés par une dame, qui a trouvé un inconnu dans sa maison.
Prise de panique, elle s’est mise à pousser des cris stridents qui n’ont laissé personne indifférent et c’est ainsi que les gens ont accouru. Une vague humaine qui a effrayé le présumé voleur car, pris de panique, il a tenté de prendre la poudre d’escampette, « en franchissant un mur de cinq mètres », comme le révèle l’un des riverains.
Un projet qu’il n’a pu mener à son terme car, nombreux sont ceux qui lui sont tombés dessus, avec la folle volonté de lui ôter toute envie de recommencer ; en tenant compte du fait qu’il sorte vivant des mains des « justiciers », car si certains voulaient l’amener devant les forces de maintien de l’ordre, les autres voulaient à tout pris lui donner la leçon ;
« Pourquoi vous nous empêchez de le fouetter. Envoyez le dehors. On doit le fouetter correctement…C’est un jeune du quartier. On le connait bien. Je crois que c’est le même gars qu’on a tabassé il y a quelques jours en route, toujours pour des coups de vol. Il a repris. Les brouettes, chaussures et les barres de fers disparaissent constamment au quartier…».
La détresse doublée à la déception d’une mère
Certaines âmes de « bonne volonté » ont tôt fait d’informer la mère de Chiebe Ramy Boy qui, accouru sur les lieux a essuyé moult quolibets de la part de ceux qui sont ses voisins depuis des années. Sans aucune considération pour sa personne, certains n’ont pas manqué de lui dire qu’elle « coule les larmes de crocodile parce qu’elle a accouché et élevé qui nuit aux nobles citoyens… ».
D’autres lui ont aussi dit « qu’elle a toujours couvert ses frasques de voleurs, malgré les multiples cris d’alarme donnés par les voisins, victimes de Chiebe Ramy Boy… ».
Le présumé voleur a été conduit à la brigade de Messassi même si ses victimes pensent que cette arrestation n’est qu’un feu de paille : « A cause de la position de Censeur dans un lycée de la place, nous savons qu’il ne va pas mettre beaucoup de temps là bas. L’argent et les relations de sa mère vont jouer et il reviendra nous narguer…Ce n’est pas la première fois ».
Nicole Ricci Minyem