L'ancien ministre et homme d'affaires français, érigé à un moment comme symbole de la réussite sociale avant d'être rattrapé par les ennuis judiciaires, est mort ce dimanche à 78 ans d'un cancer.
“Il s’en est allé paisiblement, entouré de sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son frère, présents à son chevet”, a annoncé sa famille dans un communiqué au groupe de presse La Provence.
Tour à tour entrepreneur, présentateur d'émission télévisée, chanteur, président du club de football de l'Olympique de Marseille (OM), ministre, acteur ou encore patron de presse, Bernard Tapie est décédé à son domicile parisien.
Une multitude de réactions
Très rapidement une pluie de réactions a afflué, notamment celle de Stéphane Tapie, l'un de ses fils qui a publié en légende d'une photo en noir et blanc de lui et son père, sur son compte Instagram: “Au revoir mon Phénix”;
Le premier ministre français Jean Castex a salué “un combattant, très engagé contre l'extrême droite, mais surtout pour des causes, son club, sa ville, l'entreprise aussi. Bref un homme très engagé qui a tout donné et je crois qu'on l'a vu aussi contre la maladie”.
Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte se sont dits “touchés par le décès de Bernard Tapie, dont l'ambition, l'énergie et l'enthousiasme furent une source d'inspiration pour des générations de Français”.
“Cet homme qui avait une combativité à déplacer les montagnes et à décrocher la lune ne déposait jamais les armes, et livra bataille contre le cancer jusqu'à ses derniers instants”, ajoute un communiqué de l'Élysée.
Au sommet de la gloire et du succès dans les années 1980, la fin de la vie de Bernard Tapie a été rythmée par la maladie et des soucis judiciaires.
Né le 26 janvier 1943 à Paris dans une famille d'origine modeste, celui qui était connu pour ses coups de gueule et sa gouaille a d'abord été un patron flamboyant et admiré, spécialisé dans le rachat d'entreprises en difficulté, avant de rétrograder au rang d'entrepreneur sulfureux aux pratiques douteuses.
L'homme a aussi fait de la politique : élu député des Bouches-du-Rhône (sud de la France) en 1989 sous la bannière de la majorité présidentielle du socialiste François Mitterrand, il a été conseiller régional, député européen et, pendant moins de deux mois, ministre de la Ville dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy (avril-mai 1992).
Son duel télévisé avec le chef du Front national (extrême droite) Jean-Marie Le Pen en 1989 a marqué les esprits.
Grand amateur de sports, Nanard, ainsi qu'il était souvent désigné, a créé en 1983 une équipe cycliste qui recrutera Bernard Hinault, avant de reprendre trois ans plus tard l'OM, qui devient en 1993 le premier – et toujours seul – club français à remporter la prestigieuse Coupe d'Europe des clubs champions.
Pour de nombreux partisans marseillais, il est resté Le Boss.
C'est aussi à l'OM qu'éclate la première grande affaire qui le met en cause, celle du match truqué entre Marseille et Valenciennes, dite VA-OM, pour laquelle il est condamné pour complicité de corruption et subornation de témoins et passe 165 jours en prison en 1997.
Il sera ensuite condamné dans d'autres dossiers, pour abus de biens sociaux et fraude fiscale notamment, qui aboutissent à sa mise en liquidation judiciaire et la perte de tous ses mandats.
Père de quatre enfants, il a en outre coiffé la casquette de patron de presse en acquérant, en 2012, les derniers titres du groupe Hersant et en dirigeant depuis le groupe La Provence.
Très affaibli, mais toujours combatif, Bernard Tapie comparaissait encore en mai dernier devant ses juges dans un des volets de l'affaire de sa vie, son conflit financier de près de trente ans avec le Crédit lyonnais autour de la revente de l'équipementier sportif Adidas.
Déjà interrompu six mois à l'automne 2020, ce procès s'est terminé en l'absence de l'homme d'affaires, de nouveau hospitalisé.
L'accusation avait requis cinq ans d'emprisonnement avec sursis à son encontre pour complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics. La décision était attendue ce mercredi.
En juin, il a publié avec le journaliste Franz-Olivier Giesbert un livre en forme de testament, titré Bernard Tapie. Leçons de vie, de mort et d'amour, où il revenait notamment sur la plus grosse des conneries de sa carrière, la vente d'Adidas.
N.R.M
L’ancien président Algérien Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir en 2019 après des manifestations massives contre sa volonté de briguer un nouveau mandat, s’est éteint ce vendredi à l’âge de 84 ans.
L’information a été rendue publique quelques heures plus tard, par la télévision publique de son pays à travers un bandeau déroulant: Ce dernier reprenait en substance, le communiqué de la présidence de la République d’Algérie : « Décès de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika...».
L’information a été reprise par la chaîne privée El Hayet TV: “Abdelaziz Bouteflika est décédé à 22h00 à son lieu de résidence... ».
Depuis sa chute spectaculaire en avril 2919, sous la pression de l’armée et de la rue, Abdelaziz Bouteflika était resté retranché dans la solitude, à l’intérieur de sa résidence médicalisée de Zeralda, à l’ouest d’Alger. Une chute inéluctable, après des semaines de manifestations massives contre sa volonté de briguer un cinquième quinquennat, après 20 ans au pouvoir, malgré sa maladie.
Omniprésent dans la vie politique algérienne durant des décennies, mais devenu quasi-invisible depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Abdelaziz Bouteflika n’avait donné aucun signe de vie depuis que le mouvement de contestation populaire du « Hirak » et l’armée l’ont contraint à la démission.
Ce jour-là, il était apparu pour la dernière fois à la télévision pour annoncer qu’il jetait l’éponge. Il avait officiellement fait parler de lui pour la dernière fois lorsque son frère Nacer avait voté par procuration en son nom, dans le cadre de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019; Une élection qui a permis à son successeur, le président Abdelamadjid Tebboune de trôner à la tête de l’Algérie.
Qui était Abdelaziz Bouteflika ?
Le défunt président algérien est né le 2 mars 1937 à Oujda dans une modeste famille algérienne. En 1956, alors âgé de 19 ans, il répond à l’appel du Front de libération nationale (FLN) et rejoint sa branche armée, l'Armée de libération nationale (ALN). De son passage dans les maquis, il gardera le surnom de "Marocain". Il y fait la connaissance de Houari Boumediene – futur président de l’Algérie indépendante, dont il sera bientôt considéré comme le bras droit.
En 1962, année de l’indépendance de son pays, il est nommé ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme, puis ministre des Affaires étrangères. Il a alors 26 ans.
Sa carrière
A la mort du président Boumediene, en 1979, une guerre de succession fait rage. Fort du soutien de l’armée, Chadli Bendjedid devient président et Bouteflika se contente du poste de ministre d'État.
Cependant, il est peu à peu écarté de la scène politique par l’armée. Traduit devant le conseil de discipline du FLN après avoir été poursuivi par la Cour des comptes pour sa gestion aux Affaires étrangères, il choisit l'exil aux Émirats arabes unis, en Suisse et en France.
Après une traversée du désert de six ans, il rentre en Algérie en 1987, où il devient, deux ans plus tard, membre du Comité central du FLN. En 1999, Bouteflika est élu pour la première fois à la présidence, avec cette fois le soutien de l'armée, un mandat qui deviendra finalement le plus long de l’histoire algérienne.
L’Algérie est alors endeuillée par près d’une décennie de guerre civile. Bouteflika promet de mettre fin, par le biais d’un état d’urgence, à l'insurrection islamiste déclenchée en 1991 et se fait l’artisan de la réconciliation nationale.
La loi sur la Concorde civile, qui offre l’amnistie à quelque 6 000 combattants de l’Armée islamique du salut (AIS), entre en vigueur début 2000. Elle devient la "Charte pour la paix et la réconciliation nationale" après un référendum en 2005.
Cependant, le processus de réconciliation ne se fait pas sans heurt : “certains dénoncent un trop grand laxisme envers les islamistes, d’autres n’y voient qu’une stratégie politique de Bouteflika pour se maintenir au pouvoir. Je ne renoncerai pas à la réconciliation nationale, quel que soit le prix à payer", persiste-t-il à déclarer en 2007.
Au début des années 2000, l’armée réprime de violentes émeutes en Kabylie. Malgré cela, il est réélu dès le premier tour en 2004, avec près de 84 % des voix.
Trois des cinq autres candidats dénoncent une fraude "à tous les niveaux". Dès le début de son deuxième mandat, Bouteflika ordonne l’arrestation du directeur du quotidien Le Matin pour la publication de "Bouteflika, histoire d'une imposture".
Mohamed Benchicou y dresse le portrait d'un président "défaillant et sans envergure, intrigant, coupé de son époque, inapte à l'écoute, dépassé par ses charges".
En octobre 2008, le Parlement adopte à une écrasante majorité une réforme constitutionnelle qui supprime la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. Ce vote ouvre la voie à un troisième mandat de Bouteflika, réélu avec plus de 90 % des voix le 10 avril 2009.
Durant les mandats de Bouteflika, les inégalités et la pauvreté atteignent des niveaux record. Une situation à l’origine du vent de révolte qui souffle dans le pays, en 2011, dans le sillage des Printemps arabes.
Aux prises avec l’insatisfaction collective, Bouteflika décide alors de lâcher du lest en procédant à une série de réformes. Il lève notamment l’état d’urgence, en vigueur depuis 19 ans, qui élargissait les pouvoirs des militaires au détriment des libertés politiques et individuelles.
Victime d’un AVC en 2013, le président algérien décide pourtant de briguer un nouveau mandat. Il est réélu triomphalement le 17 avril 2014, à 77 ans, avec 81,53 % des voix.
Son quatrième mandat est marqué, à l’automne 2015, par un coup de balai au sein du pouvoir algérien avec le limogeage du général Mohamed Médiène, alias Toufik, chef du département du Renseignement et de la sécurité (DRS), ou encore du procureur général de la Cour d'Alger Belkacem Zeghmati.
Quelques semaines plus tard et pour la première fois, des proches du président Abdelaziz Bouteflika remettent publiquement en cause les capacités du président à diriger le pays. Dans une lettre rendue publique en novembre 2015, 19 personnalités demandent ainsi à rencontrer le chef de l’État.
N.R.M
C’est à travers un communiqué de presse signé par le Secrétaire général de la Chambre Basse du parlement Camerounais que l’information a été rendue publique ce Lundi
“ Le président de l’Assemblée Nationale, le très honorable Cavaye Yeguié Djibril a le profond regret d’annoncer le décès de l’honorable Ngaba Zogo Salomé.
Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais de la Lékié-Est, la région du Centre, membre de la Commission de l'Éducation, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse, décès survenu le dimanche 15 août 2021, des suites de maladie à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé…”.
Le président de l'Assemblée nationale a présenté ses condoléances ainsi que celles de l’ensemble des membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais :
“En cette triste circonstance, le président de l’Assemblée Nationale adresse à la famille si durement éprouvée et aux populations de la Lékié-Est qui lui ont manifesté leur confiance, en lui accordant leur suffrage à l’occasion des dernières élections législatives du 09 Février 2020, les condoléances de la Chambre entière auxquelles il associe l’expression de sa sincère compassion…”.
Neuvième décès depuis le début de l’année au cours de cette 10ème législature
Au début du mois en cours, c’est l’honorable Isaac Ngahane qui a passé l’arme à gauche; il était député Rdpc dans la circonscription de Wouri-Est, Région du Littoral.
Tous ont été précédés dans l'au-delà par les honorables Marinette Ngo Yetna - députée de la Sanaga-Maritime, morte le lundi 24 mai à Douala, des suites de maladie, alors qu’elle était âgée de 52 ans ;
L’élu de la Boumba et Ngoko, région de l’Est, Prince Ange Gilbert Mikody s’en est allé le 24 mars 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Yaoundé.
En décembre 2020, c’est Yacouba Yaya, député du Mayo-Sava qui s’est éteint, devancé dans la mort par Saraou Bernadette du Mayo Kani Nord, l’honorable Harouna Bougue du Mayo-Louti…
Réactions
Il y en a eu un certain nombre, depuis l’annonce de cet autre décès d’un député du parti proche du pouvoir et parmi ceux-ci, celui de l’Honorable Nourane Fotsing : “J’apprends à l’instant avec vive émotion le décès de ma chère Collègue et maman, L'honorable. Ngaba Zogo Salomé députée RDPC de la Lékié. Qu’il me soit permis d’adresser à sa famille biologique et politique mes condoléances les plus attristées”.
Nicole Ricci Minyem
Celui qu'on surnommait « King de la World music » s’en est allé dans la nuit du 25 au 26 juin 2021 des suites d’une opération médicale, apprend-on de sources dignes de foi. C’est un la musique qui s’en va quand on sait que lui qu’il était le seul artiste camerounais à détenir un disque de diamant en France et en Allemagne avec le tube international « Alane ».
L’artiste musicien d’origine camerounais vient de ranger sa guitare. Selon des sources bien introduites, le « King de la World music » aurait succombé à une opération médicale (infection nosocomiale). L’illustre disparu qui est né le 15 janvier 1964 à Motaba, était célèbre pour son tube de l’été 1997 « Alane », la chanson In Youpendi utilisée dans le film Le Roi lion 2 : L’honneur de la tribu, ainsi que pour sa collaboration avec Deep Forest.
Grâce au tube sus-évoqué, Wes Madiko était le seul artiste camerounais à détenir un disque de Diamant en France et en Allemagne. Il s’agit ainsi de l’un des sons les plus vendus dans le répertoire français, apprend-on.
Naturellement l’artiste était destiné à un riche parcours. En 1974, à l’âge de 10 ans, il devient le chef du groupe Kwa Kwassi, nom qui signifie « penser juste ». En 1987, Wes Madiko est récupéré par des touristes lors d’un concert de ce groupe constitué de jeunes les plus talentueux du village ayant reçu une instruction sur l’art et l’histoire bantous. C’est ainsi qu’il quitta son pays natal pour déposer sa valise en Europe. Il va alors crée en 1988, le groupe Fakol avec Benjamin Valfroy et Jo Sene. Le premier se produit aux Pays-Bas et dans plusieurs autres pays européens.
L’humanisme légendaire de Wes Madiko faisait également lui un grand investisseur dans le social. Il se rend dans des écoles à Lile et travaille avec des enfants. Il prenait un grand plaisir à promouvoir la « sagesse des éléphants » et l’histoire antique de l’Afrique.
Innocent D H
La vice-présidente de la Chambre basse du Parlement Camerounais a reçu un hommage parlementaire ce Mercredi dans le grand hall du Palais des Congrès de Yaoundé. Une cérémonie très courue qui a vu la participation de ses camarades politiques mais aussi des autres élus de la Nation
Première femme élue au poste de présidente du Comité exécutif de l’Association parlementaire du Commonwealth l’honorable Emilia Monjowa Lifaka est décédée le 20 avril dernier des suites de maladie à l’hôpital régional de Buea.
Elle est née le 11 Avril 1959 et c’est en 2002 que l’honorable Emilia Monjowa Lifaka entre à l’Assemblée nationale pour la première fois, sous la bannière de la formation politique qu’elle dans lequel elle a milité jusqu’à son dernier, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
C’est son engagement, disent ses camarades qui lui a permis d’occuper le prestigieux poste de présidente de l’organisation intergouvernementale composée de 54 États membres (le Commonwealth).
Sur le plan national, la dame qui s’en va a été membre de plusieurs commissions parmi lesquelles : la commission des finances et du budget, la commission des lois constitutionnelles. Elle a par ailleurs été membre du comité exécutif de bonne gouvernance de la chambre basse.
L’élue du Fako aura été choisie par ses électeurs à de nombreuses reprises : 2007 - 2013 puis récemment en 2020.
En lui rendant hommage ce Mercredi, ses camarades se sont accordés sur le fait qu’ « Elle a inscrit en lettres d’or, son nom au panthéon des femmes pionnières qui auront marqué positivement la vie politique nationale, comme l’atteste l’exposition intitulée « Sur la route du leadership féminin au Parlement de la 1ère à la 10ème législatures… ».
Au-delà du parlement, l’honorable Emilia Monjowa Lifaka a pendant longtemps été à la tête de la Fondation Lifaka - une organisation non gouvernementale dont l’objectif est d’apporter des appuis divers aux jeunes, aux femmes et aux personnes nécessiteuses.
Elle était titulaire d’un diplôme en secrétariat et en études commerciales du Crown secretarial and Business studies College de Londres et d’un diplôme en gestion administrative de l’Université du Maryland Eastern Shore Usa.
Distinctions honorifiques
Chevalier de l’Ordre de la Valeur – Officier du Mérite Camerounais – Chevalier du Mérite Camerounais – Ambassadrice pour la Nutrition décernée par l’Organisation internationale Helen Keller…
L’honorable Emilia Monjowa Lifaka sera inhumée le samedi 22 mai 2021 à Bonjongo, dans la Région du Sud-Ouest.
Nicole Ricci Minyem
Le magistrat municipal s’en est allé dans la nuit du dimanche 09 au lundi 10 mai 2021 des suites de maladie. En cette circonstance douloureuse, l’association, Communes et Villes unies du Cameroun (CVUC) transmet ses condoléances les plus attristées à ses familles politique et biologique, ainsi qu’aux populations locales.
Dans une correspondance signée en date du 10 mai 2021, le président national des Communes et Villes unies du Cameroun, Augustin Tambo écrit à ses collègues maires, « C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue, Monsieur René Kamdoum, maire de la commune de Bamendjou, seurvenu dans la nuit du dimanche 09 au lundi 10 mai 2021 ». Tout en rappelant les nobles valeurs qu’incarnait l’illustre disparu, il transmet au nom de l’ensemble du Mouvement municipal, ses plus sincères condoléances aux familles politique et biologique du défunt maire, ainsi qu’à la commune et aux populations de Bamendjou si durement éprouvées. « Un bâtisseur s’en va, mais ses œuvres restent. Eternels regrets ! », s’exclame le président des CVUC.
Se référant au contenu de cette correspondance, l’on retient que René Kamdoum était ingénieur des travaux publics. Il a occupé de hautes fonctions dans l’administration publique camerounaise jusqu’à son élection en 2013 à la tête de l’Exécutif communal de Bamendjou. Homme politique de terrain et bâtisseur, il a mis son expertise au service des populations qui l’ont plébiscité. Attaché à la valorisation des ressources locales, il a mis un point d’honneur à l’utilisation et à la transformation des matériaux locaux dans les investissements de sa commune. Son engagement pour le développement local, son travail assidu pour créer les conditions d’épanouissement et de bien-être de ses populations, ont poussé ces dernières à lui renouveler leur confiance et à le reconduire à sa fonction de maire en 2020. Mandat qui restera malheureusement inachevé, apprend-on.
Innocent D H
L’ancien premier ministre serait décédé des suites de maladies peu de temps après son évacuation sanitaire aux Etats – Unis, apprend t –on des sources familiales
La vie de l’homme
Le natif de Santa dans la Région du Nord Ouest arrive au monde le 05 Novembre 1934. Après des études primaires et secondaires dans son Bamenda natal, il s’inscrit à l’Université de Yaoundé I, puis à l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (Enam).
C’est après l’obtention de son diplôme qu’il engage sa carrière politique en tant que traducteur-interprète à la présidence de la république. Le 24 Juillet 1968, il est nommé inspecteur d'état et en avril 1971, on l’affecte comme secrétaire général au ministère de la Fonction Publique.
Le 29 octobre 1971, il est nommé ministre délégué à l'inspection de l’état. Du 3 Juillet 1972 au 30 Juin 1975, il assumera la fonction de ministre de la Justice. Le Chef de l’Etat Camerounais le nomme Premier ministre – chef du gouvernement le 9 Avril 1992. Poste qu’il va occuper jusqu’au 19 Septembre 1996.
Acteur politique
Bien qu’ayant servi le Cameroun sous l’ère des deux Présidents de la République, Simon Achidi Achu qui meurt à l’âge de 87 ans a milité sous les couleurs du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais. C’est d’ailleurs sous les couleurs de cette formation politique qu’il a été élu comme l’un des premiers sénateurs dans la Région du Nord Ouest. C’était le 14 Avril 2013.
Avant cette élection, il a longtemps arboré les attributs dévolus aux Députés de la Nation. L’un des plus grands souvenirs que les Camerounais gardent de lui est ce slogan utilisé en période électorale : « Politic na njangui » ; Ce qui signifie : « La politique est une tontine. Tu cotises pour moi, je le fais pour toi ».
Le Cameroun pleure l’un de ses fils
A aucun moment, l’on n’a entendu le nom de Simon Achidi Achu dans un quelconque scandale de détournements de deniers publics. Et pourtant, il a accumulé 60 ans au sein des hautes sphères de l’administration.
Il est l’une des personnes qui a su rester en retrait, se contentant parfois de jouer le rôle de conseiller, même quand la crise dite anglophone faisait des ravages dans sa région d’origine.
Depuis l’annonce de son décès, les réactions affluent de toutes les couches sociales, pour saluer le serviteur de l’Etat qui s’en va comme il a vécu, dans une discrétion totale.
Nicole Ricci Minyem
La triste nouvelle vient d'être annoncée par la fille du pharmacien et homme politique des suites de longue maladie à l'âge de 88 ans. Le Cameroun ainsi une personnalité bien connue dans les domaines médicale et politique.
Le défunt était un homme au profil bien étoffée. L'étoffe au plan professionnel, c'est que dans les années 60, à sa sortie d'école en France, il ouvre sa première pharmacie à Akwa. Joseph Pokossi Ndoumbe deviendra plus tard, propriétaire de la pharmacie du centre à Douala, la capitale économique. Ce qui le prédestinait déjà à occuper des hautes fonctions dans ce domaine. Il sera porté à la tête de plusieurs organisations telles que : le Syndicat des pharmacies du Cameroun, le Conseil de l'ordre des pharmaciens, et l'Association pharmaceutique interafricaine (API).
Joseph Pokossi Ndoumbe s'était également illustré sur le plan politique. La preuve, jusqu'à sa mort ce mercredi 28 avril 202, il occupait le poste de Président du Conseil d'administration de la Société des Aéroports du Cameroun (ADC). Durant une partie de sa vie politique, il fût député de la Nation.
Toujours dans le registre politique, l'honorable Joseph Pokossi Ndoumbe devient 1er adjoint au délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala de 1970 à 1973. Puis, délégué du gouvernement du 13 avril 1989 au 27 février 1996. L'honorable Joseph Pokossi Ndoumbe était aussi membre du bureau politique du Rdpc depuis juillet 1992 et membre du Conseil économique et social depuis 1975.
Innocent D H
Nombreux à cette interrogation répondent sans hésitation par l’affirmative s’appuyant notamment sur les manifestations constatées sur la défunte vice présidente de Transparency International au Cameroun.
Un parent proche, qui se serait confié à la presse fait savoir que c’est quelques heures après avoir reçu le vaccin que la défenderesse des Droits de l’Homme a vu sa santé se dégrader, ce qui a nécessité un internement urgent à l’hôpital
Ibrahim Seyi, proche de la défunte dont les propos ont été rapporté par Cameroon Info.net : « Tata Béatrice se portait bien il y a une semaine jusqu'à ce qu'elle décide d'aller se faire vacciner contre le Covid. Le lendemain, elle commence alors à se sentir mal et son fils, Elom Pierre Yves Alain lui dit craindre que ce soient les effets secondaires du vaccin mais, elle le rassure...
Hier (mardi 20 avril, ndlr), elle n'allait toujours pas bien. Son fils décide de l'emmener à l'hôpital où elle a été vaccinée il y a une semaine... les médecins sont surpris car après analyses, ils ont trouvé qu'elle a le Covid et en même temps elle semblait faire un AVC... C'est donc aujourd'hui en l'emmenant dans un centre spécialisé contre le Covid qu'elle décède dans l'ambulance ».
Sans la moindre hésitation, Ibrahim Seyi affirme que le décès de sa parente a été causé par une seule chose : « Ce foutu vaccin a tué cette merveilleuse femme... une battante qui n'a jamais ménagé ses efforts pour le bien être des autres et pour la justice... et même après sa mort elle est toujours activiste car une enquête sera ouverte sur ces vaccins et peut être seront ils interdits au Cameroun en tout cas c'est ce que nous espérons ».
Des propos que corroborent Me Dominique Fousse, avocate au Barreau du Cameroun : « Une de nos amies que vous connaissez car elle interagissait beaucoup sur ma page et est très connue dans son domaine à Yaoundé, vient de décéder après qu’on lui ait injecté un vaccin anti Covid je ne sais lequel mais vous le dirai demain .Ceci se passe à Yaoundé .Elle y est allée volontiers, elle a pensé qu’elle devait le faire. Nous ne la reverrons plus! Je suis très touchée par ce départ. L’émotion est forte ! ».
Cette actualité fait grand bruit, alors que quelques membres du Gouvernement, avec à leur tête le Premier ministre Chief Joseph Dion Ngute ont reçu leur dose de vaccin.
Nicole Ricci Minyem
C’est un vibrant hommage rendu ce samedi, 10 avril 2021 par Serge Espoir Matomba au doyen d’âge du Sénat camerounais qui a tiré sa révérence à l’hôpital central de Yaoundé. Dans une publication à la suite du décès de ce patriarche, le premier secrétaire du Parti uni pour la Rénovation sociale (Purs), dit toute sa peine.
« Décidément toutes nos bibliothèques ne cessent de bruler. Que la mémoire du plus âgé de nos sénateurs Nfon Victor Eseme Mukete, dont j’apprends aussi le décès ce matin, soit honorée », indique Serge Espoir Matomba dans une publication ce samedi, après la nouvelle du décès du doyen d’âge du Sénat.
« Au nom du Purs et à mon nom personnel, j’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui l’entouraient. May your soul rest in peace chief Victor Mukete », conclut le premier secrétaire du Purs.
Nfon Victor Mukete était aussi chef traditionnel dans le Sud-Ouest. Né le 15 novembre 1918 à Kumba, il a été ministre de l’Information au Nigéria avant la réunification du Sud Cameroun avec le Cameroun français de 1958 à 1959.
Il faut dire que, c’est tout le landerneau politique camerounais qui rend hommage à cette bibliothèque qui vient de s’éteindre. Pour Akere Muna qui rend également ses condoléances à la famille du défunt, « A l’heure où certains agitent le drapeau de la division du Cameroun, que son engagement en faveur de l’unité de notre pays continue d’édifier les jeunes générations ».
Innocent D H