Telle est la quintessence de l’information donnée ce Samedi par le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - Mindef
“ Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est un adage populaire qui le dit, et il convient de lui donner raison. En effet, il y’a qu’à voir l’agitation frénétique et compulsionnelle, la hargne névrotique avec laquelle le Cameroun est voué aux gémonies par certains, depuis que ce pays connaît des déboires à sa sécurité.
À peine si les atrocités perpétrées par les terroristes ne sont pas ouvertement jugées dignes de célébration. Au rang des ennemis avérés du Cameroun qui agissent sous fausse bannière humanitaire, l’on compte bon nombre d’organisations prétendument non gouvernementales.
Signalons d’emblée que la désignation Ong n’est ni une garantie d’indépendance, ni un label d’impartialité, encore moins un gage de désintéressement au plan pécuniaire.
Avec une régularité de métronome, c’est à tour de rôle que ces présomptueux parangons de la bien - pensance droit de l’hommiste se relaient,pour asséner des coups que chacun d’eux espèrent qu’ils seront fatal au Cameroun.
Dans un macabre déferlement de mensonges, ces usurpateurs de la qualité d’Ongs lancent de véritables appels au meurtre. Naturellement, les personnels de nos Forces de Défense et de Sécurité sont leur cible de choix.
Lorsqu’ils ne sont pas accusés de faire un usage excessif de la force, pour avoir employé un bulldozer dans le but de dégager les barricades, et refermer les tranchées creusées par les bandes armées à plusieurs endroits sur les routes, nos militaires, nos gendarmes, nos policiers se voient reprocher tantôt l’incendie des édifices, tantôt les enlèvements d’enfants, sans parler des massacres à répétition “ des personnes présentant des déficiences intellectuelles, psychosociales ou physiques”. Excusez du peu!
Les dernières offensives diffamatoires en date, qui ne sont certainement pas les dernières de la série, semblent démontrer que bien malgré eux, nos détracteurs seraient à court d’imagination.
Toutefois, cette énième série de calomnies arrive au moment où de plus en plus d’acteurs majeurs de l’opinion internationale se rallient aux positions du Cameroun, juste au moment où des signaux d’un prochain désamorçage des crispations se font de plus en plus perceptible, comme s’il fallait en remettre une, deux ou trois couches si nécessaires, pour torpiller cette initiative porteuse de tant d’espoirs. Est - ce un pur hasard? Allons donc savoir!
Toujours est - il qu’avec les développements présents et à venir de la situation sécuritaire, la plus grande vigilance est de mise, pour ne pas se laisser suspendre par les perfidies de l’ennemi qui va jouer son va - tout, furieux et désespéré de voir sa proie lui échapper. Car, armé de sa formidable résilience, fort de l’inébranlable”.
N.R.M
Le chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense en a longuement parlé tout au long de son éditorial le 14 août dernier pendant la tranche d’antenne consacrée à ce département ministériel, dans son émission hebdomadaire “Honneur et Fidélité” sur la Crtv.
Son propos
“ La perfidie intellectuelle de certaines Ong au Cameroun
Même mille et une fois répété, jamais un mensonge ne deviendra une vérité. Certaines personnes, certaines organisations, devraient le savoir; et elles le savent d’une manière plutôt pertinente, parce que s’étant prévalu dans un passé de plus en plus lointain, hélas, d’une autorité morale, d’une notoriété et d’une légitimité alors et l’indécrottable persistance qui les caractérise, dans cette lancinante répétition d’inférences cognitives auxquelles l’opinion est soumise et désormais habituée.
Nous sont servis les mêmes allégations à quelques variantes près, les mêmes témoignages orientés dénués de preuves et déversant des tonnes des pires atrocités sur le compte du camp de la légalité.
Mais comme pour continuer d’entretenir ce qui resterait de cette illusion d’impartialité à laquelle plus personne ne croit, même chez les spéculateurs de l’humanitaire, voici que sont mis en parallèle les porteurs des armes de la paix et la sécurité qui œuvrent sans relâche au mieux - être de la collectivité nationale, et les spadassins de l’aspiration au martyr qui s’explosent et explosent les vies.
Ce semblant d’équité n’est qu’une entreprise de relations publiques destinée à l’édulcoration de la gravité des sanglants exploits de la mortifère imposture terroriste, diabolisation de l’action responsable des pouvoirs publics.
En suscitant de la sorte un épais brouillard dans les esprits, le pernicieux amalgame tend à perturber la lucidité du jugement entre les preux chevaliers de la République qui protègent et défendent nos populations, autrement dit, nos soldats qui sont prêts à donner leur vie pour que vive la Patrie, et les hordes fanatisées d’une idéocratie du bain de sang permanent érigée en programme de gouvernance, comme stratégie de développement économique.
A la poudre et l’épée qui nous sont imposées par l'insatiable monstruosité accapareuse, nous devons opposer notre irréversible volonté de rester uni en tant que Peuple du Cameroun.
C’est la puissance générée par cette fusion de tempéraments qui nous permet encore aujourd’hui de faire mieux que résister aux assauts multiformes de combat devant notre inépuisable ténacité.
Dans cette heureuse perspective déjà en voie de matérialisation, en dépit du sang des nôtres qui continue de couler, le lien Armée - Nation mérite au plus haut point d’être entretenu, consolidé, explicité et voire sublimé par chacun d’entre nous.
Ce lien n’est point une simple coalescence chimique, fut - elle moléculaire, mais une immanence biologique inscrite en chacun des brins de notre ADN.
Le lien Armée - Nation est un état mental, une connivence intellectuelle et idéologique, un désir existentiel. Ensemble, Armée - Nation assureront la victoire du Peuple Camerounais sur les ennemis de sa paix, sa prospérité et sa souveraineté, de quelque bords qu’ils proviennent.”
N.R.M