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Nkongho Felix Agbor alias Agbor Balla, fondateur/président du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique, s'est dit satisfait du message que le président Paul Biya a adressé au pays le 10 septembre 2019.

 

Nkongho Felix Agbor a déclaré mercredi que la convocation du "Dialogue national" pour résoudre la crise sociopolitique en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun est très appréciée. "L'appel à un dialogue inclusif est très apprécié. Le gouvernement devrait maintenant permettre aux anglophones de diverses tendances politiques de se mobiliser, de s'organiser et de participer sans crainte d'être arrêtés ou punis pour leurs idées", a déclaré le fédéraliste impénitent.

L'avocat des droits de l'homme et vice-président de l'Association du barreau africain, responsable de l'Afrique centrale, a déclaré que le grand dialogue national imminent concerne l'avenir des anglophones et qu'ils devraient être autorisés à participer sans restriction. "L'annonce du dialogue inclusif devrait marquer la fin des arrestations d'anglophones pour leurs idées politiques. Ils devraient être autorisés à participer sans restriction.  Il s'agit de leur avenir", a-t-il dit.

Agbor Balla regrette que le Président Biya n'ait pas annoncé la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de l'aggravation de la crise dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, mais les invite à assister au dialogue prévu pour discuter de cette question.

"J'exhorte ceux qui assisteront au dialogue national à appeler à la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de la crise, à la nécessité d'un amendement constitutionnel et à veiller à ce que la forme de l'État soit également discutée à la table du dialogue", a déclaré l'ancien Président de l'Association des avocats du Fako.

En effet, dans son discours de mardi, le président Paul Biya a laissé entendre que la grâce pourrait être accordée aux détenus anglophones si certaines conditions sont remplies. "Certes, cependant, dans le cadre d'un dialogue, d'un processus de paix ou de réconciliation nationale, la possibilité d'un pardon peut être envisagée, sous certaines conditions. Il est tout aussi vrai que, conformément à notre Constitution, le chef de l'État est habilité à exercer le droit de grâce."

Fort du message du Président Biya à la nation, Agbor Balla appelle tous et chacun à donner une chance à la paix et à soutenir le processus de dialogue. "Bien que mes attentes n'aient pas été pleinement satisfaites dans le discours, nous devrions donner une chance à la paix en soutenant le processus de dialogue."

 

Otric N. 

 

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mardi, 10 septembre 2019 21:32

Paul BIYA : Un véritable mendiant de la paix

Le président de la République vient de prendre plus d’un observateur à contre pied. Alors que plusieurs camerounais l’attendaient sur d’autres dossiers ou dans une posture va-t-en guerre, le Chef de l’Etat a à nouveau fait profil d’homme de paix.

 

Le discours que vient de prononcer le Président Paul BIYA ce mardi soir restera longtemps gravé dans l’esprit de tous ceux qui avaient affublé le chef des armées de tous les noms au lendemain des différentes adresses où il annonçait des lendemains difficiles pour les terroristes séparatistes.

Dès l’entame de son discours, Paul BIYA a commencé par énumérer les différentes actions menées par le gouvernement de la république pour que la paix revienne dans les régions du Nord-Ouest et du Sud ouest. Les actions pour solutionner les revendications des avocats et des enseignants, les recrutements dans la magistrature, la réforme de l’ENAM, du gouvernement avec la création d’un ministère dédié à la décentralisation et d’autres institutions créées pour apaiser les populations des régions en crise. En suivant l’évolution de son propos, on percevait effectivement que le gouvernement de la république a fait bien plus que ce que demandaient les populations en crise. Toutes choses qui donnaient de se dire que l’Etat en a fait suffisamment pour que la paix revienne. Or au même moment, des groupes armés par des camerounais vivants à l’extérieur continuent de semer la terreur et la désolation dans les villes et villages du Nord Ouest et du Sud Ouest.

 Au point où on pouvait aisément se dire que le Chef de l’Etat allait cette fois ci appeler à un renforcement des moyens de répressions des différents groupes qui sévissent dans ces régions. Mais que non !

Paul BIYA, malgré tous les appels à la paix et au dialogue lancés aux séparatistes a cette fois ci sortie le grand jeu : le Grand dialogue national. Une fois de plus, le Président de la République fait appel à la meilleure méthode qui soit de résolution des conflits, le dialogue.

L’on se souvient que la même attitude avait habité Paul BIYA à l’heure de la dispute frontalière entre le Cameroun et le Nigéria. Le mendiant de la paix, alors qu’il était dans son droit, alors que la Cour Internationale de Justice lui avait donné raison dans le conflit frontalier, Paul BIYA a toujours choisi la voie du dialogue pour parvenir à la rétrocession des terres occupées par le voisin.  Paul BIYA est un homme de paix.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Cécile Mballa Eyenga, Directeur des Nations unies et de la Coopération décentralisée au Ministère des Relations extérieures révèle que tout est parti d’un acte de candidature du Cameroun. L’acte de candidature a été instruit par Paul Biya le Président de la République.

 

Contrairement à ce que d’aucuns ont pensé, les relations entre l’Organisation des Nations unies (Onu) et le Cameroun ne sont pas mal. Les séparatistes avaient déposé une plainte au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, dans le but d’avoir un envoi de forces multinationales dans les régions anglophones. Mais cette demande des séparatistes a été réfutée. Tout au contraire, le Cameroun vient plutôt d’être trouvé éligible au Fonds des Nations unies. Ledit Fonds a été mis en place pour la consolidation de la paix. Il s’agit d’un instrument financier, dont l’Onu se sert pour maintenir la paix dans les pays qui connaissent la crise.

Qu’est-ce qui s’est donc passé pour que le Cameroun soit choisi pour bénéficier du financement du Fonds de consolidation de la paix. Cécile Mballa Eyenga, Directeur des Nations unies et de la Coopération décentralisée au Ministère des Relations extérieures (Minrex) fait savoir que tout est parti, d’un acte de candidature du Cameroun, initié par le Chef de l’Etat. Cet acte de candidature a été fait le 31 janvier 2019.

« Sous la coordination du Premier ministre, chef du gouvernement, un Groupe de travail interministériel a été créé en mars 2019 pour préparer le dossier technique du Cameroun au Fonds de consolidation de la paix. Le Groupe de travail est présidé par un représentant du Premier ministre, et comprend un représentant du ministre des Relations extérieures, un représentant du ministre de l'Administration territoriale, un représentant du Ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, et un représentant du Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Cameroun », explique Cécile Mballa Eyenga.

Le Directeur des Nations unies et de la Coopération décentralisée au (Minrex) fait savoir que le dossier technique élaboré par le Groupe de travail a été d’abord validé par le gouvernement. Après il a été soumis à l'appréciation et à la sanction des Nations unies.

Lire aussi : Crise humanitaire : L’Onu débloque 75 millions de dollars pour huit pays dont le Cameroun

« Après examen, les Nations unies se sont prononcées en faveur de cette demande jugée recevable parce que contenant des éléments objectifs, fiables et solides. C'est donc un travail de près de neuf mois, qui vient d'aboutir. Le Cameroun a été admis au Fonds de consolidation de la paix, compte dûment tenu des arguments présentés », ajoute-t-elle.

D’après celle-ci le montant de ce Fonds s'élève à près de 8,5 milliards de francs CFA pour la première phase. Et les interventions peuvent s’étendre sur une durée de 2 à 5 ans. Il est par ailleurs possible que les sommes allouées soient revues à la hausse compte tenu «de la fiabilité des projets présentés».

 

Liliane N.

 

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Ils se sont réunis le samedi 17 août 2019 dans la vile de Bamendjo, département des Bamboutos.

 

Les autorités traditionnelles sont décidées à jouer leur partition dans le maintien, la préservation et le retour de la paix au Cameroun. Samedi dernier, c’est dans la localité de Bamendjou dans la région de l’Ouest, qu’elles ont conduit leur caravane de la paix et du vivre ensemble qui a déjà fait escale dans la ville de Douala, dans le Littoral.

Lors de la cérémonie à laquelle ont également pris part les chefs traditionnels venus des autres régions du Cameroun, ces autorités ont imploré le pardon du Très-Haut afin que la paix revienne non pas seulement au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, mais dans l’ensemble du pays. Elles ont prié pour un développement harmonieux au profit de toutes les couches sociales.

En sa posture de coordonnateur de ladite, Sa majesté Prosper Parfait Mbassi Bessala a demandé aux jeunes de déposer les armes. Il a plaidé pour un retour à l’école des enfants. « Ils ne peuvent pas prétendre gouverner ou gérer un pays avec des enfants non éduqués ou mal éduqués. Ce serait perpétrer le désordre. La paix est une obligation, une nécessité dans la famille. Nous devons nous asseoir pour que des solutions communes, consensuelles soient trouvées pour que le Cameroun retrouve sa paix et son vivre ensemble d'antan », a déclaré Sa Majesté.

Lire aussi : Cameroun : Le peuple Sawa du Wouri appelle au respect des institutions républicaines

En soulignant la portée de cette caravane, Sa majesté Maurice Tchio, le point focal de l'organisation,  a déclaré pour sa part : « Il était temps de nous lever pour dire stop devant les atermoiements de certains, la violence des autres et le manque d'humilité. Il devenait inadmissible que nous restions indifférents comme si les ancêtres n'avaient pas assuré leur relève. L'acte que nous posons aujourd'hui est similaire à celui organisé ici à Bamendjo après les troubles de 1960 pour mettre fin aux exactions qu'orchestraient les pêcheurs en eaux troubles. Nous avons la vive conviction qu'à partir de cette étape, beaucoup de choses vont changer au Cameroun ».

Il convient de rappeler que l’initiative de la caravane pour la paix et le vivre ensemble, a pris corps à Batchenga, dans la région du Centre le 22 juin 2019.

 

Liliane N.

 

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Le chef coutumier Mvog Betsi du clan Tsoung Mballa et conseiller spécial du Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) partage dans un courrier sa vie au sein de la prison centrale de Kondengui. Il adresse à ses camarades un message de courage et d’abnégation.

 

Dans son courrier, Sa Majesté Paul Marie Biloa Effa dénonce les conditions inhumaines d’arrestation et d’incarcération au sein de la prison centrale de Kondengui. Il fustige le non respect par ceux qui tiennent les armes du côté de la crosse, des lois de la République. Les acteurs de l’appareil judiciaire n’ont pas de passe droit. Au contraire ils devraient en être les premiers défenseurs.

 

« L'univers carcéral (Kondengui Yaoundé) mouroir par excellence aux conditions de vie inhumaines, espace exécrable naguère source de mon effroi n'a pas altéré mon moral, mon corps non plus. Au contraire il a contribué au raffermissement de mon esprit non sans avoir éloigné le spectre du flétrissement de mon nom. 
Cette expérience qui en fin de compte complète mon CV m'a donné l'opportunité de côtoyer des concitoyens pour la plupart victimes des disfonctionnements judiciaires qui donnent naissance à de criardes injustices dans mon pays. Toutes choses de nature à conforter ma détermination au combat contre l’asservissement.

 

Pour avoir exercé nos droits, ils nous ont interpellés, ils nous ont conduits dans des chambres de sûreté de brigades, commissariats en maisons d'arrêt au mépris des procédures en vigueur. Comme du bétail en camion, ils nous ont conduit devant des juges avec pour desseins inavoués, haïr ces derniers. Peine perdue car en nous il n'y a de place pour de la haine. Ni pour ce corps (ndlr Judiciaire), moins encore pour tout autre. Conscient de ce que le marasme dans lequel est englué notre pays mérite mieux que de s'encombrer de haine les uns en vers les autres.


Nous avons bonne conscience que le comportement de nos frères, de nos sœurs qui tardent encore à comprendre n’est pas l’amélioration d'une volonté manifeste de nuire. Il tient ses origines des manœuvres protectionnistes du régime incompétent et moribond désormais illégitime qui a réussi l'exploit de donner corps à une pandémie reptilienne dévastatrice. 


Ils veulent nous pousser à vous haïr ils utilisent des subterfuges tel le tribalisme ils ont tout faux ils n’arriveront jamais à nous distraire car, il ne nous échappe pas que le peuple dans son immense majorité souffre d'absence de perception de ce que nos adversaires tristement mués en ennemis identifiés dans un groupuscule de privilégiés se délecte de nos souffrances.

 

C'est les ennemis de la postérité, c'est lui le groupuscule l'ennemi de la postérité, c'est lui l'ennemi de la redistribution équitable des ressources du produit national, c'est lui l'ennemi de l’idéal visant l’amélioration du cadre de vie des concitoyens. 


Ils ne nous détourneront jamais du fondement même de notre idéologie. La PAIX. Conforme à notre nature bienveillante adossée sur le SOCIAL LIBÉRALISME qui tient de la synthèse des principaux courants de pensées qui placent l'homme au centre de l’action politique. 
N'ayez crainte car, le châtiment vengeur ne fait pas partie de notre ADN. 


Ayez toujours à l'esprit la déclaration du président national du mouvement pour la renaissance du Cameroun le président élu le professeur Maurice Kamto notre porte étendard. « Nous nous battrons pour le rétablissement de la vérité, nous utiliserons toutes les voies de droit et de la loi, dans la paix ». Fin de citation. 


Nous nous battrons s'il le faut jusqu'à la dernière goutte de notre sang. 


Ce n'est pas nous les hors la loi. C'est eux les fossoyeurs de la loi et du droit. 


La loi fondamentale de notre pays en son préambule nous renseigne à suffire. Nous y sommes tous astreint. Tenir le fusil par la crosse ne nous place pas au dessus de la loi. Cela fait de nous le représentant de celle-ci avec pour devoir noble la protection des concitoyens et de leurs biens, la défense des intérêts de la nation. 


Chers concitoyens allons y à la rencontre de notre liberté en prenant part active à l'œuvre de reconstruction de notre pays ne restons pas là en spectateurs cela requiert force et courage ainsi donc vous aurez apporté votre pierre à l'édification d’un pays digne et en bonne place au concert des nations. 


Chers compatriotes rien n'est fini tant que ce n'est pas fini. »

 

Stéphane NZESSEU

 

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Telle est la quintessence du discours délivré samedi dernier, par le chef de la délégation permanente régionale  du Comité central  du  RDPC pour  l’Ouest, Sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya.

 

Alors que certains annonçaient que la grande rencontre de l’Ouest n’aura pas lieu, tandis que ceux qui n’ont pas qualité à s’adresser au chef supérieur des Bamoun, lui envoyaient les menaces et les insultes, via les réseaux sociaux, les militants et sympathisants RDPC de l’Ouest ont pris rendez vous avec l’histoire du Cameroun, se désolidarisant de l’action de ceux qui veulent prôner comme modèle de gouvernance, le repli identitaire, les insultes, le mépris…

 

Leur message est clair : « Dans un contexte préoccupant, où des faits troubles sont susceptibles  de  mettre  en  péril  nos précieux  acquis  et  valeurs  si  chèrement  bâtis,  au rang  desquels  la  Paix,  héritage  capital  que  nous devons  laisser  à  la  postérité,  l’Ouest,  pour  des raisons  historiques,  politiques  et  citoyennes,  ne pouvait faillir à son  devoir : Celui  de  se  retrouver pour exprimer solennellement sa position  devant l’histoire… C’est  donc  à  juste  titre  que  nous  avons  tenu  à organiser,  ici  même  à  la  place  des  fêtes  de Bafoussam,  cette  importante  rencontre sous  le signe  fort  évocateur  du  rassemblement des populations et forces vives de l’Ouest pour le respect des Institutions de la République, l’appel à la paix, au vivre ensemble et à la cohésion nationale… »

 

Les grands axes du discours du Roi des Bamoun

 

Dans son allocution samedi dernier, Ibrahim Mbombo Njoya a dans un premier temps, énuméré les problèmes auquel fait face le Cameroun, notamment les attaques de la secte terroriste Boko haram, celles des bandes armées à l’Est Cameroun, en passant par ce qui se vit actuellement dans les régions du Nord-Ouest  et  du  Sud-Ouest,  en  proie  à  des violences perpétrées par des milices sécessionnistes, voilà que : « Des  individus  sans  foi  ni  loi,  se  sont  lancés  dans des  manifestations  lâches  et  violentes,  à  travers  des propos  haineux,  des  contestations  pernicieuses  et injustifiées,  le  vandalisme  de  nos  patrimoines,  des actes  de  violences,  d’agression  et  de  tentative  de profanation  des  symboles  de  notre  pays,  les dernières  en  date  étant    la  perturbation  du  séjour privé  du couple  présidentiel  à  Genève  en Suisse… ».

 

Il a ensuite lancé un appel à la jeunesse afin que celle-ci fasse blocage aux sons de cloche qui ne prônent pas la cohésion nationale.

 

« A  cet  effet,  j’invite  tout  particulièrement  la jeunesse  de  la  région  de  l’Ouest,  à  ne  pas  se  laisser manipuler,  à  rester  vigilante  et  à  s’abstenir  de  toute initiative  de  nature  à  menacer  la  paix  et  le  vivre ensemble,  si  chers  à  notre  pays. L’unique  champ  de  combat  politique  c’est  ici chez  nous  au  Cameroun.  Le  linge  sale  se  lave  en famille.  Les  rues  d’Europe,  d’Amérique,  de  France et  de  Navarre  ne  sont  pas  appropriées  comme  lieu d’exposition  de  nos  querelles  intestines.  La  porte  de la  case  paternelle,  la  case  Cameroun,  est  et demeurera  toujours  ouverte  pour  vous  recevoir toutes  et  tous,  nos  enfants  qui  êtes  dans  la  diaspora ou  dans  les  sissonghos… Nous  devons  tous barrer  la  voie  aux  fauteurs  de  troubles,  œuvrer  sans relâche,  chacun  à  son  niveau,  et  où  qu’il  se  trouve, pour  faire  de  la  région  de  l’Ouest  un  havre  de  paix, un  socle  du  vivre  ensemble,  et  partant,  le  Cameroun tout  entier… ».   

 

Ibrahim Mbombo Njoya a par ailleurs révélé les centres d’intérêt de la région de l’Ouest Cameroun, tout en précisant que toute politique, même quand elle vise le gâteau national, s’adapte à son temps et à son environnement : « J’invite conséquence l’Ouest  à  apaiser  la  passion  politique  -  L’intérêt  de  notre chère,  belle  et  dynamique Région,  génie  dans  les  affaires,  génie  dans  les domaines  de  la  culture,  génie  dans  l’art  de l’épargne,  l’Ouest  aux  multiples  visages  qui  offre au  Cameroun  ses  valeurs  positives,  oui,  l’intérêt de l’Ouest  c’est  la  paix - L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  le  Cameroun  un  et indivisible -  L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’Unité  et  la  paix  dans l’espace  national  dans sa  totalité   -  L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’image  que  les  autres se  font  de  nous  - L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’image  d’Épinal que nous  devons  continuer  d’offrir  au  monde  sur nous.   Ne  l’oublions  pas,  nous  sommes  camerounais  à part  entière.  L’œil  du  monde  nous  regarde. Changeons  de  paradigme  politique  et  l’avenir  que nous  rêvons,  l’avenir  que  vous  nos  enfants  vous rêvez viendra  assurément… ».

 

Avant le partage du verre de la fraternité, il a imploré avec insistance, tous ceux qui ont le fait le déplacement de Bafoussam en ces termes : « Jamais,  Jamais,  le Cameroun,  notre  chère patrie, ne  devrait  admettre  des  actes  et comportements insurrectionnels, haineux, tribalistes  et  stigmatisants  qui  pourraient  fatalement conduire  à  la  destruction  de  sa  cohésion,  de  son unité,  et  du vivre  ensemble… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Parlant au nom de tous les sénateurs, Marcel Niat Njifenji le président de la chambre haute du Parlement a indiqué que des agissements comme ceux de la brigade anti-sadinards sont inadmissibles.

 

A l’occasion de la plénière de clôture de la session parlementaire de Juin 2019, Marcel Niat Njifenji a prononcé un discours de circonstance. Il est revenu sur les manifestations de la Brigade anti-sadinards (Bas) devant l’Hôtel Intercontinental de Genève en Suisse. « A ces agissements récurrents, le Sénat qui représente toute la nation, exprime par ma voix son indignation et dénonce fermement ces comportements inadmissibles, qui parce qu’ils ternissent l’image de notre pays, méritent l’opprobre de tous, sans considération de tribu, de religion ou de chapelle politique », a-t-il déclaré.

 

Tout en invitant tous les compatriotes à barrer la voie au vent antipatriotique, Marcel Niat Njifenji a demandé aux partis politiques qui le font déjà, de cesser d’apporter leur soutien aux membres de la brigade anti-sadinards. « Je rappelle à ces esprits égarés et manipulés que dans toute société civilisée, quelles que soient les convictions politiques, le respect des institutions et de ceux qui les représentent est une marque de civilité. Je demande aux acteurs politiques et sociaux qui les soutiennent, de cesser de le faire car, ils (membres de la Bas, Ndlr) encourent des foudres des forces du maintien de l’ordre et la rigueur de la loi. Nous ne cèderons pas à ceux-là qui, sans aucune légitimité prétendent agir au nom du peuple camerounais, alors qu’ils étaient leurs sentiments antipatriotiques et portent préjudice à l’image de (notre) pays », a déclaré le président du Sénat.

 

Marcel Niat Njifenji pense qu’en plus de ce qu’il a précédemment dit, le moment est mal choisi pour des agissements comme ceux de la Bas. Il indique que ce moment est important pour le Cameroun car, il s’est lancé sur la voie des Grandes opportunités. Pour lui, tout doit être fait pour préserver la stabilité du pays. Il faut au lieu de la violence, promouvoir le dialogue, la tolérance et la paix.

 

Liliane N.

 

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C’est le message à retenir des échanges qu’a eu Joseph Dion Ngute le Premier Ministre avec une délégation des membres du Congrès américain. La rencontre a eu lieu hier 02 juillet 2019, à l’Immeuble étoile sis à Yaoundé.

 

La délégation des membres du Congrès américain qui a échangé avec Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement était conduite par la démocrate Karen Bass. La priorité des échanges a été accordée aux régions camerounaises en proie aux crises et à l’instabilité. On peut citer les deux régions anglophones notamment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la région septentrionale de l’Extrême-Nord perturbée par la secte terroriste Boko Haram.

 

Karen Bass a indiqué que son pays les Etats-Unis reste prêt à soutenir les initiatives du Cameroun visant la quête de la paix durable et de la stabilité du territoire national. Karen Bass qui arrive au Cameroun pour sa première fois, et ce dans le cadre d’une visite de travail, s’est engagée à revenir. Pour sa deuxième venue, il sera question pour elle, de marquer « l’accompagnement de son pays dans la recherche d’une paix durable au Cameroun ». La chef de délégation qui s’est dite satisfaite de la qualité de l’échange avec Joseph Dion Ngute a déclaré «gâce à notre Ambassade, nous continuons à monitorer la situation ».

 

Pour le chef du gouvernement, le déplacement des membres du Congrès américain est une action à saluer. « Nous l’apprécions à sa juste valeur. Car il est toujours bon de vouloir la réalité de ses propres yeux et non de se contenter de ce que relatent les médias  et autres réseaux sociaux », a-t-il déclaré.

 

En plus des questions liées à l’instabilité et la quête de la paix durable, l’attention de la délégation américaine s’est aussi portée sur la prise en charge du Vih/Sida au Cameroun. Karen Bass a salué les avancées que connait ce secteur dans notre pays. Notons que le 16 février 2018, André Mama Fouda Ministre de la Santé de l’époque, avait signé une circulaire donnant de nouvelles orientations en ce qui concerne la prise en charge de l’épidémie. On peut citer entre autres orientations, la mise sur pied de l’approche «Traitement pour tous». Il est question de mettre le patient sous traitement Arv aussitôt il est détecté séropositif.

 

Il y a également la rétention qui consiste en un suivi permanent du patient à travers différents checkups afin de surveiller l’évolution de la maladie.

 

Liliane N. 

 

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Le Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais demande aux militants de son parti d’apporter leur soutien entre autres aux Forces de défense et de maintien de l’ordre.

 

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) n’est favorable à aucune action qui vise la déstabilisation du pays. Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) vient de le faire savoir à l’opinion nationale et internationale, par le biais d’un communiqué qui date du 27 juin 2019. Le Sg du Rdpc appelle de ce fait ses camarades du parti à apporter leur appui aux Forces de défense et de maintien de l’ordre qui luttent pour la stabilité du Cameroun.

 

« Le Secrétaire général du Comité central renouvelle ses appels à une mobilisation forte et vigilante des militantes, militants et amis du Rdpc, ainsi que tous nos compatriotes de bonne foi à l'intérieur comme à l'étranger, pour faire échec aux velléités de déstabilisation des institutions de la République et de remise en cause de nos nombreux acquis. Il les invite plus particulièrement à apporter leur soutien aux forces de défense et de maintien de l'ordre ainsi qu'aux autorités administratives dans leurs efforts soutenus de renforcement de l'unité nationale et de préservation de la paix sur l'ensemble du territoire national, gages de la réussite du programme ambitieux porté par le président de la République en vue de l'émergence », écrit Jean Nkuete.

 

Dans son communiqué, le Sg du Rdpc condamne aussi les manifestations de la Brigade anti-sadinards (Bas) qui visent à perturber le séjour du couple présidentiel Paul et Chantal Biya, qui sont actuellement à Genève en Suisse.

 

« Les militantes et les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais ont eu connaissance avec stupeur et consternation des actes de violence et de barbarie perpétrés mardi dernier dans un immeuble hôtelier à Genève en Suisse par certains de nos compatriotes irresponsables vivant à l'étranger et regroupés sous l'appellation de « brigade anti-sardi-nards », dans le but infâme de perturber le séjour privé en Europe du président de la République et Madame Chantal Biya. A l'instar de tous nos compatriotes de bonne volonté de l'intérieur et de l'étranger, le Rdpc condamne avec la dernière énergie ces actes délibérés, barbares et odieux qui s'apparentent à une entreprise consciente à visée terroriste, attentatoire à la vie du président de la République et de son épouse », peut-on lire dans le communiqué.

 

Comme à l’accoutumée, le parti au pouvoir affirme apporter son indéniable soutien au Chef de l’Etat, président national du Rdpc. « Enfin, le secrétaire général du Comité central du Rdpc assure une fois de plus le président de la République, président national du Rdpc, Son excellence Paul Biya, du soutien indéfectible de tous les membres de la grande famille du Rdpc et de tous nos compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur qui lui ont renouvelé leur confiance de manière incontestable et éclatante le 7 octobre dernier », ajoute Jean Nkuete.

 

Liliane N.

 

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La plateforme « Mothers For Peace » lancée mardi au cours d’une cérémonie à Yaoundé.

 

Des femmes des dix régions du Cameroun et précisément celles des zones en conflit se sont retrouvées mardi à Yaoundé pour le lancement de la plateforme « Mothers For Peace ». Il s’agit d’une campagne d’appel des femmes à la paix et à la non-violence, indique Cameroon Tribune.

 

La multitude de témoignages de femmes venues des zones touchées a marqué les participants de ladite cérémonie. C’est le cas d’Aïssatou Bouba. Cette jeune fille Bororo originaire de la région du Nord-Ouest relate le quotidien chamboulé de son peuple.

 

« Nous vivons d’activités pastorales, mais nos bergers ne peuvent plus parcourir les savanes de peur d’être kidnappés. Il en est de même pour nos jeunes filles, qui résident désormais dans des grottes et qui ont difficilement accès aux soins de santé et à l’éducation. Nous sommes fatigués de vivre ainsi. Je supplie les séparatistes de déposer les armes », a-t-elle imploré.

 

Dans la même veine, la présidente de l’Association des femmes « bayam-sellam », Marie Mballa Biloa a déploré le manque à gagner et le manque de vivres en provenance des régions touchées par les troubles. Elle a également déclaré que les femmes « bayam-sellam » ont besoin de la paix pour exercer aisément leurs activités. Même message pour le Pr. Justine Diffo Tchunkam, chef de file de cette campagne.

 

Sketchs, intermèdes musicaux prônant l’unité, la paix, l’importance du vivre ensemble ont été entendus. En chœur, toutes les femmes présentes ont condamné les actes de violence en agitant un mini drapeau du Cameroun et en scandant le slogan : « Femme camerounaise, artisane de la paix et actrice de développement ».

 

Cette campagne pour la paix au féminin est segmentée en plusieurs phases. La première concerne l’apport des religieux. A cet effet, ils ont organisé une messe œcuménique le 23 juin dernier dans le Sud-Ouest et ont profité pour sensibiliser les populations de cette localité sur la paix. La deuxième phase est dédiée à la jeunesse à travers la plateforme « Peace Crusaders ».

 

Elle regroupe des journalistes, des blogueurs, des humoristes qui s’activent à passer des messages de paix sur les réseaux sociaux. « Mothers For Peace », regroupement de plusieurs associations de femmes du Cameroun en collaboration avec le Système des Nations unies, en est la troisième étape. Dans cette entente, on retrouve More Women in Politics, l’Association des femmes et filles de l’Adamaoua, Femmes dynamiques de Maroua, entre autres.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01