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En effet, c’est d’un document du Cabinet civil de la présidence de la République qui donne cette information. Décédé le 27 septembre dernier, le défunt Sultan roi des Bamoun sera inhumé ce samedi, 9 octobre 2021 à Foumban dans la région de l'Ouest.

 

L'information est contenue dans la correspondance du directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo à Njoya Zakariaou, ministre délégué auprès du ministre des Transports. Dans le document, le patron du Cabinet civil de la présidence de la République informe que Paul Biya, le Président de la République du Cameroun a désigné le Premier ministre, Chef du gouvernement pour le représenter aux obsèques de M. Ibrahim Mbombo Njoya, Sénateur, Roi des Bamoun, ce samedi à Foumban.

Rappelons que le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya est décédé le 27 septembre 2021 des suites de maladie à l’hôpital américain de Paris. De sources bien introduites, dans le cadre des préparatifs des obsèques du roi des Bamoun toutes les élites intérieures et extérieures du département du Noun sont mobilisées. Dans cette optique, treize commissions ont été créées et plus de trente millions de FCFA collectées le 2 octobre dernier par le peuple Bamoun.

Innocent D H

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Le Sultan Roi des Bamouns vient de rendre public un communiqué dans lequel, il rend un hommage au défunt président-fondateur de l’Union démocratique du Cameroun.

 

Pour le Sultan Roi des Bamouns, c’est tout le Noun qui verse des larmes pour le Dr Adamou Ndam Njoya décédé le samedi 07 mars 2020, des suites de maladie. Ibrahim Mbombo Njoya reconnaît au président-fondateur de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) un digne fils du Noun et porte-étendard.  

« Nous ne partagions souvent pas les mêmes points de vue dans certains domaines, ce qui est tout à fait naturel dans une société. Toutefois, le Malheur qui nous frappe nous rassemble au-delà des clivages partisans, au-delà des différends, propres à toutes les grandes familles », a écrit le Roi des Bamouns. 

Il convient de noter que l’Udc passe pour être la principale force politique du Noun. Un parti qui depuis toujours, parvient à dominer le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir dans lequel Ibrahim Mbombo Njoya milite. En dépit de cette divergence politique, Ibrahim Mbombo Njoya voit au décès du Dr Adamou Ndam Njoya, l’un des grands bâtisseurs du Noun et surtout l’un des « dignes fils qui a « contribué efficacement à la mise en place des institutions démocratiques » du Cameroun. 

Hommage : Adamou Ndam Njoya un homme politique de premier plan, selon Grégoire Owona

 

Liliane N.

 

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Le sultan roi des Bamoun S.M IBRAHIM MBOMBO NJOYA était sur le terrain au quartier Gouache 4 questions de toucher du doigt les réalités du sinistre.

 

Le sultan roi des Bamoun à son arrivée sur le site jeudi dernier 31 octobre 2019 sera accueilli par le chef de la communauté et sa suite. Direction chefferie traditionnelle Bamougoum, à la rencontre de son homologue éprouvé, sa majesté Moumbe Mitterrand. La délégation mettra ensuite le cap sur le site du drame. L’émotion est à son comble. Le sultan et sa délégation sont sans voix devant cette catastrophe naturelle qui a eu raison de plus de 40 personnes.

Rendu à l’hôpital régional de Bafoussam après cette étape, sa majesté le sultan roi des Bamoun qu’accompagnait le gouverneur Awa Fonka Augustine, a communié avec les blessés de cet incident internés dans cette formation sanitaire. Il offrira un million de francs CFA en guise de soutien aux sinistrés. Il va tenir à féliciter l’ensemble de la communauté Bamoun de la Mifi pour la mobilisation. Signalons tout compte fait, que cette rencontre prévue se tenir en matinée a connu quelques chamboulements dans le programme, compte tenu des occupations du gouverneur qui était pris dans une réunion de coordination.

Pour rappel, en date du 28 octobre 2019, un éboulement de terrain est survenu, aux environs de 22 h, au quartier Gouache, dans l’arrondissement de Bafoussam 3e, faisant officiellement 43 morts. Le président Paul Biya a annoncé une aide d’urgence de 200 millions de FCFA pour les rescapés du drame.

 

Marcel Ndi

 

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Lundi 30 septembre 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé, la scène a fortement ressemblé à un véritable coup de tonnerre. Dans un aspect de son discours retentissant, Ibrahim Mbombo Njoya a fait savoir sa volonté de voir l'alternance prendre corps à la tête de l'Etat, la réponse du Premier Ministre Joseph Dion Ngute n'a pas d'ailleurs tardé.

 

La cérémonie d'ouverture du grand dialogue national et ses diverses allocutions du 30 octobre 2019 ont mis en situation latente le déroulé des travaux, lesquels travaux ont repris en après-midi. Les travaux consistaient alors au débat général et à l'organisation des commissions. Dans cette phase, l'on a remarqué le discours retentissant de Ibrahim Mbombo Njoya, sultan roi des Bamoun. Dans son intervention, celui qui est présenté par les observateurs comme grand ami du Président Paul Biya, a de manière solennelle exprimé son opposition à toute idée de sécession. Outre cet aspect, il a indiqué sans ambiguïté sa volonté de voir l'alternance prendre corps au sommet de l'Etat. 

"Je continue à penser et le répète, que le problème qui se pose au Cameroun est aussi celui de l'alternance. Et le seul remède qui pourrait guérir le mal est la révision de la constitution. La limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelables une fois, l'élection à deux tours, la révision du code électoral, la décentralisation dont il faut accélérer la mise en place dans les six mois qui suivent le dialogue. En somme, si ces propositions sont réalisées, nous aurons facilité la tache au Président de la République", affirme le sultan Ibrahim Mbombo Njoya. 

Lire aussi : Grand Dialogue National : Le discours de Ibrahim Mbombo Njoya fait des remous 

La posture affichée par le sultan roi de Bamoun, n'a cependant pas été appréciée par certains compartiments du grand dialogue notamment ceux proches du Président Paul Biya. C'est le cas du Premier ministre chief Dr Joseph Dion Ngute qui n'a pas hésité de prendre la parole pour ramener le monarque à l'ordre et par la même occasion procéder au recadrage des débats. "J'invite les différents intervenants à rester sur les sujets inscrits à l'ordre du jour", selon les déclarations du Premier ministre, Chef du Gouvernement. 

En rappel, il convient d'indiquer que les travaux du grand dialogue débutés le 30 septembre, prendront fin le 04 octobre prochain. 

 

Innocent D H

 

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«… L’octogénaire qui s’adresse à vous aujourd’hui, aura 82 ans le 27 octobre 2019.Cela veut dire qu’il a vécu une bonne partie de l’histoire de ce pays, ceci depuis 1958, date à laquelle il a commencé à occuper les fonctions de responsabilité. En d’autres termes, je suis témoin de toutes les péripéties traversées par le Cameroun avant même son accession à l’indépendance, le premierJanvier1960 et sa réunification en 1961.

 

Ce que la vie m’a appris durant ce long parcours est édifiant.

1-En effet, tout ce qui nous arrive sur cette terre résulte de la volonté de Dieu le Tout-Puissant. J’ai la ferme conviction que nous naissons avec notre destin déjà réglé par Lui.

Oui quand le jeune étudiant Mr Paul Biya rentre au Cameroun après de brillantes études en France, personne, je dis bien personne y compris lui-même ne pouvait imaginer un seul instant, qu’il deviendra le deuxième Président de la République du Cameroun après le Président Ahmadou Ahidjo, entouré de grands barons du régime.

Mais comme Dieu avait prédit de par son destin qu’il deviendra le Président de la République de ce pays, il l’est effectivement devenu.

 

2-La deuxième chose que la vie m’a apprise est de ne point avoir peur de la mort, mais plutôt de la vie, oui car, la vie est parfois impitoyable, cruelle, méchante et pour tant il faut faire avec.  C’est pourquoi il a rencontre d’aujourd’hui est pour moi idoine, pour apporter ma modeste contribution.

J’ai tenu à faire cette introduction pour me présenter à vous, afin d’éviter tout malentendu et éviter aussi des interprétations erronées de mes propos. Ceci dit,  Je dois vous avouer sincèrement que j’ai été édifié par le message du Président de la République, adressé à la Nation le 10 Septembre dernier, j’en ai apprécié le fond et la forme.

Dans mon esprit, le dialogue devrait être un moyen pour, non seulement mettre fin à la situation qui prévaut actuellement au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, mais aussi pour régler d’autres problèmes fondamentaux, auxquels les Camerounais pensent profondément et n’osent pas l’exprimer clairement et fidèlement, je les comprends.

Il me semble que le problème anglophone n’est pas le plus difficile à résoudre, malgré les pertes humaines et les conséquences désastreuses que nous déplorons tous. Pour les gens de ma génération qui ont vécu la libération des Etats africains du joug colonial, nous avons le cœur déchiré de constater que 60 ans après les indépendances, nos enfants et petits-enfants prennent les armes pour tuer au nom d’une langue et d’une culture coloniale, que nous avions considéré comme un butin de guerre de notre lutte pour la libération de notre pays le Cameroun, et la conquête de notre liberté.

 

Mes chers fils et filles, petits-enfants, je suis choqué du visage hideux que vous donnez à notre si cher et beau pays depuis trois ans. Vous y êtes les héritiers d’une longue histoire de fraternité dans la diversité que nous entretenons depuis des lustres. Mais je suis persuadé que la situation qui prévaut au Nord-Ouest et au Sud-Ouest comparée à celle que nous avions à l’Extrême-Nord de notre pays est surmontable. En effet dans l’Extrême-Nord du pays, il s’agissait d’une guerre asymétrique, téléguidée de l’extérieure.  Elle aurait pu être plus grave pour nous, car il ne s’agissait pas d’une guerre conventionnelle, qui obéît à des principes bien établis. A cet égard, je peux dire que :

S’il ya un point sur lequel je peux affirmer sans risque de me tromper, et sur lequel les Camerounais ne sont pas d’accord à une très large majorité, c’est le problème de la sécession, dans ce sens que depuis l’avènement de la réunification, le vivre ensemble des Camerounais anglophones et francophones ne peut être remis en cause. Il ya eu certes des imperfections et parfois des négligences Dieu merci, qui ont réveillé la conscience de tous les Camerounais tant de l’intérieur que de la diaspora.

A cet égard, le Président de la République l’a reconnu dans son message adressé à la nation et a annoncé toutes les dispositions prises, pour répondre à certains manquements compréhensibles, que nos frères anglophones avaient soulevés à juste titre. Pour moi je suis convaincu que ceux qui ont provoqués le problème de la sécession n’y croient pas eux-mêmes, c’est en réalité comme l’histoire d’un fils qui demande toujours plus à son père, pour être sûr d’avoir le minimum.

 

A partir du moment où nous sommes d’accord qu’il faut bannir de nos propos le mot sécession, il n’ya plus dès lors à mon avis de problème insoluble. En effet, le principe de la décentralisation ayant déjà été adopté, il ne reste plus qu’à préciser davantage son contenu et à accélérer sa mise en œuvre.

Dans ce contexte, je propose qu’une commission chargée de préciser les contours et contenus d’une décentralisation poussée, soit créée. Des modèles de décentralisation fleurissent d’ailleurs dans  le monde et dans certains de nos pays amis, notamment la France à sa manière, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse, le Canada etc…

Cette commission pourrait soumettre son texte à l’appréciation du Gouvernement, qui sollicitera éventuellement l’avis du Parlement.

En ce qui concerne ceux qui ont choisis la voie du maquis pour s’exprimer, je peux affirmer sans risque de me tromper que beaucoup ne se battent plus pour une cause politique. Par leur comportement, ils prouvent qu’ils ont été pris en otage par ceux qui vivent confortablement à l’étranger et qui entendent à travers eux, assouvir leurs fantasmes politiques. Ils ne se battent aujourd’hui que pour leur survie et non par idéologie.

Ainsi, quand les gens qui se battent commencent à faire des enlèvements moyennant rançons, cela signifie tout simplement qu’ils ont faim. Assurément se réjouissent-ils du dialogue annoncé, dialogue dont ils espèrent qu’il réglera favorablement leur sort devenu précaire.

Dans ce contexte je pense qu’on devrait mettre plus en avant, tous les aspects positifs du Comité National de Désarmement, Démobilisation et Réintégration

(DDR).

 

A ce sujet, je propose qu’une commission soit créée, composée des autorités religieuses et des chefs traditionnels du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, lesquels connaissent mieux que quiconque le terrain, pourraient prendre contact directement avec ces combattants. Ceci afin de les convaincre à déposer les armes comme déjà d’autres l’ont fait, et les rassurer qu’ils ne seront guère poursuivis. Ils montreront à cet effet l’exemple de leurs camarades jadis rebelles, mais qui, à la faveur du DDR, vaquent aujourd’hui à leurs occupations quotidiennes librement et sereinement. Par ailleurs, dans son message le 10 Septembre dernier, le Président de la République a rappelé qu’au terme de notre Constitution, il est habilité à user d’un droit de grâce. C’est tout dire.  …..Dans ce contexte, je pense qu’au-delà des problèmes qui se présentent à nous aujourd’hui, les Camerounais souhaitent dans leur grande majorité, l’alternance.

En effet, tout être humain vit d’espoir même si cet espoir est lointain. Il se dit que s’il ne voit pas se concrétiser son espérance, au moins ses enfants en connaitront. Celui qui vous parle a été membre du comité constitutif du 18 janvier1995, qui a accouché de la Constitution du 18 Janvier1996, prévoyant entre autres, la décentralisation. A cette époque, faut-il le rappeler, le Cameroun avait déjà adopté la démocratie comme principe de gouvernance, ce qui suscita la création de plusieurs partis politiques.

Une fois ce principe accepté, nous devons savoir que tout parti politique vise la conquête du pouvoir, et si la Loi ne lui donne pas la possibilité d’aspirer à cette ambition, son existence n’a pas sa raison d’être. C’est pour cela que nous avions adopté la limitation des mandats présidentiels.  

Mais les partis politiques crées n’ont pas compris que quand un parti est au pouvoir, sa vocation est d’y rester le plus longtemps possible. Ainsi on a pu remarquer que même dans les vieilles démocraties où il existe la limitation des mandats présidentiels, le Président de la République sortant, s’efforce toujours de faire en sorte qu’un membre de son parti lui succède. Ils font même campagne pour lui.

 

En fait, ce qui crée l’incompréhension dans nos partis politiques, c’est qu’ils confondent la durée d’un parti au pouvoir à celle de la personne qui gouverne. Je continue à penser et le répète, que le problème qui se pose au Cameroun est aussi celui de l’alternance et le seul remède qui pourrait guérir le mal est :

-La révision de la Constitution

-La limitation du mandat présidentiel à 2x5 ans non renouvelables

-L’élection à deux tours.

-La révision du code électoral

-La décentralisation dont il faut accélérer la mise en place, dans les 06 mois qui suivent le dialogue.

 

En somme, si ces propositions sont réalisées, nous aurons facilité la tâche au Président de la République.

En effet, en affirmant dans son message à la nation le 31décembre2018, je le cite : « le septennat qui vient de commencer devrait être décisif pour notre pays. Il pourrait même être l’un des moments les plus importants de notre histoire depuis notre indépendance ».

Je pense pour ma part que cette déclaration n’est pas le fait de hasard, elle ouvre les portes de toutes les réformes structurelles et profondes, que souhaitent les camerounais.

La convocation de ce grand Dialogue National, en est une illustration. Qui l’eût cru ! Ainsi, en dehors de la sécession, l’on peut aisément aborder tous les sujets de la vie nationale. Il ya également cette possibilité de grâce, prévues par la constitution de notre pays et évoquée par le chef de l’Etat lui-même.

Pour ma part, je pense que si cette rencontre du Grand Dialogue Nationale soit succès, ce que nous espérons et souhaitons tous, je suis persuadé que le Chef de l’Etat pour exprimer sa satisfaction, pourrait user de cette grâce pour libérer les personnes condamnées dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et pourquoi pas,  celles interpellées lors des manifestations post

– électorales.

Tout ceci viendrait j’en suis convaincu, confirmer ce que le Président Paul Biya avait lui-même prédit par rapport à ce septennat ; Je le cite encore : « Le septennat qui vient de commencer devrait être décisif pour notre pays. Il pourrait même être l’un des moments les plus importants de notre histoire depuis notre indépendance».

Je vous remercie pour votre bienveillante attention, En espérant que ma modeste contribution pourra aider à faire avancer les débats… ».

 

 

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Telle est la quintessence du discours délivré samedi dernier, par le chef de la délégation permanente régionale  du Comité central  du  RDPC pour  l’Ouest, Sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya.

 

Alors que certains annonçaient que la grande rencontre de l’Ouest n’aura pas lieu, tandis que ceux qui n’ont pas qualité à s’adresser au chef supérieur des Bamoun, lui envoyaient les menaces et les insultes, via les réseaux sociaux, les militants et sympathisants RDPC de l’Ouest ont pris rendez vous avec l’histoire du Cameroun, se désolidarisant de l’action de ceux qui veulent prôner comme modèle de gouvernance, le repli identitaire, les insultes, le mépris…

 

Leur message est clair : « Dans un contexte préoccupant, où des faits troubles sont susceptibles  de  mettre  en  péril  nos précieux  acquis  et  valeurs  si  chèrement  bâtis,  au rang  desquels  la  Paix,  héritage  capital  que  nous devons  laisser  à  la  postérité,  l’Ouest,  pour  des raisons  historiques,  politiques  et  citoyennes,  ne pouvait faillir à son  devoir : Celui  de  se  retrouver pour exprimer solennellement sa position  devant l’histoire… C’est  donc  à  juste  titre  que  nous  avons  tenu  à organiser,  ici  même  à  la  place  des  fêtes  de Bafoussam,  cette  importante  rencontre sous  le signe  fort  évocateur  du  rassemblement des populations et forces vives de l’Ouest pour le respect des Institutions de la République, l’appel à la paix, au vivre ensemble et à la cohésion nationale… »

 

Les grands axes du discours du Roi des Bamoun

 

Dans son allocution samedi dernier, Ibrahim Mbombo Njoya a dans un premier temps, énuméré les problèmes auquel fait face le Cameroun, notamment les attaques de la secte terroriste Boko haram, celles des bandes armées à l’Est Cameroun, en passant par ce qui se vit actuellement dans les régions du Nord-Ouest  et  du  Sud-Ouest,  en  proie  à  des violences perpétrées par des milices sécessionnistes, voilà que : « Des  individus  sans  foi  ni  loi,  se  sont  lancés  dans des  manifestations  lâches  et  violentes,  à  travers  des propos  haineux,  des  contestations  pernicieuses  et injustifiées,  le  vandalisme  de  nos  patrimoines,  des actes  de  violences,  d’agression  et  de  tentative  de profanation  des  symboles  de  notre  pays,  les dernières  en  date  étant    la  perturbation  du  séjour privé  du couple  présidentiel  à  Genève  en Suisse… ».

 

Il a ensuite lancé un appel à la jeunesse afin que celle-ci fasse blocage aux sons de cloche qui ne prônent pas la cohésion nationale.

 

« A  cet  effet,  j’invite  tout  particulièrement  la jeunesse  de  la  région  de  l’Ouest,  à  ne  pas  se  laisser manipuler,  à  rester  vigilante  et  à  s’abstenir  de  toute initiative  de  nature  à  menacer  la  paix  et  le  vivre ensemble,  si  chers  à  notre  pays. L’unique  champ  de  combat  politique  c’est  ici chez  nous  au  Cameroun.  Le  linge  sale  se  lave  en famille.  Les  rues  d’Europe,  d’Amérique,  de  France et  de  Navarre  ne  sont  pas  appropriées  comme  lieu d’exposition  de  nos  querelles  intestines.  La  porte  de la  case  paternelle,  la  case  Cameroun,  est  et demeurera  toujours  ouverte  pour  vous  recevoir toutes  et  tous,  nos  enfants  qui  êtes  dans  la  diaspora ou  dans  les  sissonghos… Nous  devons  tous barrer  la  voie  aux  fauteurs  de  troubles,  œuvrer  sans relâche,  chacun  à  son  niveau,  et  où  qu’il  se  trouve, pour  faire  de  la  région  de  l’Ouest  un  havre  de  paix, un  socle  du  vivre  ensemble,  et  partant,  le  Cameroun tout  entier… ».   

 

Ibrahim Mbombo Njoya a par ailleurs révélé les centres d’intérêt de la région de l’Ouest Cameroun, tout en précisant que toute politique, même quand elle vise le gâteau national, s’adapte à son temps et à son environnement : « J’invite conséquence l’Ouest  à  apaiser  la  passion  politique  -  L’intérêt  de  notre chère,  belle  et  dynamique Région,  génie  dans  les  affaires,  génie  dans  les domaines  de  la  culture,  génie  dans  l’art  de l’épargne,  l’Ouest  aux  multiples  visages  qui  offre au  Cameroun  ses  valeurs  positives,  oui,  l’intérêt de l’Ouest  c’est  la  paix - L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  le  Cameroun  un  et indivisible -  L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’Unité  et  la  paix  dans l’espace  national  dans sa  totalité   -  L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’image  que  les  autres se  font  de  nous  - L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’image  d’Épinal que nous  devons  continuer  d’offrir  au  monde  sur nous.   Ne  l’oublions  pas,  nous  sommes  camerounais  à part  entière.  L’œil  du  monde  nous  regarde. Changeons  de  paradigme  politique  et  l’avenir  que nous  rêvons,  l’avenir  que  vous  nos  enfants  vous rêvez viendra  assurément… ».

 

Avant le partage du verre de la fraternité, il a imploré avec insistance, tous ceux qui ont le fait le déplacement de Bafoussam en ces termes : « Jamais,  Jamais,  le Cameroun,  notre  chère patrie, ne  devrait  admettre  des  actes  et comportements insurrectionnels, haineux, tribalistes  et  stigmatisants  qui  pourraient  fatalement conduire  à  la  destruction  de  sa  cohésion,  de  son unité,  et  du vivre  ensemble… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Député du Social democratic front fait partie des personnes, qui fustigent l’initiative du Sultan roi des Bamouns, qui a appelé à une mobilisation régionale du parti au pouvoir et des forces vives de la région de l’Ouest, pour dénoncer «les attaques contre les institutions républicaines».

 

Sur sa page Facebook, l’Honorable Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (Sdf) a posté hier un message, en rapport avec le meeting de soutien au Président de la République, qui se tiendra demain 20 juillet à Bafoussam dans la région de l’Ouest. Le Député du Sdf dans la qualification de ce meeting n’y est pas allé d’une main molle. Pour lui, il s’agit tout simplement d’un «festin macabre et ubuesque de fin de règne ». Dans le même post, il ajoute qu’« une fois qu’ils auront rendu la honte plus honteuse, ces opportunistes auront l’air plus stupides à la fin de cette triste banalité ».

 

En fait, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) s'est rassemblé dans la ville de Bafoussam ce samedi 20 juillet 2019. A cause de cette rencontre, on apprend de nos sources, que la ville est fortement sécurisée. Et ladite rencontre va connaître la participation en plus des 5000 militants et militantes du parti au pouvoir, celle des élites de la région de l’Ouest. Car, faut-il le souligner, celles-ci y ont également été conviées par Ibrahim Mbombo Njoya, le Sultan Roi des Bamouns.

 

Comme mentionné dans le communiqué qu’il a signé, Ibrahim Mbombo Njoya, en sa qualité de délégué permanent du comité central du Rdpc, indique que le but de ce meeting, est de dénoncer « les attaques contre les institutions républicaines incarnées par le Chef de l’Etat, tout discours haineux et tribal et aussi […] promouvoir la cohésion et la paix nationales ».

 

Dans les colonnes de notre confrère Mutations, des sources relèvent toutefois au sujet de la manifestation de samedi, que le Roi des Bamouns « n’a fait que prendre des dispositions par rapport à une initiative portée par le président du Sénat [Marcel Niat Njifenji, originaire lui aussi de l’Ouest, Ndlr] et les forces vives de l’Ouest. Le projet d’organisation du meeting ne vient pas de lui. Il a été initié au cours d’une réunion à la résidence du président du Sénat. Le sultan n'y était même pas. Mais comme la mobilisation concerne les militants du parti et que c’est lui le patron du parti à l’Ouest, il a signé cette correspondance pour demander la mobilisation au sein des départements ».

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01