25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: dialogue

 

Les assises se tiennent les 23 et 24 Octobre prochain au club presse de la Suisse à Genève, à l’initiative des membres de l’association « Utopie Nord – Sud » et de quelques partenaires   

 

Il sera principalement question, selon les organisateurs de faire un état des lieux de la situation publique sur le Tchad. Mais plus encore de Partager entre différents acteurs, les spécificités liées à la situation sociale, sécuritaire et politique marquée par des tensions et, enfin élaborer les propositions.

Pour parvenir à des résultats probants, les organisateurs, notamment les Hommes des médias venus du Tchad, vont apporter leur contribution, dans le cadre des ateliers aux thématiques diverses :  

Promouvoir la stabilité et la sécurité

Il s’agit d’un processus qui se maintient par le moyen d’assurer aux populations un minimum de bien – être social, économique et, politique tout en améliorant le contrôle de leur vie. La stratégie principale est de renforcer et d’entretenir la cohésion sociale. Quels sont les éléments qui paraissent réalisables ? Et, qu’est ce qui constitue une entrave ?

S’organiser pour éviter une nouvelle escalade de la violence

Le contexte actuel de crise, notamment les tensions militaires aux frontières, les contestations internes, la rupture de dialogue politique, les grèves à répétition constituent un problème majeur de bonne gouvernance. Ce contexte participe à l’augmentation de la violence, il est donc essentiel de trouver des stratégies de prévention et d’intervention efficaces.

L’Association Utopie Nord – Sud, concepteur de ces assises, croit savoir que face au durcissement du gouvernement tchadien actuel et, tenant compte des conditions de vie des populations, il est important d’émettre des propositions afin d’inverser la tendance, des idées également pour atteindre cet objectif.

Imaginer une collaboration étroite pour maintenir et développer le vivre ensemble

La mise en place de la cohésion sociale notamment le bouleversement des strates des couches socio communautaires et le harcèlement moral, politique et religieux constituent un problème de vivre ensemble au Tchad. Ils participent de la mauvaise gestion de la cohésion sociale. L’une des stratégies est de renforcer l’action socio communautaire. En d’autres termes, éviter les replis au sein des communautés.

Dialoguer pour envisager une transition sans effusion de sang

Les migrations des jeunes qui alimentent les poches de rebellions sont renforcées par la situation économique, politique et les tensions inter ethniques. Le processus de la démocratisation en cours montre combien il est difficile pour un tchadien d’observer un recul par rapport au repli identitaire.

Certaines de problématiques exposées au sein de chacun de ces ateliers vont se greffer à bien d’autres axes de réflexion, à l’instar de

- l’Actualité Politique et Développement de l’Insécurité

– L’Action de la France au Tchad : Exemples d’interventions et explications des instruments et stratégies utilisés.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in International
Tagged under

Les Etats-Unis trouvent que la libération des détenus anglophones est un bon point pour la résolution de la crise socio-politique, qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Les américains n’ont pas tardé à réagir après l’annonce de l’arrêt des poursuites contre 333 personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone. Par la voix de Tibor Nagy, le Secrétaire d’Etat adjoint américain aux Affaires africaines, on sait qu’ils ont vu d’un bon œil, cette décision du Président de la République, qui procède ainsi au relâchement desdites personnes. « C’est un premier pas encourageant vers un dialogue pacifique dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun », a-t-il écrit dans un tweet.

Cette position de celui qu’on surnomme « Monsieur Afrique », devrait réjouir les autorités du Cameroun et présenter une autre lecture que les Etats-Unis font de la gestion de cette crise. Car faut-il le rappeler, une certaine presse locale a souvent pointé du doigt les américains en indiquant que ceux-ci ont un jeu trouble dans la gestion de la crise anglophone. D’ailleurs la semaine dernière l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun a réagi suite à de pareilles allégations avancées par certains journaux.

La représentation américaine basée au pays, a tenu à apporter des éclaircis sur le rôle qu’il joue dans le grand dialogue national qui a été convoqué par Paul Biya le Président de la République. Le communiqué rendu public et parvenu à notre rédaction, précisait que les américains ne sont que des observateurs neutres du processus. En parlant du grand dialogue national, l’Ambassade faisait savoir que le souhait des américains est que par ces assises, les parties impliquées dans la crise, entre autres renonce à la violence.

Pour revenir à Tibor Nagy, il faut rappeler que lors de sa dernière visite au Cameroun, en audience au Ministère des Relations extérieures, en plus de parler de la crise, il avait évoqué le cas de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qui étaient encore aux arrêts. Il avait alors demandé que le leader du Mrc soit libéré. En partant du pays, il avait été fait à titre exceptionnel dans l’ordre de la valeur, Dignité de grand officier par le Chef de l’Etat.

 

Liliane N. 

 

Published in Diplomatie

L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun précise que les américains prennent part au grand dialogue national en tant qu’observateurs.

 

En réponse aux publications d’une certaine presse, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun vient de produire un communiqué pour apporter des éclaircis sur sa participation au grand dialogue national en cours. Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, les américains affirment qu’ils assistent à ce dialogue, dans la posture d’observateurs neutres du processus. Ils indiquent que les informations véhiculées par la presse sont erronées. Même s’ils reconnaissent qu’ils se sont proposés à un moment donné, pour jouer un rôle dans l’identification d’une solution éventuelle, ils précisent qu’ils auraient eu besoin d’être sollicités par les deux parties engagées dans le conflit avant d’assumer ce rôle.

Dans le même communiqué, l’Ambassade apporte un démenti sur le fait que le haut responsable du département d’Etat américain à la retraite se soit proposé pour être le porte-parole de l’Etat fantôme d’Ambazonie. « Herman Cohen… a démenti aujourd’hui la rumeur selon laquelle il aurait accepté de devenir le porte-parole de «l’Ambazonie» et a déclaré qu’il ne serait pas en mesure de participer à ces négociations. Les États-Unis demeurent un partenaire et un ami engagé du Cameroun », peut-on lire dans ledit communiqué.

Profitant de cette mise au point, les américains indiquent leurs attentes par rapport au grand dialogue national. « Notre désir est que tous les Camerounais vivent en paix. L’Ambassade exhorte toutes les parties impliquées dans le conflit dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à renoncer à toute nouvelle violence et à engager un dialogue ouvert sans conditions préalables », a écrit leur Ambassade.

A titre de rappel, hier 30 septembre 2019, les assises du grand dialogue national se sont ouvertes au Palais des congrès de Yaoundé. Elles courent jusqu’au 04 octobre prochain. La cérémonie d’ouverture dudit dialogue a été suivie par de nombreuses personnalités, des diplomates à l’instar de Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.

 

Liliane N.

 

Published in Diplomatie

Le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones pense que le temps accordé au dialogue national, ne saurait suffire pour mettre fin au problème.

 

Selon Elie Smith, le temps requis au grand dialogue national Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones n’est pas suffisant pour penser qu’il mettra fin à la crise que les autorités tentent de résoudre. Pour le Coordonnateur de la Conférence générale anglophone (Cga), le problème à résoudre date d’une cinquantaine d’années. Il faut souligner que le grand dialogue national convoqué par Paul Biya le Président de la République va se tenir du 30 septembre au 04 octobre 2019.

Pour Elie Smith, il faut donc être réaliste. « C’est un processus. Il ne faut pas croire qu’on peut résoudre en quelques semaines, un problème qui date de 58 ans. C’est un processus qui va aboutir à la résolution de ce problème. C’est déjà un début. Le Chef de l’Etat a désavoué ses propres Ministres et militants du Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais Ndlr) qui écumaient les plateaux de télévisions et de radio pour dire qu’il n’y aura pas de dialogue avec les terroristes. Ce problème ne sera pas résolu pendant la durée du dialogue. C’est un processus », déclare-t-il dans une interview accordée au quotidien Mutations parue en kiosque le 25 septembre 2019.

A titre de rappel, le Coordonnateur de la Cga fait partie des personnes ayant fait des propositions pour la résolution de la crise anglophone, présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, depuis déjà trois années. Il avait alors indiqué qu’il faudrait convier à la table des discussions, les indépendantistes de la diaspora. Il avait formulé trois conditions.

« La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise.

Beaucoup d’entre eux sont en prison parce qu’ils sont en désaccord avec quelques élites pour avoir évoqué l’idée du fédéralisme comme solution de sortie de crise. On doit également prendre langue avec toutes les composantes nationalistes indépendantistes anglophones à travers le monde. Si on ne peut pas le faire, ce dialogue ne peut pas résoudre le problème. C’est que nous pensons, ce qui n’est pas forcément le cas pour le gouvernement.

Troisièmement, depuis le début de cette crise, toutes les organisations internationales se proposent comme les médiateurs de sortie de crise. C’est pourquoi je précise que ce dialogue doit se tenir entre nous les camerounais uniquement parce que le linge sale se lave en famille », déclarait-il.

S’exprimant sur la Cga qui n’a jusqu’ici eu lieu, Elie Smith pense que sa tenue aurait été bien pour le grand dialogue national convoqué par le Chef de l’Etat. « Nous avons voulu que la conférence générale anglophone se tienne avant le Dialogue national, parce que notre but était de réunir les anglophones et réfléchir sur les causes de ce conflit et sur les solutions. Les résultats de cette conférence devaient être proposés au Chef de l’Etat pour la résolution du problème anglophone. Maintenant, l’Etat n’a jamais donné officiellement son accord. Ce que nous voulions c’était une conférence pour résoudre le problème anglophone. Donc, si on refuse qu’on organise la Conférence générale anglophone et qu’on organise le dialogue national pour résoudre le problème anglophone, nous soutenons l’initiative », souligne-t-il.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Les membres de la Conférence des chefs traditionnels de Fako disent qu’ils ont contacté les combattants séparatistes qui se disent tout à fait prêts à dialoguer avec le gouvernement.

 

La révélation des chefs est contenue dans une lettre datée du 21 septembre 2019 et adressée au gouverneur de la région du Sud-Ouest par l'intermédiaire du préfet du département du Fako. Le document de deux pages est sous-titré : « contributions des chefs Fako lors du pré-dialogue demandé par le gouverneur pour la résolution de la crise anglophone ».

Par la voix de leur porte-parole, le révérend en chef Andrew Ekoka Molindo, les chefs disent qu'ils applaudissent de tout cœur le président Paul Biya pour avoir convoqué un dialogue national dans le but de mettre fin à la crise anglophone de façon pacifique.

Molindo a ensuite lu la proposition en dix points des chefs de Fako, qui, selon eux, est le résultat de leur consultation avec la population à la base. Les chefs Fako se prononcent en faveur d'un Cameroun un et indivisible et proposent une dizaine d'Etats fédérés ou plus avec des élus.

« Après avoir contacté les combattants séparatistes dans les buissons, ils ont démontré leur volonté de participer au dialogue national. Nous avons également étendu les garanties pour leur sécurité, comme l'a promis le chef de l'État. Ils ont convenu que pour commencer, et pour montrer la sincérité de l'armée et de l'administration, ils commenceront d'abord par participer à une conférence téléphonique ou à une autre plateforme de médias sociaux depuis leur cachette. Après avoir évalué de façon indépendante la question de sécurité, ils peuvent participer en personne. Par conséquent, avant la prochaine réunion, des dispositions adéquates devraient être prises dans ce sens », ont déclaré les chefs.

D'autres points contenus dans la lettre des chefs traditionnels du département du Fako sont les suivants : demander une amnistie générale pour toutes les personnes concernées par cette crise.

« Nous demandons la réorganisation de la CDC et de PAMOL afin de créer de l'emploi pour les jeunes. Nous implorons également le gouvernement de commencer la construction du port en eau profonde de Limbe. Nous demandons à la Chambre régionale des Chefs de permettre aux chefs de participer pleinement à la gouvernance des gouvernements locaux.

Afin de renforcer l'unité nationale, l'intégration nationale, l'art de vivre ensemble et le multiculturalisme, un programme de service national de la jeunesse devrait être créé pour absorber et déployer les jeunes quittant l'école dans les institutions publiques et privées d'enseignement dans différentes parties du Cameroun. Cela incitera particulièrement nos jeunes à apprécier et à célébrer notre diversité. Il fournira également à nos jeunes la base financière et l'expérience de travail dont ils ont besoin pour commencer leur vie.

Nous proposons un équilibre régional et la protection des droits des minorités en matière d'emploi, de nomination et de recrutement.

Nous voyons qu'un amendement constitutionnel est nécessaire en ce qui concerne le mandat présidentiel et la présidence tournante. Nous, les chefs Fako, réaffirmons notre position ».

 

Otric N. 

 

Published in Institutionnel

Le 04 septembre, le ministre délégué de la Justice, Jean de Dieu Momo, a ouvert un dialogue avec les avocats, suite à la grève annoncée du Barreau du Cameroun du 16 au 20 septembre prochain.

 

Le 31 août 2019, le Conseil de l’ordre, a annoncé un mot d’ordre de grève du 16 au 20 septembre 2019. Les hommes en robe dénoncent les entraves et violences dont ils sont victimes dans l’exercice de leur profession. Notamment au sein de certaines unités de gendarmerie et de police, et même dans des tribunaux.

« Pouvez-vous imaginer Monsieur le ministre délégué, qu’un avocat aille assister son client dans une unité de gendarmerie ou de la police, et qu’il soit jeté dans une cellule sous les yeux de son client. Est-ce que vous imaginez cette scène-là ? Où l’avocat perd son honneur, où l’avocat perd de sa dignité, où l’avocat cesse d’exister », a solennellement déclaré le Bâtonnier, Maitre Charles Tchakoute Patie lors de son propos liminaire dans la salle de conférence du ministère de la Justice à Yaoundé.

Et comme solution, Maitre Charles Tchakoute Patie, a proposé « qu’il soit mis en place, un groupe de travail, comprenant le Barreau et le ministère de la justice. Et impliquant la police et la gendarmerie. Il recensera dans les jours qui suivent, les problèmes de manière exhaustive, toutes les entraves à la pratique professionnelle des avocats. Et au-delà, s’inscrire dans une logique beaucoup plus durable ».

Au terme des échanges, le ministre délégué, a rassuré le Barreau sur les instructions écrites que la chancellerie prescrira à bref délai aux procureurs généraux pour lettre fin aux dysfonctionnements observés ans le libre exercice de la profession d’avocat dans leurs ressorts de compétence respectifs. 

Par ailleurs, les représentants du ministère de la Défense et du Secrétariat d’État chargé de l’administration pénitentiaire ont, rassuré l’assistance sur les instructions à prescrire dans les « meilleurs délais » aux différents responsables des services déconcentrés dans le sens d’un strict respect des dispositions du code de procédure pénale sur le déroulement des enquêtes judiciaires tant à l’égard des mis en cause que leurs conseils ; notamment le droit pour les suspects de se faire assister par l’avocat de leur choix.

Et pour conclure les travaux, Jean de Dieu Momo a émis le vœu de voir le conseil de l’Ordre des avocats reconsidérer son mot d’ordre de suspension, du 16 au 20 septembre 2019, du port de la robe et la non-fréquentation des cours et tribunaux sur toute l’étendue du territoire national.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société

Le parti politique d'opposition, le Cameroon People Party (CPP), demande au gouvernement d'engager un dialogue sur les réformes éducatives et la réinsertion des abandons scolaires dans la foulée de la campagne pour une année scolaire effective - qui commence dans deux semaines - dans les régions anglophones.

 

Dans un communiqué publié le 19 août 2019, le parti fixe les conditions de la reprise de l'année scolaire dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il appelle le gouvernement à garantir la qualité de l'éducation des enfants dans ces deux régions, en engageant "un dialogue avec tous les acteurs clés du système éducatif, y compris les organisations religieuses, les propriétaires d'écoles privées et les parents pour déterminer toutes les étapes clés et les éléments concrets pour assurer le retour à l'école".

Tout en insistant sur la sûreté et la sécurité des élèves, des enseignants et de tout le personnel administratif des deux régions, le parti a formulé des recommandations sur la façon dont les enfants non scolarisés depuis trois ans peuvent être pris en charge, ce qui permet aux élèves de se mettre à niveau dans leurs travaux scolaires.

Le CPP demande également au gouvernement de créer des mécanismes pour faire face aux réformes fondamentales que les enseignants avaient mises sur la table lors des discussions en 2016-2017 et qui n'ont pas encore été abordées, et de s'engager dans la reconstruction des écoles endommagées ces dernières années.

Toutefois, le parti conseille que, pour que tous soient prêts à reprendre effectivement les études dans les régions touchées, le gouvernement annonce les mesures à prendre pour résoudre la crise anglophone, faute de quoi il considérerait que le régime ne fait pas preuve de bonne foi pour garantir le droit des enfants à l'éducation.

Rappelons que dans le cadre de cette crise anglophone, le leader du mouvement sécessionniste, Sisiku Ayuk Tabe, et neuf autres dirigeants, ont été condamnés à la peine d’emprisonnement à vie mardi par le Tribunal militaire de Yaoundé, pour actes de terrorisme et de rébellion.

Tabe est le président de la république autoproclamée d'Ambazonie, censé regrouper les deux régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il a été arrêté avec ses neuf co-accusés en janvier 2018 au Nigeria avant d'être extradé au Cameroun. Dans une récente sortie médiatique dans la presse locale, M. Tabe s'est dit "disposé à initier le dialogue avec le gouvernement camerounais". Un dialogue qui visiblement n’aura pas lieu.

 

Otric N. 

 

Published in Parti politiques

Jean-Jacques Ekindi, Président national du Mouvement progressiste, parti politique d'opposition camerounais fondé en 1991, a déclaré que le retour au fédéralisme est le seul moyen de sortir de la crise qui secoue les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays.

 

L'ancien député à l'Assemblée nationale a rendu public le mardi 06 août 2019, le Manifeste fédéraliste de son parti lors d'une conférence de presse à Douala. Le document de trois pages a été lu en présence de Son Eminence le Cardinal Christian Tumi et les représentants d'une poignée de partis politiques.

Ekindi a déclaré qu'il était temps d'appeler à la réconciliation, d'enterrer la hache de guerre et de donner des raisons sincères pour que ceux qui se trouvent dans les buissons des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest puissent sortir.

Les différents intervenants de la conférence, qui ont exprimé d'une seule voix leurs doléances face à la participation à la crise anglophone, ont dénoncé d'une seule voix toutes les formes de violence en affirmant "qu'il est temps d'appeler à l'action et pas seulement au dialogue, ajoutant que "la guerre n'a jamais été la solution".

"Peuple camerounais, l'Etat fédéral est notre avenir, le voilà : L'État fédéral ne rendra pas les hommes plus vertueux et moins corrompus. Ce n'est pas non plus une corne d'abondance qui jettera des actifs sur les gens et éradiquera la pauvreté. Mais elle permettra de lutter efficacement contre les troubles qui ont conduit l'Etat unitaire à l'échec", a déclaré Jean Jacques Ekindi.

Le manifeste stipule que les 10 régions du Cameroun seront 10 Etats fédérés souverains tandis qu'un onzième Etat, l'Etat fédéral ou la Fédération siégeant à Yaoundé, recevra, par la Constitution, des compétences exclusives ainsi que d'autres partagées avec les Etats fédérés, et que chaque Etat aura au niveau central, une administration avec trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire.

Il précise en outre qu'avec le système fédéral, il y aura un équilibre des pouvoirs au sommet, la lutte contre les abus de pouvoir, la délinquance et la criminalité, la mise en place d'une administration mieux contrôlée par les citoyens et une administration des finances publiques plus institutionnalisée et plus transparente. 

Son Eminence le Cardinal Christian Tumi a exprimé son inquiétude face à la crise anglophone et son sentiment d'assimilation en tant que Camerounais anglophone depuis des temps immémoriaux. "Je crois que l'État fédéral fonctionnera et que les anglophones l'accueilleront favorablement", a déclaré le prélat. 

Les organisations de la société civile, les partis politiques et l'État ont tous essayé diverses mesures pour résoudre la crise anglophone, mais tout cela s'est avéré vain jusqu’ici.

 

Otric N. 

 

Published in Tribune Libre

Un mouvement appelé la Diaspora patriotique camerounaise s'est réuni pour la troisième fois à Munich, en Allemagne, pour appeler à un dialogue urgent pour la paix, sur les crises en cours au Cameroun.


Parmi les membres de ce mouvement figurent des leaders d'opinion tels que Edith Kah WALLA, Présidente du CPP et Stand Up for Cameroon ; Alice NKOM, Avocate internationale et membre du Front citoyen, Me Emmanuel SIMH, Avocat des droits humains et acteur politique au Cameroun, Dr. David NJIBAMUM, Président de la Communauté du Sud Cameroun à Munich, Jean Claude NKUBITO, Secrétaire exécutif d'une ONG belge "Initiative pour le dialogue et la paix" qui a obtenu le statut d'observateur, et Albert MOUTOUDOU, Président de l'UPC-Manidem.

Ils se sont réunis du 26 au 28 juillet sur le thème : "L'urgence d'un dialogue national et d'une transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun". Parmi les participants figuraient des Camerounais et des amis du Cameroun venus du Cameroun, du Mali, de Côte d'Ivoire, d'Allemagne, de France, de Suisse, des États-Unis.

Les débats ont porté sur la voie à suivre, vers divers problèmes politiques qui ont faussé la paix en appelant les factions belligérantes de la crise anglophone à cesser immédiatement les tirs afin de permettre aux enfants de retourner à l'école dans un environnement pacifique.

La plate-forme s'est engagée à soutenir la Conférence générale anglophone, en tant que partie de confiance chargée d'assurer la médiation du dialogue entre le gouvernement et les autres parties mécontentes, en vue d'un règlement pacifique.

Ils appellent cependant l'attention des Camerounais, à suivre de près les négociations secrètes qui se déroulent depuis plusieurs semaines entre les mouvements sécessionnistes et le gouvernement camerounais sous la facilitation de l'Etat helvétique, à se renseigner sur les conditions préalables d'un cessez-le-feu pour soulager la population et à demander que l'intérêt national et celui des civils dans le Nord-Ouest et le Sud Ouest soient pris en compte.

Tout en condamnant les taux excessifs de violations des droits de l'homme perpétrées par le gouvernement et les combattants séparatistes, la  Diaspora patriotique camerounaise demande au gouvernement de libérer tous les prisonniers politiques de la crise anglophone.

L'équipe propose une transition politique qui implique la démission du Président Paul Biya, la tenue d'un dialogue national, l'organisation d'élections libres et transparentes pour résoudre les crises que traverse le pays.

A l'issue de ses délibérations, la  Diaspora patriotique camerounaise   a adopté une résolution condamnant les atrocités commises contre le premier vice-président du Mouvement de la Renaissance camerounaise, Mamadou Mota, et d'autres détenus politiques dans la prison centrale de Kondengui. Ils ont également demandé la libération de Wilfred Siewe, un Camerounais d'origine allemande qui, selon eux, est détenu illégalement à Kondengui depuis février 2019. Ils ont exhorté le gouvernement allemand à prendre des mesures raisonnables pour obtenir sa libération.

 
Otric N.
 
Published in Politique

Parlant au nom de tous les sénateurs, Marcel Niat Njifenji le président de la chambre haute du Parlement a indiqué que des agissements comme ceux de la brigade anti-sadinards sont inadmissibles.

 

A l’occasion de la plénière de clôture de la session parlementaire de Juin 2019, Marcel Niat Njifenji a prononcé un discours de circonstance. Il est revenu sur les manifestations de la Brigade anti-sadinards (Bas) devant l’Hôtel Intercontinental de Genève en Suisse. « A ces agissements récurrents, le Sénat qui représente toute la nation, exprime par ma voix son indignation et dénonce fermement ces comportements inadmissibles, qui parce qu’ils ternissent l’image de notre pays, méritent l’opprobre de tous, sans considération de tribu, de religion ou de chapelle politique », a-t-il déclaré.

 

Tout en invitant tous les compatriotes à barrer la voie au vent antipatriotique, Marcel Niat Njifenji a demandé aux partis politiques qui le font déjà, de cesser d’apporter leur soutien aux membres de la brigade anti-sadinards. « Je rappelle à ces esprits égarés et manipulés que dans toute société civilisée, quelles que soient les convictions politiques, le respect des institutions et de ceux qui les représentent est une marque de civilité. Je demande aux acteurs politiques et sociaux qui les soutiennent, de cesser de le faire car, ils (membres de la Bas, Ndlr) encourent des foudres des forces du maintien de l’ordre et la rigueur de la loi. Nous ne cèderons pas à ceux-là qui, sans aucune légitimité prétendent agir au nom du peuple camerounais, alors qu’ils étaient leurs sentiments antipatriotiques et portent préjudice à l’image de (notre) pays », a déclaré le président du Sénat.

 

Marcel Niat Njifenji pense qu’en plus de ce qu’il a précédemment dit, le moment est mal choisi pour des agissements comme ceux de la Bas. Il indique que ce moment est important pour le Cameroun car, il s’est lancé sur la voie des Grandes opportunités. Pour lui, tout doit être fait pour préserver la stabilité du pays. Il faut au lieu de la violence, promouvoir le dialogue, la tolérance et la paix.

 

Liliane N.

 

Published in Politique
Page 1 sur 2






Sunday, 05 June 2022 11:01