25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Kondengui

L’homme soupçonné d’avoir assassiné sa compagne s’est rendu quelques deux jours après le drame. La vie a presque repris son cours normal dans le domicile du couple, au lieu dit « Ben le Boucher », à quelques pas de l’Avenue Germaine. Le drame qui s’y est déroulé dans la nuit du 13 au 14 Février a certes laissé de graves séquelles dans les esprits mais, il faut vivre avec.

Si les enfants de Joly sont rentrés dans leur famille maternelle, privés à jamais de l’amour maternel, ceux de Jean Daniel Abanda vont devoir affronter le fait que leur papa passe peut être le reste de sa vie en prison. C’est dans cette ambiance que nous avons rencontré un proche parent du présumé coupable, (il préfère garder son anonymat) et avec lui, nous avons essayé de comprendre ce qui s’est réellement passé au cours de cette nuit fatidique. 

 

-         Pouvez-vous nous dire ce que vous avez vécu comme scène dans la nuit du 13 au 14 février dernier ?

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 février, il était pratiquement 23h. Lorsque je suis revenu de mes balades, j’ai trouvé que tout le monde était pratiquement endormi.

Si vous permettez que je revienne sur un petit détail, en début de soirée, Joly m’a fait des soins, parce que j’ai été victime d’un accident et comme elle était infirmière, c’est elle qui s’est occupée de moi.

Entre temps, Daniel qui était son petit ami, est allé chercher de l’eau avec le frère de la dame. Tout allait bien, rien ne laissait présager que quelques heures plus tard, on allait vivre cette tragédie.

Après ma perfusion, je suis sorti et, comme je l’ai dit plus haut, il n’y avait aucun problème entre eux, ni querelles, ni bagarre, ni rien du tout.

Lorsque je suis rentré vers 23 heures, c’est la fille aînée de la dame qui était encore éveillée qui m’a ouvert la porte mais, comme je n’avais pas sommeil, je me suis mis à visionner.

C’est aux alentours de 23h 30 – minuit que j’entends des cris. Cependant, ce n’était pas des appels au secours, je ne sais comment vous l’expliquer, c’était des cris sourds, le genre aïe - ouille mais, comme cela venait de la chambre d’un couple, cela n’a pas réellement retenu mon attention, au-delà d’un certain seuil. Je n’avais pas réellement pressenti comme une urgence qui nécessitait une intervention.

Mais, comme ces cris persistaient, j’ai ouvert la porte et c’est ainsi que j’ai aperçu le frère et la fille de la dame qui invitaient Daniel à ouvrir la porte.

Parce qu’ils n’obtenaient aucun résultat et que leurs appels restaient sans réponse, je leur ai dit qu’il est préférable de forcer la porte, quitte à la casser.

C’est comme cela que le frère de la dame donne un grand coup d’épaule et le battant s’est finalement ouvert.  Au même moment, Daniel est sorti par la porte arrière, en refermant derrière lui.

Lorsque je pousse le rideau, je vois la dame avec les intestins en main. Le petit frère de la dame était tétanisé, de même que sa fille aînée. Aucun ne donnait l’impression de pouvoir réagir.

C’est moi qui suis allé vers la dame, j’ai pris sa main et, nous avons marché de la chambre jusqu’au salon. Elle était encore bien consciente et, elle m’a demandé de tenir son portable.

-         Ce qui signifie qu’elle parlait encore, qu’elle était consciente ?

Oui oui, elle était toujours consciente. Je l’ai fait coucher sur l’un des meubles du salon, le temps d’ouvrir la porte et j’ai appelé son petit frère, demandant que nous l’amenions d’urgence à l’hôpital.

A mon petit niveau, j’ai pris un drap et serré très fort pour arrêter l’écoulement du sang ; Lorsque cela a été fait, nous avons urgemment pris un taxi pour la conduire à l’hôpital de la Caisse.

-         Et pendant que vous vous atteliez à porter secours à sa compagne, Daniel Abanda était où ?  

Il n’était plus dans les parages. Comme je vous l’ai dit plus haut, il a simplement fermé la porte derrière lui et est parti.

-         Il n’a rien dit lorsque vous l’avez croisé ?

En partant, il disait que : « Tu veux me tuer, tu veux me tuer, Qu’est ce que tu es venue faire avec le couteau dans notre lit ? Tu veux me tuer pourquoi » ?

-         Est-ce que vous avez remarqué, même en passant que Daniel Abanda était blessé lui aussi ?

Sincèrement, je n’y pas prêté attention parce que l’urgence pour moi était la dame qui tenait ses intestins en main. Toute mon attention était focalisée sur elle.

C’est lorsque  je suis allé rendre visite à Daniel, alors qu’il était déjà arrêté que je me suis rendu compte qu’il avait lui aussi des blessures au niveau de l’abdomen, mais du côté droit.

-         Revenons à Joly, si vous le voulez bien. Lorsque vous êtes arrivés à l’hôpital, était – elle toujours consciente ?

Oui, elle était toujours consciente puisque c’est elle qui donne son nom au médecin, ainsi que un numéro de téléphone de son répertoire et qu’elle a présenté comme étant celui de son conjoint. A ce niveau, seul le médecin pourra vous en dire plus et vous donner le nom de cet homme qu’il a appelé, en lui faisant comprendre que son épouse est dans un état grave à l’hôpital de la Caisse.

-         Son époux ? Cela signifie t–il que Daniel Abanda et elle n’étaient pas mariés ?

Non, ils vivaient en concubinage depuis sept ans, ils n’avaient pas encore signé l’acte de mariage.

-         Revenons à la prise en charge à l’hôpital

Oui, pour qu’elle soit prise en charge, l’on a donné là, sur le coup, une ordonnance de 27 mille malheureusement, je n’avais que huit mille francs sur moi.

J’ai demandé qu’on me laisse remonter à la maison pour prendre de l’argent mais, ils ont catégoriquement refusé de me laisser sortir, arguant que je vais prendre la fuite.

Malgré mon insistance, je n’ai pas pu les convaincre parce que c’est le surveillant général qui devait donner la permission qu’on me laisse partir.

Le temps ne faisait que s’égrener et, en dehors des premiers soins dont elle a bénéficié pour que le sang arrête de couler, aucun autre soin ne lui a été prodigué.

C’est quand le chirurgien arrive et leur pose la question de savoir ce que la dame faisait encore là alors qu’elle a été présentée comme une urgence ; j’aurais déjà dû la trouver au bloc opératoire. C’est à ce moment qu’il lui a été dit que je ne m’étais pas acquitté des frais requis. ’

45 minutes plus tard, son frère est revenu me trouver à l’hôpital ; il était pratiquement minuit trente, c’est ainsi que je suis rapidement remonté à la maison pour prendre de l’argent.

J’ai à peine fait dix minutes et lorsque je suis reparti à l’hôpital son frère me dit que ce cas est trop grave et que ce n’est qu’à l’hôpital Central qu’on peut véritablement la prendre en charge. Ils ont affirmé qu’ils ne peuvent plus rien mais, que nous attentions d’abord, le temps de la stabiliser avant qu’elle ne soit conduite là bas.

Nous avons retenu un taxi et, vers 1heure du matin, on nous a appelé pour nous dire qu’il n'y avait plus rien à faire. Que c’était fini.

-         Pensez-vous qu’il y avait un tout peu d’espoir de la sauver, si la prise en charge adéquate avait été faite promptement, sans que n’intervienne les questions d’argent ?

Je ne suis pas médecin, c’est vrai mais oui, je me dis qu’elle aurait pu être sauvée. Pendant qu’elle était couchée là, pendant pratiquement 45 minutes, elle n’a eu de cesse de demander qu’on la sauve. « Sauvez – moi, sauvez – moi s’il vous plaît», disait – elle.

Mais peut-être que ceux qui étaient là ce soir là respectent les ordres qui leur sont donnés alors, je me refuse de porter le moindre jugement.   

-         Qu’est ce qui s’est passé après l’annonce de ce décès ?

Nous avons essayé de joindre les numéros de la police, de la gendarmerie, personne n’est venu. A l’hôpital là, nous avons rencontré un homme en tenue qui nous a dit comment il fallait agir en de pareilles occasions et, nous avons suivi ses conseils.

Pendant que son petit frère faisait les démarches. Il est allé à la P.J faire une déposition. A ce niveau, ils lui ont donné d’autres orientations, notamment appeler la gendarmerie la plus proche.  

Moi je suis resté à côté de Joly, on ne pouvait pas laisser le corps ainsi à l’abandon. Il fallait que je reste là comme garantie.  

-         Lorsque sa petite amie est morte, avez – vous essayé de joindre Daniel Abanda pour l’informer ?

Non, je ne l’ai pas fait. J’ai plutôt essayé d’appeler Guillaume, son frère aîné, que j’ai tenu informé du déroulement de la situation mais, jusqu’à ce jour, il n’est pas venu.

A cinq heures du matin, la famille de la dame a commencé à se regrouper au niveau de l’hôpital, après ils sont montés ici à la maison pour chercher des photos ou alors la carte d’identité de Daniel.

On leur a donné la latitude de faire tout ce qu’ils voulaient, ils ont cassé des choses, détruit tout ce qui était sur leur passage et après ils sont partis.

Ils ont donc mis les photos sur les réseaux sociaux avec les versions de faits que vous avez certainement lu aussi.

-         Vous dites que Daniel Abanda s’est finalement rendu ? Comment cela s’est passé ?

Quand le Commandant de Brigade de Nkolmesseng est arrivé ici à la maison, il a entendu tout le monde, même le voisinage. C’est avant de s’en aller qu’il nous a dit, à la fille de Daniel et moi que s’il essaye de nous joindre, qu’on lui demande de se rendre. Ce sera pour sa propre sécurité parce qu’avec tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux et ailleurs, la population va le lyncher si elle le trouve avant eux.

Deux jours plus tard, je crois c’était le 16 Février, si mes souvenirs sont exacts, il m’a appelé pour me demander comment se présente la situation ?

-         Il était encore à Yaoundé ?

Je ne sais pas, je ne peux pas vous dire, parce que ce n’est pas avec son numéro qu’il m’a appelé. C’était un numéro inconnu et, j’ai profité pour lui dire ce que le Commandant de Brigade avait donné comme conseil. Il m’a répondu qu’il va me rappeler plus tard. Il était 22 heures. J’ai appelé sa fille pour lui demander de rester en éveil, parce que Daniel venait de m’appeler et que sûrement, il allait faire pareil avec elle.

Mais, sans attendre son appel, je suis allé au domicile de sa fille et, lorsqu’il l’a finalement appelé, nous l’avons convaincu de venir vers nous. Il est arrivé et, nous avons essayé de lui remonter le moral.

Son beau-fils a appelé l’un de ses amis gendarme et ; c’est ce dernier qui a donné l’information au Commandant de Brigade. On est venu le prendre, sans violence et, depuis Lundi, il a été conduit à la prison de Kondengui.  Nous attendons juste la suite.   

 

Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société
Tagged under

L’ancien Secrétaire Général à la présidence de la République et élite du grand Nord, du fond de sa cellule a décidé d’accorder son pardon à tous ceux qui lui ont causé du tort. Dont le Chef de l’Etat qui a décidé de son incarcération à la prison du SED.

 

Incarcéré dans les geôles du SED depuis le 16 avril 2012, celui que tout le monde considérait comme le faiseur de rois au sein de l’administration camerounaise a été abattu en plein vol par son « créateur ». Une privation de liberté qu’il a considérée en 2017 (à la faveur d’une sortie épistolaire) comme « le prix fort » de son conseil donné à son patron de ne pas se représenter à la tête de l’Etat. Alors que le Cameroun est comme dans un virage irréversible de transition politique déjà amorcé, MARAFA HAMIDOU YAYA brandit le drapeau blanc et décide d’accorder son pardon.

 

Dans un courrier rendu public ce jour, rédigé depuis sa cellule au SED le Haut Commis de l’Etat fait savoir « Aujourd'hui, de ma cellule, je vous demande pardon pour les torts que j'aurais pu involontairement vous causer, et je donne mon pardon pour les torts qui m'ont été causés. » Impossible de dire a priori s’il s’agit d’une simple formule de piété à la faveur de cette célébration de la fête de l’Aïd, ou alors d’une déclaration sincère. Auquel cas, on pourrait raisonnablement intégré tous ceux qui à un moment ou à in autre lui ont causé du tort. Dont le Chef de l’Etat Paul BIYA.

 

Toutefois, il faut rappeler que le contexte de cette lettre, c’est également le sentiment généralisé de haine tribale qui fait de plus en plus son nid au cœur de la société camerounaise. Et dans ce sens, MARAFA HAMIDOU YAYA précise « notre pays est divisé, c'est peu de le dire. Mais la réconciliation est possible. L'avènement d'une société fondée sur la confiance et la justice est possible. Il est possible si chacun, à sa mesure, choisit dès aujourd'hui de passer outre les différences pour traiter ses prochains en frère et en sœur. De ne pas voir dans les différences de tout ordre -linguistique, tribal, politique- une raison d'attenter à la dignité et à l'égalité de tous. » Là-dessus, on peut se rendre compte que des camerounais gravissent chaque jour l’échelle de la haine pour aller jusqu’à souhaiter l’assassinat d’autres camerounais en raison de leur appartenance tribale. Et de ce côté aussi, MARAFA invite au pardon « Le pardon qu'on demande, le pardon qu'on accorde. Le pardon qui pacifie la discorde au sein des familles, entre les amis, entre les enfants d'une même nation. » Vivement que ce discours touche également le Chef de l’Etat pour qu’il pose des actes forts de pardon, pour la réconciliation nationale.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Judiciaire

Dans une récente publication sur son compte Facebook, le 1er Vice-Président du MRC a choisi de partager une pensée honorable pour son frère d’arme et amis politique, Serge Branko NANA, injustement incarcéré dans le pénitencier de Mfou en compagnie d’autres militants du parti de la renaissance.

 

Un vibrant témoignage au courage d’un acteur politique de premier rang au sein de cette formation politique plutôt en perte de vitesse. Depuis sa cellule de la prison de kondengui, Mamadou MOTA célèbre un homme, un citoyen et un patriote comme il y en a de plus en plus au Cameroun, Serge Branko NANA. « Alors que j'entrais dans les cellules du SED, je te vis assis à même le sol avec Babila Venant, souffrant dans ma chair parce-que j'avais une double fracture consécutive à une réaction barbare d'une milice sauvage bien entraînée à ôter la vie, qu'à la protéger, pas pour un quelconque intérêt national mais plutôt pour la gloire d'un maître qui ne se soucie même pas d'eux. Je me souviens des mots que je t'ai dits alors qu'ils me conduisaient dans une cellule sombre où je devrais passer des jours seuls :  Courage Nana

Aujourd'hui encore, un an après je le redis, courage, ce n'est pas assez pour te faire plier. Celui qui emprisonne injustement est lui-même prisonnier des désirs inhumains.

À Mfou où on pensait t'avoir condamné à mort car, tout leur système croyait mettre nos vies en péril en nous maintenant en prison en période de Covid 19, ils ont oublié que tu es une graine. On n'enterre pas une graine pour la tuer, elle germera à la saison favorable. Tu es cette graine de la Renaissance dans le sol de Mfou, l'hivernage est un fait naturel et tu germeras à la bonne saison.

Autant ils sont fiers de faire souffrir, autant nous sommes fiers de résister, car le plus important c'est ce qui est à venir, l'avènement d'une démocratie réelle pour notre frères et sœurs et une paix durable dans le NOSO.

Quand les serres de la prison coincent et endolorissent ta chaire, serre les dents. Tu es mon frère et le Cameroun c'est nous, pas ces vieillards marchant tous comme des enchaînés qui se croient immortels. Le Cameroun c'est moi, le Cameroun c'est toi, le Cameroun c'est elle, lui, c'est nous, c'est vous, c'est eux, c'est l'ensemble que nous formons. Battons-nous pour la justice et la démocratie, continue de te battre mon frère Nana, notre leitmotiv est universel. »

 

 

Stéphane NZESSEU

Published in Parti politiques

Les avocats de Mamadou Mota le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ont fait appel du jugement, du Tribunal de première instance d’Ekounou qui l’a condamné avec ses coaccusés à 2 ans de prison.

 

Après la condamnation à 2 ans de prison de Mamadou Mota, ses conseils ont décidé de faire appel. Selon la programmation faite à la Cour d’appel du Centre, le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) doit être ce 15 juin 2020 à la barre de cette juridiction. Au terme, on sera fixé si le cadre du parti politique de Maurice Kamto aura gain de cause. Ou alors s’il va devoir continuer à purger sa peine à Kondengui. 

Il faut rappeler que Mamadou Mota a été condamné à 2 ans de prison ferme pour des faits de rébellion en groupe lors de la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet 2019. « Ma condamnation est purement politique. Je ne suis pas un rebelle. Lors de la mutinerie de la prison, j’avais été appelé par le régisseur pour apaiser les détenus (anglophones) », a-t-il déclaré en septembre 2019. Outre la rébellion, le premier vice-président du Mrc a été aussi condamné pour tentative d’évasion et destruction en coaction.    

Pour revenir à la mutinerie, des détenus de la crise anglophone avaient lancé une manifestation à l’intérieur du pénitencier de Yaoundé. Ils demandaient une amélioration de leurs conditions de détention et leur jugement. Mamadou Mota avait alors été vu au milieu des manifestants. Le bilan de cette prison faisait état de plusieurs bâtiments incendiés et saccagés. 

Il faut dire que c’est depuis le mois de juin 2019 que Mamadou Mota est aux arrêts. Il a été interpellé pour les marches blanches du Mrc organisées dans le cadre du hold-up électoral

 

Liliane N.

 

Published in Judiciaire
Tagged under

Ce forage a une profondeur de 90m et dispose d’une pompe immergée, d’un château d’eau et d’un cubitainer d’une capacité de 6000 litres.

 

Sur l’initiative du Sénateur Victor Elie Essomba Tsoungui, ses camarades du Sénat ont équipé la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, d’un forage dont les composantes sont sus présentées. Le don a été rétrocédé hier 03 juin 2020 à Naseri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre. Le forage a été offert aux détenus pour participer à la lutte contre le Coronavirus, qui n’a pas épargné cette prison.

Toutefois, il n’y a pas que le forage qui a été offert aux prisonniers. Les Sénateurs de la région du Centre ont également donné 500 matelas avec housse, pour des conditions décentes de repos, des cartons de savon et de gels hydroalcooliques. Il convient de préciser que cet autre lot de dons était pour les prisons Centrale et Principale de Kondengui.

Le Sénateur Sylvestre Naah Ondoua, vice-président du Sénat par ailleurs chef de la délégation des sénateurs de la région du Centre qui s’est rendue à la prison, «a particulièrement insisté sur le port du masque. Il ne saurait être une faculté mais une obligation pour la santé de tous ». 

Jean Baptiste Nguini Effa en sa qualité de porte-parole des prisonniers a déclaré que, « les détenus des deux pénitenciers ont salué cet acte à sa juste valeur. Tout comme la mesure présidentielle de commutation et remise de peines intervenue par décret le 15 avril dernier ».

Hamadou Madi a fait promettre au régisseur de la prison centrale de Kondengui, « de faire bon usage de ces nouvelles infrastructures qui vont davantage contribuer au respect du lavage des mains en milieu carcéral ». 

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus
Tagged under

Me Félicité-Esther Zeifman fait savoir que l’épouse d’Edgar Alain Mebe Ngo’o l’ex-Ministre de la Défense n’a pas eu droit à une période de quarantaine, comme le recommande le corps médical aux personnes guéries du Coronavirus.

 

Me Félicité-Esther Zeifman monte encore au créneau une énième fois, pour dénoncer le traitement infligé à sa cliente Bernadette Mebe Ngo’o incarcéré à Kondengui. L’avocate fait savoir qu’il y a un risque de recontamination au Coronavirus qui plane sur sa cliente. Elle a été sortie de l’hôpital après sa guérison à la Covid-19 et remise en prison alors que le corps médical lui prescrivait de rester confinée, rapporte son avocate. 

« Elle avait rendez-vous à l’hôpital général le 22 mai pour une hospitalisation. Contre toute attente, une escouade lourdement armée est allée la sortir manu militari de son confinement à l’hôpital central et ce, malgré l’opposition farouche du personnel médical et hospitalier qui a tenté sans succès d’expliquer aux gardien de prison que l’on ne ramène jamais une personne précédemment atteinte de Covid-19 dans son foyer de contamination surtout qu’il s’agit de la prison centrale de Yaoundé connue pour être un foyer actif de Covid-19. Elle a été physiquement et verbalement brutalisée. Toutes les personnes qui ont été évacuées au même moment qu’elle, sont toujours en confinement à l’extérieur », a-t-elle confié à Journal du Cameroun.

En plus du risque de recontamination qui plane sur Bernadette Mebe Ngo’o, son avocate dénonce le fait que celle-ci est victime de stigmatisation de tout le monde en milieu carcéral. 

« Elle est ainsi stigmatisée tant par les autres détenues que par les autorités pénitentiaires. Elle sera alors contrainte à dormir à la belle étoile. Ce traitement est humain. Il pose le problème de la dignité humaine des détenus dans les prisions camerounaises. Il viole le principe de la présomption d’innocence dont jouit encore Madame Mebe. Il viole le droit fondamental qu’est le droit à la Santé dont jouit tout citoyen camerounais », fait-elle savoir.

Mise au point : Bernadette Mebe Ngo’o l’épouse d’Edgar Alain Mebe Ngo’o n’est pas sortie de prison  

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus

Alors qu’ils suivaient la stratégie de résistance du MRC face à ce qu’ils qualifient de Hold Up électoral, de nombreux militants de ce parti étaient descendu dans les rues de Yaoundé le 1er Juin 2019. Bravant ainsi les interdictions de manifester édictées par l’administration de la République. Un an plus tard, ils sont 15 militants qui sont encore dans les murs de la prison de Kondengui. Alors qu’en ce jour anniversaire, ils devaient comparaître devant le Juge de la Cour d’Appel du Centre, pour une 7e fois d’affilée, le procès est renvoyé.

 

1er Juin 2019 – 1er Juin 2020, voici un an jour pour jour que des centaines de militants du MRC sous la conduite de son 1er Vice-Président Mamadou Mota, ont été arrêtés par les Forces de Maintien de l’Ordre de la république. Quelques mois après l’arrestation d’une première vague de militants qui manifestaient en compagnie du Président du parti, Maurice KAMTO (Février 2019), c’était au tour de Mamadou MOTA qui avait alors la direction du parti de se jeter dans la gueule des FMO pour revendiquer la cessation de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une meilleure gouvernance et protestaient contre le Hold Up électoral qu’ils avaient subi en octobre de l’année d’avant.

Ils seront conduits au SED (Secrétariat d’Etat à la Défense) où ils vont subir de nombreux sévices corporels. Par la suite, ils seront transférés à la prison centrale de Kondengui. Mais ils auraient dû être relachés à la suite de la décision du Chef de l’Etat de cesser les poursuites contre tous les militants du MRC.

Seulement, il était intervenue quelques semaines avant, une mutinerie au sein de la prison de Kondengui (dans la nuit du 22 au 23 juillet 2019). Au cours des enquêtes qui ont suivi cette mutinerie, la justice va reconnaître l’implication des quinze militants du parti de la renaissance en question. Ils seront jugés et condamnés pour deux ans de prison ferme. Ils ont fait appel à cette décision. Mais la justice semble traîner le pas.

Ils sont répartis aujourd’hui dans les prisons de MFOU, Mbalmayo et Yaoundé. Ces quinze militants sont : Mamadou Mota ; Chief Sylvanus Mutagha ; Nana Branco ; Eric Siewe ; Wilfried Siewe ; Sitchou Sadio ; Guy Martial Tamonang ; Megapche Ghislain ; Christophe Tchatchoua ; Alexis Kouam ; Tchinda Mathieu ; Idric Dongmo ; Nyayo Michael et Yemga Serges.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Judiciaire
Tagged under

Une fois de plus, l’ancien directeur général de la Cameroon Radio and Télévision a pris la résolution de s’épancher sur les réseaux sociaux afin de dénoncer « l'injustice » dont il se dit victime.

 

« Local 131. C’est la cellule de la Prison centrale de Kondengui, à Yaoundé, devenue ma demeure depuis le 29 juillet 2016.

Lorsque chacun de ses dix occupants (pour 20 mètres carrés) s’est glissé sous son drap, il m’arrive, avant d’arriver enfin à trouver le sommeil, de revivre ces émotions fortes qui m’avaient étreint au lycée lorsque que le professeur d’histoire racontait la traite négrière.

J’imaginais un de ces esclaves enchaînés, assis courbé dans une cale et se demandant: «Mais que fais-je ici ? Où allons-nous ? Quels Dieux ai-je pu offenser et quel prix paierai-je pour ma rédemption» ?

L’esclave d’alors n’avait pas de réponse, pas plus que moi aujourd’hui, puisque je ne saurais me satisfaire de celle que me donne la justice de mon pays: «Détournement de deniers publics par gonflement artificiel de la Redevance Audiovisuelle» au seul profit de la Crtv que je dirigeais alors.

En effet, il a été établi qu’il n’y avait eu ni détournement, ni gonflement, ni perte d’argent. La Redevance audiovisuelle est un impôt destiné à financer l’audiovisuel public. Cet argent est géré par le seul Trésorier Payeur Général.

Qui peut penser que, venant des bureaux de la Cameroon Radio Television (Crtv), j’aurais pu m’introduire dans ses services pour y manipuler ses livres comptables et ainsi «gonfler» les chiffres qui s’y trouvaient ? Eh bien, dès lors que la justice d’ici l’a admis contre tout bon sens, je ne peux que subir les plus de trois années d’emprisonnement illégal au regard de mon statut acquis d’inculpé libre.

Ce défaut de charges crédibles justifie le record de 24 renvois de mon procès qui ne peut se tenir valablement et qui s’apparente à une comédie... dramatique. Car, ici, la messe est dite dès lorsque vous êtes inculpé. Vous espérez à raison que la vérité si évidente à établir finira par jaillir. Ne voyant rien venir, vous vous raccrochez à l’espoir que les violations du Droit lors des différentes audiences seront dénoncées et finiront par être reconnues.

C’est ignorer que la justice ne repose pas sur les lois et que rien n’y changera, pas plus les délais légaux largement dépassés (détenu depuis plus de 1200 jours alors que la Loi fixe une limite de neuf mois) que les commissions illégales d’experts judiciaires qui n’en sont pas. Vous ne pouvez rêver d’aucun recours, car la Loi n’a pas prévu de procédure quand elle est violée par la justice.

Vous comprenez alors que vous ne résoudrez pas la quadrature du cercle, pas plus que vos juges qui reçoivent parfois comme instruction de leur «hiérarchie» qu’ils doivent «défendre la position du ministère public jusqu’à l’absurde». On peut continuer à palabrer sur cette «justice indépendante » et sur la «séparation des pouvoirs» sensée empêcher le Garde des Sceaux de se mêler des procédures judiciaires.

Quel cynisme il faut avoir pour m’empêcher d’aller me soigner à l’étranger alors même que les spécialistes camerounais et étrangers ont souligné l’extrême gravité de la neuropathie sévère dont je souffre désormais ? Ces mêmes experts ont demandé mon évacuation sanitaire compte tenu de l’absence des infrastructures nécessaires au Cameroun et du risque avéré de paralysie.

C’est encore sans doute la “hiérarchie” qui a décidé le 28 novembre de me priver non seulement de ma liberté mais aussi de toute l’assistance sanitaire dont j’ai un besoin urgent. Le Tribunal a encore dû se résoudre à «obéir» au mépris de la Loi et à rejeter ma demande de mise en liberté provisoire, qui s’imposait pourtant sur les plans humanitaire et juridique.

Dès lors, à quoi bon invoquer, comme l’ont souligné mes avocats, la longue liste de criminels condamnés et libérés pour raisons médicales ? Vous avez dit deux poids deux mesures ? Vous vous demandez alors pourquoi cette justice broyeuse de vies, qui accable des personnalités de haut rang frappées de peines d’emprisonnement pour des durées entre 10 ans et 50 ans: Premier ministre, secrétaires généraux de la présidence de la République, ministres, recteurs d’université, DG d’entreprises publiques, préfets, maires, comptables publics.

Pour ma part, je continue à m’interroger sans cesse sur l’acharnement dont je suis la victime. Ma carrière ne peut en être la raison, car mes collaborateurs, mon environnement, ma famille, tous plaident en ma faveur, mettant en avant ma probité et mon intégrité. Mais à quoi bon vouloir plaider ?

Le Président Paul Biya pourrait lui-même témoigner en ma faveur puisque c’est à lui que j’ai écrit dès ma nomination pour refuser d’hériter du salaire de mon prédécesseur, que je trouvais indécent et que j’ai ainsi pu diviser par quatre.

Si ce n’est ma carrière, alors quoi??? N’entrevoyant aucune raison crédible, je ne peux qu’en livrer en vrac quelques-unes, sans ordre hiérarchique : «il est hautain » (police, renseignement) ; il n’a rien à faire à la Crtv» (un ministre) ; «il a montré à la télévision la fille du président de la République en tenue légère» (vidéo montage réalisé à mon insu pour décider le chef de l’Etat à me démettre) ; «il a écarté l’entreprise de la fille du conseiller judiciaire du Chef de l’Etat de la Crtv» (ce qui est vrai, pour des raisons objectives) ; «il n’est pas fiable» (comprendre «contrôlable»), etc.

Il est vrai que j’avais veillé à ce que le professionnalisme ne soit pas trop sacrifié aux autres considérations incontournables. J’ai ainsi toujours veillé à placer le curseur, notamment éditorial, le plus près possible de l’équilibre sans prendre le risque d’aller trop loin pour ne pas tout briser.

Malgré les contraintes (pressions), je pense avoir réussi à réconcilier le public avec sa radiotélévision publique qui doit se situer «au cœur de la Nation», un slogan que j’ai conçu et forgé pour la Crtv. Il est aussi vrai que j’avais signé, en tant que président de l’Union des journalistes du Cameroun(UJC), un mémorandum directement adressé au Gouvernement pour demander rien de moins que la libéralisation du paysage audiovisuel ainsi que la dépénalisation des délits de presse. Ces actions m’ont valu de fortes pressions et ont bâti une réputation d’électron libre, c’est-à-dire, dans le contexte national, d’une personnalité indésirable !

Aujourd’hui encore, par naïveté ou bien par confiance dans le devenir de mon pays, je n’arrive pas à admettre que tout cela puisse justifier l’acharnement judiciaire, mon emprisonnement illégal ainsi que le traitement inhumain dont je suis la victime. Je suis en effet privé d’examens et de traitement médical adaptés à ma neuropathie sévère récemment diagnostiquée et pour laquelle je reste privé de tous soins, au risque de perdre l’usage de mes membres inférieurs.

J’ai bien conscience qu’exposer aujourd’hui ouvertement la prise en otage de la justice de mon pays n’est pas de nature à émouvoir les acteurs incriminés qui se croient encore inébranlables. On prête ainsi à l’un deux, habitué des propos truculents, d’avoir dit : Si vous m’attendez au jugement dernier, sachez que je n’y viendrais pas.

Je voudrais continuer à espérer que ces paroles d’un penseur du XlX ème  siècle nous apparaîtront un jour comme une vérité dont il ne faut pas trop s’éloigner: «la vérité se venge, et quiconque la hait ou la méprise, tôt ou tard sera sa proie»

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre
Tagged under

Réagissant sur les antennes de ABK Radio ce mercredi matin, Paul Eric Kingue s’indigne de ce que les cadre du MRC, Maurice Kamto et Alain Fogue ont reçu énormément d’argent pendant qu’ils étaient en prison. Au point où le jour où ils sortaient de pison, les deux précités avaient entre les mains la rondelette somme de 36 millions de FCFA qu’ils se sont partagés sans tenir compte de lui, Paul Eric Kingue.

 

Au cours d’une interview fleuve, menée par l’irrévérencieux Luc Ngatcha, l’ancien directeur de campagne de Maurice Kamto pendant la présidentielle de 2018 a fait de nouvelles « révélations » sur les faits qui ont mis du sable dans la relation qu’il entretenait avec le leader du MRC. Alors qu’à plusieurs reprises, il lui est demandé pourquoi il en veut autant au président du MRC, celui qui a décidé de se faire appeler le « Donald Trump de la politique camerounaise », dans un ton proche de l’accès de colère, choisit pour répondre à la question en proposant quelques anecdotes illustratives.

« La veille du jour où on devait sortir de prison, nous avons fait la comptabilité de ce qui a été géré comme argent pendant notre séjour en prison. Et au terme des comptes, il restait plus de 36 millions de FCFA. Et le lendemain, Maurice Kamto et Alain Fogue ont mis cet argent dans leurs poches. Sans tenir compte que moi aussi j’ai passé des mois avec eux en prison et que je pouvais avoir quelques factures impayées. » Des déclarations empreintes de déceptions. Comme pour signifier que les leaders du MRC ont été égoïstes, incapables de soutenir et d’accompagner leur partenaire politique mis en difficulté avec eux.

Par ailleurs, le Maire de la Commune de Djombé Penja a fait savoir que pendant leur séjour en prison « Patrice Nganang a vraiment mouillé le maillot ». Il a contribué à nourrir la centaine de militants du MRC incarcérés dans les geôles de Kondengui.

 

Au cours de la même interview, Paul Eric Kingue annonce des « révélations » plus cinglantes. De nature à mettre à mal le mouvement pour la renaissance du Cameroun et son leader. Des « révélations » qu’il se réserve de verser sur la place publique instamment. Pour l’instant, il se contente d’arborer sa nouvelle casquette autoproclamée, celle de « Donald Trump de la politique camerounaise ».

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

L’homme, incarcéré à la prison principale de Yaoundé et considéré comme lanceur d’alerte aurait besoin de la somme de huit cent mille (800 000) selon Me Christian Ntimbane Bomo.

 

C’est à travers une lettre ouverte rédigée avec un ton caustique que « l’avocat » a tenu à faire passer son message, arguant que cette somme va permettre de s’acquitter des émoluments des avocats chargés de le défendre.

Des confrères et autres amis de Paul Chouta affirment que « son incarcération est une injustice car il n’est pas aisé de donner les raisons pour lesquelles il est encore maintenu derrière les barreaux ».

Peut être que le paiement de la somme sollicitée va permettre d’en savoir plus sur cette affaire avec l’aboutissement souhaité par les proches du lanceur d’alerte.

La lettre

« N'oublions pas Paul Chouta !

Chers compatriotes, Notre ami et frère Paul Chouta, courageux et incorruptible activiste des réseaux sociaux, est toujours illégalement emprisonné à la prison de Kondengui, et ce, depuis environ 01 an pour des faits supposés de diffamation et propagation de fausses nouvelles, à la suite d'une grossière plainte sans tête, ni queue de l'ex- écrivaine Calixte Beyala, une femme, au bras long et très introduite comme le démontrent ses apparitions aux côtés des pontes gouvernementales du régime dans un pays où, la justice est institutionnellement soumise à l'exécutif.

Sur le strict plan du droit, l'infraction de diffamation est punie de la peine maximale de 06 mois. Celle de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique est de 02.

Etant bien entendu qu'en droit pénal, la propagation de fausses nouvelles quelque soit le moyen de sa diffusion, ne concerne que les cas d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

En quoi donc madame Beyala est assimilable à l'Etat ? C'est pour dire que fautif ou pas, Paul Chouta est depuis 06 mois environ, en séquestration abusive à la prison de Yaoundé. Depuis son incarcération, l'affaire de Paul Chouta est renvoyée pour des raisons bizarres de procédure

Nous pouvons donc conclure qu'il est un prisonnier politique. Depuis qu'il est arrêté, Paul Chouta, vit des soutiens multiples, malheureusement qui ne peuvent pas lui permettre de payer ses Avocats. Il a besoin de la somme de huit cent mille (800.000) FCFA pour payer ses Avocats.

Soutenons aussi ces courageux Avocats qui ont accepté de le défendre, dans un contexte où défendre une personne publique qui critique le régime, fait de l'avocat l'ennemi du régime.

D'ailleurs de nombreux Avocats ont décliné l'offre de défense de Paul Chouta. Je communiquerai dès demain, après consultation avec la famille de Paul Chouta, les coordonnées d'envoi d'argent par ceux qui souhaiteraient le soutenir dans cette injuste épreuve ».

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Judiciaire
Page 1 sur 9






Sunday, 05 June 2022 11:01