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Voici des années que ce jeune camerounais multiplie des initiatives pour amener ses semblables à célébrer la diversité du Cameroun. Il a choisi le domaine de l’art et précisément de la musique chrétienne pour sensibiliser à l’amour de la patrie. A l’heure où ils sont de plus en plus nombreux à se livrer à des attitudes anti patriotiques, l’attitude de ce promoteur culturel camerounais est un exemple à suivre.

 

Light Club Association est le mouvement associatif qu’il a mis sur pied pour porter ces projets de sensibilisation au patriotisme. Il va se révéler sur la scène culturelle camerounaise à l’occasion de la dernière édition du FENAC (Festival National des Arts et de la Culture du Cameroun), organisé par le ministère des arts et de la culture du Cameroun en 2018.

Christian Mpondo terminera le festival avec le prix de la meilleure poésie valorisant la patrie camerounaise. Il venait de faire connaître son titre « Déclamation à la Nation ». Un hymne à l’amour du Cameroun. Et comme le dit le slogan qui porte le nom de son association « Yes We CAM », il fait partie de cette jeunesse qui arrive avec une nouvelle dynamique pour contribuer à redorer le blason de la Nation camerounaise.

Au rang des vers qui captives l’attention et capture le cœur : « Au nom de la mémoire méritoire des pères fondateurs de notre nation, nous avons tous le devoir et la responsabilité de sauvegarder ce précieux legs, par la consolidation continuelle et progressive de notre unité nationale. Renonçons pour cela à l’amour de nos intérêts propres pour l’amour supérieur du Cameroun. Qui n’est pas un gâteau national à se partager mais un édifice continental à construire. Car nous n’avons pas de Cameroun de réserve. »

Dans la suite de cette production, Christian Mpondo va produire un cantique pour le Cameroun en collaboration avec le Chœur Gospel de Paris que dirige l’un des ténors de la musique camerounaise, Georges SEBA. Le chant intitulé « Ma prière pour mon pays » a fini de consolider le statut de jeune patriote rassembleur.

Dans la suite, porté par le projet « AU NOM DE LA PATRIE », il ambitionne parcourir le territoire du Nord au Sud, et de l’Est à l’Ouest pour amener les citoyens camerounais à se rendre compte « que nous n’avons pas reçu de Cameroun de rechange ». Christian Mpondo, de même que d’autres jeunes, sont certainement l’alternative sur laquelle s’appuyer pour diffuser dans la Nation un souffle différent. Susceptible de chasser le mauvais vent de tribalisme et de la division.

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est à 18h que le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a lui aussi choisi de parler à ses concitoyens, en revenant sur des points qui selon lui, doivent interpeller tous ceux qui ont à cœur l’Unité Nationale avec tout ce que cela implique.

 

La crise sanitaire du Covid 19 ne doit pas annihiler toutes les autres crises. Notamment, celle du vivre ensemble, selon le député de la Nation : « C’est lorsque l'unité d'un pays est menacée qu'il faut la marteler avec force ! Depuis quelques années, l'unité et l'intégrité de notre pays sont ébranlées jusqu'aux tréfonds de leurs fondations. Cette situation est l’aboutissement d'un processus unitaire de cohésion sociale mal construite ou mal gérée... Très peu de choses unissent désormais au quotidien  les camerounais. Le sentiment national s'est effrité et le repli identitaire a fortement progressé. Pourtant, La volonté des camerounais d’être unis, que dis-je ? Réunis,  était au cœur du combat indépendantiste ».

Mais plus encore,  

« La nouvelle menace à la cohésion sociale nous vient du numérique. La démocratisation de l'accès à internet s'est malheureusement accompagnée de la libération de la parole  tribale. Les citoyens à visages découverts ou sous anonymat n'hésitent plus à proférer des paroles haineuses à longueur de journée sur les réseaux sociaux, visant la dévalorisation ou l'humiliation de l'autre ou de sa communauté. Presque personne n'y échappe. Citoyens ordinaires, hauts cadres de l'administration, journalistes et hommes de médias,  hommes politiques, scientifiques et autres grands intellectuels se laissent aller facilement à des abaissements tribaux pour défendre des idées qui leur paraissent justes ».

Invite à un moment de réflexion à l’occasion de la 45ème édition de la Fête de l’Unité Nationale

« Je vous demande de vous arrêter un instant et de regarder vos enfants ou votre prochain dans les yeux. Imaginez le futur que vous voulez pour eux, un pays instable et sanglant? Contre qui voulez-vous vous battre ? Contre le pouvoir responsable de notre triste situation ou bien contre vos propres compatriotes victimes de cette mal -gouvernance endémique ? Votre propre concitoyen que vous détestez, que vous insultez, que vous méprisez ou que vous craignez n'est pas l'origine de vos malheurs… L'unité nationale commence par l'unité des cœurs ».

Renouer avec ces bonnes vielles habitudes

Pour le président du Pcrn, « Il est grand temps de panser définitivement les plaies de l’« accident historique » du 4 mars 1916. Date à laquelle, notre pays devenu une « marchandise » destinée à payer les dommages de guerre, fit l’objet d’une partition entre puissants qui sépara arbitrairement des familles appartenant depuis l’antiquité, à la même souche. La « greffe » référendaire du 20 mai 1972, après 45 ans de vie séparée de 1916-1961 et 11 années de cohabitation de1961-1972, n’y est visiblement pas parvenue. Nous devons aujourd’hui avoir le courage de rouvrir le débat au sujet de la date de célébration de notre fête nationale ».

Reconstruction de la Mémoire Nationale

Un vaste programme qui passe par :

L’Institution des journées du souvenir en mémoire à nos résistants à la colonisation et des pionniers de l'indépendance. 

La Construction des monuments et des stèles commémoratives à la gloire des héros nationaux;

La Création d’un panthéon national, qui aura une appellation nationale consensuelle où reposeront les restes des grandes figures de notre pays tels que Douala Manga Bell, Um Nyobe, Ahmadou Ahidjo, Francis Bebey, Mongo Beti ou encore Manu Dibango.

La création d’Instituts des langues et cultures nationales correspondant aux  grandes zones linguistiques, chargés d’encadrer la recherche à l’effet notamment d’ériger un guide d’inter culturalité, manuel encyclopédique récapitulant l’ensemble des pratiques culturelles  de tous les peuples camerounais…

Pour la mise en œuvre de ces projets et de bien d’autres mentionnés dans son discours, Cabral Libii a décidé de créer un Institut du Patrimoine National.

Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a conclu son propos en martelant sa volonté à œuvrer au quotidien pour un Cameroun qui Protège et qui Libère les Energies ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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« Ma raison d’être chers compatriotes, c’est vous. Bonne fête de l’Unité Nationale ». Telle est la quintessence du message que les Eléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ont tenu à donner aux Camerounais en cette veille de célébration de la 48ème édition de la Fête de l’Unité Nationale. 

 

Devrait-on se limiter à ces quelques individus qui s’incrustent au sein de tous les corps de métier, afin de décrédibiliser ceux qui choisissent d’exercer avec Amour, Abnégation, Fidélité ?

Bien évidement Non. Et, c’est le cas pour ces Jeunes Hommes et Femmes qui, en décidant de porter la tenue du Bir, se sont engagés à faire abstraction de leur vie, de leurs projets, pour se mettre au service de leur pays et de leurs concitoyens.   

Depuis 20 ans, ils constituent l’ultime rempart qui protège les domiciles et défend le sanctuaire laissé par les ancêtres.

Ces Camerounais qui, bien que profondément touchés par les larmes versées par leurs parents, leurs conjoints, leurs enfants, leurs amis se mettent comme des boucliers entre les balles de ces forces obscures qui attaquent de toutes parts, cette terre riche, de ses hommes, de sa diversité culturelle, de ses us et coutumes pour des raisons opportunistes qui ne seront profitables qu’à eux ainsi qu’à leurs commanditaires.

L’esprit qui les anime, la passion qui les consume, l’Amour du Cameroun qui les dévore, les valeurs qui leur sont inculquées depuis le début du recrutement spécial, pendant la formation et sur le terrain se ressentent au quotidien. Ces qualités sont plus perceptibles, plus concrètes, plus présentes lorsqu’intervient l’Ultime Sacrifice.

Des professionnels qui mettent l’être humain au Centre de leurs actions

Bien que dotés des matériels importants, des équipements et d’un armement sophistiqué, des hélicoptères, avions et drones de combats, ils s’en servent uniquement pour combattre les ennemis du Cameroun.

Sur le terrain, ils apparaissent comme des éducateurs, construisent ponts – routes – bâtiments, ils font des dons aux Camerounais dans l’arrière pays, n’hésitent pas à arborer la blouse du médecin, le temps de prodiguer des soins à ceux qui souffrent.

L’on aime toujours se rappeler de l’histoire de cette dame en pleine détresse, qui a pu sereinement donner naissance à son bébé grâce à une patrouille d’éléments du Bataillon d’Intervention Rapide.

Elle avait dû marcher pendant des heures, en quête d’un centre de Santé après avoir fui les terroristes qui s’étaient installés dans son village, tuant, pillant Hommes, femmes, enfants et bébés.  

Des actes comme celui là se comptent par centaines de milliers, depuis 20 ans car, comme ils le disent : « Nous sommes les Hommes, les Soldats - Fleuron populaire de l’Unité Nationale ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’ancien international camerounais, contrairement à ce que son patronyme laisse croire, n’est pas bamiléké. Mais il se dit fière d’être considéré comme tel depuis sa tendre enfance. Dans un direct sur son compte Facebook, où il dit son averse contre le tribalisme, Bernard TCHOUTANG fait le témoignage de sa vie.

 

« Mon nom de famille, ce n’est pas TCHOUTANG . Beaucoup de gens ne le savent pas. Mon nom de famille c’est Yoho. Yoho David c’est le nom de mon père. Mes grands frères s’appellent Yoho, mon petit frère s’appelle Yoho. Moi, je suis le seul qui s’appelle TCHOUTANG . Mais mon père a fait comme on fait souvent en Afrique. On choisit le nom d’un voisin, d’un cousin… Moi, on m’a donné le nom du chef du village. Le chef de Kondjock chez moi à Yabassi : TCHOUTANG . Parmi les neuf enfants que mon père avait, je suis le seul qui porte le nom TCHOUTANG . Tous les autres c’est Yoho.

Je suis fier qu’on me prenne pour un Bamiléké, tellement fier.

Beaucoup vont certainement dire que ce n’est pas possible que Bernard TCHOUTANG ne soit pas Bamiléké. Je suis Yabassien-Kondjock, je suis fier qu’on me prenne pour un Bamiléké, tellement fier. J’aurais été fier qu’on me prenne pour un Beti ou un tel. Ma fiancée est de l’Est. Dans vos familles, il y a beaucoup qui sont mariés aux femmes Bassa, aux femmes Beti et qui sont Bamiléké. Il y a beaucoup de Beti qui sont mariés aux femmes Bamiléké. Vous allez faire comment ? Maintenant, vous êtes en train de vous tirer dessus, de vous invectiver, de vous envoyer tous les mots du monde. Vous allez faire quoi quand ça va se calmer et qu’il faudrait que vous vous regardiez dans les yeux pour vivre ensemble. Vous allez faire comment alors que vous vous êtes dit toutes les choses les plus méchantes. »

Symbole et expression de cette unité nationale qu’il chérit tant, l’ancien Lion Indomptable Bernard TCHOUTANG , met en garde ses compatriotes contre toute forme de division. Pire encore pour des questions politiques et politiciennes. Malgré la différence entre son patronyme typiquement bamiléké et sa tribu d’origine, Bernard TCHOUTANG se dit fier d’être camerounais. De plus le footballeur rappelle cette belle époque où au Cameroun, du fait de l’amitié, indépendamment de l’origine tribale, des citoyens nommaient leurs enfants du patronyme de leur ami. On était alors loin des clivages tribalistiques d’aujourd’hui.

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est un discours conciliant et de réconciliation que les dinosaures de Vision 4 ont tenu à partager sur les antennes lors de l’émission Tour d’Horizon de ce vendredi.

 

C’est le rendez-vous télévisé le plus suivi sur la chaîne en semaine. Tour D’horizon est diffusé du lundi au vendredi entre 10h30 et 12h. C’est l’espace dédié aux différentes prises de paroles chocs des ténors de la rédaction de la station de télé Vision4. C’est un talk show qui regroupe, chroniques, revue de presse et discussion sur des sujets d’actualités. C’est le cadre dans lequel Ernest Obama a tenu l’essentiel des propos qui lui sont reprochés par nombre d’observateurs. Propos qui auraient amenés cette agression à la farine des membres de la BAS.

Au lendemain de l’agression sur le Directeur et habitué du panel, on s’attendait à ce que dans une attitude revancharde, les cadors de la rédaction de la télévision du quartier Nsam à Yaoundé fassent tout un tabac sur l’évènement de la veille. Mais il n’en sera rien.

Certes le sujet sera abordé en ouverture d’émission, mais très vite le présentateur du Jour, Parfait Ayissi va contenir les ardeurs et la colère compréhensible de certains collègues pour très rapidement installer un climat de conciliation et réconciliation. Même si le devoir de confraternité et la proximité naturelle entre Ernest Obama et ses collaborateurs a entraîné quelques dépassements de mots sur le plateau, la maîtrise du présentateur a permis aux uns et aux autres de revenir à l’essentiel qui est la paix entre les communautés du Cameroun.

Au cours de ses prises de paroles il va rappeler ces sagesses bien connues d’abord « si nous n’acceptons pas de vivre ensemble comme des frères, nous allons mourir ensemble comme des idiots ». Une rappelle notre destin commun et notre responsabilité quant à la construction de notre pays. Parfait Ayissi va poursuivre en disant « ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise ». Et c’est le message qu’il a souhaité passer aux autres acteurs de la scène médiatique.

Au jour d’aujourd’hui, il faut mettre de l’eau dans son vin. Il faut pour tous les acteurs politiques camerounais éviter d’opposer Ekang et Bamiléké comme ce qu’on observe depuis un certain temps. Cela vaut pour certaines personnes qui se réclament ou qui seraient proches du MRC et du RDPC. Car ce sont les deux forces politiques qui semblent animer cette guerre froide dont on perçoit déjà quelques étincelles. Il faut verser l’eau sur le bois avant qu’il ne s’enflamme. Notre avenir à tous en dépend.

Lire aussi : Agression d’Ernest Obama : L’indignation des journalistes

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ils pensent en majorité, que c’est un cadre qui doit permettre aux populations de participer au développement de la nation.

 

Si pour certains magistrats le grand dialogue national convoqué par Paul Biya le Président de la République, doit répondre à ses attentes, il y en a qui pensent que cet important rendez-vous doit satisfaire les populations. C’est un moment qui doit permettre aux populations de se sentir impliquées dans la construction de leur avenir. « Ce qui est important, c'est que le Chef de l'Etat a élargi le dialogue à d'autres questions qui gênent l'évolution harmonieuse de notre pays. Les consultations menées dans les deux régions (Nord-Ouest et Sud-Ouest Ndlr) que nous avons citées peuvent l'être également dans le Sud ou ailleurs, parce que les populations veulent sentir la prospérité dans leur vécu », indique Elise Meko, le Maire de la commune d'Akom II.

A titre de rappel, le Chef de l’Etat s’est adressé le 09 septembre 2019, à la nation toute entière. Il a indiqué que les sujets qui seront abordés, traiteront des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble. Francis Zibi Samba, le Maire d’Ayos pense qu’il serait important que les personnes qui prendront part au grand dialogue national soient sincères.

Lire aussi : Grand dialogue national : Le regard croisé des magistrats municipaux de la Bénoué pour la réussite de l'Événement 

« Le grand dialogue national convoqué par le Président de la République est une formidable opportunité de paix… En tant qu'élu local, on ne peut qu'être heureux de constater que l'un des volets abordés par le Président de la République concerne la décentralisation. Mon souhait est que tous les acteurs qui prendront part à ces assises soient sincères et que nous parvenions à la fin de la situation actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Notre souhait est que les élections régionales annoncées par le Chef de l'Etat se tiennent très vite. Que des ressources conséquentes soient allouées aux collectivités territoriales décentralisées afin que les populations s'impliquent directement dans la gestion de leur vécu quotidien » déclare-t-il.

 

Liliane N.

 

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Cabral Libii s’exprimant au nom de son parti politique, a indiqué que dès le mercredi 11 septembre 2019, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale  va débuter avec la rédaction des documents officiels, qui confirmeront sa participation, au dialogue national annoncé par le Président de la République.

 

Mardi dernier, Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) faisait partie des hommes politiques à dire ce qu’ils pensent du discours prononcé ce jour-là, par Paul Biya le Chef de l’Etat. Le leader du Pcrn comme beaucoup de politiciens s’est attardé sur le dialogue national annoncé par le Président de la République. Allant droit au but, Cabral Libii a indiqué que sa formation politique prendra part à ce rendez-vous tant attendu. Il a d’ailleurs déclaré que le Pcrn allait débuter avec la rédaction des documents officiels, dans lesquels sera contenue leur position.

Cabral Libii a par  ailleurs indiqué qu’il est prêt à se rendre à ce dialogue national sans poser aucune condition. Une position aussi partagée par le Cardinal Christian Tumi qui a été interrogé sur le fait que ledit dialogue se déroulera en l’absence de certaines personnes détenues en prison. L’archevêque émérite de Douala a affirmé ne pas se souvenir que des gens aient posé comme condition préalable de tenue du dialogue national, la libération de certaines personnes.

A titre de rappel, il faut souligner qu’en annonçant la tenue du dialogue national prévu pour la fin de ce mois de septembre 2019, Paul Biya a indiqué qu’il y sera débattu des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble.   

Pour revenir à Cabral Libii il convient de rappeler qu’il a véritablement fait son entrée sur la scène politique lors de l’élection présidentielle tenue le 7 octobre 2018. Il avait concouru sous la casquette de candidat investi par le parti politique du Pr Prosper Nkou Mvondo. Celui qui a initié le Mouvement Onze millions de citoyens sorti troisième lors de ladite élection, a viré  dans le Pcrn, il y a de cela quelques mois. Il assume la fonction de président de ce parti.

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

Le Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais demande aux militants de son parti d’apporter leur soutien entre autres aux Forces de défense et de maintien de l’ordre.

 

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) n’est favorable à aucune action qui vise la déstabilisation du pays. Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) vient de le faire savoir à l’opinion nationale et internationale, par le biais d’un communiqué qui date du 27 juin 2019. Le Sg du Rdpc appelle de ce fait ses camarades du parti à apporter leur appui aux Forces de défense et de maintien de l’ordre qui luttent pour la stabilité du Cameroun.

 

« Le Secrétaire général du Comité central renouvelle ses appels à une mobilisation forte et vigilante des militantes, militants et amis du Rdpc, ainsi que tous nos compatriotes de bonne foi à l'intérieur comme à l'étranger, pour faire échec aux velléités de déstabilisation des institutions de la République et de remise en cause de nos nombreux acquis. Il les invite plus particulièrement à apporter leur soutien aux forces de défense et de maintien de l'ordre ainsi qu'aux autorités administratives dans leurs efforts soutenus de renforcement de l'unité nationale et de préservation de la paix sur l'ensemble du territoire national, gages de la réussite du programme ambitieux porté par le président de la République en vue de l'émergence », écrit Jean Nkuete.

 

Dans son communiqué, le Sg du Rdpc condamne aussi les manifestations de la Brigade anti-sadinards (Bas) qui visent à perturber le séjour du couple présidentiel Paul et Chantal Biya, qui sont actuellement à Genève en Suisse.

 

« Les militantes et les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais ont eu connaissance avec stupeur et consternation des actes de violence et de barbarie perpétrés mardi dernier dans un immeuble hôtelier à Genève en Suisse par certains de nos compatriotes irresponsables vivant à l'étranger et regroupés sous l'appellation de « brigade anti-sardi-nards », dans le but infâme de perturber le séjour privé en Europe du président de la République et Madame Chantal Biya. A l'instar de tous nos compatriotes de bonne volonté de l'intérieur et de l'étranger, le Rdpc condamne avec la dernière énergie ces actes délibérés, barbares et odieux qui s'apparentent à une entreprise consciente à visée terroriste, attentatoire à la vie du président de la République et de son épouse », peut-on lire dans le communiqué.

 

Comme à l’accoutumée, le parti au pouvoir affirme apporter son indéniable soutien au Chef de l’Etat, président national du Rdpc. « Enfin, le secrétaire général du Comité central du Rdpc assure une fois de plus le président de la République, président national du Rdpc, Son excellence Paul Biya, du soutien indéfectible de tous les membres de la grande famille du Rdpc et de tous nos compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur qui lui ont renouvelé leur confiance de manière incontestable et éclatante le 7 octobre dernier », ajoute Jean Nkuete.

 

Liliane N.

 

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L’économiste camerounais estime qu’en l’état actuel des choses, le Chef de l’Etat est le seul capable de conserver la stabilité au Cameroun.

 

« A Ceux  qui croient profiter de la déstabilisation de l‘Etat

 

Certains croient qu’en déstabilisant l’Etat, ils peuvent tirer leur épingle du jeu et s’emparer du pouvoir qui est devenu pour eux une obsession. Que ce soit ceux qui le font ouvertement à travers une opposition insurrectionnelle, ou ceux qui le font sournoisement en espérant capturer secrètement le pouvoir autour de Biya, ils doivent comprendre une chose : le chaos n’est pas contrôlable.

 

Entre les plans qu’on fait dans sa tête et les événements tels qu‘ils se déroulent, il y a souvent un abîme et les expectatives se résolvent souvent en cauchemar. S’il arrive quelquefois que des pyromanes réussissent leur projet, la règle générale est qu’ils y succombent. Par la prison, la mort violente ou l’exil.

 

Certains naïvement, espèrent qu’en déstabilisant l’Etat, ils vont créer un système qui va leur ménager les avantages qu’ils avaient avant, auxquels s‘ajouteront les avantages qu’ils auront acquis. Or, la déstabilisation de l’Etat débouche toujours sur un nouvel équilibre qui remodèle le paysage institutionnel, avec des nouvelles règles qui peuvent présenter un avantage par ici ou un inconvénient par là. Mais il n’est pas toujours possible d’anticiper sur ce qui va arriver, et ce d’autant plus que cette relaxation du système vers un nouvel équilibre se réalise après d’interminables et sanglantes guerres civiles.

 

La situation peut se compliquer quand une Nation est aussi hétérogène et clivée comme l’est le Cameroun, et prendre un caractère explosif lorsqu’un régime aura mis trop de temps et aura accumulé trop rigidités structurelles.

 

De ce point de vue, le cas du Cameroun est très inquiétant. Le régime de Biya qui relaie celui d’Ahidjo a mis trop de temps et a accumulé trop de contraintes, pour n’avoir jamais su ou voulu s’ajuster avec le temps. Son modèle d’un Cameroun unitaire, où le Gouvernement a décrété une unité nationale administrative qu’il a plaquée sur des populations, sans tenir compte des comportements réels, a débouché sur des tensions intercommunautaires qui prennent une tournure de plus en plus ouverte.

 

En réalité, c’est l’Etat lui-même qui, à travers ses emplois publics, ses positions de pouvoir, ses infrastructures et ses rentes est devenu un lieu de compétition intercommunautaire violente et croissante qui, loin de favoriser l’unité nationale, exaspère plutôt les clivages et les haines.

 

Sur le plan économique, le système productif a été étouffé par une bureaucratie tentaculaire, incontrôlable et corrompue qui parasite la Nation et la ponctionne à mort. Nonobstant les programmes économiques, le système productif est totalement paralysé, écrasé par une bureaucratie soviétomorphe.

 

Pourtant, ce Biya reste le dernier pilier de ce système tiraillé par de puissantes forces centripètes que lui seul, en l’état actuel des choses, peut contrôler. S’il partait brusquement sans avoir mis de l’ordre dans ce système que lui et son prédécesseur ont bâti pendant 60 ans, il sera très difficile de le maintenir dans un état de stabilité.

 

Il lui revient donc d’apporter les réformes requises pour réduire les graves tensions accumulées par le système, en entreprenant des réformes fondamentales, la plus importantes étant la forme de l’Etat.

 

L’unité nationale, telle que lui et son mentir Ahidjo l’avaient envisagée, sous la forme d’une Nation qui devait supplanter les Communautés primaires était clairement une erreur. On peut les comprendre, eu égard à l’enthousiasme des après-Indépendances et ce désir d’empêcher les irrédentismes tribaux, mais il est clair que les lois de l’Anthropologie condamnait ce projet.

 

On le voit aujourd’hui, les Communautés lèvent leur vilaine tête, pas pour rire, mais pour arracher leur autonomie, y compris par la force. Les Anglophones ont commencé et personne ne peut savoir ce que demain sera fait.

 

A la vérité, personne ne veut plus de cette unité nationale qui s’incarne désormais en une élite ratatinée au sommet de l’Etat, une élite parasitaire et impotente qui prétend développer le Cameroun à la place des Camerounais.

 

Ce qu’il faut maintenant, ce n’est pas de demander à Biya de quitter le pouvoir, mais c‘est de le pousser par la prière, le raisonnement, la pression à fédéraliser le pays.

 

Car ceux qui pensent qu’à son départ, ils viendront entrer au Palais d’Etoudi en récupérant comme par magie son autorité et son empreinte n’ont pas conscience de leur folie ! C’est une pure diversion dont la seule conséquence sera la déstabilisation de l’Etat.

 

Et un Etat déstabilisé signifie tout simplement la fin de la logique unitaire et de son principe du « Camerounais chez lui partout sur le territoire » se terminera brutalement. Car précisément, cette logique ne survit que parce l’Etat est là, fort et debout.

 

Ce ne sont pas nécessairement ceux qui soutiennent Biya aujourd’hui qui vont le regretter. Bien au contraire, tout indique que ce sont ceux qui le contestent violemment aujourd’hui qui le pleureront de toutes leurs larmes !

 

Que tout le monde se méfie de l’avenir !

 

Il n’est pas prudent de prendre des hypothèques sur l’avenir !

 

Dieudonné Essomba »

 

Published in Tribune Libre

Dans son éditorial publié dans le quotidien « Cameroon tribune » du 06 mai 2019, la Directrice Générale de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM), éditrice du quotidien gouvernemental « Cameroon Tribune », demande aux camerounais de se serrer les coudes pour consolider l’unité et la cohésion nationale, le développement, la sécurité et la démocratie. Bref, il nous faut cultiver la résilience collective.

 

Selon Marie Claire NNANA, le Cameroun n’a rien à cacher malgré  « l’image rocambolesque qu’ont donné du pays, le parlement européen et certains activistes de la toile ces derniers temps. » rappelle la patronne de la SOPECAM. Pour le Dg de la SOPECAM, l’accueil à Yaoundé la semaine dernière du haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, dans un contexte de mises en accusation grotesques et répétées sur le thème des droits de l’homme était nécessaire et essentielle car, écrit-elle, « le choix délibéré de faire voir et de faire entendre à ses partenaire, du moins ceux de bonne fois l’écho des actions déjà entreprises ou à venir, des difficultés et des avancées dans l’effort courageux de résolution des crises sécuritaires et humanitaires, est un signe indéniable d’ouverture et un parti pris de transparence. »

 

Toutefois, pense Marie Claire NNANA « cette interaction étroite entre partenaires onusiens et camerounais est bien plus productive que la publication de résolutions hostiles, basées sur les allégations des ONG, et dont on se demande si l’objectif véritable n’est pas d’ajouter de l’huile sur le feu. » pour cette dernière, quoi qu’il en soit, le Cameroun, pays pacifique, richement doté par la nature,  avec un taux de scolarisation au-dessus de la moyenne africaine et un leadership éclairé, qui déploie un plan de développement à moyen et à long terme, « devrait s’habituer à la récurrence et parfois à l’injustice des critiques et des attaques frontales de la part de ceux qui entendent influencer ou contrarier sa trajectoire vers l’émergence. »

 

Elle poursuit en soulignant qu’il devient donc urgent d’anticiper ces attaques pour ne pas les subir le moment venu. Bref, il faut « cultiver la résilience collective. » pour Marie Claire, notre pays aura besoin de cette résilience pour affronter le monde qui se dessine sous nos yeux. Car, écrit-elle : « si l’on devait tenter une explication à l’agression que subit le Cameroun de la part de certaines ONG et institutions, ce serait que le pays est pris en étau entre les puissances et les intérêts contradictoires (…). L’élite intellectuelle et dirigeante camerounaise ne devrait pécher ni par cécité, ni par angélisme à cet égard. »

 

La directrice générale de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM), invite donc les camerounais en général, et les dirigeants en particulier à rester soudés, unis et vigilent. « Il importe pour les camerounais de se serrer les coudes pour consolider l’unité et la cohésion sociale, le développement, la sécurité et la démocratie. Il importe de construire la résilience collective. » Mais comment ? « En refusant que le droit de manifester se transforme en droit de vandaliser, que les revendications professionnelles soient instrumentalisées au profit de certains agendas politiques. En donnant une chance au dialogue et à la paix », indique-t-elle. « Il nous faut surtout cultiver la fierté nationale, reconnaitre les efforts et les succès du pays, malgré le chantier immense qui reste. Faisons donc confiance à nos dirigeants et à celui à qui nous avons confié librement le gouvernail du pays. Il est au travail malgré les vents et les tempêtes. », Peut-on lire.

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01