Du 01er au 15 Décembre 2019, la société NAJA PRODUCTION, dans le cadre de la promotion du vivre ensemble au Cameroun organise un jeu concours sous le thème « promouvoir le vivre ensemble ». Ainsi, Jusqu’au 15 décembre, les internautes ont la possibilité de gagner un million de Fcfa et beaucoup d’autres lots en participant à ce jeu.
Le Cameroun traverse depuis quelques années une période difficile. Entre les attaques de Boko Haram perpétrées à l’Extrême-Nord, la crise anglophone au Nord-Ouest et au Sud-ouest, le tribalisme sur les réseaux sociaux, les camerounais ont perdu la notion du vivre ensemble qui vaudrait que nous soyons un et indivisible.
Et pour éduquer les masses sur l’importance de vivre ensemble comme un seul homme dans une seule patrie, la maison de production NAJA TV met un million de FCFA et plusieurs autres lots en jeu pour celui, celle ou ceux qui réussiront à produire la a meilleure vidéo sur le vivre ensemble.
Et pour concourir, il suffit dans un premier temps d’aimer la page Facebook de NAJA TV et Partagez le jeu concours ; ensuite, envoyer votre vidéo de minimum 03 min (Il peut s’agir d’un mini film, clip vidéo, slam, court métrage, sketch, chanson, etc... Mais dans tous les cas, la vidéo doit être originale. Elle doit promouvoir la paix et l’unité sur l’ensemble du territoire) à partir du 20 novembre 2019 suivie de « je participe au jeu concours #najatv » par WhatsApp au 699562808 ou par mail à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Et enfin, Inviter vos amis à Aimer et Partager votre vidéo au max à partir du 1er décembre 2019 sur notre page Facebook. Les 03 vidéos qui totalisent le plus de « Likes » et « Partage » sur notre page seront automatiquement gagnantes.
A noter que les votes se feront sur Facebook et la personne qui aura réalisé la meilleure vidéo à l’issu de ce jeu concours, recevra le premier prix, dont 1 million de FCFA. Les autres ne partiront pas bredouille ! Ils recevront : une invitation à la cérémonie de vernissage de NAJA Production, une formation dans l’audiovisuel d’une valeur de 500.000FCFA, des gadgets et une offre de contrat CDI. La réception des vidéos a débuté le 20 novembre 2019 et s'achève le 15 décembre 2019 à minuit.
Selon la maison de production NAJA TV, « ce concept vise à construire un meilleur environnement pour un avenir prospère. Mais aussi, faire valoir la créativité des jeunes en matière de production audiovisuelle. »
Tout le monde peut y participer. Bonne chance à tous !
A propos de NAJA International Production SARL
C’est une société de production audiovisuelle germano-camerounaise basée à Yaoundé au Cameroun avec également une succursale en Allemagne, plus précisément dans la petite ville de Karlsdorf-Neuthard. Ils sont spécialisés dans la production audiovisuelle, la communication et les prestations de services autours des médias. Un ensemble à 360° où convergent créativité, authenticité, expérience, professionnalisme, passion et divertissement. Ils produisent des contenus de programmes de télévision, des documentaires, séries tv, films de fiction, photographie, films d’entreprise, publicité, vidéo web, clips de musique, reportage photos et vidéo pour événements.
Ils accompagnent leurs clients dans leur communication audiovisuelle avec un accent particulier sur l’inventivité et une qualité technique irréprochable. Et parce que le monde change, que le film « traditionnel » ne semble plus toujours la solution, NAJA INTERNATIONAL PRODUCTION GROUP adapte ses productions pour garantir une présence plus accrue et efficace de sa clientèle sur le web et à travers les réseaux sociaux.
Danielle Ngono Efondo
Jeune artisan polyvalent originaire du département du Mayo-Louti dans la région du Nord, cet artiste fait parler de lui ces temps à travers ses œuvres. Grâce à l’exposition de son tableau reflétant le vivre ensemble et la diversité culturelle camerounais, il a retenu l’attention du public et du jury à la faveur de la 7ème édition du Salon régional de l’artisanat du Nord tenu du 13 au 15 novembre 2019 à Garoua.
Lucien Ngangue Mfin est âgé de 28 ans. Il est un artisan hors pair, car doté des compétences polyvalentes. On lui reconnaît par exemple, la qualité d’un peintre marqueteur qui s’est engagé dans la confection des tableaux et d'objets de décoration, depuis environ une vingtaine d’années. La réalisation de son rêve, dépend de son inspiration et de l’observation minutieuse du microcosme que représente son entourage immédiat, avant de produire ses œuvres.
« J’ai commencé par admirer mes voisins du quartier qui font dans cet art. Par la suite, je suis allé me perfectionner dans une fondation des beaux-arts à Mouda dans l’Extrême-Nord, puis à l’école privée technique d’Ebolowa. Nous réalisons des portes clés, les pendules, les bracelets, les louches, les tableaux etc, pour valoriser le bois. Pour ce qui est de la peinture, elle est en moi depuis l’âge de 12 ans », explique le jeune artiste.
Les prix de son art
Ce jeune a pour nom d’artiste, « Luciano ART ». Il assure l’exposition de son génie créateur à travers ses multiples articles. Il les propose à divers prix aux potentiels clients. « Nous avons des portes clés de 300 et 500 francs CFA. Le bracelet coûte 500 francs chacun. Les pendules « jabbama », je vends une unité à 4000 francs. Les prix des tableaux varient entre 10.000 et 25.000 francs FCA », nous confie l’artiste.
Amoureux de son métier, Lucien Ngangue Mfin en a fait tout une passion. Il est d’ailleurs décidé à assurer la transmission des connaissances qu’il a acquises aux aspirants de la peinture. Il est d’ailleurs formateur en Art au Collège bilingue Jacques de Bernaud de Maroua.
Cet artisan du vivre ensemble est vainqueur du 3ème prix national du Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC) en 2013. Grâce son tableau qui reflète le vivre ensemble camerounais, la diversité culturelle et la paix, Lucien Ngangue Mfin a su captiver l’attention du jury à la 7ème édition du Salon régional de l’Artisanat qui vient de livrer son verdict. A l’issue de cette grande rencontre qui a permis d’évaluer les potentialités des artisans du Nord et de retenir 40 représentants du Nord pour le Salon international, l’artisan du vivre ensemble occupe la 8ème place. Il a foi en la qualité de son ouvrage et compte occuper un bon rang au rendez-international qui aura lieu à Yaoundé en 2020.
Innocent D H
Lors de sa visite à Sangmelima le 17 octobre 2019, le ministre de l’Administration territoriale a exhorté la population à être tolérante entre elle et à surmonter les différences ethniques au nom des intérêts nationaux.
Suite aux tensions sociales qui ont récemment éclaté à Sangmelima, dans le département du Dja et Lobo, Région Sud, le Ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, le 17 octobre 2019, a visité la localité en prêchant l'évangile de paix et de vie commune. Le ministre a également eu une réunion de sécurité avec les responsables administratifs de la région, conduite par le gouverneur. Il a rencontré l'élite, les gardiens de la culture, les motos-taximen… Il s'est entretenu avec les allogènes résidant à Sangmalima et a visité leurs commerces.
Lors de chaque réunion, Paul Atanga Nji a souligné l'importance de la paix et de la cohésion sociale, notant que le vivre ensemble est au centre de la stratégie de gouvernance du chef de l'État. « Je vous apporte le message du Président de la République sur le vivre ensemble. Après une réunion d'évaluation avec le gouverneur, on m'a dit que le calme régnait maintenant. Nous devons tous consolider la paix dans notre pays et accompagner le chef de l'Etat dans la réalisation de l'aspect du vivre ensemble », a-t-il déclaré.
Le Ministre a cité différentes occasions au cours desquelles le Chef de l'Etat s'est rendu dans différentes régions pour différentes activités, la dernière en date étant la visite dans la région du Grand Nord pour lancer sa campagne en tant qu'exemple de promotion du vivre ensemble.
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Paul Atanga Nji a déclaré que les Camerounais sont dans leur patrie et devraient pouvoir se sentir à l'aise partout où ils décident de s'établir sur le territoire national. « J'ai rencontré un homme, originaire de la région du Nord-Ouest, qui vit à Sangmalima depuis environ 60 ans. Tous ses enfants sont nés à Sangmalima et il parle correctement la langue maternelle Bulu. Un autre de la région de l'Ouest a passé plus de 20 ans ici. Nous ne pouvons pas les séparer parce qu'ils sont nos frères et sœurs. Nous formons tous une grande famille », a encouragé le ministre.
Le Ministre Atanga Nji a exhorté la population à toujours recourir à la justice dans les situations d'incompréhension car le Cameroun est un Etat de droit et non pas plutôt le résultat de confrontations physiques ou brutales. Il a donc profité de l'occasion pour remercier tous ceux qui se sont rendus dans la région du Sud pour demander la coexistence pacifique.
Alors qu'il visitait quelque 52 magasins sur le marché, le ministre Atanga Nji s'est arrêté dans chaque magasin cassé et pillé à cause de la tension sociale, réconfortant les propriétaires de magasins et faisant un geste symbolique d'assistance. Pour mieux illustrer la politique de paix et de cohésion sociale, le ministre s'est rendu à la station-service avec des motos-taximen originaires du Noun et ceux de Sangmalima, a fait remplir et parader leurs motards avec les mots « Nous sommes ensemble » imprimés sur les flyers. Un repas commun comprenant des mets traditionnels des deux régions a été partagé, le ministre proposant que ces repas soient préparés sur une période de trois ou six mois, réunissant les habitants des deux régions ainsi que d'autres régions pour communier.
Otric N.
Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, lors d’une cérémonie très courue ce samedi, a primé les meilleurs élèves de ce département. Une cérémonie placée sous le sceau du Vivre Ensemble
La joie était perceptible sur le visage des 1056 récipiendaires, alors qu’ils recevaient des mains des membres du gouvernement, les kits scolaires et les chèques qui vont leur permettre de poursuivre sereinement leurs études. C’est ainsi que le ministre des Transports, entouré de ses collègues, notamment le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des sceaux, a présenté ce moment de communion, entre lui et les élèves du primaire et du secondaire, des établissements publics, privés et confessionnels.
Dans son allocution, il est revenu sur la notion de paix, qui implique un certain nombre de paramètres, qui fondent les actions menées par tous ceux qui au sein de ce département, aspirent à promouvoir ces préceptes : « Vivre dans la paix, accepter la différence et aussi valoriser l’autre. Et l’une des meilleures façons de le faire est la promotion de l’éducation. C’est dans ce sens que nous avons jugé opportun de célébrer les mérites de nos enfants qui se sont démarqués par leurs résultats durant l’année scolaire 2018-2019… ».
Comme une interpellation, envers les élites et autres personnalités, le corps éducatif, les parents, le Mintransports, se référant à l’un des discours du Père de la Nation, a une fois encore affirmé que : « La Jeunesse est le fer de lance de la nation et pour cela, nous avons le devoir d’encourager nos jeunes enfants à se former afin d’être mieux outillés pour prendre la relève… ».
Ce d’autant plus que « le système éducatif, grâce aux mesures prises au sommet de l’Etat, s’est davantage enrichi pour migrer vers la professionnalisation… ».
Les secteurs de l’éducation, dans leur ensemble, ont été magnifiés ce samedi. Et pour ne pas être en marge, du changement impulsé au sommet de l’Etat, le ministre des Transports a appelé les jeunes de la Sanaga Maritime à ne pas rester « en marge du changement impulsé par le Président de la République pour produire demain des techniciens de haut niveau, des scientifiques, des ingénieurs, des médecins, des juristes, des techniciens et producteurs agricoles… ».
L’aspect protocolaire de cette journée d’excellence scolaire a certes occupé une place importante toutefois, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe et tous ceux qui ont fait le déplacement de la salle des fêtes d’Edéa ont pu déguster de belles galettes musicales, en esquissant pour certains, quelques pas de danse, au rythme de l’Assiko, un rythme du terroir, sous le regard pétillant des jeunes bénéficiaires.
Par ailleurs, le ministre des Transports a donné des conseils à ceux qui n’ont pu aller en classe supérieure ou réussir à leur examen : « Votre échec devrait vous servir à vous corriger là où vous avez failli, afin d’avoir de bons résultats durant cette année scolaire. L’échec, en effet, constitue un succès réservé ! »…
Avant de prendre congé autour d’un repas familial, rendez vous a été pris pour l’an prochain.
Nicole Ricci Minyem
Le Chef de l’Etat veut mobiliser toutes les ressources pour mettre un terme à la guerre qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis plus de trois ans.
« J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national ». Cette phrase est à n’en point douter la principale à retenir du discours de Paul Biya à la Nation, ce 10 septembre 2019. Le Président de la République informe que ce dialogue tant attendu, « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation ».
« Le dialogue dont il est question, concernera principalement la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais il est évident qu’en cela même il touchera à des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre ensemble, il ne saurait intéresser uniquement les populations de ces deux régions », précise Paul Biya.
Thèmes à aborder
Ce dialogue aura donc vocation à « réunir, sans exclusive, les filles et les fils de notre cher et beau pays, le Cameroun, autour de valeurs qui nous sont chères : la paix, la sécurité, la concorde nationale et le progrès ».
« Il s’articulera également autour de thèmes susceptibles d’apporter des réponses aux préoccupations des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi qu’à celles des autres régions de notre pays : le bilinguisme, la diversité culturelle et la cohésion sociale, la reconstruction et le développement des zones touchées par le conflit, le retour des réfugiés et des personnes déplacées, le système éducatif et judiciaire, la décentralisation et le développement local, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants, le rôle de la diaspora dans le développement du pays, etc. ».
Le premier ministre à la manœuvre
Présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ce dialogue réunira une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de Défense et de Sécurité, des groupes armés et des victimes.
« Tout le monde ne pourra, et c’est compréhensible, prendre effectivement part à ce dialogue, mais chacun aura l’occasion d’y contribuer », fait savoir Paul Biya.
En amont de la tenue effective du dialogue, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, mènera de larges consultations, afin de recueillir les avis les plus divers, qui serviront de sources d’inspiration pour la conduite des débats. Des Délégations seront également envoyées dans les prochains jours à la rencontre de la diaspora, afin de lui permettre d’apporter sa contribution à ces réflexions sur la résolution de la crise.
Otric N.
Ils se sont réunis le samedi 17 août 2019 dans la vile de Bamendjo, département des Bamboutos.
Les autorités traditionnelles sont décidées à jouer leur partition dans le maintien, la préservation et le retour de la paix au Cameroun. Samedi dernier, c’est dans la localité de Bamendjou dans la région de l’Ouest, qu’elles ont conduit leur caravane de la paix et du vivre ensemble qui a déjà fait escale dans la ville de Douala, dans le Littoral.
Lors de la cérémonie à laquelle ont également pris part les chefs traditionnels venus des autres régions du Cameroun, ces autorités ont imploré le pardon du Très-Haut afin que la paix revienne non pas seulement au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, mais dans l’ensemble du pays. Elles ont prié pour un développement harmonieux au profit de toutes les couches sociales.
En sa posture de coordonnateur de ladite, Sa majesté Prosper Parfait Mbassi Bessala a demandé aux jeunes de déposer les armes. Il a plaidé pour un retour à l’école des enfants. « Ils ne peuvent pas prétendre gouverner ou gérer un pays avec des enfants non éduqués ou mal éduqués. Ce serait perpétrer le désordre. La paix est une obligation, une nécessité dans la famille. Nous devons nous asseoir pour que des solutions communes, consensuelles soient trouvées pour que le Cameroun retrouve sa paix et son vivre ensemble d'antan », a déclaré Sa Majesté.
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En soulignant la portée de cette caravane, Sa majesté Maurice Tchio, le point focal de l'organisation, a déclaré pour sa part : « Il était temps de nous lever pour dire stop devant les atermoiements de certains, la violence des autres et le manque d'humilité. Il devenait inadmissible que nous restions indifférents comme si les ancêtres n'avaient pas assuré leur relève. L'acte que nous posons aujourd'hui est similaire à celui organisé ici à Bamendjo après les troubles de 1960 pour mettre fin aux exactions qu'orchestraient les pêcheurs en eaux troubles. Nous avons la vive conviction qu'à partir de cette étape, beaucoup de choses vont changer au Cameroun ».
Il convient de rappeler que l’initiative de la caravane pour la paix et le vivre ensemble, a pris corps à Batchenga, dans la région du Centre le 22 juin 2019.
Liliane N.
C’était au cours de la prière marquant la célébration de la fête du sacrifice dite par l’Imam Mal Moussa Ahmadou, en présence du lamido Sa Majesté Ndjidda Sali qui a invité les fidèles à intensifier la lutte contre les épidémies comme le choléra.
« Le Cameroun est un havre de paix, la préservation de cette denrée précieuse doit être et demeurer une œuvre collective dans le respect de la volonté divine ». Telle est la toile de fond de la prédication dite par l’Imam Mal Moussa Ahmadou au champ de prière de Figuil à l’occasion de la prière marquant la célébration de l’Aïd El Kébir. Selon le lamido Sa Majesté Ndjidda Sali, le vivre ensemble doit permettre de garantir la construction permanente de cette paix.
Les fidèles musulmans doivent ainsi œuvrer aux côtés des forces de défense et de sécurité dans la sécurisation des personnes et de leurs biens. Sa Majesté Ndjidda Sali, les invite à plus de vigilance dans la lutte contre les épidémies comme le Choléra, une maladie très contagieuse. Les parents ont été aussi appelés à faire établir l’acte de naissance à leurs enfants et à « veiller sur leur éducation scolaire ».
Plusieurs autorités et personnalités de marque étaient présentes à savoir : le maire de la Commune d’arrondissement de Figuil Mana Messengue, l’adjoint d’arrondissement Madi Salatou, le secrétaire général adjoint numéro 1 de l’Assemblée nationale Abdoulaye Daouda.
La célébration de l’Aïd El Kébir à Figuil s’est poursuivie dans les ménages où l’immolation du bélier sacrificiel a occupé une place de choix.
Innocent D H
Mgr Jean Mbarga n’a finalement pas rendu visite aux prisonniers de Kondengui dimanche dernier. C'était pourtant l'un des points saillants de son programme. il faut dire que le berger n’a pas délivré son message. Pour cause, la tension et l’incompréhension qui persistent toujours à Kondengui depuis la récente mutinerie et les déportations qui ont eu lieu dans ce milieu carcéral.
Pourquoi la messe a été annulée ?
Il a été demandé à l’archevêque de Yaoundé de surseoir à cette « prière » pour le bien de tous. L'homme de Dieu avait voulu faire d’une pierre deux coups. Primo, l’escale au pénitencier pour réconforter les occupants et secundo, une messe pontificale à la paroisse notre dame du Mont Carmel.
Des dispositions au départ ont été prises à cet effet. Mais avec le dernier incident, il devenait difficile pour le régisseur, ses éléments et les forces de maintien de l’ordre d’accompagner Mgr Jean Mbarga dans cet exercice.
Après des négociations au sommet de l’establishment, finalement il a été décidé que la messe ne se tienne plus. Ce qui a sûrement heurté le patron de l’église catholique dans la région du centre. A son arrivée au Mont Carmel, le prélat avait affiché un visage serré malgré l’accueil chaleureux que lui ont réservé les ouailles.
L’Abbé François Bikoula, le maître des lieux ayant pavoisé l’espace pour l’accueil du prince de l’Eglise catholique. Dans son adresse, Mgr Jean Mbarga « peuple de Dieu » prêchera le vivre ensemble.
Mgr Jean Mbarga bien que n'ayant pas dit la messe dans le pénitencier, a demandé à l’assistance de « prier » pour les voisins. Un message qui sonne au moment où la reconstruction de la prison centrale suite aux dégâts de la mutinerie est en cours. Pas moyens donc d’entrer et personne d’ailleurs pour le confirmer. La clôture est en train d’être renforcée, « On nous a demandé d’augmenter la taille », a soufflé un manœuvre. Un autre souligne: « nous devons le faire le plus tôt et le plus rapidement possible parce qu’on ne sait jamais ».
En attendant la livraison des travaux dont le modèle de passation du marché aurait été le gré à gré, l’on reste concentré sur l’ambiance tout autour de ces pénitenciers pour le cas échéant grappiller quelques éléments devant permettre d'alimenter les débats.
Innocent D H
L’évènement qui aura pour cadre le cercle municipal de Yaoundé sera présidé par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Il a pour objectif principal de recenser et sensibiliser les Reines et les Princesses du Cameroun sur le rôle capital qui est le leur, notamment celui de la promotion de la cohésion sociale, du vivre ensemble et du développement durable des femmes et des jeunes filles au travers de la valorisation des cultures camerounaises qui sont très diversifiées.
Il est en outre question de Développer les stratégies de prise de conscience de l’important rôle naturel des Reines et Princesses – Promouvoir a culture nationale comme un vecteur de solidarité et du vivre ensemble (manger – danser – boire …) – Structurer institutionnellement le cercle des Reines et des Princesses du monde.
Le programme qui va au-delà de la phase protocolaire ponctuée de discours, prévoit un Cours Magistral, des conférences thématiques, portant sur des sujets tels que : Rôle, devoirs et droits des Reines et Princesses au sein de la communauté – les Reines et les Princesses, Vecteurs de Solidarité Nationale et du Vivre ensemble – Mieux s’autonomiser, un cas pratique d’éducation financière…
Des ateliers structurés autour du thème : "Harmonisation et l’Enrichissement du plan d’Action 2019 et des échanges, une foire exposition, l’animation d’un stand gastronomique du vivre ensemble, l’inauguration du village des Reines par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, l’Installation d’un mini musée des Reines et Princesses du Cameroun."
Contexte
Le Cercle Mondial des Reines et Princesses, initiateur de la première édition de la Rencontre des Reines et Princesses du Cameroun voit le jour il y a deux ans. Cette association, s’est appuyée sur les Objectifs du Développement Durable, adoptés en 2015, par la Communauté Internationale qui promeuvent les idéaux de Paix et de Cohésion Sociale – de Développement Inclusif – de Gestion Durable des Sociétés Humaines.
A cet effet, la réalisation de ces objectifs d’ici 2030 interpelle non seulement les Etats, les Missions Onusiennes mais aussi et surtout la société civile. Et, le Cercle Mondial des Reines et Princesses fait partie de cette dernière catégorie et de fait, se sent interpellé afin que le Développement des peuples et des Nations soit effectif, mesurable, quantifiable.
A la fin de cette journée d’activités, les Reines et les Princesses qui forment le noyau dur de cette association, entendent créer une convergence d’idées et d’actes autour d’une vision positive de rassemblement, de vivre ensemble, d’autonomisation des couches sociales vulnérables…
Nicole Ricci Minyem
Et pour ce couple, ainsi que pour le collège de votants, l’Archevêque Émérite de Douala a fait montre d’une ferveur patriotique, pour la promotion de la paix et le respect des droits de l’Homme depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun.
C’est le père Michael Tchoumbou qui a reçu le prix, au nom du Cardinal Christian Tumi, une occasion qu’il a saisi, pour remercier tous ceux qui ont porté leur choix sur le prélat camerounais : « Je veux saisir cette occasion, pour montrer ma reconnaissance, ainsi que celle de celui que je représente ici aujourd’hui. Je veux saisir cette opportunité, pour lancer un appel à tous les camerounais, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est comme de l’Ouest. Je vous invite à vous joindre à ce serviteur de Dieu, qui apparaît comme l’avocat pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme dans le pays… ».
Un prélat qui suscite la méfiance
Les prises de position de cet apôtre de l’évangile, aujourd’hui âgé de 88 ans, ont parfois provoqué la méfiance aussi bien au sein de la population que de l’appareil gouvernant, peut être à cause de sa proximité, supposée ou réelle avec les ambazoniens.
C’est peut être ce qui explique qu’on ne lui a accordé jusqu’à date, l’autorisation d’organiser avec ses pairs, une conférence générale des anglophones, afin de mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue ces deux régions.
Ses proches affirment que c’est peut être le dernier combat de sa vie mais, il entend mener à terme, cette mission qu’il s’est assignée, tant le bilan est lourd : Plus de 1 800 civils et sécessionnistes anglophones ont été tués en plus de deux ans de conflit, tandis que 302 militaires et forces de l’ordre y ont perdu la vie. Plus de 560 000 personnes ont dû se réfugier au Nigeria voisin ou se déplacer dans d’autres régions du pays.
Des exactions qui continuent
Il ne se passe pas un seul jour, sans qu’on ne déplore la perte d’un compatriote dans ces deux régions. Un conducteur de moto taxi a été sauvagement assassiné par des individus sans foi ni lois, parce qu’il a refusé de tenir compte des journées villes mortes qu’ils ont voulu imposer. Son corps, démembré a été exposé pour pérenniser la terreur au sein d’une population qui ne demande qu’à revivre en toute quiétude dans son pays.
Une autre vidéo, a circulé dans les réseaux sociaux, créant un tollé et une désapprobation générale. Des dames, dont deux, portant leurs bébés, ont été torturées pendant longtemps, par cinq créatures armées de fusils, de bâtons et de câbles électriques, qui les accusent d’être des espionnes au services des forces de défense et de sécurité.
Les bourreaux et leurs victimes parlent pourtant le même dialecte, le Mungaka, utilisé à Bali, dans le Nord Ouest Cameroun. Sous la pression de la douleur, l’une des mamans a, par inadvertance laissé tomber son bébé qui s’est sérieusement blessé.
Bien que condamné par le Centre pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, l’attitude de ces terroristes prouvent que malgré les actions entreprises par le gouvernement, certains sont déterminés à perpétrer le règne de la terreur, au-delà de toute logique.
Le prix Nelson Mandela, conquis par le cardinal Christian Tumi, devrait être comme cette lanterne qui éclaire les différents protagonistes mais plus encore, pour celui qui s’est donné pour mission de ramener la paix, parmi les enfants de cette grande Patrie, appelée Cameroun.
Nicole Ricci Minyem