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L’entretien a eu lieu hier 25 juin 2019 à l’Immeuble étoile.

 

C’est une délégation conduite par Mgr Arnold Christopher Temple le président de la All Africa Conference of Churches (AACC) que Joseph Dion Ngute a reçu en sa qualité de Premier Ministre. Il est à préciser que la AACC est la Conférence des églises de toute l’Afrique. Au terme de leur entretien, la délégation a indiqué que c’est la solidarité qui les a conduits au Cameroun. « C’est une visite de solidarité à nos frères et sœurs du Cameroun, toutes obédiences religieuses confondues, en rapport avec la situation qui est celle de ce pays en ce moment. Nous encourageons nos frères et sœurs du Cameroun et surtout ceux des églises à rester debout afin de contribuer à la reconstruction à prêcher la paix », a déclaré Mgr Arnold Christopher Temple originaire de la République de Sierra Leone. Avec Joseph Dion Ngute, ils ont aussi parlé des activités de cette communauté œcuménique qui touchent essentiellement le social.

 

Pour la petite histoire, il faut noter que la AACC a été créée en avril 1963. Elle a vu le jour à Kampala en Ouganda. Elle s’illustre dans la lutte anti-coloniale. Elle se penche aujourd’hui sur les questions d’ordre social dont entre autres la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le Vih-Sida. La AACC est également préoccupée par les questions économiques. On la retrouve dans une quarantaine de pays africains. Le Cameroun en fait partie. D’ailleurs il a abrité l’une de ses rencontres en 2003. D’après Mgr Arnold Christopher Temple les membres de cette Conférence viennent de différentes obédiences religieuses chrétiennes de l’Afrique.

 

Il faut noter que depuis un certain temps, le chef du gouvernement en quête de dialogue, de paix et de promotion du vivre ensemble, reçoit de nombreuses délégations. Avant la délégation des leaders religieux africains, Joseph Dion Ngute s’est entretenu avec les chefs traditionnels du Centre et ceux de la communauté Sawa.

 

Liliane N.

 

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À mesure qu’approche la présidentielle de 2020, en côte d’Ivoire, les discours politiques se durcissent et font grandir l’inquiétude de voir une nouvelle crise éclater comme celle qui a ravagé le pays en 2010-2011. Ainsi, dans un message à l’issue de la 113ème assemblée plénière de la de la conférence des évêques, ces derniers ont exhortés le gouvernement ivoirien à poursuivre et à achever le processus du désarmement et ont lancé un appel pressant au nom de la paix et pour une vrai réconciliation.

 

Les Archevêques et Évêques de Côte d’Ivoire se sont réunis du 17 au 23 juin 2019 à Agboville à l’occasion de leur 113ème Assemblée Plénière. À la fin de la messe de clôture de cette rencontre, ils ont adressé un message en faveur du dialogue et la paix à la nation. Voici l’intégralité du message publié sur leur page Facebook.

 

Au terme des travaux de la 113ème Assemblée plénière de notre Conférence, nous Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire, en vertu de notre mission prophétique, ne saurions passer sous silence les questions qui se posent et les débats qui ont cours en ce moment dans notre pays, et qui sont régulièrement relayés par la presse nationale et internationale. Nous avons ressenti comme un devoir, de réaffirmer notre désir de construire avec vous, une Côte d’Ivoire rassemblée dans l’unité et la paix.

 

Nous voulons, en écrivant ce message, éviter à notre pays, une autre crise. Nous souhaitons que ces débats, qui ont cours actuellement dans un environnement de crise sociale sur fond politique, se poursuivent dans un climat de sérénité et dans un souci de recherche authentique de la paix. Il s’agit de vider ces contentieux qui minent depuis de nombreuses années la vie sociale et politique de notre pays et qui n’épargnent aucune région. En effet, force est de reconnaître qu’à l’approche des échéances électorales de 2020, il règne un climat de peur généralisée au sein de la population ; peur liée à la réalité des conflits intercommunautaires récurrents, aux questions d’insécurité, du foncier, de l’occupation illicite des forêts classées, de l’orpaillage clandestin et des problèmes relatifs à l’identité ivoirienne. En déplorant avec vous tous les spectacles désolants de ces derniers temps, nous voulons également avec vous, exorciser les vieux démons de la haine et de la division. Nous saisissons l’occasion pour exprimer notre proximité spirituelle et notre compassion aux familles qui ont perdu des proches et des biens. Et à tous les acteurs de la vie sociopolitique, à quelque niveau qu’ils soient, nous lançons ce cri de cœur, qui est aussi celui du peuple : Evitez-nous une autre guerre !

 

En effet, après plus de deux décennies de graves crises qui ont tristement marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire et à quelques mois des échéances électorales de 2020, la responsabilité de tous ceux qui détiennent l’autorité – à quelque niveau que ce soit - leur impose de tout mettre en œuvre pour travailler à la réconciliation et à la cohésion sociale, pour prévenir les crises et consolider la paix. Certes, construire la paix n’est pas œuvre facile. Cependant, nous vous le demandons avec insistance, à vous qui tenez entre vos mains, la destinée de notre peuple : Evitez-nous une autre guerre !

 

A ce titre, nous Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire, demandons spécialement au Gouvernement, au nom de la paix, de poursuivre et d’achever le processus du désarmement, car les armes circulent encore dans notre pays et ce n’est un secret pour personne. En effet, comment comprendre qu’à chaque conflit intercommunautaire, des armes blanches et des armes de guerre soient régulièrement et professionnellement utilisées, ce qui est de nature à traumatiser nos populations. Devant cet état de fait, une fois encore, et au nom du droit à la vie, nous vous le demandons : Evitez-nous une autre guerre !

 

Déjà le 25 janvier 2015, au terme de notre 99ème Assemblée Plénière à Abengourou, nous avions posé comme l’un des préalables à l’organisation des élections, le désarmement effectif de tous ceux qui n’ont pas le droit de porter des armes. Aujourd’hui encore, nous lançons de nouveau cet appel pressant, au nom de la paix et pour une vraie réconciliation : tous, désarmons nos cœurs, nos bouches et nos bras, car il y va de la vie de notre nation. C’est pourquoi, à présent, nous lançons cet appel à tous nos concitoyens et à tous les habitants de ce pays : acteurs politiques, jeunes, hommes et femmes de médias, guides religieux : Evitons-nous une autre guerre !

 

Pour ce faire, nous exhortons tous nos concitoyens à être des artisans de paix, en consolidant les acquis en matière de cohésion sociale. La paix est le premier don que le Christ Ressuscité a fait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix (Jean 14, 27a) ». En tant que croyants et hommes de bonne volonté, nous en sommes tous les porteurs, les témoins et les artisans. Dans les difficultés inhérentes à notre marche commune, continuons ensemble à promouvoir la culture de la paix dans la justice et la vérité : « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu (Mt 5,9) ».

 

Nous exhortons les uns et les autres à la culture du pardon, en vue de construire une Nation forte et prospère. En effet, le pardon libère des ressentiments, de la haine et de la vengeance qui mènent à la mort. Dans le contexte de la crise et de la méfiance qui nous affectent aujourd’hui dans ce pays, pardonner, c’est se donner la chance de regarder ensemble l’avenir avec optimisme.

 

Pour y parvenir, ouvrons nos cœurs à l’action de l’Esprit Saint qui est capable de rétablir les relations brisées, car il est l’Esprit de réconciliation et de paix. Et comme le souligne notre Saint Père, le Pape François, dans son Exhortation Apostolique: « L’Esprit Saint possède une imagination infinie, qui sait dénouer les nœuds même les plus complexes et les plus inextricables de l’histoire humaine » (Evangelii Gaudium - La joie de l’Evangile - au numéro 178). Que par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame de la Paix, le Seigneur accorde à notre Nation de poursuivre sa marche dans la vérité, la concorde, la prospérité, la justice et la paix. Evitez-nous une autre guerre ; évitons-nous une autre guerre.

 

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Ils sont allés témoigner leur soutien à Joseph Dion Ngute, le Premier Ministre.

 

Deux choses sont à retenir de la visite du 13 juin dernier des chefs traditionnels de la région du Centre à l’Immeuble étoile. La première, ces autorités traditionnelles sont prêtes à apporter leur effort dans la mise en place d’un cadre de dialogue dont a chargé de faire le Président de la République à Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement.

 

Conduits ce jour-là par leur président régional, le Pr Guy Tsala Ndzomo chef de 1er degré de la localité d’Edinding dans le département de la Lékié, ils ont indiqué qu’il tenait à rassurer le Premier Ministre sur leur disponibilité à l’accompagner dans cette tâche. « Nous pouvons participer au dialogue qui a été annoncé par le Président de la République, si nous sommes conviés. Mais le chef du gouvernement doit savoir qu’il peut compter sur notre soutien au quotidien dans l’accomplissement de sa tâche », a déclaré le Pr Guy Tsala Ndzomo. Ce dernier a aussi précisé qu’au mois d’avril 2019, la structure dont il a la charge a convié les chefs traditionnels des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à un repas d’accueil organisé pour eux. Il précise que lesdits chefs traditionnels sont ceux « qui avaient été obligés de quitter leurs chefferies pour s’installer momentanément à Yaoundé ».   

 

La deuxième chose à retenir de cette visite, c’est la joie qu’ont déclaré éprouver ces autorités traditionnelles du Centre du fait de la nomination de Joseph Dion Ngute à la tête du gouvernement. Rappelons que celui-ci est aussi chef traditionnel dans sa région d’origine le Nord-Ouest. « C’était l’occasion pour nous de venir présenter nos félicitations à Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement pour sa nomination à cette prestigieuse fonction par le Président de la République », a déclaré le chef de la délégation qui était composée d’une trentaine d’autorités.

 

Tout comme les chefs traditionnels Sawa, ceux du Centre ont également indiqué à Joseph Dion Ngute, qu’ils sont pour la promotion du vivre-ensemble.

 

Liliane N.

 

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Lors d'une audience tenue le 14 juin 2019, les deux responsables ont discuté de la manière d'appuyer et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale basé au Gabon.

 

Le Premier ministre, chef du gouvernement, a eu une audience le 14 juin 2019 avec une délégation conduite par Ahmedou OuldAbdallah, président du Centre de stratégie et de sécurité au Sahel, qui s'est rendu au Cameroun sur recommandations du Conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région Afrique centrale.

 

L'envoyé de l'ONU a déclaré aux journalistes après l'audience qu'il avait discuté avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute de la manière de soutenir et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale basé au Gabon, un bureau qui a été créé en grande partie à la demande de la République du Cameroun.

 

"Nous sommes ici avec mes collègues pour une mission recommandée par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter de la manière d'appuyer et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale qui est basé au Gabon. En fait, le bureau a été créé en grande partie à la demande du Cameroun", a-t-il déclaré.

 

En ce qui concerne la pertinence du bureau pour la sous-région, Ahmedou OuldAbdallah a déclaré qu'il a pour objectif de traiter les questions émergentes pertinentes et cherche à promouvoir la paix et la stabilité. "Il y a une forte présence de l'ONU dans la région. Il existe des coopérations de maintien de la paix comme en République centrafricaine et au Congo. Mais le bureau de Libreville, au Gabon, couvre toute la région et c'est un bureau politique qui s'occupe des questions émergentes et de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région," a-t-il expliqué.

 

Ahmedou Ould-Abdallah a déclaré que le Premier ministre l'avait assuré de son soutien personnel et de celui du gouvernement camerounais, assurance qu'il prenait au sérieux étant donné qu'il (Ahmedou Ould-Abdallah) avait connu le Premier ministre dans le cadre de la Commission mixte Cameroun - Nigeria. En ce qui concerne la situation au Sahel africain, l'envoyé de l'ONU a dit qu'il priait pour qu'une solution soit trouvée dans un avenir proche, espérant que la crise ne dégénère pas et qu'il soit difficile pour les autorités compétentes de s'y attaquer.

 

Otric N.

 

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C’est ce qui ressort de la première session ordinaire annuelle du dialogue politique structuré Cameroun-Union européenne.

 

La situation socio-politique du Cameroun a été passée en revue hier 12 juin 2019 par les autorités et l’Union européenne (Ue) représentée lors de la session susmentionnée, par  le chef de la délégation de cette institution dans notre pays. Lors de cette rencontre qui a eu pour cadre la salle des Actes du Ministère des Relations extérieures (Minrex), les questions d’actualité relatives au climat socio-politique ont fait l’ordre du jour.

 

Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Minrex, chargé de la Coopération avec le Monde islamique parlant au nom du Cameroun est revenu dans son propos liminaire sur le contexte actuel marqué par divers événements. Lesdits évènements étant entre autres, les manifestations du samedi 26 janvier 2019 dans les Ambassades du Cameroun ayant donné lieu aux saccages des locaux notamment en France et en Allemagne; la résolution du Parlement européen portant sur la situation au Cameroun ; la descente de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre dans les régions anglophones; le Conseil des Ministres Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) et Acp-Ue en mai dernier. Sans oublier, les élections européennes qui ont eu lieu le 26 mai 2019.

 

 Hans-Peter Schadek le chef de la délégation de l’Ue au Cameroun dans sa prise de parole a indiqué la satisfaction de son institution pour les actions dernièrement entreprises par les autorités dans l’optique de mettre en place un cadre propice au dialogue. «Nous saluons les initiatives tout récemment prises par le Président de la République en vue d’ouvrir un dialogue véritable et constructif qui permettra une sortie durable et non-violente de la crise, tout en préservant l’unité nationale», a-t-il déclaré.

 

Indiquant ce sur quoi la suite des échanges avec l’Ue portera, Adoum Gargoum a précisé qu’il y a des points importants à aborder. «Il s’agit au niveau de la sous-région, des questions sécuritaires, politico-administratives, notamment la situation sur le Lac Tchad, hanté par le terrorisme de Boko Haram. Il faut trouver des solutions politiques, sécuritaires, économiques. De plus, nous abordons le problème centrafricain. Nous avons environ 300 000 réfugiés centrafricains sur notre sol. C’est une des questions sur lesquelles nous demandons l’appui de notre partenaire européen. Nous avons également des problèmes internes, notamment la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous verrons comment aborder l’aide et comment faire comprendre à notre partenaire la situation interne réelle sur ce sujet», a-t-il ajouté.

 

Liliane N.

 

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Stéphane Eyock est membre de la Société Civile et, passionné par l’agriculture. Depuis quelques années, il s’est installé dans la région de l’Est Cameroun. Une région qu’on dit attaqué par des terroristes.

 

 Alors que retentissent sur l’ensemble du triangle national, les cloches de la célébration de la fête de l’Unité Nationale, il a accepté de répondre aux questions de l’Agence Cameroun Presse.

 

-         Le Cameroun célèbre ce jour, la 47ème édition de la fête Nationale de l’Unité. D’après vous, peut–on parler d’Unité en cette année ?

Je tiens déjà à vous remercier de l’opportunité que j’ai de m’exprimer en ce jour solennel dans notre pays. Par rapport à votre question, je pense qu’au-delà de l’actualité ambiante, il est difficile de rester indifférent et de penser qu’il y’a unité, dès lors qu’une partie de la population, fut – elle minime parle de « sécession »

 

-         « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence ». C’est le thème choisi pour commémorer la célébration de cette année. A quoi peut –il renvoyer d’après vous ?

Le Cameroun a toujours été reconnu et, à juste titre comme l’«Afrique en miniature »et, au vu de notre richesse culturelle, il est bon de voir dans cette grande  diversité, une richesse. Et, si unis nous sommes, cela devient un puissant levier pour affronter tous les défis et ainsi travailler tous ensembles pour le développement de notre pays.

 

-         Le Cameroun vit en ce moment, des problèmes d’ordre sécuritaire et la région de l’Est dans laquelle vous résidez est citée parmi celles qui sont touchées. Votre avis sur la question

Nous sommes en effet confrontés à des problèmes d’ordre sécuritaire au regard de notre proximité avec certains pays dont nous déplorons l’instabilité. Et, en dehors de la porosité des frontières, il y’a cette hospitalité qui est notre marque de fabrique. Ce qui favorise aisément l’installation de tous et, malheureusement aussi des hommes mal intentionnés. La situation peut dès lors devenir inquiétante mais, fort heureusement, les autorités veillent.

 

-         Peut – on affirmer que dans cette partie du Cameroun, les populations ne partagent pas le vivre ensemble ?

Comme je l’ai relevé plus haut, le Cameroun est un pays hospitalier et ici, plus qu’ailleurs, cela se vérifie. Toutes les tribus se côtoient et vivent en parfaite harmonie.  

 

-         Pensez vous que le fait d’accueillir les réfugiés peut favoriser et mettre à mal l’Unité du Cameroun, à travers sa diversité comme le révèle thème ?

Chaque fois que quelqu’un est dans le besoin, i faut lui venir en aide, sans tenir compte de sa région, de son pays d’origine. Ceux qui ont trouvé refuge ici n’ont pas toujours choisi de quitter leur pays aussi, devons nous les aider. Et, lorsqu’ils respectent les lois, cela ne saurait mettre à mal, à mon humble avis bien sûr, l’Unité de notre pays.

 

-         Nous ne pouvons parler de l’Unité sans évoquer les questions sécuritaires dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Que pensez – vous de la démarche du gouvernement ? Je veux ici faire allusion à la descente du premier ministre dans cette zone ?

Vous savez, je ne m’intéresse pas véritablement à la politique. Toutefois, je suis sensible à ce que vivent nos frères et sœurs de ces régions. Et, toute initiative qui peut mettre fin à cette guerre est à saluer. Chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu. Nous devons y veiller et la préserver.

 

-         Pensez vous que la descente de Joseph Dion Ngute était juste du folklore, comme l’ont souligné certains ?

Négatif. C’est déjà quelque chose et, il incombe à l’Etat de trouver de trouver une solution à cette crise, d’où la démarche du Premier ministre. Nous prions qu’il y’ait une bonne voie de sortie.

 

-         Certains acteurs de la scène politique camerounaise se proposent comme médiateurs pour trouver des solutions à cette crise. Quelles sont les propositions que vous pouvez leur faire ?

Je ne pense pas être à même de leur donner des idées car en se portant médiateur, ils ont une idée bien précise de ce qu’il faut faire pour que la paix revienne dans ces régions en crise. Mais, si chacun pouvait mettre l’Homme au centre de ses préoccupations, peu d’actions comme celles que nous déplorons se poseraient dans ce monde.

 

-         A l’Est, notamment à Dimako, vous faites face à quelques difficultés. Je pense aux coupures intempestives d’énergie électrique. Vouez vous vous prononcer sur la question ?

Je crois que depuis des années, il est de notoriété publique que la région de l’Est connait de grosses difficultés en ce qui concerne l’énergie. Chacun cherche à trouver des solutions et, nous espérons qu’avec le barrage de Lom Pangar, le problème sera complètement résolu.

 

-         Un message ? Et à qui ?

Qui n’aimerait pas vivre dans un pays de paix ? Si  cela devenait une réalité au Cameroun, ce serait déjà ça. A chacun de jouer sa partition, à la place que Dieu lui a donné et, tout ira pour le mieux.

 

Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem

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Cette 25ème édition de la journée internationale de la famille a mis un point d'honneur sur des activités de réflexion autour de la thématique de la journée à savoir, les familles camerounaises face aux crises sociopolitiques : défis et perspectives.

 

C'est un fort constat, la situation des familles au Cameroun a connu une forte détérioration ces dernières années, du fait de la pauvreté ambiante, de la prise de la drogue par une jeunesse en perte de repères, et le calvaire des personnes déplacées. Une situation qui ne laisse pas indifférents les pouvoirs publics sous l'impulsion du ministère de la promotion de la femme et de la famille qui a mis sur pied des mécanismes visant à améliorer les conditions de vie des familles victimes.

 

La toile de fond de la journée de la famille dans le Nord

Dans le Nord, cette 25ème édition de la Journée internationale de la famille a donné lieu à des activités organisées par les délégations départementales du ministère de la promotion de la femme et de la famille, sous la conduite de la délégation régionale. "Des causeries éducatives, des réunions et des sensibilisations avec des cibles. Leur faire comprendre que la famille, c'est la base de toute société et sans la famille, il n'y a pas de société. Nous faisons passer le message en terme de valeurs qui sont des indicateurs de paix, de solidarité", nous a décliné le délégué départementale de la promotion de la femme et de la famille Sali Mohamane.

Les pouvoirs publics ont donc, saisi l'occasion de cette 25ème édition de la Journée internationale de la famille à travers sa thématique pour renforcer les capacités des familles dans le Nord pour leur bien être et leur stabilité.

 

Innocent D H

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Pour le système des Nations Unies, « Vivre ensemble en paix, c'est accepter les différences, être à l'écoute, faire preuve d'estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d'harmonie »

 

L’actualité a fortement été marquée ces derniers temps, par les descentes du premier ministre chef du gouvernement dans les régions du Nord et du Sud Ouest. L’accueil qu’il a reçu, la disponibilité des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à sa rencontre, sont des signaux que ces compatriotes veulent changer la donne.

 

Ils sont nombreux, ceux qui ont atrocement perdu la vie au cours des trois dernières années, des personnes décédées que les familles ne vont jamais oublié mais, ceux qui sont venus à la rencontre de Joseph Dion Ngute ont exprimé le désir profond de vivre et d'agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un pays viable qui repose sur des valeurs solides : la paix, la solidarité et l'harmonie.

 

Dans son discours, en toute humilité, le chef du gouvernement a supplié ses frères, ses sœurs, ses parents du Nord et du Sud Ouest. Il leur a demandé pardon pour tout ce qui a été fait, pour ce sang qui a coulé, pour les manquements dont ils ont souffert …

 

C’est cet appel à pardonner que le Président de la République a lancé quelques jours auparavant. Lui qui, depuis le début de la crise dans les régions anglophones agit continuellement en faveur de la réconciliation à travers la mise en place de certaines institutions.

 

Un repenti sincère  

Qui ne se souvient pas des témoignages de ces fils du Cameroun à la CRTV, il y’a quelques heures. Ils ont accepté la main tendue du gouvernement et ont déposé les armes. Sans se faire prier, ils sont venus dire devant toute la nation, qu’ils regrettent d’avoir commis ces actes affreux, contre ce pays qui les a vus naître, contre leurs frères et se sont dits prêts à changer de vie.

 

Qui n’a pas été heureux d’entendre et de voir ces compatriotes qui, fatigués d’être des victimes, ont décidé de riposter fermement contre ceux qui ont fait régner la terreur dans leurs villages. Tous, comme un seul homme se sont levés pour livrer leurs agresseurs aux forces de défense et de sécurité.

 

Des actions qui démontrent qu’ils sont désormais nombreux, ces camerounais qui veulent contribuer à ramener la paix, à participer au développement durable du Cameroun.

 

Le premier ministre, comme une colombe dans les régions en crise, a appelé à la collaboration des communautés, des chefs religieux et d'autres parties prenantes, afin que tous, main dans la main, se rassemblent et prennent de commun accord, les mesures nécessaires pour une pleine réconciliation, un retour à la solidarité.  

 

La commémoration de la journée Internationale du Vivre Ensembles, dans la Paix, tombe dès lors à pic au Cameroun, au moment où raisonnent dans les dix régions, les chants de l’unité nationale, alors que nous sommes rendus à quelques jours du 20 Mai.  

 

Le Message du Président Paul Biya

C’était le 22 Avril dernier, à travers un tweet : « Nous n’avons qu’une seule Patrie. Il est de notre devoir de la défendre et de la conduire, tous ensembles, sur les chemins de la Grandeur et de la Prospérité pour tous ».  

 

Le Message des Nations Unies

La peur de l'autre alimente l'intolérance. La culture du «chacun pour soi» génère des conflits politiques, sociaux et environnementaux nuisibles à l'ensemble de l'humanité. Il est essentiel pour le monde que de nouvelles visions émergent. A travers l'art, la culture, l'éducation, la science, la communication, la spiritualité, nous devons ouvrir un nouveau chemin pour une CULTURE DE PAIX. La Journée Internationale du Vivre Ensemble est un projet d'avenir dont l'objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler

 

Pour Cheikh Khaled Bentounes, guide spirituel, « Les évènements récents nous ont démontré que nous avons besoin de créer cette Culture de Paix, que nous devons apprendre à mieux vivre et faire ensemble. Une Journée Internationale du Vivre Ensemble ne règlera pas tout, mais c'est, croyons-nous, un jalon utile et important pour nous connaitre et nous reconnaître dans le cercle de la fraternité humaine, en synergie l'un avec l'autre et non en opposition l'un contre l'autre.

 

Ni vous, ni moi, ne savons combien de temps il nous reste à vivre sur cette belle terre, planète oasis de vie, minuscule vaisseau dans l'espace infini. Je ne sais pas si je verrai un jour de mes yeux ce projet se réaliser. Je vous le confie à tous comme une graine d'espoir à transmettre et à faire germer dans l'esprit des êtres humains».

 

Nicole Ricci Minyem

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Les commissions d'organisation mises sur pied ont été invitées à travailler pour que la 47ème édition du 20 mai soit une réussite.

 

La première réunion préparatoire de la fête de l'unité 2019,vient de se tenir à Garoua sous les auspices du Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Ndoumba représentant du Gouverneur de la région du Nord. Au centre de la rencontre était inscrite en lettres d'or, la nécessité de magnifier le vivre ensemble, gage d'une cohabitation pacifique entre les populations, la région du Nord étant un important creuset de la cohésion sociale se justifiant par la présence d'une mosaïque culturelle.

"Fonctionnaire, responsable administratif, père de famille, devrait chacun de manière personnelle où qu'il se trouve dans la région, essayer d'organiser en terme humain ou financier pour que la fête soit belle", a déclaré Julien Ndoumba, le secrétaire général des services du gouverneur. Celui-ci a recommandé par ailleurs aux populations de la région du Nord, de prôner les valeurs de paix et d'intégration nationale dont l'hymne national du Cameroun est porteur. Des valeurs sans lesquelles aucune mondialisation serait envisagée.

En rappel, dix commissions ont été bien avant mises sur pied pour l'organisation de l'événement. Elles ont ainsi reçu l'instruction ferme de ne lésiner sur aucun moyen pour que la 47ème édition de la fête nationale soit marquée d'une pierre blanche.

Au regard de l'engouement perceptible dans le dispositif organisationnel, tout laisse donc convaincre que le 20 mai 2019 dans le Nord permettra de rehausser davantage l'image de l'unité nationale camerounaise.

 

Innocent D.H

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L’événement qui va se dérouler au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, va commencer le 6 avril 2019.

 

Pour la petite histoire, la journée du 06 avril a été consacrée par la résolution du 23 août 2013 de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies comme journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Pour la première fois de son histoire le Cameroun va célébrer cet événement.

« La communauté internationale célèbre depuis 2014 cette manifestation parvenue à sa 6ème édition qui constitue une occasion idoine de réaffirmer l’importance et la contribution du sport dans la promotion de la paix ainsi que son pouvoir dans le changement social et le développement humain durable. Au Cameroun, cette journée se célèbre pour la toute première fois cette année au niveau national, sous l’impulsion du gouvernement et sous l’impulsion du gouvernement et sous l’égide du Ministère des Sports et de l’Education physique.

Je voudrais à cet égard exprimer au Président de la République, Son Excellence Paul Biya, les déférents remerciements de l’ensemble des acteurs du mouvement sportif national, pour sa très haute sollicitude à l’égard des sportifs et des activités de sport et d’éducation physique, et surtout pour le très haut parrainage. Aussi, il a bien voulu désigner Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement en qualité de représentant personnel pour présider les activités liées à cette célébration », indique le Pr Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Arts et de la Culture (Minac) dans une interview qu’il a accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.    

A la question de savoir comment le sport peut concourir à la promotion de la paix dans le contexte actuel, le ministre fait remarquer que les camerounais ont une passion et un  amour particulier pour ce domaine.

« Permettez-moi de revenir sur un événement sportif récent organisé au Cameroun, à savoir la rencontre de la dernière journée des éliminatoires de la Can Egypte 2019 entre le Cameroun et les Comores le 23 mars 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo de Mfandena. Les camerounais, sans distinction de sexe, de religion, de classe sociale ou de parti politique, ont bravé la pluie pour venir, dans une symbiose et une ferveur patriotiques, soutenir leur équipe nationale, dans un contexte interne que vous connaissez.

Je voudrais également préciser que malgré la situation socio-politique tendue dans certaines régions de notre pays, les activités sportives s’y déroulent sans heurts. Ces exemples permettent de démontrer les valeurs du sport en tant que vecteur de cohésion sociale, de compréhension mutuelle et de solidarité, des valeurs dont le Cameroun a besoin », déclare Narcisse Mouelle Kombi.

Liliane N.   

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Sunday, 05 June 2022 11:01