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Tel est le sujet clé évoqué par le chef de Division de la Communication au Mindef cette semaine dans le cadre de son rendez - vous hebdomadaire

 

Pour le Capitaine de Vaisseau, cette place qu’occupe le Cameroun sur le plan international lui a valu “ Trois décennies à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.

Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif et singulièrement restrictif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un aussi grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix est en soi une prouesse...   

 

Pouvoir au respect des accords et traités internationaux. Ainsi se décline le second volet des missions assignées aux forces de défense Camerounaise. Un impérieux devoir à dominance humanitaire que remplissent nos contingents de militaires de la gendarmerie et des armées, avec une rare conviction et une égale abnégation, ce depuis leur tout premier déploiement en opération de maintien de la paix sous la bannière des Nations - Unies, instance faîtière en la matière. C’était au Cambodge, il y’a de cela 30 ans. 

 

Trois décennies à œuvrer à la protection des civils, à concilier les positions et réconcilier les factions en opposition, pour un retour de la paix dans les pays où cette denrée fait cruellement défaut.

Et la liste de ces pays en détresse de paix de s’allonger chaque jour, plongés qu’ils sont par d’autres entités dans d’interminables conflictualités dites de basse intensité, mais des conflictualités aux interactions tellement inextricables que leur résolution, rebute même aux plus déterminés des bonnes volontés.

Trois décennies aussi, à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.

Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un si grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix, est en soi une prouesse. 

 

Sauf que cette dernière n’est ni le fruit du hasard ni une quelconque faveur de la part de quiconque, mais la résultante de l’engagement, l’activisme et la bonne foi de nos dirigeants politiques. Cette dynamique est avantageusement complétée par les capacités matérielles et les compétences opérationnelles de nos contingents.

 

Un autre aspect digne d’éloge est la haute tenue morale de nos troupes, de nombreux autres contingents s’étant fait congédier notamment pour des cas d’incontinence pulsionnelle, ternissant par conséquent la réputation et l’estime de leurs pays sur le plan international.

La prestation du septième contingent de nos militaires en mission multidimensionnelle intégrée des Nations - Unies pour la stabilité en centrafrique, est d’autant plus méritoires des félicitations du Président de la République, Chef des forces armées, que son mandat aura couvert la période électorale de Décembre 2020 en RCA, période ayant enregistré une montée vertigineuse des tensions entretenues par des factions armées manifestement hostiles au processus de consolidation de la légalité institutionnelle dans ce pays voisin. 

 

Dans ce contexte potentiellement éruptif, la sécurisation des populations de Bossangoa, Batangafo et Poua entre autres localités confiées aux bons soins de nos hommes, relevait d’un exercice de haute voltige. 

 

Mission pourtant accomplie avec un remarquable brio jusqu’au retour solennel en terre Camerounaise.

 

Au huitième contingent récemment déployé de poursuivre dans cette voie de la performance opérationnelle et de la vertu humaine, pour que continuent de s’épanouir les fleurs de la paix en RCA, en Afrique et partout dans le monde en droite ligne des engagements internationaux du Cameroun promoteur de paix.      


N.R.M      

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Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé demande à l’ensemble des pays du monde en général et du continent africain en particulier, de régionaliser la recherche de la paix.

 

C’est hier lundi 19 octobre 2020, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a présenté sa toute première production littéraire, en tant qu’auteur. L’ouvrage présenté devant ses collègues du gouvernement s’intitule «Solidarité internationale et devoir de paix». Pour ce qui est du fond, il traite des causes des crises conflictuelles entre les Etats, mais aussi entre les peuples d’une même nation. Il interroge également les mécanismes de résolutions des conflits, et propose des voies de sortie de crise.

Cameroon Tribune le quotidien à capitaux publics qui parle aussi de l’ouvrage du Ministre Manaouda rapporte que l’auteur demande à « l’ensemble des pays du monde en général et du continent africain en particulier, à régionaliser la recherche de la paix, pour que de pays en pays, nous puissions ensemble regarder dans la même direction, pour un développement durable de notre continent », s’est-il expliqué chez nos confrères.

C’est un ouvrage d’un volume de 430 pages subdivisé en trois parties de deux chapitres, dans lequel le Ministre de la Santé publique traite aussi de « l’impératif d’une solidarité internationale » face aux problèmes sociaux, à travers une énumération des objectifs de la préservation de la paix. Et lesdits objectifs sont : « la protection des populations civiles et vulnérables, et l’organisation de la sécurité collective ».

 

Liliane N.

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L’organisation interconfessionnelle a donné ce mercredi 20 novembre une soirée de louange à la gloire du Seigneur afin qu’il instaure la paix dans notre pays. La soirée musicale s’est déroulé ce mercredi soir au sein de la paroisse de l’Eglise Évangélique du Cameroun de Biyem Assi. Une activité qui se tient dans le cadre du 10e anniversaire de la Cameroon National Prayer Breakfast.

 

C’est la 10e année consécutive que le Pasteur Libom Li Likeng, ancien modérateur de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC), réunit les autorités e la république du Cameroun autour d’un petit déjeuner de prière. Il n’a pas attendu les crises dans l’extrême nord du pays ou dans les crises anglophones pour comprendre qu’il faut rassembler les dignitaires de la république autour de l’intercession. Ils sont ministres de la république, directeurs généraux des sociétés d’Etat ou du privé, ce sont des hommes politiques de premier rang, et ils se réunissent depuis 10 ans en l’espace d’une matinée pour prier.

Pour ce 10e anniversaire, le comité d’organisation a davantage meubler le programme. C’est ainsi qu’ils ont décidé de la tenue de ce concert ce mercredi soir au sein de l’EEC de Biyem Assi.  Plusieurs chorales et artistes chrétiens ont pris part à cette soirée musicale. Parmi lesquels, le groupe de musique Worship Art, la chorale Golden Voice de l’EEC de Biyem Assi,  le grand chœur classique de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé, la congrégational choir de la PCC de Bastos, Pat Mabey ... Que de grands noms de la musique sacrée dans la capitale camerounaise. De plus, on constate bien que toutes les sensibilités chrétiennes sont bien représentés.

Malgré le début un peu tardif, le concert a tenu la promesse des fleurs. Après le discours d’entrée, les groupes de chant se sont succédés sur la scène. Les cantiques, les uns aussi beaux que les autres, très souvent repris en chœur par une bonne partie de l’assistance, ces cantiques diffusaient la paix, la joie, l’harmonie, et la cohésion souhaitée pour la nation camerounaise.  Des chants populaires voir œcuméniques, mais aussi souvent, les groupes de musiques présentaient des refrains de leurs répertoires propres. L’occasion a également été donné de découvrir l’hymne de cette 10 édition de la Cameroon National Prayer Breakfast. Hymne dont le titre est, bâtissons la nation. Un chant composé par PAT MABEY et interprété par Pat Mabey et la psalmiste Faith UM.

Coté participants, ils ont répondu présent. La salle était comble. Une belle fête en somme.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Du lundi 18 au mardi 19 novembre 2019, se tient dans la capitale sénégalaise, le Forum international de Dakar 2019 sur la paix et la sécurité.

 

Pendant deux jours, les questions sécuritaires ainsi que les stratégies mises en œuvre par les Etats africains pour faire face aux attaques terroristes seront au centre des discussions à Dakar. C’est en effet, dans le but de contrer ces attaques terroristes qui se sont intensifiées au cours des dernières années, plus particulièrement dans les pays sahéliens que se tiendra la 6ème édition du Forum international de Dakar.

« Compte tenu de la dégradation de l’environnement sécuritaire dans le Sahel, il ne faudrait pas s’étonner que cette région soit au cœur des débats cette année, tout comme le seront sans doute les questions que chacun se pose sur l’efficacité des dispositifs mis en place pour faire face à la violence », déclare Hugo Sada, ancien journaliste et conseiller Afrique à la Compagnie européenne de l’intelligence stratégique (CEIS) qui est l’opérateur logistique du Forum international de Dakar.

Les enjeux

Après « les enjeux de stabilité et développement durable » qui étaient au cœur des débats à la précédente édition du forum, les spécialistes invités à prendre la parole cette année plancheront sur le thème des « défis actuels du multilatéralisme ». Les débats se répartiront en trois plénières et neuf ateliers.

Les travaux dans les ateliers porteront sur des sous-thèmes aussi divers que les mécanismes de prévention des conflits, le rôle des populations et de la société civile dans la sécurité, l’extrémisme violent, la sécurité numérique ou encore la place de l’entreprise dans les processus de paix.

Notons que, la première édition de ce forum stratégique africain s’est tenue en décembre 2014, à Dakar. Il en est à sa sixième édition. Ce forum, organisé par le ministère des Affaires étrangères du Sénégal, est une initiative franco-sénégalaise dont l’idée est née lors du Sommet de l’Elysée en 2013, dans la foulée de l’opération Serval, intervention militaire française au Mali qui s’est déroulée en janvier de la même année. « L’objectif des initiateurs était de mettre en place de manière régulière une grande réunion, avec pour thème la défense et la sécurité en Afrique, à l’instar du Shangri-La Dialogue en Asie ou la réunion d’Abou Dhabi pour les pays musulmans », rappelle Hugo Sada.

Pour cette année, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani est l’invité d’honneur. Le Premier ministre français Edouard Philippe est également attendu ainsi que sa ministre de la Défense, Florence Parly, qui est une habituée dudit Forum.

 

 Danielle Ngono Efondo

 

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Le premier ministre Joseph Dion Ngute a reçu en audience le nouveau haut-commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale.

Le nouveau Haut Commissaire désigné du Canada au Cameroun, Richard Bale, affirme que son pays est disponible à long terme pour travailler avec le Cameroun afin de s'attaquer aux problèmes de sécurité auxquels le Cameroun est confronté dans les régions de l'Extrême Nord, de l'Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Il s'est entretenu avec des journalistes après les premières discussions avec le Premier ministre, chef du gouvernement, le Dr Joseph Dion Ngute, à l'immeuble Etoile à Yaoundé le 13 novembre 2019. Il a profité de l'occasion pour évoquer avec le Premier Ministre, le Grand Dialogue National qui s'est tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019, essentiellement consacré à la résolution de la crise sociopolitique dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que d'autres questions afin d'assurer le retour à la paix, la stabilité au Cameroun ouvre également la voie au rapprochement, à la cohésion nationale et au vivre ensemble.  
 
Parlant des résultats du dialogue, le Haut Commissaire, Richard Bale, a déclaré : "Nous avons parlé d'une petite offre concernant le grand dialogue national et les prochaines étapes qui en découleront. C'est un processus dont nous nous félicitons vivement et nous sommes prêts à fournir toute assistance ou expertise au gouvernement du Cameroun dans les domaines où nous avons de l'expérience".  Il a déclaré qu'il s'agissait de situations difficiles et complexes à résoudre.

En général, le Haut Commissaire Richard Bale et le Premier Ministre Dion Ngute ont eu une bonne discussion sur les relations bilatérales Canada-Cameroun qui sont multiformes, a dit le diplomate canadien. Il a révélé qu'il était au Cameroun pour mettre en œuvre les priorités du gouvernement du Canada.  
 
En ce qui concerne plus particulièrement les domaines de coopération, il a déclaré : "Nous entretenons depuis de nombreuses années des relations commerciales très étroites". Sur le plan humanitaire, il a déclaré : "Nous contribuons de manière significative dans le domaine de l'aide humanitaire dans l'Extrême Nord, en Orient et à un décret inférieur dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest".   
 
Compte tenu du fait que le Canada n'a plus de programme bilatéral avec le Cameroun, "nous apportons un soutien financier important par l'intermédiaire de tiers, d'organisations multilatérales et d'organisations non gouvernementales", explique Richard Bale. Outre d'autres questions, le Canada appuie des projets qui mettent l'accent sur les femmes et les filles en particulier. Richard Bale a présenté les copies préliminaires de ses lettres de créance au ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, le 07 novembre 2019. Il remplace Nathalie O'Neil.
 
N.O
 
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La proposition de loi est sur la table du parlement. Le code pénal sera enrichi de deux importantes dispositions qui visent à sanctionner toute atteinte aux races et aux religions, ainsi que les outrages à la tribu.

 

Les discours de haines et d’invectives des tribus sont de plus en plus fréquents sur la place publique camerounaise. Sur les réseaux sociaux, les discours aux relans de replis identitaires ont pris une telle ampleur que les observateurs craignent que ces tensions et insultent ne deviennent une réalité dans le quotidien des camerounais. Dans plusieurs chaînes de télévision, dont une particulièrement célèbre à Yaoundé, des personnalités ce sont régulièrement livrés à des propos à la limite de l’injure à l’endroit de certaines communautés et acteurs politiques camerounais. Des propos et des qualificatifs dont on craint que cela n’embrase l’ensemble des couches de la société. Même s’il faut reconnaître que l’actualité nous a servi quelques étincelles. Notamment du fait des accrochages observés dans les localités d’Obala, Sangmelima et puis Ebolowa il y a quelques jours.

Désormais, les propos outrageants à l’égard des religions, des races et à la tribu seront puni par la loi pénale. Dans l’exposé des motifs de cette loi, le rédacteur du projet de loi précise que « la modification de cette disposition est rendue actuellement nécessaire par le soucis de décourager la montée des discours haineux à caractère tribaliste et communautariste dans l’espace public, particulièrement dans les réseaux sociaux, qui mettent en péril la paix, la sécurité et la cohésion nationales. » Les sanctions sont doublées lorsqu’il ces propos sont tenues par un fonctionnaire, un patron de média, de parti politique ou un responsable d’une organisation non gouvernementale. Les peine de prisons vont jusqu’à six (06) mois, tandis que les peines pécuniaires sont plus dissuasives. La nouvelle loi fixe des montants de l’ordre de 20 millions de FCFA.

Maintenant, il est question que la loi soit adoptée par le parlement et intégré dans le corpus juridique camerounais. Mais le plus difficile sera son application. Plusieurs acteurs politiques se posent déjà la question de savoir si la mise en œuvre de cette loi ne sera pas à géométrie variable. Certains craignent que cette disposition connaisse la même exploitation que la loi antiterroriste qui a juste servi à museler l’expression démocratique de plusieurs.

En attendant, il faut saluer la venue de cette loi.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Cameroun traverse depuis 2014, une série de crise sécuritaire qui s’intensifie et se diversifie au fil des ans. Aujourd’hui, le pays est en proie à des tensions entre communautés. Tensions exacerbées à la suite des joutes post électorales d’octobre 2018. Une situation qui ne laisse pas les dirigeants et les fidèles de l’EEC indifférent. L’église s’est réunit une fois de plus pour prier pour la paix au Cameroun.

 

Ils sont venus de plusieurs régions du pays pour prendre part à cette grande rencontre de prière pour que la paix vienne sur la nation. L’évènement s’est déroulé dans la paroisse de l’EEC de New – Bell. Sous la coordination du Révérend Pasteur Joseph Nono. Par ailleurs Président de la conférence des régions synodales. Pour l’organisateur de cette rencontre spirituelle, « une église n’est église que si elle prie. Alors on s’est rassemblé ici pour prier. On a appelé juste quelques responsables pour nous retrouver et continuer à prier pour la paix dans l’église et la réconciliation nationale. » Parmi ces responsables, le président de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC), le Pr Samuel Hendje et toutes les têtes couronnées de l’église.

C’était également l’occasion de prier pour la paix au sein de l’église. Par cette journée de prière pour la paix, les responsables de l’EEC souhaitent que les cœurs s’apaisent et que la réconciliation soit effective dans l’église. Pour le Rev Pasteur Joseph Nono cette rencontre d’intercession est un moyen pour « que les différents responsables et à différents niveaux se retrouvent autour d’une table pour parler pour échanger. »

Les sujets de prière, c’était d’abord la crise dans les régions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une crise qui a entraîné des milliers de déplacés vers la ville de Douala. Des déplacés qui pour certains ont trouvé refuge dans plusieurs paroisses de l’EEC. Les pasteurs ont aussi prié pour la situation socio-politique du Cameroun. Avec au cœur des requêtes des hommes de d’églises, que la paix revienne dans les communautés et que soit tût au plus vite ses revendications de types identitaires et tribales.

Les intentions de prières sont également montées en faveur de la jeunesse camerounaise. Jeunesse en proie au chômage et au sous emploi. Abandonnée à elle-même, cette jeunesse est aujourd’hui le terreau de tout type de dépravation : la consommation de stupéfiants, la prostitution, d’aucuns qui s’adonnent de plus en plus à la pratique de l’homosexualité.

Pour le Rev Pasteur Joseph Nono, ces sessions de prières se poursuivent dans les différentes communautés de l’église.

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est l’un des point débattu à l’occasion du Conseil de cabinet du mois de Novrembre à l’imeuble étoite.

 

Le communiqué de presse rendu public à l’issue du Conseil de cabinet présidé hier à Yaoundé par le Premier ministre, chef du gouvernement

« Sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Joseph Dion Ngute, s'est tenu ce jeudi 31 octobre 2019 dès 10 h à l'immeuble principal abritant ses Services, le Conseil de cabinet du mois en cours auquel ont pris part les ministres d'Etat ; les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat. L'ordre du jour de ce Conseil comportait les points suivants :

1. l'état des lieux et les perspectives de la filière cacao-café présentés par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural :

2. la Stratégie de développement d’une conscience nationale à travers les médias, exposée par le ministre de la Communication :

3. les rapports du ministre des Postes et Télécommunications et du ministre de l’Eau et de l'Energie sur l'exécution des directives prescrites au cours du Conseil de cabinet du 25 avril 2019.

A l’entame des travaux, le Premier ministre a invité les membres du Gouvernement à observer une minute de silence, en mémoire des victimes de l'éboulement survenu à Bafoussam dans la nuit du 28 octobre 2019. Il a ensuite donné la parole au ministre de l’Administration territoriale pour présenter le rapport de la mission interministérielle qu'il a conduite le 30 octobre 2019 sur le site de la catastrophe. Il en ressort que les pluies diluviennes enregistrées la veille sont à l'origine du glissement de terrain, ayant conduit à la destruction de plusieurs habitations situées dans une zone pourtant interdite à la construction. Le bilan provisoire de ce drame est de 43 personnes décédées et Il rescapées, qui sont prises en charge dans les formations sanitaires de la ville. Le ministre de l'Administration territoriale a souligné que l’aide financière de 200 millions de FCF A octroyée par le chef de l'Etat sera dédiée à l'assistance des familles éprouvées et au recasement des personnes sinistrées. Le chef du Gouvernement a instruit que les mesures d'urgence préconisées aux plans technique, sécuritaire, sanitaire et environnemental soient immédiatement implémentées par les administrations compétentes, en vue d'une gestion efficace de cette catastrophe.

Intervenant sur les points à l'ordre du jour, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a d'abord présenté l'état des lieux de la filière cacao-café. Il a indiqué à cet égard que la production actuelle de cacao est en croissance modérée, avec des volumes commercialisés de l'ordre de 365 000 tonnes au 15 juillet 2019 pour la campagne agricole 2018//2019, soit une augmentation de 3,53% par rapport à la campagne 2017/2018. Sur la même période, la capacité de transformation locale du cacao a connu une augmentation de 9,5% à la faveur de la mise en service de nouvelles unités industrielles à Kribi et à Kekem. Pour ce qui est de la production du café robusta et arabica, les estimations de la campagne 2018/2019 sont évaluées à 25 000 tonnes pour les deux variétés, loin des 132 000 tonnes des années 1986. Néanmoins, la transformation et la consommation locales de café augurent des perspectives encourageantes, grâce aux actions de promotion menées par les opérateurs du secteur. Pour accroître les performances de la filière cacao-café, le Gouvernement met en oeuvre, depuis 2015, un Plan de relance et de développement dont les objectifs visent à porter, à l'horizon 2020, la production de cacao à 600 000 tonnes, celle de café robusta à 125000 tonnes et à 35 000 tonnes pour le café arabica. Ce plan met l'accent sur la recherche et le développement des activités d'accroissement de la productivité, à travers notamment l'appui à la fertilisation, l'utilisation du matériel végétal à haut rendement et l'augmentation des superficies cultivées.

Après avoir évoqué les différentes contraintes qui entravent l'essor de cette filière, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a souligné que les perspectives de la filière cacao-café sont prometteuses, en raison notamment des prévisions sur l'évolution du prix du cacao à l’échelle internationale.

Il a enfin décliné les actions prioritaires à mettre en oeuvre dans le cadre de la relance de cette filière, à savoir l'intensification des recherches variétales, la formation des producteurs aux bonnes pratiques agricoles, la densification des exploitations et la création de nouvelles plantations.

Lire aussi : Cameroun : Les médias communautaires appelés à contribution pour la lutte contre le changement climatique

Prenant la parole à son tour, le ministre de la Communication a d'emblée précisé que la promotion de la conscience nationale à travers les médias consiste à assurer la production et la diffusion par les médias de contenus visant à amener les citoyens à connaître, aimer et défendre leur Nation en toute circonstance, en cultivant entre eux des liens de solidarité et un sentiment fort d'appartenance à une même Nation, unie et indivisible. Le dispositif médiatique à l’oeuvre pour atteindre les publics cibles à conscientiser requiert la mobilisation des 600 organes de presse écrite existants au Cameroun, auxquels s'ajoutent une trentaine de télévisions et une dizaine de médias cybernétiques. Le ministre a particulièrement souligné les efforts déployés par certains médias publics et privés pour assurer la promotion des valeurs favorables au développement de la conscience nationale, tout en déplorant le fait qu'une bonne frange d'organes de presse nationaux, le plus souvent instrumentalisés, propagent des discours de haine et de tribalisme, en lançant des appels à la sédition, à l'hostilité contre la patrie et les institutions républicaines.

Poursuivant son propos, le ministre de la Communication a fait savoir que les principales difficultés relatives au développement d'une conscience nationale à travers les médias se rapportent à l'absence de codification des règles d'exploitation des médias nationaux dont les prescriptions n'intègrent pas explicitement l'impératif de promotion de la conscience nationale. A cela, s’ajoute l'insuffisance des ressources financières permettant d' organiser des campagnes de communication de masse ou d'investir les réseaux sociaux à travers des actions de communication digitale intensives sur le développement de la conscience nationale.

Lire aussi : Catastrophe de Bafoussam : Minute de silence à l'entame du conseil de cabinet

En guise de perspectives, le ministre de la Communication a préconisé le renforcement des conditions de déploiement des médias, afin de les fédérer autour de la grande cause que constitue le développement d'une conscience nationale à travers les médias publics et privés. A l'issue des échanges consécutifs à ces exposés, le Conseil a suivi les rapports du ministre des Postes et Télécommunications et du ministre de l'Eau et de l'Energie sur l'exécution des directives qui leur ont été prescrites au cours du Conseil de cabinet du 25 avril 2019, concernant respectivement la stratégie de réduction des coûts des communications électroniques et des facteurs de production tels que l'eau, l’électricité et le gaz.

Au terme des travaux, le chef du Gouvernement a demandé au ministre en charge de l'Agriculture de procéder à la budgétisation pluriannuelle des ressources nécessaires à l'amélioration de la productivité des vergers cacao et café, à l'acquisition du matériel végétal et à la formation des producteurs aux bonnes pratiques agricoles. Il a demandé au ministre de la Communication d'institutionnaliser la pratique des cahiers de charges dans les procédures d'exploitation des médias, en y intégrant des obligations relatives à la production et à la diffusion de contenus garantissant la promotion de la conscience nationale. Enfin, le Premier ministre a salué les progrès enregistrés dans la mise en oeuvre des directives prescrites au ministre des Postes et Télécommunications et au ministre de l'Eau et de l'Energie, avant de leur prescrire de finaliser, avant la fin de l'année 2019, les actions en cours d'exécution.

Le Conseil s'est achevé à 13 h 20 mn. »

 
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Le chef de l’État camerounais fait partir des invités du président Emmanuel Macron, au Forum de Paris sur la paix, prévu du 11 au 13 novembre 2019.

 

Selon Investir au Cameroun, le président camerounais, Paul Biya, prendra part au Forum de Paris sur la paix qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2019. À en croire cette source, d’autres chefs d’État africains figurent sur la liste officielle des invités de l’Élysée notamment Obiang Nguema, Idriss Deby, George Weah et Félix Tshisékedi.

Ledit Forum est présenté comme un lieu de dialogue et de coopération autour des solutions de gouvernance mondiale. C’est aussi un espace de networking, de rencontres bilatérales et de médiations. « Tout au long de l’année, nous soutenons dix projets de gouvernance sélectionnés parmi ceux présentés au Forum. Nous apportons à ces projets un appui sur mesure pour leurs activités de plaidoyer, de communication et de développement organisationnel », indique le comité d’organisation.

On se souvient qu’après avoir reçu une invitation officielle pour participer au même événement l’an dernier, Paul Biya ne s’était pas rendu en France. Ce qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salives. Bon nombre de commentateurs politiques locaux jetèrent alors le soupçon sur l’état des relations entre Paul Biya et Emmanuel Macron. Pour eux, le chef de l’État camerounais ne voulait plus rien avoir avec la France.

Si Paul Biya honore à ce rendez-vous, ce sera la deuxième fois qu’il rencontre Emmanuel Macron en l’espace de quelques semaines. En effet, le 09 octobre dernier à Lyon, il était présent à la conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

Cette série de rencontres marque la « relance » entre Yaoundé et Paris, comme l’avait indiqué Jean-Yves Le Drian en visite au Cameroun le 23 octobre 2019.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’agent de police était en service au commissariat de sécurité publique du 2ème arrondissement de Bamenda, chef lieu de la région du Nord Ouest et, l’image de sa tête a fait le tour des réseaux sociaux dimanche dernier. 

 

Une vision insoutenable, insupportable, injustifiable, cette tête abandonnée en pleine chaussée, au lieu dit Ngeun Jonction, que certains, peut être les assassins du fonctionnaire de police, ont sorti du sac ensanglanté qu’on aperçoit à quelques mètres de la macabre découverte et, en arrière plan, on aperçoit des motos qui vont et viennent, dans une indifférence totale.

Près de 24h après l'annonce de ce crime odieux, aucune réaction de la part des combattants sécessionnistes. Mais l'information a envahie la toile et suscite de l'émoi. 

Pourquoi ?

Qu’est ce qui peut une fois encore, justifier cet acte barbare, cette envie de verser le sang d’un être humain ? Comment expliquer qu’au moment où les réflexions sont menées, afin d’implémenter les résolutions prises pendant le Grand Débat National, comment comprendre qu’au moment où les populations crient leur envie de voir revenir la paix et la sérénité sur leur terre, qu’on soit à vivre encore et toujours ce regain de violence, qui donne à penser que la vie d’un être humain n’est plus sacrée ?

Alors qu’on n’a pas encore dépassé le traumatisme causé par les images et les vidéos de la décapitation de Florence Ayafor, des individus sans foi ni loi, remettent ça.   

A qui profite le crime ?

Seuls, ceux qui refusent de déposer les armes, malgré les multiples appels émis par le Chef de l’Etat, peuvent apporter des réponses à cette question, si tant est – il qu’il en existe pour justifier la perte de chacun de ces camerounais, qui pour certains, à l’instar de L’OP2 Nwana Paul, faisait juste leur travail : Assurer la paix et, défendre l’intégrité territoriale.

Des Forces de sécurité et de Défense qui veillent au grain

Et qui continuent, malgré la perte des camarades d’armes et des conditions de travail parfois intenables à œuvrer, afin que la politique de développement impulsée par le gouvernement, malgré ses nombreuses  imperfections, soit une réalité dont vont profiter les populations à plus ou moins long terme.  

Le démantèlement de la base arrière de ces bandits de grand chemin il y’a quelques heures, dans la localité de Ashum, toujours au Nord Ouest est une information qui, même comme elle ne change rien au traumatisme causé par ces meurtres, laisse entrevoir qu’il y a de l’espoir.

Après avoir riposté au feu nourri des terroristes, qui pensaient être protégés par les gris gris qu’ils portent, les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide, aidés par les populations, ont détruit cette base des amba boys et ont récupéré des armes, des munitions, le nécessaire de cuisine, à l’instar des bouteilles et plaques à  gaz ... 

Tout comme pour Florence Ayafor et de nombreuses autres victimes, les enquêtes ont été ouvertes et, l’on espère que bientôt, les coupables seront amenés devant les juridictions compétentes afin de répondre de leurs actes.

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01