Pour le ministre délégué auprès du ministre de la justice, Paul BIYA veut prévenir ses compatriotes. « Ce fait inhabituel n’est pas anodin. Le président tire la sonnette d’alarme car les loups prédateurs sont à la porte de notre pays, prêts à fondre sur notre peuple pour lui voler ses biens, son pétrole notamment, que le président a protégé pendant 36 ans. Ces criminels qui utilisent une partie ignoble, ignorante, bête et traîtresse de nos enfants, veulent profiter de l’âge du président pour intervenir dans la succession au pouvoir et y placer celui qui va leur brader notre pétrole de Bakassi qu’ils convoitent depuis longtemps. » Jean De Dieu MOMO par cette lecture, laisse clairement entendre que le Président pendant de longues années s’est battu pour sauvegarder les richesses du Cameroun et qu’il est sur le point de passer la main. Selon lui Paul BIYA s’apprêterait à transmettre le flambeau à la jeunesse camerounaise.
Seulement, le président du PADDEC trouve que cette jeunesse n’est pas encore prête à relever les défis qui se présenteront à elle. Pire, elle complote avec les bourreaux pour assécher la Cameroun « malgré l’alarme donnée à notre peuple une partie de notre jeunesse, surtout parmi ceux de la diaspora, prête le flanc aux voleurs internationaux pour voler nos biens. » Pour Jean De Dieu MOMO, si ce pourquoi Paul BIYA averti sa jeunesse venait à arriver, « le Cameroun va reculer de 100 ans et ne décollera plus jamais tant qu’ils auront le contrôle. »
D'après le décryptage du ministre MOMO, l’apocalypse est aux portes du Cameroun. Ce serait l’alerte sournoise que voudrait lancer Paul BIYA à travers ses multiples messages de mise en garde. Jean De Dieu MOMO y croit tellement qu’il termine son expression par des propos hors mesures « nous sommes en très grand danger. Si vous croyez que je suis un visionnaire prenez très au sérieux mon avertissement. Chassons les prédateurs impérialistes et huons leurs soutiens internes. Et si après ça vous n’avez toujours pas compris, alors attendons-nous aux heures les plus sombres de notre histoire. Que nos ennemis soient maudits. »
Mais est-ce vraiment ce que veut dire Paul BIYA ? Lui seul peut nous le dire.
Stéphane Nzesseu
Le premier de ceux qui se sont jetés dans l’exercice du décryptage de cette nouvelle propension présidentielle est le ministre délégué au ministre de la justice, Jean de Dieu MOMO. Selon lui, ce sont des messages forts. « Le Président tire la sonnette d’alarme car les loups prédateurs sont à la porte de notre pays, prêts à fondre sur notre peuple pour lui voler ses biens, son pétrole notamment, que le Président a protégé pendant 36 ans. » Jean De Dieu MOMO y voit une mise en garde du Chef de l’Etat contre ce qui adviendrait dans les prochains jours.
On dirait le laboureur qui parle à ses enfants.
L’allusion faite ici à cette fameuse fable de Lafontaine n’est pas anodine. Quelques citoyens, sous capes, laissent échapper que les « tweets » du Président de la République ont un soupçon d’adresse testamentaire. Ces prophètes de l’apocalypse mettent à la charge de leur argumentaire les récentes agressions ouvertes de certaines puissances internationales. D'abord, le sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines Tibor Nagy qui le jour de la chute de Omar El Béchir a clairement dit « après le soudan, c’est le Cameroun ». Ajouté à la récente sortie du parlement européen, dont le rapport tend à fragiliser le pouvoir de Yaoundé.
D'un autre côté, on peut y voir de simples exhortations présidentielles en vue de la célébration dans les prochains jours de la fête de l’Unité Nationale du Cameroun. Une lecture au premier degré des messages du Chef de l’Etat et un examen sémiotique des images qui accompagnent ces messages le prouveraient à suffire.
Le dernier post de Paul BIYA est clair : « Le Cameroun a particulièrement besoin d’une vraie unité nationale, il ne doit pas être la victime du tribalisme, du népotisme, du laisser-aller ou de la corruption. Nous devons tous lutter efficacement contre ces fléaux qui minent facilement toute une Nation ». Cette signature est accompagnée d’une image d’une édition du défilé au boulevard du 20 mai. On peut distinguer des élèves de l’école normale supérieure brandissant une banderole sur laquelle est inscrite « Le Cameroun dit non à la corruption et aux détournements de deniers publics ».
Stéphane Nzesseu
Dans sa analyse accordée à l'Agence Cameroun Presse, le président de la commission nationale des droits de l'homme, homme politique et élite de la Lekié affirme :
« Jusqu'à quand les Africains comprendront que leurs avenirs ne dépend pas des autres, et de leurs humeurs, mais plutôt de la décision que prendra chaque Africain, responsable politique ou non de se délivrer du joug colonialiste qui empêche les uns et les autres d'avoir une liberté de penser, d'entreprendre et d'agir sans avoir besoin de la bénédiction des occidentaux et américains. Pour prendre l'exemple de notre pays, il suffit de passer en revue des programmes académiques pour comprendre la gravité des dégâts palpable de l'impérialisme occidentale Au Cameroun.il est donc normal de voir des débats télévisés organises autour de la résolution adoptée par des parlementaires européens ,qui portait sur la situation politique du Cameroun et par ailleurs, observer que ,durant ces scènes télévisées digne des films esclavagistes, nos hommes de médias ont manqué une autre occasion d'éduquer le peuple sur le regard prévaricateurs que les européens ont toujours posé sur l'Afrique ».
Un continent qui prône le respect des droits de l'homme ne peut pas avoir des programmes de gouvernance spécifique pour lutter contre la migration des êtres humains dont ils disent protéger les droits. Sauf qu'en Afrique, nous nous plaisons toujours d'accueillir ceux qui viennent d ailleurs.
Ce qu'il faut savoir avant tout est qu'un parlementaire européen est tout aussi élu par son peuple, tout comme nous avons nos députés et sénateurs ici, qui sont le produit si l'on peut le dire ainsi de la volonté du peuple camerounais. Bien qu'il s'agisse de l'Europe, tout comme nous avons aussi un parlement Africain, qui a encore manqué une occasion de monter au créneau pour démontrer que l'Afrique n'attend plus la correction du maître et que nous tenons dorénavant notre destin entre les mains de Nkodo Dang et ses amis sont restés muets comme des carpes.
Pour revenir sur le fond des déclarations faites par le parlement européen.
Au sujet de la réélection de Paul Biya : il est important que nos compatriotes comprennent que c'est toujours cette Union européenne qui a accompagné Elecam dans ce processus électoral, si tant est que le président de la République actuelle, à savoir Paul Biya n'avait pas été réélu dans les règles de l'art démocratique, pourquoi ne se sont ils pas manifestes comme ils ont pu le faire promptement au sujet du Congo où Martin Fayulu clamait aussi d'avoir été victime du hold-up électoral ?
Pourtant Maurice Kamto à tôt fait de s'autoproclamer président élu juste un jour après le scrutin et même s'il n'a pas pu démontrer cela avec des preuves, le même parlement aurait donc pu faire voter donc une résolution comme cela s'est passé avec la réélection de Nicolas Maduro au Venezuela où ils ont essayé de mettre la pression sans succès jusqu'à reconnaître son opposant comme légitime...
Ce n'est donc pas 6 mois après la prestation de serment du président proclamé par la cour constitutionnelle que les européens se lèveront comme s'ils étaient endormis pour venir contester la fiabilité du processus.
En tant que qui le font-ils déjà ?
Et parlant des questions de fraudes électorales; qui ne se souvient pas qu'en 2012, en France le Parti socialiste accusait l'UMP d'avoir fait voter les morts, qu’un clash entre François Fillon et jean François Copé sur le bourrage et le même hold-up avait fait le tour du monde entier.
En Belgique, le siège de cette institution qui veut donner des leçons de démocratie : il y'a eu des irrégularités à Neufchâteau impliquant Dimitri Fourny.
Qu'en Espagne PODEMOS et le PS avaient été accusés de fraude avec une vidéo à l'appui.
Les exemples sont légions, ainsi pour dire que certes il y'a eu des irrégularités durant ce scrutin, mais l'Europe est mal placée pour nous donner des leçons dans ce sens.
Les européens et les Américains sont décidés en découdre avec Paul Biya, parce que chacun veut contrôler la transition politique et maîtriser le marché juteux Camerounais et pire encore il se trouve que le Golf de Guinée est convoité tant par l'Europe que cette Amérique.
Concernant la position du gouvernement Camerounais, j'approuve d'une part cette réplique, mais seulement notre pays doit se prémunir sur le plan sécuritaire surtout lorsqu'on sait que dans sciage du président, beaucoup ne sont plus en odeur sainte et n'attendent qu'une faille pour s'emparer du pouvoir.
Les fidèles du président de la République doivent donc s'assurer que ceux qui forment le clergé des sécurocrates du pays et surtout autour du président ne laisse filtrer aucun corps étranger susceptible de venir déstabiliser nos institutions de l'intérieur.
Ceci passe également par l apaisement de la situation politique en ce moment et surtout la recherche des solutions pacifiques au nord et au sud ouest du Cameroun.
Le Cameroun a beaucoup de fronts de guerres ouvertes qui fragilisent notre développement et surtout donnent un sacré coup à la cohésion sociale qui pourrait être le véritable danger de notre pays dans les jours à venir.
Le gouvernement devrait donc s'atteler à œuvrer d'avantage pour réunir les enfants de cette patrie et faire la paix d'abord en interne et aller faire front commun face aux prédateurs qui guettent le moindre faux geste.
Il est clair que nous aurons toujours des judas parmi nous, il faudra donc les laisser se suicider sans pour autant qu'ils aient la moindre occasion de se greffer sur quoi que ce soit.
Même si les dates des trois élections à organiser cette année ne sont pas encore connues, les différents partis politiques présents au Cameroun semblent déjà affûter leurs armes. Ceux ayant tissé des liens avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) lors de la dernière élection présidentielle, espèrent aujourd’hui, tirer profit de cette action lors des échéances électorales à venir qui sont les municipales, les législatives et les régionales. C’est le cas du Parti de l’Alliance libérale (Pal) dont le président est Célestin Bedzigui.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Célestin Bedzigui laisse entendre qu’il serait en attente des retombées du soutien apporté à Paul Biya lors de la Présidentielle 2018. «Le soutien apporté au candidat Biya à la dernière élection présidentielle devrait favoriser une conversation avec le parti de ce candidat en vue d’une alliance électorale dans certaines circonscriptions. Il reste toutefois à s’interroger sur la culture politique ambiante qui pourrait ne pas favoriser la matérialisation d’une telle vision pourtant porteuse de modernité. Le Rdpc et le Pal ont suivi le candidat Biya. Sous d’autres cieux, cela prédisposerait à des conciliations sur le terrain appelant les électeurs à se rallier tous derrière le candidat d’un des partis. Je ne me fais guère d’illusion à cet effet. En tout cas, nous verrons à quoi nous imposeront les circonstances», déclare-t-il.
A titre de rappel, c’est le dimanche 04 février 2017 lors d’un meeting du Rdpc au centre touristique de Monatélé, que Célestin Bedzigui avait officiellement annoncé qu’il apportait son soutien au candidat de ce parti pour la Présidentielle 2018. Dans sa posture de fils de la Lekié, le président du PAL, avait également joint ses finances soit une somme de 500 000 F CFA à celles des élites de ce département qui ont fait la mise au point de l’état d’avancement du fonds spécial pour soutenir la campagne présidentielle de Paul Biya.
«Nous sommes dans la République pour servir une communauté. Lorsqu'une initiative adossée sur des actes politiques majeurs, comme celui posé par le Président Biya d’autoriser le lancement des études du projet de construction du barrage de Lebanga qui est de 1000 mégawatts, est prise, nous ne pouvons pas rester indifférents à cela», avait-il déclaré pour justifier son choix.
Toutefois aujourd'hui, Célestin Bedzigui indique que le Pal a opté pour une communication de masse comme levier de mobilisation dans le but de garder les esprits en éveil sur la vision de sa formation politique de la gouvernance.
Liliane N.
Reçu mercredi dernier, 24 avril 2019, au Palais de l’Unité par le président de la République, Paul Biya, le haut-commissaire du Royaume Uni, Rowan James Laxton, a souligné la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans ses efforts de développement et pour lutter contre l’insécurité.
A l’issue de près de quatre-vingt-dix minutes d’entretien avec le président Paul Biya, S.E. Rowan James Laxton a affirmé lui-même avoir eu « une rencontre très productive avec le chef de l’Etat ».
Au menu des échanges entre les deux personnalités, des sujets ayant trait à la coopération bilatérale, la situation sous-régionale et même internationale, comme l’a souligné le diplomate britannique face à la presse. « Nous avons discuté d’un large éventail de questions bilatérales, régionales et internationales » a fait savoir l’hôte du président de la République. Des propos relayés par Cameroon Tribune, le quotidien national bilingue.
Ces questions, selon le diplomate britannique, avaient trait au commerce, aux investissements, au développement. Egalement à l’ordre du jour de cette audience, selon le chef de la mission diplomatique britannique au Cameroun, « la situation humanitaire et la sécurité ». Deux aspects qui concernent notamment les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Sur ce plan, Rowan James Laxton s’est voulu clair : « J’ai dit au président que mon gouvernement est déterminé à aider le Cameroun à surmonter ses difficultés actuelles ». La finalité de cette ambition selon lui étant de permettre au pays de « tirer le meilleur parti de son immense potentiel ». Un soutien qui arrive à point nommé, au moment où le Cameroun reçoit des tirs de boulets de la part de députés du Parlement Européen.
Il faut dire que les relations sont très anciennes entre le Cameroun et la Grande Bretagne et celles-ci sont en permanence raffermies et renforcées par de nombreux actes concrets touchant tant aux domaines de la sécurité que de l’humanitaire, de l’économie que du social comme on a pu le constater ces dernières années.
Les deux pays font par ailleurs de la promotion des valeurs des droits de la personne, de l’égalité des sexes et de la protection de l’environnement, des axes majeurs de leur coopération. La rencontre de mercredi dernier au Palais de l’Unité entre le président de la République, Paul Biya, et le haut-commissaire du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Rowan James Laxton, devrait sans doute permettre à celle-ci de repartir sur de nouvelles bases.
Otric N.
Depuis plus d’un an, les souscripteurs de la de la Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique (MIDA) attendent de recevoir leur argent. Cette attente pourra enfin trouver une issue heureuse. En effet, le Chef de l’Etat Camerounais, Paul Biya, a octroyé près d’un milliard F Cfa pour rembourser les 11885 souscripteurs dénombrés de cette organisation financière controversée qui a défrayé la chronique il y a un peu plus d'un an après la découverte d'un réseau d'escroquerie dont ont été victimes les souscripteurs.
Cette annonce du gouverneur de la région du Centre, Paul Naseri Bea, a été lue ce jeudi 25 avril 2019 à la CRTV Radio. «La bonne nouvelle est que, le Président de la République, dans sa magnanimité, sa compassion et sa sollicitude constante, a octroyé un milliard F Cfa sur l’argent collecté pour aider les souscripteurs. D’abord, nous allons sortir les listes de tous les souscripteurs qui doivent en bénéficier. Nous devons aussi sortir une fiche de paiement par ordre alphabétique qui sera à la Trésorerie Générale de Yaoundé. Et nous allons faire une copie électronique pour permettre à ce que les bénéficiaires puissent vérifier les dates et l’ordre de paiement à partir de leurs téléphones », a-t-il écrit.
En plus de la somme débloquée par le Chef de l’Etat, près de 4,9 milliards F Cfa, collectée par les pouvoirs publics lors de la fermeture de cette organisation, seront également distribués aux bénéficiaires, selon le Gouverneur de la région du Centre. En effet, l'audit commandé fait état de la somme de 15 milliards à répartir aux souscripteurs. Le reste, près de 10 milliards, qu’il faut mobiliser pour aboutir au remboursement intégral de l’argent versé par les souscripteurs, sera probablement à la charge de la Mida, dont les principaux responsables sont actuellement écroués à la prison centrale de Kodengui à Yaoundé. Il est prévu que chaque souscripteur touchera 31% de la somme totale versée à la Mida.
Après avoir interdit les activités de la Mida, le gouvernement avait annoncé avoir retrouvé plus de 3,6 milliards de FCFA dans les locaux de cet organisme qui proposait à ses souscripteurs de multiplier leurs gains jusqu’à cinq fois par rapport au montant initial. Un montant contesté par les responsables de la Mida, qui avancent la somme de plus de 12 milliards F Cfa. Ils accusent par ailleurs, les autorités d’avoir détourné une partie de ces fonds.
Marie MGUE
Marié depuis le 23 avril 1994 à Chantal Vigouroux, le Chef de l’Etat a toujours voulu tenir sa famille loin des projecteurs. Père de trois enfants dont deux issus de son union avec Chantal Biya et un premier (Franck Biya), fruit de son précédent mariage avec la défunte Jeanne Irène. Comme dans toutes les familles, le Président de la République a certainement connu des moments difficiles, mais il a toujours eu le mérite de savoir passer sous sourdine les petits remous de ménage et les quelques dérapages de jeunes enfants en crise d’adolescence.
Voici 25 ans que Paul et Chantal filent le parfait amour. Un exemple de fidélité et de stabilité. Dans un environnement où nous voyons en mondovision des chefs d’Etats de pays respectables tromper leurs compagnes et même pour d’autres divorcer et se remarier au sommet de l’Etat, Paul BIYA se présente comme un modèle.
Le père de la Nation est un bon père de famille. Chaque jour, après avoir régulé le pays, Paul BIYA veille à réguler sa maison. Il s’assure très régulièrement de la situation e chacun de ses enfants et des enfants de la grande famille sous sa responsabilité. Il a pris pour habitude de se rendre très régulièrement en campagne, question d’avoir le recul nécessaire pour consacrer davantage de temps aux siens.
Même si, faut-il le reconnaître, ses enfants ont été l’objet de quelques peccadilles, il y a lieu de reconnaître que le Président de la République a éduqué Frank, Brenda et Junior dans le respect des valeurs traditionnelles et républicaines. D'ailleurs quel parent peut jurer la main sur le cœur que sa progéniture soit parfaite ?
Paul BIYA, le bon père de famille, n’a jamais pris les devants pour peser de son poids, du haut de sa stature présidentielle, pour que sa famille soit omniprésente dans la gestion des affaires de l’Etat. Même pour ses plus proches, Paul BIYA a toujours prôné le mérite et la démocratie. Ce n’est pas un père qui impose ses choix. Il écoute, respecte la volonté de ceux des siens et propose des orientations selon la grande sagesse dont il est pourvu.
Comme Paul le recommandait dans ses épîtres bibliques, que le dirigeant soit mari d’une femme, et un bon père de famille. Paul BIYA en est un…
Stéphane Nzesseu
47e fête de l’Unité Nationale, le thème est connu. La fête Nationale de l’unité retrouvée du Cameroun se célébrera cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans la marche résolue vers l’émergence ». La fête de l’unité c’est deux grands moments. La parade militaire et la parade civile. Et c’est pour préparer l’ensemble des activités civiles que le ministre Mounouna Foutsou a réuni autour de lui ce matin, es différents intervenants à la réussite desdites activités.
C’est la salle de conférence B du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique qui a servi de cadre à la deuxième réunion préparatoire à ce grand événement.
Après l’exécution de l’hymne nationale et le propos liminaire du ministre Mounouna Foutsou, il a été rappelé le résumé de la première rencontre. On se souvient qu’elle avait essentiellement consisté en la mise sur pied des différentes commissions de travail au sein du comité d’organisation.
Cette deuxième réunion du comité national avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux des différentes commissions , de consolider les activités projetés et de relever toutes les insuffisances question pour les activités retenues de se dérouler avec succès et dans l’harmonie. Bien que disséminés dans plusieurs commissions, les activités devant meubler la 47e édition de la fête nationale de l’Unité ont pour dénominateur commun le vivre ensemble.
Dans un contexte socio politique marqué par la crise post électorale qui porte atteinte à l’ordre publique, la crise humanitaire, des déplacés internes et réfugiés des pays limitrophes et surtout les velléités d’ingérence de certaines puissances étrangères qui menacent la souveraineté de notre pays, il s’agit pour minjec de montrer aux yeux du monde que le peuple camerounais demeure attaché aux valeurs d’unité et de paix comme l’a précisé le chef de l’Etat Paul Biya.
On peut donc entrevoir la couleur des activités qui auront la priorité au cours de la semaine d’activités prévues pour la circonstance. Des activités culturelles qui montreront une fois de plus qu’entre francophones et anglophones, il n’y a aucun problème fondamental. Ce sera le théâtre de la démonstration de la diversité culturelle du Cameroun. Le rendez-vous pour la grande parade prévu le 20 mai prochain est d’ores et déjà pris.
Stéphane Nzesseu
Après Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat, Cavaye Yeguie Djibril, et le président de l’Assemblée nationale, Roger Nkodo Dang, le président du parlement panafricain, a publié à son tour un communiqué pour s’insurger contre les résolutions du Parlement européen du 18 avril 2019 relative à la gestion de la crise qui secoue les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’une part, et la situation socio-politique et sécuritaire du Cameroun en général, d’autre part.
Ladite résolution demande aux autorités de Yaoundé, « de mettre un terme au harcèlement et à l’intimidation des militants politiques en levant l’interdiction des manifestations et des rassemblements politiques pacifiques ».
En ce qui concerne la crise qui sévit dans les régions anglophones du pays, les députés européens déplorent « le manque de volonté des deux parties au conflit à s’engager dans des pourparlers de paix. La résolution interpelle l’Union Africaine et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour qu’elles s’emploient à convaincre le Cameroun d’organiser de tels pourparlers. A défaut de progrès, la crise devra être portée à l’attention du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Roger Nkodo Dang se dit surpris de cette sortie des députés européens. « Deux points me reviennent à l’esprit en lisant la résolution. Le premier point, c’est la déstabilisation d’un pays du continent africain, je pense qu’il s’agit du Cameroun. Le second point, c’est le problème qui nous a le plus divisé et dont le Parlement européen a à cœur, à savoir, l’homosexualité et le lesbianisme, qui reviennent dans la résolution du Parlement européen ».
Répondant sur le manque de démocratie évoqué par le Parlement Européen au Cameroun, du fait de la longévité de Paul Biya au pouvoir, le président du Parlement Panafricain estime que « si le président Biya est là depuis longtemps, ça veut dire qu’il gagne les élections dans un système démocratique reconnu (suffrage universel, élection pluraliste ou plusieurs candidats prennent part, etc.) ».
« Pourquoi le Parlement Panafricain ne va pas aussi s’intéresser à tel ou tel chef d’Etat ou tel chef de gouvernement, qui a plus de quatre mandats en Europe ? Posons-nous la question… Les européens ont leurs problèmes, et nous ne nous intéressons pas à leurs problèmes internes ».
Roger Nkodo Dang regrette que le Parlement Européen n’ait pas associé le Parlement Panafricain pour sortir cette résolution. « Et cette résolution, à mon sens, n’est ni plus ni moins qu’une synergie d’injonctions. Et pour un Etat souverain, je ne pense pas qu’en diplomatie, ceci est admissible », conclut Roger Nkodo Dang.
Otric N.