25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Afrique Centrale

Dans un communiqué publié sur son site,  l’organisation humanitaire mondiale de lutte contre la faim précise que « Des millions de familles en Afrique de l’Ouest et Centrale sont menacées par une grave situation d’insécurité alimentaire

 

Les causes sont entre autres « la Flambée des prix des denrées alimentaires, dans des régions en proie à des conflits, ainsi que l’impact socio-économique de la pandémie du COVID-19… ».

 

Des mesures urgentes doivent être prises

 

Ces dernières sont nécessaires, selon le Pam si les pays concernés veulent éviter « une catastrophe alimentaire » car « Plus de 31 millions de personnes devraient être en situation d'insécurité alimentaire - et incapables de se nourrir pendant la saison de soudure de juin-août, période précédant la prochaine récolte et au cours de laquelle les réserves alimentaires sont épuisées…

 

Ce chiffre est supérieur de plus de 30 %, à celui de l'année dernière et représente le niveau le plus élevé depuis près de dix ans », selon les données du Cadre Harmonisé, une analyse conjointe de la sécurité alimentaire publiée sous les auspices du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

 

Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l'Afrique de l'Ouest : « En Afrique de l'Ouest, les conflits alimentent déjà la faim et la misère. La hausse incessante des prix agit comme un multiplicateur de pauvreté, plongeant des millions de personnes dans l’insécurité alimentaire et le désespoir…

 

Même lorsque les denrées alimentaires sont disponibles, les familles n'ont tout simplement pas les moyens de s’en procurer - et la flambée des prix met un repas de base hors de portée de millions de familles pauvres qui avaient déjà du mal à s'en sortir ».

 

Les prix des denrées alimentaires sont en hausse dans toute la région. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, les produits locaux ont augmenté de près de 40% ; et dans certaines zones, les prix ont grimpé de plus de 200 %.

 

Cette situation est due en partie à l'impact économique des mesures mises en place pour contenir la propagation du coronavirus au cours de l'année dernière, mais aussi à la baisse des revenus des populations en raison de la réduction des activités commerciale, touristique et informelle, et des transferts de fonds.    

 

En Sierra Leone, la dépréciation de la monnaie locale a eu des répercussions sur le prix des denrées importées ou produites localement. Selon les régions du pays, le prix du riz – qui est l’aliment de base du pays – est supérieur de 60 à 70% à la moyenne quinquennale. Et l'insécurité alimentaire aiguë a connu un pic, touchant 23 % de la population (1,8 million de personnes), contre seulement 2 % en 2019.

 

« En attendant que les marchés se stabilisent, l'assistance alimentaire est peut-être la seule source d'espoir pour des millions de familles. Les besoins sont immenses, et si nous ne parvenons pas à réunir les fonds dont nous avons besoin, nous ne pourrons tout simplement pas faire face. Nous ne pouvons pas laisser 2021 devenir l'année de la réduction des rations », a averti le Directeur régional.

 

Dans certaines parties de la région, comme dans le nord du Nigeria, le Sahel central (Burkina Faso, Mali, Niger), la République centrafricaine ou encore les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun, l'escalade de la violence oblige les populations à se déplacer, à abandonner leurs champs et leurs sources de revenus, les exposant ainsi à une insécurité alimentaire aiguë. 

 

Près de 10 millions d'enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë cette année dans la région, et le Sahel représente la moitié de ce chiffre à lui seul.

 

Et parallèlement à l'augmentation prévue de 30% de l’insécurité alimentaire et aux prix élevés des aliments nutritifs, ce nombre pourrait augmenter considérablement.

 

Cette année, le PAM prévoit d'aider près de 18 millions de personnes en Afrique de l'Ouest et Centrale, dont 68 % dans des situations de crise et d'urgence. Et pour les six prochains mois, le PAM a besoin de 770 millions de dollars pour ses opérations dans 19 pays de la région.

 

Si ces fonds ne sont pas collectés, les rations seront diminuées pour les personnes dans le besoin, notamment celles qui souffrent de la faim à cause des conflits.

 

N.R.M

Published in International

Le 16 décembre dernier, les douze nouveaux commissaires de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), ont sacrifié au rituel de prestation de serment devant la Cour de justice communautaire (CJC) siégeant en audience ordinaire à N'djamena au Tchad. 

 

Les douze nouveaux commissaires sont constitués de six titulaires et six suppléants. Julienne Elanga Ngaporo, présidente de la Cour de justice communautaire a recommandé aux récipiendaires de prendre garde à ne « pas donner à la Cosumaf, l’image d’un conglomérat d’hommes et de femmes dont l’égoïsme de la conception de leur mission, jure avec les ambitieuses missions de la Cosumaf et qui pourrait faire naître un sentiment de désordre et d’incohérence dont la Cosumaf n’a pas besoin ». 

La cérémonie de prestation de serment intervient après celle qui a eu lieu en mois de juin 2019. Les justifications se trouvent dans les changements intervenus dans les différents pays et institutions que les commissaires représentent dans le Cosumaf. Les nouveaux membres du collège de cette commission représentent le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon et le Tchad. D'autres interviennent au nom des institutions que sont la Beac, la Cobac, la CJC. Les deux autres membres sont des experts comptables et nommés par le président de la Cosumaf. 

Les commissaires ont pour rôles, de garantir l’exécution des missions de l’autorité de tutelle, de régulation et de contrôle du marché financier de l’Afrique centrale. Une fonction qu’ils exercent en assurant la protection de l’épargne investie par des valeurs immobilières, et la mise à disposition des investisseurs, de l’information. Ils garantissent enfin, le bon fonctionnement du marché. 

 

Innocent D H

 

Published in Finances

La plus grande ville de Guinée équatoriale, Bata, poumon économique de ce pays pétrolier d'Afrique centrale, est privée d'eau courante depuis plusieurs semaines, ont affirmé samedi dernier, plusieurs de ses habitants.

 

« Cela fait déjà trois semaines que nous vivons sans eau courante », a indiqué Teodoro Nguema, résident de Bata, joint au téléphone par l’Agence France Presse.

 « Nous sommes contraints d’acheter de l’eau à ceux qui disposent de citernes pour nos besoins quotidiens », dénonce un autre ses habitants, Hernestina Oyana, également contactée par téléphone.

Le Premier ministre équato-guinéen Francisco Pascual Obama Asue a promis samedi que l’eau courante allait être rétablie dans les jours à venir : « L’entreprise responsable de l’eau procède aux ajustements techniques, je vous demande d’être patients » a-t-il déclaré à la télévision d’Etat même s’il n’a pas précisé la raison de cette coupure.

 

Coupures régulières

La ville avait aussi été plongée dans le noir quelques jours après le début de la coupure d’eau. L’électricité avait toutefois été rétablie deux jours après. Cela n’empêche que les 800 000 habitants de la capitale économique, située sur la partie continentale du pays, font régulièrement face à ces coupures d’électricité.

En rappel, grâce à son pétrole, la Guinée Equatoriale est devenue l’un des pays les plus riches du continent africain, même si une grande partie de sa population vit encore dans la pauvreté. En 2015, La nation dirigée par Théodoro Obinag Nguema Basogo a produit 425 GWh d’électricité, ce qui lui aurait permis de s’appuyer sur son potentiel hydroélectrique, pour satisfaire les futurs besoins électriques de sa population, malheureusement, cela ne semble pas être le cas.  

Le secteur de l'énergie est dominé par le pétrole et du gaz naturel dans ce pays.  L’accès à l’électricité, problématique majeure sur le continent africain, a progressé au cours des dernières années (taux d’électrification de 68% il y’a deux ans, contre 27M quelques années plus tôt, selon (Energy Information Administration) qui délivre les principales données relatives à l’énergie.

La Guinée Equatoriale a fortement souffert de la chute des cours du pétrole, le PIB national reposant à plus de 60% sur le pétrole et le gaz (qui comptent pour 80% des rentrées fiscales de la Guinée équatoriale) selon les dernières données du FMI.

Le pays est un membre de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEC) et tire la majorité de ses revenus de l'exportation de pétrole.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
Published in International

Réunis à Brazzaville le 07 septembre dernier pour une réunion extraordinaire, les ministres de la CEEAC ont adopté une position commune de l’Afrique Centrale dans le cadre du Sommet de l’Action Climat prévu le 23 septembre prochain aux Etats-Unis.

 

Les Ministres de l’Environnement et des Affaires étrangères des Etats membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), se sont réunis le 07 septembre 2019 en Réunion extraordinaire en vue d’adopter une position commune de l’Afrique Centrale dans le cadre de l’Action sur le Climat  prévu le 23 septembre 2019 à New York aux Etats-Unis d’Amérique.

Ces Ministres ont rappelé dans cette déclaration commune, l'impact des changements climatiques sur la stabilité des écosystèmes, la production agricole, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les activités économiques et la santé ; la paix et sécurité des États et les déplacements des populations. Ils ont également  relevé avec  préoccupation que l'Afrique qui subit le plus les effets des changements climatiques du fait de sa grande vulnérabilité est le continent qui contribue le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.

A cet effet, ils ont décidé, concernant les Solutions fondées sur la nature, de s’engager  à entreprendre et accélérer avec les ressources financières internes et externes conséquentes les actions déjà initiées dans la sous-région. Sur le plan politique et institutionnel, les Etats membres de la CEEAC se sont engagés  entre autres, à opérationnaliser et structurer le système de l'économie verte en Afrique centrale au niveau régional et national à travers notamment la mise en œuvre des 33 programmes sectoriels de développement et de promotion de l'économie verte. 

Toujours sur ce point, ils ont soutenu qu’ils vont assurer le développement et la promotion de l'économie bleue en Afrique centrale et ses 24 programmes sectoriels ; promouvoir les activités de la Commission des Forets de l’Afrique Centrale (COM IFAC)  et de la Commission Climat du Bassin du Congo ; faire le plaidoyer de la dynamisation de l'initiative « Sommet des Trois Bassins Forestiers », plateforme politique Sud-Sud de gestion des forêts de l’Amazonie, du Bassin du Congo et de Bornéo-Mékong.

Ces Etats promettent d’assurer l'opérationnalisation du Plan d’Action Régional sur la mise en œuvre des Contributions Déterminées Nationales adopté en 2016 à Kinshasa ; d’étendre à tous les pays de l'Afrique Centrale, les programmes de développement durable des ressources forestières et de protection de l'environnement en cours, comme le Programme ECOFAC 6 et l'Initiative des Forêts d'Afrique Centrale (CAFI) ; d'envisager l'extension à toute la sous-région du projet de gestion des feux de brousse de la RDC financé par le programme CARPE, l’USAID et l'US Forest Services.

 

Marie MGUE

 

Published in Société

Le président de la Fédération Equato-guinéenne de football a été élu samedi dernier à l’issue de l’Assemblée générale élective, président  de l’Union des fédérations de football de l'Afrique centrale  pour un mandat de 4 ans.

 

L’Union des fédérations de football de l'Afrique centrale (Uniffac) sera  conduite pendant les quatre prochaines années par l’Equato-guinéen, Gustavo Ndong Edu. Les membres de cette association qui regroupe les fédérations de football de la sous région Afrique Centrale ont porté leur choix par acclamation  sur  ce candidat, après le désistement de Seidou Mbombo Njoya, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), à l’issue de l’assemblée générale élective de l’Uniffac, le samedi 31 août 2019. « Je me suis retiré en faveur de mon collègue Equato-guinéen, pour convenance personnelle. Je crois que j’ai suffisamment à  faire dans ma fédération  et il me faut un peu plus de temps. C’est aussi surtout pour rester dans la tradition de notre association zonale où généralement nous restons très unis pour éviter des querelles  inutiles. L’Uniffac ne doit pas rester le dernier de la classe, il faut se mettre au travail. Donc, j’ai estimé qu’il faut soutenir à 200% la nouvelle équipe et lui donner tous les moyens pour la réussite de leur mission », affirme le  président de la Fecafoot.  

Président de la  Fédération Equato-guinéenne de football (Feguifut), Gustavo Ndong Edu a assuré l'intérim jusqu'à la fin du mandat de son prédécesseur, le Centrafricain Édouard Patrice Ngaissona. « Je remercie  mes collègues pour la confiance qu’ils ont témoigné à ma  personne.  Je dois travailler avec cette confiance des  présidents de fédération. Je remercie le président de la Fédération gabonaise de football pour la bonne organisation de  cette assemblée générale. Je réitère que nous allons travailler dans l’unité et la solidarité pour développer notre zone comme les autres régions de l’Afrique », déclare le  nouveau président de l’Uniffac.

Ces travaux se sont déroulés en présence du premier vice président  de la Confédération africaine de football (Caf), Constant Omari. « Nous souhaitons une perspective nouvelle et pleins de succès  au Comité qui vient d’être mis en place et réaffirmons  la détermination de la Confédération africaine de football et de son président  d’accompagner le développement de football à travers les zones. Ceci en commençant par la zone Afrique centrale qui regorgent de potentialités énormes surtout au niveau de la jeunesse,  masculine et féminine,  qui ne demande qu’un coup de pousse pour pouvoir évoluer. Deuxièmement nous avons appris  avec satisfaction, la volonté du gouvernement gabonais à travers son ministre en charge des activités  sportives,  de pouvoir enfin nous octroyer un accord de siège », confie Constant Omari. Le nouveau bureau de l’Uniffac est constitué de 5 membres, qui ont la lourde mission de développer le football de la sous région Afrique Centrale.

 

Bureau Uniffac     

Président: Gustavo Ndong Edu Akumu ( Président Fédération équato-guinéenne de football)

Vice président: Jean Guy Blaise Mayolas (Président Fédération congolaise de football)

2e vice président: Moctar mahamoud Hamid ( Présidente  de la Fédération tchadienne de football)

Membres :

Célestin Yanindji (Président par intérim de la Fédération Centrafricaine de football)

Domingo Monteiro (Président de la Fédération de Sao Tome) 

Published in Sport

Un atelier sur la question se tient depuis avant-hier à Yaoundé à l’initiative de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.

 

Yaoundé abrite depuis lundi dernier un atelier de réflexion sur les migrations en Afrique centrale. Une initiative de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), qui vise la mise en œuvre d’un observatoire régional des migrations en Afrique centrale. L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général par intérim du ministère des Relations extérieures, Laurent Tchandeu, en présence du secrétaire général adjoint du département de l’intégration physique, économique et monétaire de la Ceeac, Thérèse Chantal Mfoula Edjomo.

 

De l’avis des experts, dont les avis sont relayés par Cameroon Tribune, il existe un lien entre migration et développement en Afrique centrale. Mais pour l’établir aisément, il faut améliorer la gestion des flux migratoires et consolider l’intégration régionale. « Lorsqu’un pays reçoit plusieurs centaines de personnes, ça pose un problème de planification. Il a du mal à repartir ses ressources et à améliorer le niveau de vie des populations. Il faut donc un mécanisme de gestion de ces flux migratoires », a expliqué Laurent Tchandeu.

 

L’atelier de Yaoundé entend donc apporter des réponses efficaces à la prise en charge des migrants. Et ce mécanisme doit être partagé par tous les Etats membres de la Ceeac, dans le cadre d’un observatoire régional chargé spécifiquement de la gestion de cette question cruciale et préoccupante pour les pays africains.

 

La rencontre de Yaoundé a été précédée par six missions de consultation et de collecte des données, menées en début d’année, au sein des Etats membres de la Ceeac. Il était question de dresser un état des lieux de la gestion des flux migratoires, les grands enjeux et défis liés à la gestion de cette question dans chaque pays. En outre, l’on a recueilli des informations et données disponibles, les sources d’information et le cadre institutionnel du système d’information et d’analyse relatifs aux flux migratoires.

 

Au Cameroun, les flux migratoires actuels se traduisent, d'une part, par un mouvement général des campagnes vers les villes et, d'autre part, par une tendance à l'émigration vers l'Europe, en particulier vers la France.

 

Grâce à son potentiel socio-économique et à sa relative stabilité politique, le pays s'est avéré une zone de destination des flux migratoires. Néanmoins, il perd actuellement de son attractivité. Selon les statistiques de la Division de la population des Nations Unies, la migration paraît relativement équilibrée au Cameroun. Par ailleurs, de par sa position géographique (pays limitrophe avec presque tous les pays de la sous-région) et sa stabilité politique, le Cameroun s'avère une destination privilégiée pour de nombreuses personnes fuyant les guerres dans leur pays d'origine ou de résidence.

 

Otric N.

 

Published in International

Les Camerounais ont remporté le tournoi qualificatif aux Jeux africains 2019 dans la zone 4, Afrique Centrale,  qui s’est tenu le weekend dernier au Congo Brazzaville.

 

Les Lions Indomptable du volleyball sont arrivés au Cameroun ce lundi 17 juin 2019 avec dans leur bagage, leur ticket de qualification pour la 12e édition des Jeux Africains 2019 prévue au Maroc. Les volleyeurs camerounais ont participé avec brio au tournoi qualificatif  de la zone 4, Afrique centrale, pour les Jeux africains, qui s’est déroulé du 14 au 16 juin dernier à Brazzaville, la capitale congolaise. Les Lions ont dominé leurs adversaires, notamment la République démocratique du Congo (3 sets à 0) et  le Congo, le pays hôte du tournoi (3 sets à 0).

 

Ce succès a permis à la jeune sélection camerounaise, de décrocher l’unique ticket disponible pour représenter la sous-région Afrique Centrale du 19 au 31 août 2019 au Maroc. L’objectif visé par le Cameroun à ce tournoi. « Nous avons réussi notre objectif, maintenant nous sommes tourné vers l’avenir, notamment la Can, les Jeux Africains et la qualification pour les Jeux Olympiques. On a intégré de jeunes joueurs, nous avons quatre ou six autres qui vont arriver et petit à petit nous allons mouler l'effectif avec les changements pour élever le niveau de la préparation, et surtout le niveau de performance que nous voulons atteindre. Donc, je crois qu'il va s'en dire que nous allons remodeler notre équipe en faisant un savant dosage entre les jeunes et les anciens qui n'étaient pas de cette expédition congolaise et qui ont de grandes performances dans leur club », a affirmé le sélectionneur national, Blaise Mayam chez nos confrères de Press Sport. Après l’expédition congolaise, les Lions vont se préparer  pour les prochaines échéances, notamment la Can qui se déroulera en Tunisie et la phase finale des Jeux africains. 

 

Les Volleyeurs ont rejoint les Lionnes indomptables,  Championnes d’Afrique en titre, qui avaient décroché leur ticket de  qualification au mois de mai dernier au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé contre la R.D.C.  En attendant le rendez-vous  du Royaume Chérifien, les dames se préparent à Yaoundé pour défendre leur titre à la prochaine édition de la Can en Égypte.

 

Le Cameroun sera également représenté aux Jeux africains 2019, en football dames et messieurs, en handball dans les deux catégories, en basketball dames, entre autres.

 

Marie MGUE

Published in Sport

Lors d'une audience tenue le 14 juin 2019, les deux responsables ont discuté de la manière d'appuyer et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale basé au Gabon.

 

Le Premier ministre, chef du gouvernement, a eu une audience le 14 juin 2019 avec une délégation conduite par Ahmedou OuldAbdallah, président du Centre de stratégie et de sécurité au Sahel, qui s'est rendu au Cameroun sur recommandations du Conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région Afrique centrale.

 

L'envoyé de l'ONU a déclaré aux journalistes après l'audience qu'il avait discuté avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute de la manière de soutenir et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale basé au Gabon, un bureau qui a été créé en grande partie à la demande de la République du Cameroun.

 

"Nous sommes ici avec mes collègues pour une mission recommandée par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter de la manière d'appuyer et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale qui est basé au Gabon. En fait, le bureau a été créé en grande partie à la demande du Cameroun", a-t-il déclaré.

 

En ce qui concerne la pertinence du bureau pour la sous-région, Ahmedou OuldAbdallah a déclaré qu'il a pour objectif de traiter les questions émergentes pertinentes et cherche à promouvoir la paix et la stabilité. "Il y a une forte présence de l'ONU dans la région. Il existe des coopérations de maintien de la paix comme en République centrafricaine et au Congo. Mais le bureau de Libreville, au Gabon, couvre toute la région et c'est un bureau politique qui s'occupe des questions émergentes et de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région," a-t-il expliqué.

 

Ahmedou Ould-Abdallah a déclaré que le Premier ministre l'avait assuré de son soutien personnel et de celui du gouvernement camerounais, assurance qu'il prenait au sérieux étant donné qu'il (Ahmedou Ould-Abdallah) avait connu le Premier ministre dans le cadre de la Commission mixte Cameroun - Nigeria. En ce qui concerne la situation au Sahel africain, l'envoyé de l'ONU a dit qu'il priait pour qu'une solution soit trouvée dans un avenir proche, espérant que la crise ne dégénère pas et qu'il soit difficile pour les autorités compétentes de s'y attaquer.

 

Otric N.

 

Published in Politique

Une vingtaine d’experts des deux espaces ont entamé mardi dernier à Douala une semaine de négociations. Après cette étape, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats.

 

« Le président Paul Biya a reçu mandat de ses pairs, en 2009 à Kinshasa, d’harmoniser les instruments politiques et programmes de la Ceeac et de la Cemac pour, à terme, aller vers une seule communauté économique régionale en Afrique centrale. » Rappel fait mardi dernier à Douala par le coordonnateur du secrétariat technique du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (Copil/Cer/Ac). Patrice Libong Badjan indiquait ainsi à la presse l’une des raisons d’être de l’atelier de négociation sur le tarif extérieur commun harmonisé d’Afrique centrale, qui court du 8 au 16 mai à Douala.

 

Selon le quotidien national Cameroon Tribune, l’unification des zones de libre-échange de la Ceeac et de la Cemac a déjà été atteinte (lors du dernier conseil des ministres de la Cemac à N’Djamena), et la sous-région compte désormais une zone de libre-échange unifiée, regroupant les 11 Etats de la Ceeac. « Désormais, on n’aura plus deux agréments pour le même produit. Un seul agrément sera cosigné par le président de la Commission de la Cemac, et par le secrétaire général de la Ceeac », explique M. Libong Badjan.

 

Après cette étape, apprend-on, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats, lesquels sont tous représentés aux travaux ouverts ce mercredi à Douala. « Nous sommes en train de travailler sur le nouveau tarif extérieur commun », ajoute le coordonnateur du secrétariat technique. De fait, il s’agit d’une poursuite de négociations, les travaux dans ce sens ayant débuté en septembre dernier toujours à Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

Les 11 Etats s’étaient alors accordés sur une nouvelle structure tarifaire de manière générale, et il faut à présent poursuivre les discussions « ligne par ligne. Nous avons un document de 97 chapitres. Au mois de septembre nous avons pu examiner les 20 premiers chapitres », relève encore M. Libong Badjan.

Au terme de l’atelier, indique Cameroon Tribune, un nouveau tarif extérieur commun aura en principe été élaboré. Entre autres implications, on passerait alors d’un marché de 44 à 175 millions d’habitants, regroupé dans onze pays.

 

Otric N. 

Published in Economie

L’équipe nationale de basketball féminin prépare les éliminatoires du prochain Afrobasket Women 2019 dans la zone IV, sous-région Afrique Centrale.

 

Dans deux jours, les Lionnes Indomptables de Basketball se réuniront à Yaoundé pour un stage préparatoire, dans le cadre des Eliminatoires du prochain Championnat d'Afrique féminin de basketball (Afrobasket) dans la zone IV, sous-région Afrique Centrale. A cet effet, la Fédération Camerounaise de Basketball (Fecabasket)  a publié la liste des 16 joueuses convoquées pour participer à ce stage qui se déroulera du 28 Avril au 02 Mai 2019. La liste  est constituée en majorité des basketteuses locales et de quelques internationales, à l’instar de Mukoko Baleta, Mfoula Marie Ange.

Ce stage interne débouchera sur le tournoi qualificatif pour l’Afrobasket, prévu au  Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé du 3 au 9 mai 2019.  Initialement annoncé pour le 14 avril dernier, le stage des Lionnes avait été reporté pour le 28 avril,  en raison du  renvoi  des Éliminatoires du  20 au 26 Avril 2019 pour le mois de mai. Le vainqueur représentera l’Afrique Centrale à la phase finale de la 23e édition de l’Afrobasket Dames, prévue  du 16 au 25 août 2019, dans un pays hôte qui n’est pas encore déterminé. Le Nigeria, le Madagascar et la Tunisie sont les candidats qui souhaitent abriter cette édition. Les six meilleures équipes de  la compétition, seront qualifiées pour les tournois de pré-qualification en Afrique des Jeux Olympiques, Tokyo 2020.

Le Cameroun court toujours après son premier titre continental. En 2015, les Lionnes étaient tombées à domicile  en finale face au Sénégal, le pays le plus titré avec 11 réalisations.

 

Liste des joueuses convoquées

POSTE 1 & 2

MOGOUN RAÏSSA – UNIVERSITE DOUALA
AYANGMA SANDRINE – OVERDOSE YAOUNDE
ONGBAGNAMEN JULIENNE – OVERDOSE YAOUNDE
MUKOKO BALETA – APLEMONT LE HAVRE BASKET (France)
ACHIRI HEDRIS FRI – FAP YAOUNDE
NYINKEU SABEYA PAOLA – DUNKERQUE (France)

GANO JIOGAP SILOISE (Overdose Yaoundé)

POSTE 3

MFOULA MARIE ANGE – TSV 1880 WASSERBURG (ALLEMAGNE)
NGNAWO MAEVA – NZUI-MANTO BANGANGTE
NGUKOUG SILATSA CARINE – OVERDOSE YAOUNDE
NGO NDJOCK MONIQUE – ASD BASKET FEMMINILE LE MURA (Italie)

POSTE 4 & 5

ABENKOU ROSE – CAB BRIVE (France)
MBONG LARISSA – FAP YAOUNDE
EBOGO AMANDINE – OVERDOSE YAOUNDE
MBAKOP CYNTHIA ORNELLA – ROANE STATE COMMUNITY COLLEGE (USA)
KAMGWO SUZANNE FLORE – UNIVERSITE DOUALA

STAFF TECHNIQUE

MOUDIO GUY
MBIANDJA PRISCILLA
AHMED MBOMBO NJOYA
NATOSHA CUMMINGS-PRICE

STAFF TECHNIQUE

DR TEMGOUA SERGE
KENFACK TSABANG LANDRY 

 

Marie MGUE

Published in Sport
Page 1 sur 2






Sunday, 05 June 2022 11:01