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Les assises vont se dérouler à partir du 27 Novembre prochain, dans la cité capitale économique camerounaise, sous le thème : "L'industrialisation à travers l’import-substitution".

 

Contexte

Un examen attentif de la balance des paiements montre que le Cameroun devient l'un des plus gros importateurs de biens et de services en Afrique. Le pays consacre plus de 4% de son PIB à l'importation des produits alimentaires de base tels que le riz, le poisson et le maïs.

Une telle situation conduit sans aucun doute à un épuisement des réserves de change durement gagnées et entraîne, entre autres conséquences, une dépendance totale à l'égard de produits étrangers, ce qui a un effet dévastateur sur l'industrie locale.

Objectifs

Dans le but de contribuer à la réduction de cette tendance, la présente édition du Cameroon Investment Forum, va principalement porter sur trois filières (riziculture, aquaculture, maïsiculture) qui ont connu une escalade vertigineuse des importations, drainant des milliards et des milliards de devises étrangères à un moment où l’économie traverse une crise cyclique.

Toutefois, le Cameroun a un potentiel important dans ces trois filières, et celui-ci peut satisfaire non seulement la demande locale, mais également assurer l’approvisionnement de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en particulier et d’autres pays africains en général.

Le forum cherche en outre, à offrir une opportunité idéale à ses participants (hommes d’affaires locaux et étrangers, intelligentsia, société civile, organisations multilatérales, etc.) afin que ces derniers posent un diagnostic concret, au regard des défis inhérents à ces secteurs.

Au cours des 72 heures que vont durer les travaux, il leur également demander de faire une analyse des opportunités d’investissement dans les chaînes de valeurs stratégiques et de proposer des mesures concrètes pouvant réorganiser ces filières en vue de les rendre compétitives et attrayantes aux investisseurs.

Parmi d’autres articulations du forum, le Marché de l’Investissement offrira une occasion unique de nouer des contacts et de sceller des accords commerciaux entre les promoteurs de projets prêts à démarrer et les financiers locaux / internationaux.

Les différentes articulations

Le programme prévoit quatre panels de discussions thématiques, notamment :   

Les grands secteurs d’investissement au Cameroun : Focus sur la riziculture, l'aquaculture et maïsiculture.

Cap sur l’environnement des investissements au Cameroun : Solutions envisageables pour démanteler les obstacles actuels et développer les chaînes de valeurs dans les filières ciblées. 

Financement des projets d'investissement dans les filières prioritaires : Opportunités et conditions d'éligibilité.

Catalyser les investissements dans les filières riziculture, aquaculture et maïsiculture par les contrats de partenariat public privé (PPP).

En outre, un espace des rencontres B to B et B to G sera ouvert aux participants, notamment les membres du gouvernement, les chefs d’entreprises aussi bien du secteur privé que public. Ces assises seront présidées par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Agro-Industrie

Réunis à Brazzaville le 07 septembre dernier pour une réunion extraordinaire, les ministres de la CEEAC ont adopté une position commune de l’Afrique Centrale dans le cadre du Sommet de l’Action Climat prévu le 23 septembre prochain aux Etats-Unis.

 

Les Ministres de l’Environnement et des Affaires étrangères des Etats membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), se sont réunis le 07 septembre 2019 en Réunion extraordinaire en vue d’adopter une position commune de l’Afrique Centrale dans le cadre de l’Action sur le Climat  prévu le 23 septembre 2019 à New York aux Etats-Unis d’Amérique.

Ces Ministres ont rappelé dans cette déclaration commune, l'impact des changements climatiques sur la stabilité des écosystèmes, la production agricole, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les activités économiques et la santé ; la paix et sécurité des États et les déplacements des populations. Ils ont également  relevé avec  préoccupation que l'Afrique qui subit le plus les effets des changements climatiques du fait de sa grande vulnérabilité est le continent qui contribue le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.

A cet effet, ils ont décidé, concernant les Solutions fondées sur la nature, de s’engager  à entreprendre et accélérer avec les ressources financières internes et externes conséquentes les actions déjà initiées dans la sous-région. Sur le plan politique et institutionnel, les Etats membres de la CEEAC se sont engagés  entre autres, à opérationnaliser et structurer le système de l'économie verte en Afrique centrale au niveau régional et national à travers notamment la mise en œuvre des 33 programmes sectoriels de développement et de promotion de l'économie verte. 

Toujours sur ce point, ils ont soutenu qu’ils vont assurer le développement et la promotion de l'économie bleue en Afrique centrale et ses 24 programmes sectoriels ; promouvoir les activités de la Commission des Forets de l’Afrique Centrale (COM IFAC)  et de la Commission Climat du Bassin du Congo ; faire le plaidoyer de la dynamisation de l'initiative « Sommet des Trois Bassins Forestiers », plateforme politique Sud-Sud de gestion des forêts de l’Amazonie, du Bassin du Congo et de Bornéo-Mékong.

Ces Etats promettent d’assurer l'opérationnalisation du Plan d’Action Régional sur la mise en œuvre des Contributions Déterminées Nationales adopté en 2016 à Kinshasa ; d’étendre à tous les pays de l'Afrique Centrale, les programmes de développement durable des ressources forestières et de protection de l'environnement en cours, comme le Programme ECOFAC 6 et l'Initiative des Forêts d'Afrique Centrale (CAFI) ; d'envisager l'extension à toute la sous-région du projet de gestion des feux de brousse de la RDC financé par le programme CARPE, l’USAID et l'US Forest Services.

 

Marie MGUE

 

Published in Société

Dans un communiqué publié ce 11 septembre 2019, la présidence en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), assurée par le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, a salué la décision du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, de convoquer « un grand dialogue national » dès la fin de ce mois.

 

Dans son discours adressé à la Nation le 10 septembre 2019, le président de la République, son Excellence Paul Biya a tenté d’apaiser la crise socio-politique qui sévit dans les régions anglophones depuis plus de deux ans. Et pour se faire, le chef de l’Etat à convoquer un « grand dialogue national ». « J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national », a déclaré le président lors de son discours.

Selon le chef de l’Etat ce dialogue « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation », a-t-il renseigné.

Une décision saluée par la présidence en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). « La Présidence en exercice de la CEEAC salue la décision du Président de la République du Cameroun de convoquer un grand dialogue national dans le but de répondre aux aspirations profondes des différentes composantes de la Nation camerounaise. Elle appelle toutes les forces positives et constructives à saisir l’opportunité de ce dialogue en vue de préserver la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la concorde nationale et favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés. » Peut-on lire dans le communiqué.

Par ailleurs, la présidence en exercice de la CEEAC réitère le soutien et la solidarité communautaires à la République du Cameroun et exprime la disponibilité de la communauté à l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale. Elle exhorte aussi les partenaires et amis de la République du Cameroun à apporter leurs appuis multiformes à la réussite de ces assises historiques.

Et pour finir, La présidence en exercice saisit cette occasion pour exprimer à nouveau ses condoléances aux familles des victimes et souhaiter prompt rétablissement aux blessés. Elle appelle toutes les populations camerounaises à privilégier le dialogue et le pardon en vue de tourner définitivement la page et de retrouver une vie normale.

Créée en octobre 1983 et son Secrétariat Général mis en place en janvier 1985, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), compte actuellement 11 États membres à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la RD Congo, le Rwanda, Sao Tome & Principe et le Tchad. Elle a une superficie de 6 640 600 Km² pour une population estimée à 130 millions d’habitants.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Institutionnel

Le président du Comité de pilotage de la  reforme de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a présenté au Chef de l’Etat Camerounais, le niveau d’avancement de cette reforme le 06 septembre dernier.

 

Le 06 septembre 2019, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a été informé du niveau d’avancement de la reforme de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), a relayé  la Présidence de la République. C’était au cours d’une audience accordée au Palais de l’Unité à Yaoundé, au ministre gabonais des Affaires  étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nze, envoyé spécial du Président Ali Bongo Ondimba, qu’accompagnait le Secrétaire Général de la Ceeac. « Les hôtes du Chef de l’Etat  ont rendu compte au Chef de l’Etat du niveau d’avancement de la réforme de la CEEAC. S’exprimant devant la presse au terme d’un entretien de près d’une heure, le Ministre Alain Claude Bilie-By-Nze, par ailleurs président du Comité de pilotage de cette réforme, a indiqué que la restructuration engagée par les Chefs d’Etat a pour but de donner une impulsion nouvelle à la communauté économique sous-régionale. A cet effet, il a relevé qu’après les experts, le comité des ministres de la CEEAC a validé les projets de textes. Il est présent question, a-t-il précisé, de soumettre ces textes à l’approbation des dirigeants des Etats membres de la CEEAC au cours d’un sommet à venir », relève la Présidence de la République.

Cette reforme porte sur les principales missions de la Ceeac à savoir, assurer un climat global de paix, de sécurité et stabilité, encourager l’intégration et le commerce à travers l’interconnexion des infrastructures de communication et de connectivité. Les  questions liées au développent durable, à la jeunesse, à la promotion de la femme…n’ont pas été oubliées.

Elle  fera l’objet d’un  sommet des chefs d'Etat et du gouvernement de la Ceeac en octobre prochain à Libreville, selon un communiqué de cette institution, publié le 09 septembre dernier. « Les textes établissent le cadre de la réforme. C'est après leur adoption par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement que commencera sa mise en œuvre effective », souligne  le communiqué.

La Ceeac regroupe 11 Etats. Notamment, l'Angola, Cameroun, République Démocratique du Congo, République du Congo, République centrafricaine, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe, Tchad, Burundi et Rwanda.

 

Marie MGUE 

 

Published in Institutionnel

Un atelier sur la question se tient depuis avant-hier à Yaoundé à l’initiative de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.

 

Yaoundé abrite depuis lundi dernier un atelier de réflexion sur les migrations en Afrique centrale. Une initiative de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), qui vise la mise en œuvre d’un observatoire régional des migrations en Afrique centrale. L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général par intérim du ministère des Relations extérieures, Laurent Tchandeu, en présence du secrétaire général adjoint du département de l’intégration physique, économique et monétaire de la Ceeac, Thérèse Chantal Mfoula Edjomo.

 

De l’avis des experts, dont les avis sont relayés par Cameroon Tribune, il existe un lien entre migration et développement en Afrique centrale. Mais pour l’établir aisément, il faut améliorer la gestion des flux migratoires et consolider l’intégration régionale. « Lorsqu’un pays reçoit plusieurs centaines de personnes, ça pose un problème de planification. Il a du mal à repartir ses ressources et à améliorer le niveau de vie des populations. Il faut donc un mécanisme de gestion de ces flux migratoires », a expliqué Laurent Tchandeu.

 

L’atelier de Yaoundé entend donc apporter des réponses efficaces à la prise en charge des migrants. Et ce mécanisme doit être partagé par tous les Etats membres de la Ceeac, dans le cadre d’un observatoire régional chargé spécifiquement de la gestion de cette question cruciale et préoccupante pour les pays africains.

 

La rencontre de Yaoundé a été précédée par six missions de consultation et de collecte des données, menées en début d’année, au sein des Etats membres de la Ceeac. Il était question de dresser un état des lieux de la gestion des flux migratoires, les grands enjeux et défis liés à la gestion de cette question dans chaque pays. En outre, l’on a recueilli des informations et données disponibles, les sources d’information et le cadre institutionnel du système d’information et d’analyse relatifs aux flux migratoires.

 

Au Cameroun, les flux migratoires actuels se traduisent, d'une part, par un mouvement général des campagnes vers les villes et, d'autre part, par une tendance à l'émigration vers l'Europe, en particulier vers la France.

 

Grâce à son potentiel socio-économique et à sa relative stabilité politique, le pays s'est avéré une zone de destination des flux migratoires. Néanmoins, il perd actuellement de son attractivité. Selon les statistiques de la Division de la population des Nations Unies, la migration paraît relativement équilibrée au Cameroun. Par ailleurs, de par sa position géographique (pays limitrophe avec presque tous les pays de la sous-région) et sa stabilité politique, le Cameroun s'avère une destination privilégiée pour de nombreuses personnes fuyant les guerres dans leur pays d'origine ou de résidence.

 

Otric N.

 

Published in International

Les membres du gouvernement se sont concertés à l’immeuble étoile et plusieurs sujets ont été évoqués, notamment, la Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport (aérien, terrestre, maritime, et ferroviaire) en vue de la performance des entreprises nationales.

 

Parmi les secteurs influents de l’économie camerounaise, figure en bonne place celui des transports. En effet, de par sa géographie et sa position, les transports assurent la circulation des biens et des personnes, pour la gestion administrative et le développement du territoire. Ils favorisent le transit en provenance ou à destination des pays voisins, notamment le Tchad et la République Centrafricaine, en plus des échanges entre les espaces CEEAC et CEDEAO.

 

Le Cameroun compte quatre modes de transport : La route qui est le mode le plus répandu, dynamique qui fournit près de 85% de l’offre -  Le rail est actif essentiellement dans la partie centrale sud du pays - 5 aéroports répartis le long de l’axe sud-nord et assurent l’essentiel du trafic aérien - Le transport par voies d’eau est actif sur la côte atlantique à travers 3 ports, auxquels s’ajoutent peu de zones de navigation sur les cours d’eau intérieurs.

 

Le secteur des transports, en tant que facteur de stabilité, joue un rôle important dans le développement économique et social, le renforcement de la solidarité et de l'intégration nationales, la réduction des disparités locales et l’ouverture régionale. En effet, le développement des services de transport performants compétitifs et complémentaires avec des réseaux denses de liaisons routières, ferroviaires, aériennes, maritimes et fluviales, est un préalable à la croissance économique, à l’aménagement harmonieux du territoire, au développement de l’écotourisme, à l’ouverture du pays et à son entrée dans l’économie mondiale

 

Stratégies de développement des infrastructures

Parmi ces dernières, on compte les opérations d’entretien routier qui concernent à la fois le réseau classé prioritaire, le réseau non prioritaire, de même que le réseau des routes rurales.

 

La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport implique par ailleurs l’amélioration du service du réseau routier, en s‘assurant que 100% de celui qui est classé prioritaire est en bon état, ainsi qu’une proportion importante (30%) du reste du réseau routier.

 

La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport appelle à la protection du patrimoine routier afin d’assurer : Le contrôle des charges sur 100% du réseau bitumé (contre 30% actuellement) -  Le respect des conditions de circulation par temps de pluie et la construction des barrières de pluie sur le réseau des routes en terre – La réhabilitation du réseau routier…

 

Selon le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe, malgré les mesures mises en place par le gouvernement, l’on note encore un état de dégradation avancée du linéaire bitumé (23% des 4061 km bitumé sont en état médiocre ou mauvais).

La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport, qui est une composante du programme de réhabilitation va permettre de préserver les lourds investissements déjà consentis. Ainsi, les ressources nécessaires mobilisées dans la période 2010-2020, vont permettre au gouvernement de poursuivre la réhabilitation de 200 km de routes bitumées en moyenne, par an. Il est revenu sur les moyens conséquents devront aussi être mis dans la réhabilitation des routes en terre.

 

Tous les membres du gouvernement n’ont pas assisté à ces assises, présidées par Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement. Le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda qui conduit en ce moment, une importante délégation à Genève, dans le cadre des travaux de a 72ème Assemblée mondiale de la Santé et, les spécialistes vont tabler sur un sujet qui semble ne jamais trouver une solution au Cameroun : la Couverture Santé Universelle.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Politique

Une vingtaine d’experts des deux espaces ont entamé mardi dernier à Douala une semaine de négociations. Après cette étape, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats.

 

« Le président Paul Biya a reçu mandat de ses pairs, en 2009 à Kinshasa, d’harmoniser les instruments politiques et programmes de la Ceeac et de la Cemac pour, à terme, aller vers une seule communauté économique régionale en Afrique centrale. » Rappel fait mardi dernier à Douala par le coordonnateur du secrétariat technique du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (Copil/Cer/Ac). Patrice Libong Badjan indiquait ainsi à la presse l’une des raisons d’être de l’atelier de négociation sur le tarif extérieur commun harmonisé d’Afrique centrale, qui court du 8 au 16 mai à Douala.

 

Selon le quotidien national Cameroon Tribune, l’unification des zones de libre-échange de la Ceeac et de la Cemac a déjà été atteinte (lors du dernier conseil des ministres de la Cemac à N’Djamena), et la sous-région compte désormais une zone de libre-échange unifiée, regroupant les 11 Etats de la Ceeac. « Désormais, on n’aura plus deux agréments pour le même produit. Un seul agrément sera cosigné par le président de la Commission de la Cemac, et par le secrétaire général de la Ceeac », explique M. Libong Badjan.

 

Après cette étape, apprend-on, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats, lesquels sont tous représentés aux travaux ouverts ce mercredi à Douala. « Nous sommes en train de travailler sur le nouveau tarif extérieur commun », ajoute le coordonnateur du secrétariat technique. De fait, il s’agit d’une poursuite de négociations, les travaux dans ce sens ayant débuté en septembre dernier toujours à Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

Les 11 Etats s’étaient alors accordés sur une nouvelle structure tarifaire de manière générale, et il faut à présent poursuivre les discussions « ligne par ligne. Nous avons un document de 97 chapitres. Au mois de septembre nous avons pu examiner les 20 premiers chapitres », relève encore M. Libong Badjan.

Au terme de l’atelier, indique Cameroon Tribune, un nouveau tarif extérieur commun aura en principe été élaboré. Entre autres implications, on passerait alors d’un marché de 44 à 175 millions d’habitants, regroupé dans onze pays.

 

Otric N. 

Published in Economie

Le Cameroun qui est engagé dans le processus de ratification, est visiblement l’un des pays qui saisit le mieux l’importance de l’opérationnalisation de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour l’accélération du développement économique du Cameroun.

 

Le sujet était au menu de l’audience entre le ministre du Commerce et le directeur Afrique centrale de la Commission économique pour l’Afrique, lundi 11 mars 2019 à Yaoundé. Selon Cameroon Tribune, c’est une note de satisfaction au terme de l’audience accordée lundi 11 mars par le ministre du Commerce à Antonio M. A. Pedro, directeur du bureau sous régional pour l’Afrique centrale à la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies.

Les deux hommes ont fait le point sur le processus d’intégration en présence d’une délégation de la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). 44 pays de l’Union africaine dont le Cameroun avaient en effet signé les instruments juridiques portant création de cette zone en mars 2018.

A ce jour, apprend-on, 19 Etats membres ont ratifié. « Nous avons discuté sur le processus. Nous avons aussi fait le plaidoyer pour que le Cameroun soit un des premiers pays qui vont ratifier cet accord. Nous sommes très contents de savoir que les autorités ont saisi l’importance de la Zlecaf et nous pensons que d’ici le mois de juillet, le Cameroun fera partie des pays qui vont la ratifier. Nous sommes contents de nos échanges avec le Mincommerce. Il continuera à jouer son rôle après la ratification », a indiqué à la fin de l’audience, Antonio M. A. Pedro.

Il faut dire que la Zlecaf est au menu des toutes les rencontres des instances africaines du moment. En effet, lors de la troisième réunion du comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration, tenue récemment à Yaoundé, le représentant du président de la Commission de l’Union africaine, Victor Harison indiquait qu’il ne serait pas fantaisiste « d’envisager sa mise en œuvre effective dans le courant de l’année 2019 ».

Pour cela, il faudrait que les 22 ratifications nécessaires à l’entrée en vigueur de la Zlecaf soient signées. Et les négociations devraient porter sur l’élaboration du règlement sur les marchandises produites dans le cadre d’arrangements économiques spéciaux, la mise au point d’un mécanisme d’identification, de surveillance et d’élimination des obstacles non tarifaires, etc.

A ce sujet justement, Antonio M. A. Pedro précise : « avec les autorités, nous allons soutenir la stratégie mise en place par le Cameroun, notamment en ce qui concerne la promotion du commerce intra-régional. Nous allons aussi organiser un forum national regroupant les différents acteurs afin de nous assurer qu’ils participent aux défis de mise en place de cette initiative. L’implication du secteur privé est très importante pour cet agenda ».

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01