Dans une publication ce jeudi, le Ministre délégué auprès du ministre de la justice camerounaise, semble plutôt heureux d’avoir suscité l’intérêt du magazine panafricain. En effet, pour notre confrère, l'ex-opposant est « surtout connu pour ses vidéos, souvent virales, dans lesquelles il se livre sans filtre ni retenue ».
Surnommé « Ministre du peuple » pour certains, « politicard canaille » pour d’autres, le journal dans une publication en version numérique ce mercredi, révèle que Jean de Dieu Momo a passé une enfance heureuse dans une fratrie de 56 enfants dont il est l’aîné. Dans une réaction ce jeudi, le Ministre délégué auprès du Minjustice, semble plutôt heureux d’avoir suscité l’intérêt du magazine français Jeune Afrique. « Ça, c’est quand tu vois un Gaou qui a percé ! Un clin d’œil à mes amis Drogbarien pour leur haute contribution à l’enrichissement de la grammaire politico-sociale », a écrit le ministre délégué.
Notre confrère fait mention de la détermination de son père, artisan tailleur, à les envoyer tous à l’école – même si les filles sont encouragées à se marier dès que possible ; ses pérégrinations de l’université aux prétoires, jusqu’à l’affaire des neuf disparus de Bépanda, qui le révèle Jean de Dieu Momo aux Camerounais.
Et c'est ainsi que le journal raconte, « Nous sommes à la fin des années 1990. Le Cameroun connaît une période de grande insécurité. Pour rétablir l’ordre, le gouvernement crée le Commandement opérationnel, une unité composée de policiers, de militaires et de gendarmes, qui s’illustrera par sa brutalité et ses exactions. Le 23 janvier 2001, neuf personnes sont interpellées dans le cadre d’une enquête ».
Innocent D H
Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice souhaite ne pas semer la confusion entre ses positions personnelles et celle du gouvernement, au sujet de l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi.
Depuis le début de l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi, Jean De Dieu Momo le ministre délégué (Mindel) auprès du ministre de la Justice s’est positionné en faveur du journaliste. Il avait même laissé penser aussi que Martin Camus Mimb le promoteur de Radio Sport Infos (RSI) était victime d’un complot qui viserait à l’écarter de la Coupe d’Afrique des Nations qui va se jouer au Cameroun l’année prochaine. Jusque-là, ces sorties même si elles n’étaient pas appréciées, elles n’avaient pas encore créé un tollé général. Il a fallu que le Mindel dans un argumentaire qui pourrait bien dédouaner Camus Mimb, fasse allusion à l’article 346 du Code pénal, pour susciter l’indignation de la quasi-totalité des internautes.
Seulement, du fait de son poste au sein du gouvernement, ses différentes sorties sur l’affaire susmentionnée, ont failli créer la confusion avec la position des autorités. En conférence de presse, le Pr Marie Théhrèse Abena Ondoa a indiqué et précisé que le gouvernement condamne ce qui s’est passé le mercredi 16 juin 2021, dans le bureau de Martin Camus Mimb. Dans une publication faite sur sa page Facebook, le Mindel a tenu lui aussi à indiquer que ses positions sur cette affaire, ne sont nullement celles du gouvernement. Et d’ailleurs, il est allé plus loin en déclarant, qu’il gardera désormais le silence et fait entièrement confiance à la justice.
Retrouvez ci-dessous la publication du ministre Momo
“ Vox populi vox dei. J’ai compris et entendu la condamnation unanime qui fuse de notre peuple profond et qui m’amène à faire les précisions suivantes:
1/Des confrères avocats se sont constitués pour cette affaire de mœurs qui secoue la toile pour laquelle nous devons exiger la pleine et totale lumière. Nous ne pouvons tolérer dans notre société les déviances et les atteintes aux mœurs. À partir de ce moment et n’étant pas constitué comme avocat pour personne, je ne saurais prendre une position qui risque de compromettre la défense des parties, l’affaire pouvant avoir des conséquences judiciaires. J’apporterai tout mon soutien à la loi et à la manifestation de la vérité.
2/ Je tiens à rappeler pour le souligner que cette page Fo’o Dzakeutonpoug1er n’est pas celle du ministre Momo Jean de Dieu mais celle d’un citoyen lambda qui prend part aux débats publics. Les idées émises sur cette page ne sauraient engager le gouvernement dont il n’est pas le porte-parole. Mais je comprends que la ligne de démarcation entre les deux personnages peut être difficile à cerner.
3/ Je souligne aussi que Me Momo est le président national d’un parti politique de l’opposition, le PADDEC et à ce titre peut s’exprimer sur les affaires de la cité sans engager le gouvernement.
4/ Enfin Me Momo est un avocat des droits de l’homme soucieux de défendre et de protéger aussi bien la liberté d’expression que la présomption d’innocence qui sont des valeurs qui fondent la démocratie. Sans ces droits n’importe lequel d’entre nous peut être publiquement lynché sans qu’aucune preuve de sa culpabilité n’ait été rapportée.
5/ Ceci étant dit, je note que beaucoup de personnes indexent la qualité de membre du gouvernement pour fustiger la sortie de Fo’o Dzakeutonpoug. En conséquence et pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je retire tout ce que j’ai écrit dans cette affaire qui pourrait compromettre la moralité gouvernementale et renonce désormais à prendre position dans le genre d’affaire qui est sur la place publique et garderai désormais une parfaite neutralité axiologique à l’avenir.
Fo’o Dzakeutonpoug1er
Me Dimitri Amedee Touko Tom s’offusque des arguments brandis par le ministre Jean De Dieu Momo pour dédouaner Martin Camus Mimb.
L’avocat Dimitri Amedee Touko Tom condamne les éléments de droit auxquels le ministre Jean De Dieu Momo fait référence pour dédouaner Martin Camus Mimb. Il convient de rappeler que le ministre délégué auprès du ministre de la Justice renvoie tous ceux qui condamnent d’office le commentateur sportif à l’article 346 du Code pénal.
« Lisez au moins l’article 346 du code pénal qui punit l’outrage à la pudeur sur enfant de MOINS DE SEIZE ANS. À ce stade c’est un crime. Ensuite lisez la suite pour apprendre que le législateur protège les enfants de moins de 16ans. Après c’est la corruption de la jeunesse qui se démontre par des actes corruptifs comme la donation d’une grosse somme d’argent, une invitation dans un somptueux hôtel qui est loin de ses possibilités habituelles ou des cadeaux somptueux. Mais tout cela est laissé à l’appréciation souveraine du juge. Pour le reste la majorité civile est de 21 ans et donc vous êtes libres de forniquer à tout vent comme bon vous semble. Sous réserve du respect de la loi. Arrêtez de fantasmer et respectez la loi », a écrit le membre du gouvernement.
C’est donc ces propos sus rapportés qui fâchent Me Amedee. Il y voit une volonté du ministre de vouloir protéger Martin Camus Mimb.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Me Amedee
J'observe avec beaucoup d'attention et d'intérêt l'attitude de nombreuses personnalités qui ont émis des avis dans cette affaire.
Celle qui me semble la plus saillante, est celle de Me Jean De Dieu MOMO alias Fo'o Dzakeutonpoug, Ministre Délégué en charge de la Justice au Cameroun.
Sa première démarche en tant l'une des pierres angulaires du système judiciaire camerounais, donc garant de l'ordre public, face à la violence de la publication, dans des conditions qui restent à déterminer, des photos et vidéos dégradantes, d'une jeune femme présentant manifestement des signes de fragilité, fut d'apporter sans ambages, son soutien à l'une des personnes "poursuivie par la clameur populaire" et qui se révèlerait progressivement comme étant l'un des auteurs ou complices de cette entreprise criminelle.
Humilié par la force des investigations menées par de nombreux bénévoles et des révélations faites par d'autres victimes présumées, sur les profils des personnes soupçonnées, le ministre qui n'a jusqu'ici rien fait pour que la justice se mette en brande, tente de réduire la qualification de l'infraction qui pourrait être retenue in fine, et d'en faire une affaire banale, un fait divers sans aucune gravité. Il dit en résumé que la victime n'est pas assez jeune (plus de 16 ans) pour que soit retenue l'atteinte à la pudeur... Il dit également que même si sa minorité était prouvée, les actes constitutifs de corruption de la jeunesse sont difficiles à établir parce que l'on ne peut démontrer que des moyens de nature à l'appâter et à surprendre son discernement aient été déployés...
UN VRAI NUMÉRO DE FEYMANIA INTELLECTUELLE
En réalité, le Ministre, décidé à protéger contre vents et marées les bourreaux, essaye de réduire les faits en amenant le débat sur un terrain moins grave, en banalisant l'affaire, en lui donnant à priori une qualification juridique qui orienterait politiquement et juridiquement la main du magistrat qui serait ainsi forcé par la pression populaire, à engager des poursuites.
En clair, il "disqualifie" à priori des infractions qui peuvent être qualifiés de crimes, en délit. Malicieusement, il évite les hypothèses de viol, d'administration de substances de nature à altérer le discernement de la victime, de proxénétisme, de pédophilie en bandes organisées, de détention et diffusion d'images pédo-pornographiques... que peuvent révéler des enquêtes sérieuses.Il ne veut pas de cette vérité là, il donne à priori SA vérité, à l'opinion et à la justice dont il est un des responsables.
L'AFFAIRE MALICKA EST L'AFRONTEMENT DES PUISSANTS ET DES GUEUX
Cette affaire a une déclinaison politique que révèle la protection tous azimuts du Ministre Délégué au blanchiment : la confrontation des puissants, des riches et des pauvres, des gueux. L'affrontement entre la république des noceurs et jouisseurs impénitents et celle des survivants...
La vérité de mon analyse, c'est que la justice officielle au Cameroun a choisi son camp. Cette donne doit être mise en facteur par tous les acteurs qui demandent justice. L'environnement institutionnel et politique est difficile, voire hostile.
Alors qu'on s’attendrait à ce que des scandales comme ceux-ci soient de grandes occasions de réflexion sur les valeurs fondatrices de la société camerounaise, laquelle peut déboucher sur l'enrichissement de l'arsenal juridique visant à la protéger davantage, on voit un Ministre devenir complice et défenseur des voyous.
C'EST INACCEPTABLE !
Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice a de la peine à croire que Paul Eric Kingue le maire de Njombe-Penja s’est éteint.
Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice ne s’est pas retenu après l’annonce de la mort de Paul Eric le Maire de Njombe-Penja. Sa tristesse, il l’a partagée sur sa page Facebook. «Oh mon Dieu ! C’est une autre personne qui répond au téléphone de PEK (Paul Eric Kingue, NDLR)», a écrit le MINDEL.
Effectivement le Maire Paul Eric Kingue a rendu l’âme aux premières heures de ce lundi 22 mars 2021 dans la ville de Douala. Des sources rapportent que ça faisait déjà une semaine, qu’il avait été admis en situation d’urgence à l’hôpital militaire de Douala. Il meurt donc des suites de maladie. Certains parlent de Coronavirus. Cependant confirmation n’a pas encore été faite.
Pour l’instant, les hommages en direction du défunt Maire de Njombe-Penja se multiplient. Dans l’ensemble, l’homme politique est présenté comme un humaniste soucieux du développement de sa commune.
« Je m’incline devant la mémoire d’un vrai HOMME POLITIQUE avec une philosophie sociale. Paul Éric Kingue au-delà de sa compétence était un humaniste, et bête politique. Il avait fait de son espace politique Njombe Penja un étalon modèle de développement, un laboratoire de l’operationnalité de la décentralisation. Le Cameroun perd un Homme Politique expérimenté, bon orateur, et un Humaniste qui se souciait de son peuple », a écrit André Luther Meka militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
« La scène politique camerounaise perd l’un de ses merveilleux animateurs. C’est quoi cette punition de subir, sans rien pouvoir faire toute cette procession macabre. Les rares fois qu’on s’étaient vus, qu’on avait échangé, je voyais devant moi, un volcan en pleine éruption d’ambitions et d’initiatives pour sa localité et le Cameroun. PAUL ERIC Kingue méritait de vivre plus longtemps encore », a aussi écrit le journaliste Martin Camus Mimb.
Après le décès de Paul Eric Kingue, la vie s'est arrêtée à Djombe-Penja
Liliane N.
La télévision de Jean De Dieu Momo Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice aura pour mission montrer une image positive du Cameroun.
La télévision du Ministre Jean De Dieu Momo diffuse sur le réseau social You Tube. Le Ministre auprès du Ministre de la Justice l’a baptisée «Fo’o Dzakeutonpoug Tv». Elle est opérationnelle depuis le samedi 13 décembre 2020. Et elle a pour principal objectif donner une image positive du pays.
«C’est une chaîne qui ambitionne de raconter l’histoire et les légendes de l‘Afrique et du Cameroun, par les acteurs du terrain, par les acteurs qui font cette histoire. Il s’agit de présenter la meilleure face du Cameroun et de l’Afrique. De présenter les merveilles et les richesses du Cameroun qui échappent à la vue de plusieurs personnes qui sont éloignées de ce paradis. Elle veut également construire un pont entre plusieurs idéologies. Ceux qui dépeignent l’Afrique et qui montrent une Afrique désarticulée, affamée et pauvre, et les acteurs de terrain qui habitent là-bas, qui veulent montrer l’autre aspect de l’Afrique riche et qui constitue un véritable paradis terrestre que les autres vont nous envier», explique le membre du gouvernement dans une vidéo relayée sur Facebook.
A titre de rappel, il faut dire que Jean De Dieu Momo est le deuxième homme politique à lancer une chaîne de télévision cette année. Avant lui, il y a eu Paul Eric Kingue le Maire de Djombe-Penja avec sa télévision «School Tv Africa». Si la chaîne Tv du Ministre Momo veut présenter l’image positive du pays, celle de Paul Eric Kingue est spécialisée dans l’éducation. Les programmes scolaires suivis sont ceux arrêtés par les Ministères en charge de l’éducation au Cameroun à savoir celui des Enseignements secondaires et de l’Enseignement supérieur. «School Tv Africa» ambitionne donc de couvrir les programmes scolaires et académiques.
Liliane N.
Courroucé par l’attaque dont a été victime l’homme politique ce Dimanche, alors qu’il se préparait à rallier Yaoundé et participer, en tant que panéliste à une émission dominicale sur une chaîne de télévision locale, le ministre Délégué auprès du ministre de la Justice Garde des Sceaux estime qu’il s’agit de l’agression de trop …
Sa publication
« L’acte crapuleux contre Abel Elimbi Lobe montre une fois de plus l’état d’insécurité dans notre pays. Une lecture d’un tel acte montre que le peuple souhaite un durcissement des moyens coercitifs de L’Etat. C’est la manifestation de l’impunité qui revendique la réaffirmation de l’autorité de L’Etat.
D’abord certains ont pris les armes contre L’Etat et malgré les appels renouvelés au dialogue ils sont passés à la vitesse supérieure en tuant les enfants et en égorgeant les femmes quand ils ne les enterrent pas vivantes.
Ensuite d’autres sont allés saccager nos ambassades et continuent d’y mettre impunément les graffitis. Les derniers en date ont pris en otage les gardiens des prisons pour empêcher que leurs clients soient ramenés dans le centre de détention.
Nous avons eu droit à un communiqué de leur hiérarchie qui ne condamne pas cet acte mais fustige les moyens que L’Etat a déployé pour y mettre un terme.
Aujourd’hui c’est Abel Elimbi Lobe qui est attaqué au sortir de sa maison par des malfrats.
Le message ne peut plus être plus clair. L’autorité de L’Etat est soumise à la question. C’est un acte terroriste qui défi L’Etat et qui en déni jusqu’à l’existence. Il faut sévir ou périr car les citoyens ont besoin de la protection de L’Etat ».
Une position a soulevé un enthousiasme certain, de la part de tous ceux qui ont été outré par cette agression ; et, qui estime que depuis 2018, l’arène politique est « envahie par des individus par des individus sans Foi ni Loi, qu’il ne faut surtout pas contredire, au risque d’être traités de tous les noms, ce qui constitue le moindre mal, car, d’aucuns se montrent plus violents encore… ».
De plus, des photos d’Abel Elimbi Lobe circulent sur la toile, montrant les séquences de sa vie au quotidien ; ce qui peut laisser supposer qu’il est pris en filature et que peut être, cette agression n’est pas le fait du hasard.
Aux dernières nouvelles, Abel Elimbi Lobé qui a lui-même répondu au téléphone ce Matin dit rendre « Grâce au Seigneur ; il dit se sentir mieux malgré une céphalée et des douleurs au niveau de l'abdomen…
Il nous a aussi révélé que ses bourreaux ont tiré sur lui avec un fusil de fabrication artisanale et cela a eu un impact sérieux sur son genou qui contient actuellement de nombreux plombs…».
C’est d’ailleurs ce genou qui doit être opéré ce matin, d’après les confidences qu’il a faites car, c’est cette partie de son corps qui a le plus souffert de l’agression.
Nicole Ricci Minyem
Dans cette lettre ouverte, l’homme qui s’est défait de sa casquette de membre du Gouvernement s’adresse à l’homme politique avec qui il a autrefois mené le même combat. Il reproche, entre autres au président du mrc sa propension à faire intervenir des puissances étrangères afin que ces derniers l’installent au pouvoir
« Monsieur le président et cher collègue, nous avons par le passé, en tant que leaders de nos formations politiques d’opposition respectives, essayé de fédérer nos forces pour conquérir le pouvoir, une fois en tête-à-tête dans cet hôtel à Douala Bonanjo et l’autre fois à Yaoundé, en présence de Monsieur Hameni Mbielleu et du professeur Alain Fogue.
C’est donc le souci de l’intérêt commun bien compris pour notre pays qui m’oblige à vous adresser cette lettre ouverte, au regard des positions violentes de vos discours politiques depuis la dernière élection présidentielle. Mais surtout au regard de votre propension à inviter le loup dans la bergerie de notre jardin d’Eden.
Certes, c’est votre droit de prendre tel avocat de votre choix à telle occasion, mais nous savons que vos récents choix procèdent d’une volonté de faire du lobbying en vue de trouver le secours d’une puissance étrangère pour vous installer au pouvoir au Cameroun, par la voie, non pas de la révolution populaire que vous avez vainement essayé, mais par le déclenchement d’une invasion militaire étrangère au prétexte humanitaire contre notre pays, comme cela s’est passé en Libye.
Vous n’avez pas de force propre Monsieur Kamto. Vous n’avez pas non plus le soutien du peuple camerounais dans son ensemble. Certes un groupuscule d’anarchistes qui s’illustrent par une violence inouïe depuis 1960, vous soutient. Ils sont cependant résiduels et géographiquement localisable au regard de la composante sociologique de notre pays.
La présente lettre est ouverte parce que vous êtes resté sourd à ma dernière invitation à débattre, entre leaders politiques responsables, des thématiques préoccupantes qui soulignent notre divergence d’approche pour la construction bien heureuse de notre pays, à savoir votre revendication pour la modification “consensuelle” du code électoral et celle relative à la résolution préalable de la crise dans le Nord-Ouest et dans le Sud-ouest avant toute élection future.
Nous eussions fait ce débat public auquel je vous conviais que j’eusse rappelé, en ce qui concerne la modification du code électoral, que vous êtes précisément parmi les acteurs qui l’avaient présenté au public, pour avoir été au cœur de sa rédaction et de son adoption par l’assemblée nationale, es qualité de Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
En effet, les archives de cette époque pas si lointaine montrent votre implication en tant qu’expert des questions de droit public et l’on peut vous voir sur une photo avec le Ministre des Relations Extérieures d'alors M. Henri Eyebe Ayissi et de M. Jean Pierre Biyiti Bi Essam alors Ministre de la Communication du gouvernement du Premier Ministre Inoni Ephraim, ceci à l'occasion de la présentation d'Elecam et dudit code électoral ( qui a subi depuis lors plusieurs modifications pertinentes) à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, vantant ainsi notre avancée en matière de la démocratie représentative.
Pour mémoire, il faut rappeler que l’actuel Premier Ministre, Chief Doctor Dion Ngute, était alors Ministre Délégué auprès du Ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Commonwealth, et à ce titre patron de votre épouse en service dans ce département ministériel et elle-même Ministre Plénipotentiaire.
Votre épouse et vous même avaient ainsi le privilège inédit de siéger ensemble au gouvernement, pour ainsi dire. Je crois savoir qu’elle n’a pas démissionné comme vous de cette position avantageuse qui vous profite aussi en termes de privilèges dont bénéficient les personnalités de la haute société.
Votre revendication d’aujourd’hui apparaît donc comme les complaintes d’une personne qui a construit une prison pour les autres et qui se plaint d’avoir été le premier à y être enfermé! Autrement dit le Code électoral élaboré par vos soins ne saurait être attaqué par vous même en vertu de la règle Nemo Auditur propriam turpitudinem allegans (nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude).
Ceci dit, je crois à mon humble avis que vous faites un mauvais procès à ce code électoral. La vérité secrète et tactique de votre cœur est que vous poursuivez un objectif stratégique de mobilisation des électeurs. Ce me semble trivial. Nous avons été ensemble dans cette opposition radicale et je connais bien cette technique pour mobiliser les foules distraites, inattentives et politiquement inexpertes.
Pour s’en convaincre, il suffit de relever que ce code a permis, aussi bien à votre Entreprise politique (Mrc), qu’à la mienne (Paddec), de remporter les élections dans les compétitions électorales organisées en 2013!
C’est le même code qui a permis en 2020 aux partis politiques des autres Entrepreneurs politiques comme l’Honorable Député Cabral Libii et le Maire Paul Eric Kingue, d’occuper leurs fonctions politiques actuelles avec leurs élus locaux. La perfection n’est pas de ce monde et il n’y a pas de pouvoir qu’à la présidence de la République Monsieur Kamto.
A ce stade, je crois qu’il est dangereux pour la cohésion sociale de faire de la politique spectacle de mauvaise foi pour conduire le peuple dans la confusion par des mensonges qui déforment la réalité politique et sociale de notre pays. On n’est pas opposant pour s’opposer à tout cher collègue Président du Mrc Renaissance.
S’agissant de la résolution de la crise dans le Nord-ouest et dans le Sud-ouest, j’ai compilé ci-dessous un certain nombre, non exhaustif, des réalisations palpables du gouvernement pour résoudre cette crise et conduire avec assurance notre pays dans la paix.
Tout camerounais de bonne foi, soucieux du devenir de notre nation et du bonheur de notre peuple devrait, à défaut d’encourager ces efforts ou de les applaudir, au minimum se taire et éviter d’exciter les populations à la révolte ou à la révolution comme il semble l’être dans vos projets.
Je suis persuadé qu’aucun membre de la communauté internationale, de bonne foi, ne peut se laisser surprendre par vos véritables revendications cachées et qui craignent la lumière du jour, à savoir vous inscrire par effraction dans les livres d’histoire comme celui qui aura entraîné le Cameroun dans une guerre civile désastreuse et susceptible d’aboutir in fine à la libyalisation de notre pays, à défaut, de sa rwandardisation.
Les préparatifs dangereux de la révolution auxquels vous vous livrez risquent de compromettre les efforts faits par notre gouvernement, avec le concours généreux de la coopération bilatérale et multilatérale des pays amis du Cameroun et autres Organisations internationales, pour construire les Régions dévastées par la crise, du fait de certains compatriotes irresponsables qui ont cassé les ponts, détruits les infrastructures publiques, incendiés les écoles et les maisons des particuliers, tués les populations civiles et les membres de nos forces de l’ordre venues au secours de ces populations.
Critiquer ces efforts ou alors les ignorer complètement, comme vous le faites, est une insulte insupportable à tous ces pays donateurs qui nous permettent de reconstruire ce que nos enfants égarés ont détruit dans ces régions.
La faiblesse de notre budget ne nous permet pas de construire ce pays sans l’aide de nos partenaires et votre comportement ainsi que les mensonges que vos amis occidentaux visés supra leur racontent dans la campagne de lobbying dans les salons feutrés, où ils n’ont pas la contradiction de laquelle jaillit la vérité, ont tendance à décourager leur générosité.
Voici quelques mesures prises par le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, afin de répondre aux différentes revendications liées à la crise dans les régions anglophones de notre pays : Jugez-en vous mêmes de leur pertinence.
- création le 23 janvier 2017 de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme. L’institution est chargée entre autres d’assurer le suivi et la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles imposant l’usage des deux langues officielles dans tous les services publiques et parapubliques, ainsi que dans tout organisme recevant les subventions de l’Etat.
La Commission reçoit et traite également toutes les requêtes dénonçant les discriminations fondées sur le non-respect des dispositions relatives au bilinguisme.
- création par décret présidentiel n°2018/719 du 30 novembre 2018, du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration – CNDDR – destiné à permettre à ceux de nos compatriotes impliqués dans les violences armées contre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations civiles de ces deux régions, à retrouver le droit chemin, de manière à se réinsérer dans l’ordre normal de notre société.
La décision par le chef de l’Etat en date du 14 décembre 2018, de l’arrêt des poursuites contre 289 personnes poursuivies devant les tribunaux militaires et détenues de ce fait pour des délits commis dans le cadre de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
-L’ouverture d’un dialogue avec les différentes parties prenantes aux revendications, à savoir, des syndicats d’Enseignants et un groupe d’Avocats au Barreau du Cameroun. Deux comités ont été mises en place en ce qui concerne les problèmes soulevés par les Enseignants, et un autre comité a été créé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour ce qui est des questions soulevées par les Avocats.
Au terme des pourparlers menés avec les syndicats des enseignants, le Président de la République a depuis lors apporté les réponses suivantes aux revendications exprimées :
Recrutement spécial pour les matières scientifiques de 1000 jeunes enseignants bilingues
- La Mise en place d’un fonds spécial d’un montant de deux milliards de francs CFA, pour servir de subvention en faveur des établissements d’enseignements privés laïcs et confessionnels ;
- Création du comité ad hoc dédié spécifiquement aux problèmes des syndicats d’expression anglaise ;
- Redéploiement des enseignants des deux sous-systèmes éducatifs selon leurs compétences linguistiques ;
- Création et organisation de l’école normale supérieure polytechnique au sein de l’Université de Bamenda;
- Création de nouveaux établissements dans les Universités d’État, notamment les départements de English Law à Maroua, Ngaoundéré, Douala, Dschang et des départements de French Private Law au sein des Universités de Buea, Bamenda, ainsi qu’un département de lettres modernes françaises à l’École normale supérieure de l’Université de Bamenda ;
- Réorganisation de l’ENAM par décret présidentiel pour y introduire la pratique obligatoire du bilinguisme.
S’agissant des revendications portées par les Avocats, le Chef de l’État a ordonné les mesures suivantes :
- La publication de la version anglaise du traité de l’OHADA et des autres textes de l’OHADA ; Il faut souligner que ces textes avaient déjà été publiés en français et en anglais dans le journal officiel de 1996 au moment de la manifestation des avocats d’expression anglaise.
- Le renforcement des effectifs des magistrats et d’Enseignants d’expression anglaise ;
- Le redéploiement du personnel judiciaire en fonction des particularités entre le Civil Law et le Common Law ;
- La création d’une Division spéciale du Common Law au sein de la Cour Suprême, pour connaître des recours provenant des juridictions implantées dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
- La création d’une Division du Common Law à l’ENAM;
- La création d’une Faculté des sciences juridiques et politiques à l’Université de Buea ;
- Le recrutement d’un plus grand nombre d’Enseignants d’expression anglaise à la division de la magistrature et des greffes de l’ENAM.
À côté de ces mesures destinées à apporter des réponses aux revendications spécifiques des Enseignants et des Avocats, le Président de la République a pris d’autres initiatives plus globales, allant dans le sens du dialogue et du retour au calme dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest :
- La création de la Commission Nationale de Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), et de la nomination des membres de la CNPBM ;
De l’arrêt des poursuites alors pendantes devant le tribunal militaire de Yaoundé, contre les nommés Nkongo Félix Agbor, Fontem Aforteka’a Neba, Paul Ayah Abine et d’autres personnes interpellées dans le cadre des violences survenues dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
Le lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de plus de 12 milliards 716 millions 500 FCFA destiné à rétablir un cadre de vie propice à l’épanouissement et au développement des communautés affectées par les violences terroristes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, d’apporter une assistance humanitaire d’urgence aux populations en détresse, d’assurer la réinsertion socio-économique des personnes et des communautés victimes des violences et forcées au déplacement, de réhabiliter des infrastructures détruites du fait de ces violences, et d’une manière générale de promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble ;
La mise en place du centre de coordination de l’assistance humanitaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
Les Forces de Défense et de Sécurité ont par ailleurs mené des actions civilo-militaires au bénéfice des populations affectées à travers notamment la construction des points d’eau, l’administration des soins de santé de base, la fourniture des matériels scolaires et la distribution de denrées alimentaires.
Le Président de la République à la faveur du réaménagement du Gouvernement du 2 mars 2018, a créé un département ministériel sous la dénomination de Ministère de la Décentralisation et du Développement Local.
La loi n°2018/022 du 11 décembre 2018 portant loi des finances du Cameroun pour l’exercice 2019 est venue donner corps à cette dynamique, en allouant un budget de plus de 45 milliards de francs CFA à ce département ministériel ;
L’objectif impérieux étant d’accroître les compétences des collectivités territoriales décentralisées, d’élargir le spectre de leurs moyens financiers et de résoudre les problèmes des populations à la base, en particulier dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
L’organisation par le chef de l’Etat et la conduite des travaux par le premier Ministre chef du gouvernement du Grand Dialogue National du 30 septembre au 4 octobre 2019.
A ce stade, il est aisé de conclure pertinemment que ceux qui ne sont pas satisfaits par ces efforts du gouvernement ont un agenda caché et dissimulé en embuscade des mots qui cachent les maux dont cet agenda est porteur ».
N.R.M
Jean De Dieu Momo le président du parti des Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun, fait savoir à ceux qui ne cherchent qu’à nuire à la gouvernance de Paul Biya, que la démocratie importée conduit toujours au déclin.
Le Ministre Jean De Dieu Momo a rendu public le 31 août 2020 hier, une nouvelle tribune dans laquelle, il parle de démocratie importée. Le président du parti des Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (Paddec) note qu’il y en a au Cameroun, des personnes qui ne font que nuire à la gouvernance du Président de la République. Pourtant, celui-ci a remporté l’élection présidentielle de 2018 pour un mandat de 7 ans. Et ceux-là qui cherchent à nuire sa gouvernance ont perdu ladite élection. Le Ministre croit donc savoir que ces derniers font recours à la démocratie importée de l’Occident. Cette démocratie affirme-t-il, ne conduit qu’au déclin des nations.
Retrouvez ci-dessous la tribune dans son intégralité de Jean De Dieu Momo
De la démocratie destructive
Un candidat gagne une élection pour un mandat de cinq ou sept ans, ses concurrents à la même élection qui ont perdu passent toute la durée du mandat à l’empêcher de gouverner. N’est-ce pas l’objectif de ceux qui nous imposent cette démocratie importée lorsqu’on sait qu’ils ont construit toutes leurs institutions pendant la monarchie ?
Interrogeons l’histoire pour nous rendre compte que la démocratie occidentale conduit au déclin des nations: l’Espagne fut une grande puissance sous la monarchie et a conquis la Guinée Équatoriale et toute l’Amérique du Sud, de grands noms comme Christoph Colomb, Fernando Po etc, la Rome antique de Jules César, la Grèce et l’agora, les carthaginois visitent le Char des Dieux, les Portugais découvrent le Rio dos Camaroes, colonisent Sao Tomé et Principes, l’Angola plus grande que le Portugal, la France 600000km2 avec le Roi Louis XIV et le château de Versailles, colonise l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. L’Angleterre, 130000km2 colonise l’Australie 7,800 km2, le Nigeria 900000km2, l’Afrique du Sud, toute l’Amérique du Nord est une colonie anglaise etc. Tous ces pays ont eu leur moment de splendeur pendant la monarchie.
Aujourd’hui la Grèce est en faillite et vit de la générosité publique européenne, l’Espagne est essoufflée avec le mouvement des Indignés, le Portugal idem. La France vient d’être ébranlée par les Gilets Jaunes au nom de la démocratie. Nos ambassades ont été saccagées au nom de la démocratie. Cette dernière a eu raison de la splendeur d’antan de ces pays qui ont commencé à décliner au cours des siècles de pratiques démocratiques. La démocratie n’est-elle pas une menace pour la grandeur des nations ?
Et l’Afrique qui vient à peine d’être invitée à la table des Nations et dont les ressources du sous-sol sont immenses gagnent elle à suivre un modèle décadent ? Et si la démocratie qu’on lui administre comme une potion était en réalité un poison pour empêcher qu’elle devienne la puissance mondiale qu’elle est appelée à être ? Je réfléchis juste. Je ne suis pas affirmatif, juste dubitatif.
Dans une récente tribune qu’il a rendue publique, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice affirme que l’armée camerounaise est redoutée à l’extérieur, parce qu’elle jouit d’une excellence formation physique et intellectuelle.
Sa nouvelle tribune, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, la consacre à la défense de l’armée et précisément du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Car on note qu’à chacune des exactions commises en régions anglophones par les séparatistes, les machinations sont faites pour que l’armée porte le chapeau. Le Mindel dans sa tribune précise que l’armée camerounaise en général et le Bir en particulier sont réputés être les meilleurs en Afrique subsaharienne. Du constat du Ministre Jean De Dieu Momo, ce qui fait la force de cette armée, c’est son excellente formation physique et intellectuelle, qui la rend redoutable à l’extérieur. L’ancien opposant au régime fait savoir que la création du Bir a d’ailleurs valu à Paul Biya le Président de la République des inimitiés de la part de certains amis internationaux.
Ci-dessous la tribune intégrale du Ministre Jean De Dieu Momo
CE QUE LES GENS NE SAVENT PAS:
J’entends les gens éructer que le BIR est une milice tribale au service du président Paul Biya. Rien n’est plus faux. Le BIR (Bataillon d’Intervention Rapide) est l’un des Bataillons parmi d’autres de l’armée camerounaise (les redoutables BTAP, BBR, RASS, le GPIGN, le BAFUMAR, les Forces Spéciales etc.). L’armée camerounaise dans son ensemble est la seule qui soit digne de ce nom dans toute l’Afrique subsaharienne et qui est redoutée par les prédateurs internationaux à cause de l’excellence de sa formation physique et intellectuelle.
Dans certains pays d’Afrique on a les vigiles en guise d’armée. Voilà la vérité et c’est pourquoi ce qui arrive ailleurs ne peut pas arriver au Cameroun pour la simple raison que notre armée est professionnelle et consciente des enjeux géopolitiques internationaux.
Le BIR est un Bataillon formé comme les autres corps d’intellectuels et comme chacun sait un soldat qui n’est pas intellectuellement bien formé est un assassin en puissance. Ce qui n’est pas le cas pour notre armée formée de patriotes qui ont fait l’école et dont le commandement est assuré par des intellectuels de haut vol.
Ailleurs on a des colonels qui n’ont pas le CEPE et qui ne savent faire autre chose que de tirer sur tout ce qui bouge. Le président Paul Biya a été très inspiré de créer le BIR et les autres forces de défense pour la protection de notre pays.
D’ailleurs la création du BIR est récente et aurait valu au président Biya quelques inimitiés de la part de certains amis internationaux, mais en bon patriote il protège son pays comme chacun d’entre nous construit la barrière autour de sa maison pour se protéger et protéger sa famille des bandits. UN GRAND BRAVO À TOUTES NOS BRAVES FORCES DE DÉFENSE CONFONDUES.
Liliane N.
Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice pense qu’une élection présidentielle à deux tours au Cameroun, n’est l’idée que des opposants, qui après leur échec chercheront par la suite à s’en prendre au vainqueur.
La position de Jean De Dieu Momo le Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice Garde des sceaux est claire au sujet d’une élection présidentielle à 2 tours au Cameroun. Le Mindel n’est pas favorable à cette idée. Il voit en elle une espèce de ruse politique d’opposants qui une fois sortis perdants au premier tour, auront comme option, s’en prendre au vainqueur. Dans sa sortie du lundi 3 août 2020, Jean De Dieu Momo affirme qu’il est question pour les opposants malheureux qui ayant refusé au premier tour de former une coalition, une fois les résultats des urnes les donnant perdant, voudront s’unir pour s’attaquer à celui dont le peuple a donné son vote.
«Clarifions notre position au sujet de la demande de modification du code électoral: La revendication subreptice au cœur de cette demande est l’exigence d’un deuxième tour à l’élection présidentielle. Pour ma part, c’est est une ruse politique consistant à l’union des perdants du premier tour contre le vainqueur ayant obtenu le suffrage du peuple. Au premier tour chacun se prenant pour le Messie refuse la candidature unique et après la défaite, trouve malin de tous s’unir contre le vainqueur. Vous pensez tromper qui? Ceci est anti démocratique et anticonstitutionnel. N’induisez plus le peuple en erreur en lui vendant des illusions. Démontrez-moi le contraire de ce que je dis là», écrit le Ministre Jean De Dieu Momo.
Réactions
Cette sortie du Mindel a reçu un accueil mitigé sur la toile de la part des internautes. S’il y en a qui trouvent que le Ministre Jean De Dieu Momo passe une énième fois à côté de la plaque, d’aucuns saluent plutôt son analyse et la trouve pertinente. C’est le cas du sociologue Bertrand Magloire Ndongmo.
«Je me prononce rarement sur les questions politiques mais là je trouve que c'est excellent comme analyse. On ne peut pas refuser l'union dans l'opposition et soutenir le second tour qui vise l'union contre le premier vainqueur! Ce n'est pas cohérent ! », a-t-il écrit.
Liliane N.