Mgr Samuel Kleda précise que jusqu’à ce jour, aucune des personnes souffrant du Coronavirus et qu’il a traité, n’est décédée.
A en croire Mgr Samuel Kleda l’Archevêque métropolitain de Douala, c’est un franc succès qu’il rencontre, dans le traitement des patients du Coronavirus, qui reçoivent le produit fait à base de plantes, qu’il a trouvé. Intervenant sur les antennes de la Crtv, l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) a indiqué que sur le nombre de patients qui ont été traités avec son produit, aucun n’est décédé.
« Aujourd’hui, nous avons enregistré 1 200 personnes qui ont reçu le traitement. Du coup, les symptômes ont disparu et je dirai que ces gens sont guéris. Toutes les personnes qui ont reçu le traitement, nous n’enregistrons aucun décès. Vous pouvez voir les chiffres et contacter les personnes qui ont reçu le traitement », a déclaré Mgr Samuel Kleda à l’édition du journal du 13 heures de la Crtv 21 mai 2020.
Revenant sur le discours du Président de la République du 19 mai 2020, prononcé dans le cadre de la Fête de l’Unité, Mgr Kleda a salué l’appel à mobilisation lancé en direction de toutes les forces du pays parmi lesquelles, les religieux. Le prélat est convaincu qu’une solution locale au traitement du Coronavirus peut être trouvé dans notre pays.
« C’est cela que j’attendais depuis très longtemps. Si aujourd’hui, le Chef de l’Etat dit que ces solutions doivent être encouragées, pour moi, c’est une très bonne nouvelle. Nous pouvons nous aussi trouver une solution sur place au Cameroun. Je me vois réconforté dans le travail que je fais », a-t-il déclaré.
Et sur l’appel à vigilance de l’Ordre des médecins du Cameroun qui par la voix de son Secrétaire général, indiquait que sans preuve scientifique, il ne peut encore recommander ce type de traitement, Mgr Samuel Kleda évoque la nécessité de sauver des vies.
« Il y a des gens qui disent que le produit n’a pas été homologué, ce n’est pas reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais, il faut dire que nous nous trouvons dans une situation très critique. Il y a des gens qui meurent. Si on a un traitement, il faut agir vite sauver des vies. C’est dans le sens-là que je me suis engagé. Ceux que ça intéresse, ils feront leur travail, mais entre temps, je fais aussi le mien ».
Alerte/Traitement de la Covid-19 : L’Archidiocèse de Douala ne reconnaît pas le "Kledavid"
Liliane N.
Selon le Dr Engelbert Kameni le Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le produit fait à base de plantes conçu par Mgr Samuel Kleda n’a pas encore de nom.
Dans sa posture de Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le Dr Engelbert Kameni s’est exprimé à propos d’un produit présenté comme étant, celui mis sur pied par Mgr Samuel Kleda, pour traiter la pandémie du Coronavirus. Ce produit est appelé kledavid. L’Archidiocèse est formelle.
Il ne s’agit pas du produit fait à base de plantes par l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc). D’ailleurs il n’a pas encore été baptisé. “Nous ne reconnaissons pas ce produit... Le produit (de Mgr Kleda) n’a pas encore de nom”, a-t-il déclaré sur les antennes du Poste national.
Il faut rappeler qu’il y a moins d’un mois, où l’ancien président du Cenc est monté au créneau pour indiquer publiquement, qu’il n’a transmis à aucune personne la recette du produit, dont il se sert pour traiter les personnes atteintes par la Covid-19. « Je n’ai jamais mis sur le réseau, une recette à base de plantes pour soigner le Coronavirus. Que ça soit clair pour tout le monde. C’est une responsabilité grave », a-t-il déclaré.
L’ancien président du Cenc avait indiqué qu’il n‘a pas révélé la composition de son produit parce qu’il redoutait des manipulations malveillantes de plantes par des tiers. Et les faits semblent aujourd’hui donner raison au prélat. «Si les gens se disent ‘‘nous avons reçu des recettes de Monseigneur, maintenant nous nous lançons’’… ils risquent de s’empoisonner», avait-il déclaré, en mettant en garde.
Le "Kledavid" n’est donc pas le produit de Mgr Kleda. Son remède est disponible dans les formations sanitaires comme l’Hôpital catholique Saint-Paul de Nylon, l’hôpital catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom, et l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand de Bonabéri.
Traitement du Covid-19 : Mgr Kleda “Tout le monde aura mon produit à partir de lundi (18 mai)”
Liliane N.
Pour les évêques, le tribalisme nuit gravement à la cohésion sociale, à la poursuite du bien commun et instaure une ambiance de méfiance, de suspicion et de peur en particulier chez les maillons les plus fragiles de la société.
Face à la montée du tribalisme et des discours haineux au Cameroun, la conférence épiscopale nationale a invité, dans une lettre pastorale signée mardi 10 décembre 2019, les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté à la fraternité nationale.
S’appuyant sur l’évangile de Saint-Matthieu au chapitre 23, verset 8 à 9, les évêques du Cameroun l’ont rappelé à tous les chrétiens et aux hommes de bonne volonté mardi, 10 décembre 2019 à Yaoundé, dans une lettre pastorale sur la fraternité nationale.
Cette correspondance lue au nom de ses pairs par Mgr Abraham Bouallo Kome, président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), évêque de Bafang par ailleurs administrateur apostolique du diocèse de Bafia, déplore la dégradation croissante et préoccupante du climat social au Cameroun, commente Cameroon Tribune.
« Au vu des évènements qui font l’actualité dans notre pays ces derniers temps avec l’escalade de la violence sous toutes ses formes, nous nous sentons dans l’obligation de nous adresser à nouveau à tous les Camerounais, aux chrétiens, et aux hommes de bonne volonté sur les conséquences de la montée en puissance du tribalisme dans notre pays », disent les prélats.
En s’inspirant des Saintes Ecritures, les évêques du Cameroun déplorent la mise à contribution des médias, réseaux sociaux qui répandent avec rapidité et une efficience sans précédent des débats d’acteurs politiques, universitaires et des leaders d’opinion. Parce que ces derniers très souvent sèment le trouble et la confusion dans l’esprit des citoyens, stigmatisent et appellent au rejet, voire à l’extermination des autres qui ont pour seul crime le fait d’appartenir à une tribu ou région.
« A travers des séances de lynchage médiatique bien préparées, ils tentent de faire de leurs ennemis politiques et idéologiques, les ennemis de tout le peuple, comme Saül l’a fait à l’encontre de David. A y regarder de près, ces affrontements en eux-mêmes sont le fruit de l’égoïsme, de l’avidité et de la soif du pouvoir à conquérir ou à conserver à tout prix comme ce fut le cas pour le roi Hérode », poursuivent-ils.
Pour les évêques, le tribalisme nuit gravement à la cohésion sociale, à la poursuite du bien commun et instaure une ambiance de méfiance, de suspicion et de peur en particulier chez les maillons les plus fragiles de la société. En plus sur le plan économique, ce fléau détériore le climat des affaires et porte un à l’économie nationale.
C’est pourquoi, ils invitent chacun à un examen de conscience et c’est ce qui justifie leur adresse aux agents pastoraux, autorités publiques, responsables et leaders de la société civile et politique, à la diaspora, aux hommes des médias et activistes des réseaux sociaux, aux parents premiers éducateurs, aux jeunes, aux fils et filles du Cameroun. Ceci dans le but de travailler ensemble à la construction d’un Cameroun fraternel et pacifique.
Liliane N.
L’heure est au bilan à la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. Quelques jours après les examens de fin d’année, les secrétaires à l’éducation catholique se sont retrouvés le 04 juillet 2019 au siège de la CENC à Yaoundé pour l’évaluation de l’année scolaire 2018-2019 et poser les jalons de l’année à venir. A cet effet, les représentants des diocèses en charge de l’éducation ont planché sur les défis de l’enseignement catholique et tablé sur l’année qui s’achève sur les plans administratif, pédagogique et les questions liées aux finances.
Selon l’abbé Benoît Marie Ndongo Andengue, secrétaire national de l’enseignement catholique, les résultats sont plutôt satisfaisants, malgré certains écueils. « Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes dans les diocèses pour que les activités scolaires soient bien menées. Que ce soit au niveau des diocèses qu’au niveau national, les sessions de formation, des séminaires, d’ateliers de renforcement des capacités et des activités de suivi de coordination ont été conduits de bout en bout durant toute l’année scolaire et les premiers résultats qui nous parviennent en ce qui concerne le concours d’entrée en 6e et le CAP sont très encourageants. On remarque que les établissements catholiques se démarquent par rapport aux autres établissements scolaires », a-t-il indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Il a cependant déploré les crises socio-politiques qui affectent l’éducation dans certaines régions. Notamment celles de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour que la flamme ne s’éteigne pas, et les pouvoirs publics ont pris certaines mesures nécessaires pour assurer un bon déroulement des examens sur l’ensemble du pays », a souligné l’abbé Benoit Marie Ndongo Andengue.
Autre point à l’ordre du jour, la qualité de la formation au regard des mutations de la société. « Il y a un vaste programme qui exprime cette préoccupation des évêques sur la vie de l’éducation catholique au Cameroun et cela tient des mutations qui affectent notre société. Notre église a non seulement le devoir d’affiner ses propres stratégies à partir de l’évangile mais aussi de répondre aux attentes de la formation en général. Ceci afin que la formation soit intégrale et donne la possibilité à chaque être de vivre sa dignité d’enfant de Dieu et celle d’acteur de la société », a souligné Mgr Benoît Kala, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.
Otric N.
Mgr Abraham Kone est celui qui parlera au nom de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) ses trois prochaines années. L’évêque de Bafang qui est aussi l’administrateur apostolique de Bafia a été élu par ses pairs. Pour la petite histoire, il convient de préciser que c’est en remplacement de Mgr Bala décédé en mai 2017, que Mgr Abraham Kone a été amené à assumer les fonctions d’administrateur apostolique du diocèse de Bafia. Le nouveau président de la Cenc est né en juillet 1969. Il a été ordonné prêtre en 1999. Jusqu’en 2000, il servait comme aumônier diocésain de la jeunesse et de l’enfance et vicaire à la Cathédrale de Nkongsamba.
En 2003, Mgr Abraham Kone a été appelé à assumer les fonctions de curé de Kékém et cérémoniaire diocésain et responsable diocésain de l’évangélisation. En 2007, il a été recteur de la Cathédrale et vicaire général à Nkongsamba. En 2017, ayant rejoint la ville de Bafang, Mgr Abraham Kone est placé par le pape Benoît à la tête de six paroisses supplémentaires.
L’évêque de Bafang remplace donc depuis le 3 mai 2019, Mgr Samuel Kleda qui a passé six années à la tête de la Cenc. Au cours de la cérémonie d’ouverture de la 44ème Assemblée plénière des évêques de la Cenc , on se rappelle qu’en dressant son bilan, Mgr Samuel Kleda l’archevêque métropolitain de Douala a indiqué que son champ d’action a été axé à la conduite de l’église à jouer pleinement son rôle au plan spirituel et social. « L’église doit semer l’évangile, répandre la paix, dire la vérité, défendre les pauvres. C'est ce que j’ai essayé de faire avec les autres, en comptant sur la grâce de Dieu… Je n’ai pas reculé depuis que j’ai dit oui au sacerdoce », avait-il déclaré.
Mgr Samuel Kleda a par ailleurs indiqué que sous son autorité, les évêques ont été amenés à jouer tout leur rôle pour proposer des voies de sortie et apaiser les cœurs. « L’église a prié, les évêques ont lancé des appels au dialogue avec les belligérants, ils ont été avec les fidèles, solidaires des victimes », avait déclaré le prélat.
Liliane N.
Cette 44ème Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) qui s’est ouverte hier, a de très grands enjeux. L’un de ces enjeux c’est le changement qui doit se faire à sa tête. Après deux mandats, Mgr Samuel Kleda doit passer le témoin à quelqu'un d’autre. Cela sera fait au terme d’une élection menée par les pairs de la Cenc à la fin des travaux, qui vont se dérouler le samedi 4 mai prochain.
En prenant la part lors de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée plénière en cours, Mgr Samuel Kleda a dressé son bilan à la tête de la Cenc. L’évêque a affirmé avoir consacré ses six années comme président de la Conférence à travailler pour ses pairs, pour amener l’église à jouer davantage son rôle au plan spirituel et social. «L’église doit semer l’évangile, répandre la paix, dire la vérité, défendre les pauvres. C'est ce que j’ai essayé de faire avec les autres, en comptant sur la grâce de Dieu… Je n’ai pas reculé depuis que j’ai dit oui au sacerdoce», a ajouté le prélat.
Comme il a pris l’habitude de le faire, de s’intéresser aux sujets qui font l’actualité au Cameroun, Mgr Samuel Kleda a évoqué la situation des jeunes qui se retrouvent dans un monde en furie. Il les a proposé comme solution, Jésus-Christ en qui ils doivent placer leur foi et sur qui ils doivent fonder leur espérance. En ce qui concerne la crise socio-politique dans les régions anglophones, le prélat a indiqué que sous son mandat, les évêques ont joué tout leur rôle pour proposer des voies de sortie et apaiser les cœurs. « L’église a prié, les évêques ont lancé des appels au dialogue avec les belligérants, ils ont été avec les fidèles, solidaires des victimes », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Mgr Samuel Kleda, est né en 1959. Il a été évêque de Batouri, de 2000 à 2007. En 2009, il est devenu archevêque de Douala. En 2012, il a exprimé un désaccord envers le nouveau code électoral du Cameroun. Le 09 septembre 2014, il a été nommé par le pape François : Père synodal pour la troisième Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille.
Liliane N.
Les évêques du Cameroun estiment être ignorés par le pouvoir de Yaoundé, dans leurs tentatives de trouver des solutions à la crise anglophone. Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), a exprimé son insatisfaction. C'était le mercredi 1er mai à l'ouverture de la 44e Assemblée plénière de la CENC.
"Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pur se parler. Nous avons constitué une équipe d'évêques. Nous n'avons jamais été écoutés. Nous avons demandé à être reçu par les autorités du pouvoir. Nous n'avons jamais été reçus par la plus haute Autorités de ce pays", a-t-il dénoncé.
"Tous dialogue est rejeté. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur au Camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise ne sera pas le Cameroun après la crise", a-t-il ajouté. Des propos rapportés par le site d’information religieuse lacroix.com
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont secouées depuis octobre 2016 par une grave crise politique et sécuritaire déclenchée par un mouvement séparatiste qui revendique l'indépendance de ces deux régions anglophones "marginalisées" par le pouvoir central.
Fin 2017, après un an de protestation, des séparatistes qui demandent la création d’un État indépendant qu’ils appelleraient République fédérale d’Ambazonie, ont pris les armes contre l’armée régulière, provoquant une dégradation notable de la sécurité dans ces régions.
Des combats opposent régulièrement l'armée à des groupes de séparatistes armés qui, cachés dans la forêt équatoriale, attaquent gendarmeries et écoles et multiplient les kidnappings.
L'Eglise catholique a plusieurs fois offert sa médiation pour une sortie de crise mais sans succès. En mai 2018, la CENC avait publié un message en ce sens tandis que le Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lançait en octobre 2018, la "All Anglophone conférence" - conférence générale anglophone - qui devait réunir toutes les forces vives de la partie anglophone du Cameroun. Mais le message de la CENC a été ignoré et la conférence anglophone n'a pas été autorisée.
Dans son homélie à l’occasion de la fête de Noël en décembre dernier, Mgr Samuel Kleda réitérait l’appel au dialogue entre les parties : « ce que nous demandons et peut-être aussi beaucoup de Camerounais, nous voulons qu’il y ait un dialogue réel pour résoudre ce problème de crise. C’est la troisième année qui commence et qui fait effectivement beaucoup de pauvreté, qui crée beaucoup de misère, et je ne dirais pas seulement pour les gens de cette zone, mais aussi pour tous les Camerounais parce que cette crise concerne tous les Camerounais ».
Otric N.