Le Chef de l’Etat Paul Biya reconnaît la complexité de la lutte contre le Coronavirus, cependant il se veut rassurant sur la victoire, qui s’obtiendra si tous les camerounais s’accordent.
Dans son adresse à la Nation faite dans le cadre de la Fête de l’Unité, le Président de la République a fait une part belle au sujet relatif à la pandémie du Coronavirus. Paul Biya s’est montré rassurant et confiant sur l’issue de ce combat engagé contre la Covid-19. Entre plusieurs demandes qu’il a faites aux camerounais, le Président invite ses concitoyens à ne point céder à la panique. “La première chose que je voudrais vous dire en ce jour est de ne pas céder à la panique, et de ne pas croire les fausses informations véhiculées par les réseaux sociaux notamment”, a-t-il déclaré.
Demander de ne pas céder à la panique pour le Président ne signifie pas faire fi de la complexité et la difficulté, rencontrées dans la lutte contre le Coronavirus. Paul Biya est pleinement conscient du défi à relever. Seulement, aucune victoire ne se remporte dans un état de panique. Il faut se mettre ensemble. Et plus important encore, il faut respecter scrupuleusement les règles édictées par l’Organisation mondiale de la santé et les mesures entrant dans la stratégie gouvernementale de lutte contre cette pandémie.
“Comme je l’ai dit, les mesures de protection ont d’ores et déjà été prises pour contrer la propagation du COVID-19 sur notre territoire. Malgré cela, le nombre de personnes infectées augmente de jour en jour, apportant la preuve que la lutte contre cette pandémie est complexe et difficile. J’invite donc chacun de vous à s’y impliquer personnellement. Il est essentiel que les mesures qui ont été indiquées soient absolument respectées par chacun de nous. C’est une des conditions de la victoire que nous voulons tous remporter contre ce virus”, a ajouté le Chef de l’Etat.
S’il faut donc ressortir deux des éléments essentiels du discours prononcés par Paul Biya au soir du 19 mai 2020, c’est ne point céder à la panique et appliquer de façon scrupuleuses les mesures barrières.
Liliane N.
Malheureusement, l’attention de cette dame dont on connait la spontanéité dans les gestes, qui ne s’accommode pas toujours du protocole d’état, a été perçu par les détracteurs du couple présidentiel comme l’incapacité du Chef de l’Etat à gouverner
Le professeur Eric Mathias Owona Nguini s’exprime sur la question
Le délire permanent des schtroumps grognons anti–Biya
Ils veulent maintenant faire passer un geste d’amour de Chantal Biya, soulevant les mains de son illustre Président de mari pour la preuve de la sénilité et de son incapacité à exercer la magistrature suprême !!! Un geste de tendresse doit – il devenir une affaire d’Etat ?
Incapables De Construire Des Démarches Cohérentes Et Consistantes D'Opposition Porteuses De Perspectives Crédibles Et Responsables De Rechange, L'Opposition Réactionnaire Et Sectaire Croit Toujours Que Le Dénigrement Inconsidéré De La Gestion Du Régime Du Renouveau Peut Suffire. Elle Croit Que L'On Peut Construire Une Base Sérieuse D'Alternance Sur Le Seul Recours À La Politique De Flétrissure Tous Azimuts. C'Est Dans Cette Optique Qu'Elle Fait Feu De Tout Bois-Même De Bois Mort- Pour Attiser Les Braises D'Une Insurrection Qu'Elle Pense Comme La Voie La Plus Commode Pour Accéder Au Pouvoir Sans Subir Les Rigueurs Et Les Contraintes Multiples De La Mise À L' Épreuve Électorale De Sa Représentativité.
Ces Zélotes Tontinards Se Comportent Toujours Comme Des Schtroumpfs Grognons Et Grincheux Prêts À Tout Dénigrer Et À Toutes Calomnies Ou Mensonges. On Voit Alors Nombre De Ses Partisans Pratiquer Une Politique Du Happening Permanent Toujours Prête À Utiliser À Tort Ou À Raison Les Tactiques Du Lancement Récurrent Des Boules Puantes. Apres Les Montages Inconsistants Sur Le Décret De Délégation Permanente De Signature Au Secrétaire Général De La Présidence De La République Ferdinand Ngoh Ngoh, Censé Établir Le Fait Que Le Président Paul Biya Le Prépare À Accéder Au Pouvoir Dans Le Cadre D'Une Succession De Gré À Gré, Voici Le Nouveau Pétard Mouillé Qui Présente Le Président Paul Biya Comme Une Marionnette Aux Mains De La Première Dame Chantal Biya !!! Rien De Moins !!!
Avec Une Malice Témoignant De Leur Imagination Sorcière, Les Détracteurs Excités Du Régime Envoûtés Par Le Fantasme De Voir Leur Gourou Tonton Maurika Alias « Président Héluh » Acceder À La Magistrature Suprême, Disent Qu'Ils Auraient La Preuve De L’Incapacité Du Président Paul Biya À Exercer Ses Hautes Fonctions. Dans De Délirantes Spéculations, Ils Assurent Que Le Fait Que La Première Dame Ait Aidé Son Mari À Lever Ses Mains Pour Répondre Au Salut De Nombre De Ses Invités Logés Dans Les Jardins Du Palais De L' Unité Lors Du Dîner Offert À L' Occasion De La Célébration De La 47 Ème Édition De La Fête De L' Unité Nationale, Ce 20 Mai 2019,Serait La Preuve Que Le Président Paul Biya N'Est Plus Qu'Un Pantin Complètement Livré Aux Mains D'Une Première Dame Manipulatrice.
Il Y A De Quoi S'Esclaffer Face À La Tartufferie De Ces Zélotes Tontinards Aussi Prompts À Désacraliser Le Président Biya Qu'Ils Le Sont À Attribuer Leur Gourou Prophète Investi En Président De Leurs Fantasmes De Qualités Divines !!! Et Ils Disent S'Insurger Contre Le Culte De La Personnalité Qui Serait Voué À Paul Biya !!! Ces Hurluberlus Veulent Faire Croire Que Ce Geste D'Amour Doit Devenir Une Affaire D’État Comme S'Il Avait Comporté Quelque Élément D’Indécence Dans L’Ordre De La Morale Collective !!!
Qu'Est-Ce Qui Interdit À Une Épouse Fut-Elle Première Dame D’Aider Son Mari De Président, De Faire Un Geste Qu’Il A En Humain Faillible, Omis De Faire Alors Qu'Il Aurait Été Approprié De Le Faire ? Doit-On Pour Autant En Faire Une Affaire D’État ? Seule La Misère Politique Peut Conduire À De Telles Extrémités !!! Politique De Zélotes, Politique De Zéros !!!
Des informations prises auprès de quelques confrères, il ressort que la scène se déroule dans la région du Nord-Ouest. Et, il faut s’armer de beaucoup de courage pour regarder jusqu’au bout, la vidéo qui a envahi les réseaux sociaux alors que le Cameroun commémorait la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale.
Un meurtre qui intervient au lendemain de la descente sur le terrain du premier ministre, chef du gouvernement, dans les régions du Nord et du Sud-Ouest. Il est allé auprès de ses frères, ses parents pour les supplier de déposer les armes, parce que le sang a trop coulé.
Malheureusement, le cri de cœur de celui qui s’adressait aux populations, au nom du Chef de l’Etat n’a pas été entendu par ceux qui semblent plus que jamais résolu à faire raisonner le bruit des armes.
La mort de ce bébé est un acte d’une barbarie insoutenable, qui a réveillé la colère de tous. Maître Akere Muna, ancien bâtonnier a réagi à travers un tweet : « Tirer sur un bébé de quatre mois a-t-il un sens ? Il y’a quelques heures aujourd’hui, le 20 mai, Muyuka a vécu ça. Voilà qui nous sommes. Un pays où certaines vies n’ont pas d’importance. Un bébé est condamné à la peine capitale pour une vie non encore vécue. Tout simplement Barbare… ».
La balle qui a tué le bébé provient de quelle arme ?
Pour l’instant, c’est le flou total. Il n’est pas encore possible de dire avec certitude, ce qui s’est passé. S’agit–il d’une balle perdue alors que les forces de sécurité étaient aux prises avec les terroristes, Est-ce que ce sont ces derniers qui ont voulu faire passer leur message de haine, de division, d’acharnement contre les populations sans défense et, s’en sont pris à ce bébé dont l’existence était à peine entamée ?
Des confrères que nous avons sollicités n’ont pu nous dire grand-chose. Quelques uns ont néanmoins affirmé qu’on ne serait pas surpris que les enquêtes conduisent vers cette piste, ce d’autant plus qu’on a vu de quoi ils sont capables.
Dans cette guerre qu’ils mènent contre l’Etat du Cameroun, ils n’ont pas hésité à démembrer leurs victimes. Dès lors, la vie d’un bébé est peu de chose pour ces êtres assoiffés de sang.
Vivement que les enquêtes conduisent vers les coupables et qu’un châtiment sévère soit appliqué et que l’âme de ce bébé repose en paix.
Nicole Ricci Minyem
Comme de coutume et partout ailleurs sur l'étendue du territoire nationale, c'est la parade militaire qui a polarisée toutes les attentions. Sous les regards admiratifs accompagnés de chaleureuses ovations, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont marqué le pas sur le pavé. À l'unisson, les éléments de la gendarmerie nationale, les anciens combattants, la police nationale, les éléments des eaux et forêt et les forces pénitentiaires ont donné la preuve s'il en fallait encore une, que le Cameroun est Un et Indivisible. Confondus dans la masse, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont, le pas cadencé, laissés apparaître au vu et au su de tous, la discipline et le professionnalisme qui les caractérisent.
Le vent du vivre ensemble
La fête de l’Unité nationale dans e Nyong et Mfoumou à en croire Gabriel Ayia, maire de la commune de Mengang, a été placé sous le signe de la solidarité, la tolérance et le respect des institutions. Des vertus qui ont été transmises aux civiles qui, à leur tour, ont donné la preuve qu'ils restent soudés autour des institutions de la République et celui qui les incarnent. En effet, derrière une banderole qui exaltait le vivre-ensemble, ce sont les épouses des éléments des forces de sécurité et de maintien de l'ordre qui ont ouvert le défilé civil à Ayos. Elles ont mis de côté leurs différences et en veilleuse leurs origines tribales pour apporter leur soutien à leur époux, au travail qu'ils accomplissent de jour comme de nuit, sous le soleil et sous la pluie, pour défendre l’intégrité nationale.
Mimant les vers de l'hymne national qui stimulent non sans pertinence que les enfants du Cameroun du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest sont unis, solidaires et fiers de leurs acquis. C'est ce message qui était véhiculés par des carrés spéciaux aussi bien à Ayos qu'à Akonolinga. En rangs serrés, constitués des déplacés internes des différentes crises qui secouent le Cameroun, les réfugiés des différents pays voisins qui vivent dans le département du Nyong et Mfoumou ont mis en exergue, l'accueil réservé aux citoyens en difficulté dans les autres parties du pays. C'est ce qui fait dire au président de la Section OJRDPC Nyong et Mfoumou centre qu'à « Akonolinga, nous sommes tous les fils d'un même pays. Nous parlons le même langage et ceux des citoyens anglophones qui sont ici n'ont pas de problème. Le carré spécial que ces réfugiés ont constitué le démontre à suffisance ».
Pour une seule patrie
Les communautés allogènes d'Ayos n’ont pas hésité à se donner la main autour du drapeau national pour dire qu'ils sont et restent les fils d'un même pays malgré les différences linguistiques et vestimentaires apparentes. Ils ont une chose en commun, c'est le vert-rouge-jaune et jamais il ne saurait en être autrement.
Les partis politiques ont aussi tenu à se joindre à l'appel à la solidarité nationale et à la consolidation des acquis. Avec les particularités qui lui sont propres, le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) a fermement réitéré son attachement aux idéaux du Renouveau et à celui qui les incarnent. L'arbre de la paix dans leurs mains, les militantes, militantes et sympathisantes du parti au pouvoir sont sortis en masse pour dire leur soutien à leur champion, son Excellence Paul Biya, aux initiatives qu’il prend pour ramener la paix au Cameroun et spécifiquement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Dans les conversations au termes du défilé, certains militants ont aussi salué le doigté du ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la défense, Joseph Béti Assomo, fils du territoire, par qui les initiatives du chef de l'Etat sont mises en musiques pour produire les résultats escomptés.
C'est donc des populations conscientes du rôle prépondérant qu'elles doivent jouer dans la construction de l'édifice Cameroun au moment où des ennemis de la République attisent les braises de la haine et du tribalisme de part et d'autre qui sont venus célébrer le 47 ème anniversaire de l’Etat unitaire. Sur les différentes banderoles, l'on pouvait lire des messages d’invite à l'Unité, à la préservation des acquis et au vivre-ensemble en ces temps où le Chef de l'Etat, mendiant de la paix, a engagé le processus de dialogue dont la matérialisation a commencé par la descente du chef du gouvernement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Réactions
« Ayos se trouve parmi les arrondissements qui ont rapidement pris le pas de célébration de cette 47ème édition de la fête nationale de l'Unité. Ce que vous voyez n'est que la partie visible de l'iceberg. Ayos est une ville fière d’appartenir au triangle national. Ici, les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Ayos a accueilli les populations déplacées internes et les a intégrés. Notre localité ne saurait d’ailleurs passé à côté de ce message du chef de l'Etat qui appelle dans tous ses discours à l’Unité nationale. » Jean Richard Tarcice Banga, sous-préfet d’Ayos
« Cette célébration de la fête de l'Unité a été l'occasion d'exprimer le vivre-ensemble. Ici dans notre commune, nous avons accueilli nos frères qui ont fuis les troubles, les intolérances et les exactions dans les régions qui subissent les agressions. C'est pour cela que dans un carré spécial, nous avons voulu mettre en exergue cette forte communauté anglophone qui vit paisiblement et en harmonie dans nos murs. Nous faisons tout pour qu'ils aient par exemple des logements décents parce qu'ils sont de plus en plus nombreux. Ceci pour exprimer notre solidarité et maintenir la cohésion de notre pays. Je voudrais saisir l'occasion pour exprimer ma gratitude au chef de l'Etat et la grande chancellerie pour cette médaille de chevalier du mérite camerounais. C’est une reconnaissance et un encouragement à plus de travail. Francis Zibi Samba, Maire D’Ayos.
Danielle Ngono Efondo
La particularité du 20 mai 2019 a été marquée par la participation d’un contingent de l’armée congolaise à la parade militaire. Ce détachement composé des éléments issus des unités du groupement para-commando était spécialement invité par le chef des forces armées camerounaises. C’est la deuxième fois que ce détachement de l’armée congolaise prend part au défilé du 20 mai à Yaoundé, après 2005.
La présence de l’armée congolaise au défilé du 20 mai à Yaoundé traduit indubitablement l’excellence des relations entre le Cameroun et le Congo, deux pays voisins, membres de la Cemac, liés par l’histoire, la géographie et la sociologie. Cette participation célèbre également les liens étroits et profonds d’amitié et de fraternité qui existent entre les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso.
L'école Internationale de guerre (Esig) de Yaoundé accueille des stagiaires congolais depuis 2007. Sur les 543 officiers formés depuis 2005, soit 394 officiers internationaux, 24 sont congolais. Pour la promotion en cours à l'Ecole Internationale de guerre qui compte 61 officiers, le Congo en dispose 04.
Le Cameroun est un pays de choix pour les Congolais qui désirent poursuivre leurs études supérieures. Une grande communauté des ressortissants de ce pays est présente sur les campus du pays. Réputés accueillants et faciles à vivre, les Camerounais vivent, sur les campus, avec les ressortissants congolais comme une famille. Aucune discrimination ou mise à l'écart.
Pour les ressortissants congolais le coût de la vie est un des critères primordiaux qui les décident à venir au Cameroun. Ils disent manger varié, équilibré et de bonne qualité à moindre coût. Les logements sont également accessibles pour une bourse moyenne.
La présence des Congolais perpétue la tradition du Cameroun qui, depuis quelques années, invite des soldats étrangers au défilé organisé au boulevard du 20 mai.
Conduits par le Colonel Kapinda, commandant en second du Groupement Para Commando (Gpc), chef de la délégation, ces soldats congolais, membres de ce corps d’élite des forces armées congolaises, spécialisé des sauts en parachutes, viennent de plusieurs administrations dans l’armée congolaises.
Lieutenant Stevis Mokongo Mbondza, stagiaire congolaise en formation depuis 2 mois à la gendarmerie nationale du Cameroun explique : « la grande majorité des militaires de notre corps d’élite est issue de l’armée de terre. Néanmoins, il est possible que suite à un détachement, des soldats ou officier des corps comme la marine, la gendarmerie, etc., intègrent le Gpc ».
Pour leur passage au boulevard du 20 mai, ce carré de 160 soldats congolais jeunes et enthousiastes ont utilisé un pas lent : le « pas commando », pour leur passage salué par le chef de l’Etat, Paul Biya, et tous les invités présents à la tribune d’honneur.
Otric N.
La fête nationale constitue un moment de grande communion entre les Camerounais de toutes les couches sociales. Tout commence le 20 mai 1972, lorsque le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo organise un référendum. Objectif : mettre fin au système fédéral en vigueur jusqu’à cette époque. Ainsi, le référendum fut largement gagné et le 20 mai devint la fête nationale d’un Cameroun qui s’appellera désormais « République Unie du Cameroun ».
Pour les Camerounais, ce moment de communion qui rassemble toutes les catégories dans les dix régions, vise à : Commémorer la République du Cameroun, Célébrer la paix, Magnifier la réunification du Cameroun anglophone et du Cameroun francophone, Exalter le caractère indivisible de la République du Cameroun.
Ce lundi 20 mai 2019, le pays vibre au rythme de cette fête nationale sur toute l’étendue du territoire. À Yaoundé, la capitale, la réception des Camerounais d’horizons divers au palais de l’Unité marquera le clou de l’événement après la grande parade du défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai. Une cérémonie présidée par le chef de l’État, Paul Biya.
Malgré la situation sécuritaire toujours préoccupante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la 47e édition de la fête nationale du Cameroun se célèbre dans un contexte marqué par une décrispation et de l’espoir suscités par les descentes du Premier ministre, chef du gouvernement, dans les deux régions affectées par la crise socio-politique.
Dépêché par le chef de l’Etat pour délivrer le message de paix, écouter et recueillir les opinions des forces vives de ces deux régions, Joseph Dion Ngute s’est ouvert et a donné la parole à toutes les couches socio-professionnelles et socio-politiques des deux régions.
Pour un bon déroulement des différentes parades à travers le pays, les autorités en charge de la sécurité ont pris des mesures adéquates. Au ministère de la Défense, c’est tout le gratin des forces de sécurité camerounaises qui s’est récemment retrouvé autour du patron des lieux, Joseph Beti Assomo, pour évaluer la situation sécuritaire dans le pays et à l’extérieur.
Du côté de la police, une source renseigne qu’une batterie de mesures a été prise, en tenant compte des nouvelles menaces ; Martin Mbarga Nguele était au four et au moulin… Du côté de la gendarmerie, les patrouilles mobiles se sont intensifiées en région pour assurer la tranquillité des populations. Galax Yves Landry Etoga a donné des instructions particulières pour que la sécurité dans les zones à forte tension soit renforcée.
Otric N.
Le Cameroun comme Etat unitaire souffle cette année ses 47 bougies. Cet anniversaire sera célébré ce lundi sur l’ensemble du territoire et dans les missions diplomatiques du Cameroun à travers le monde. A Yaoundé, siège des institutions, la fête de l’Unité connaît toujours une saveur particulière.
Comme à l’accoutumée, le président de la République, Paul Biya, chef des forces armées, présidera personnellement les cérémonies prévues au Boulevard du 20 mai et au Palais de l’Unité, en présence des corps constitués nationaux, ceux du corps diplomatique et de nombreux invités spéciaux.
Cameroon Tribune rappelle que « Paul Biya dont le mandat vient d’être renouvelé par une écrasante majorité des Camerounais au terme de la présidentielle du 7 octobre 2018, présidera ainsi le premier « 20 mai » de l’ère des « Grandes Opportunités » ».
Avant l’arrivée du Chef de l’Etat, il est prévu un office religieux à 6h à la cathédrale Notre Dame des Victoires, située à un jet de pierre du Boulevard du 20 mai, suivi de la mise en place des troupes et des participants au défilé. La grande parade civile et militaire se déroulera entre 11h15 et 13h15 sous le regard des personnalités de la République.
Le programme officiel des festivités publié par le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, indique des animations populaires après le défilé à l’esplanade de chacune des sept sous-préfectures de la ville de Yaoundé avant la réception offerte le soir par le couple présidentiel, Chantal et Paul Biya au Palais de l’Unité.
La fête nationale de l’Unité est placée cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l'émergence ». Ce message apparaît à la fois comme une exhortation à l’unité au moment où le pays est secoué par des velléités sécessionnistes et une exaltation de la diversité linguistique, culturelle et ethnique du Cameroun considérée comme une chance et un atout pour son émergence économique.
Des notions chères au Président Biya qui dans un récent message sur Twitter souligne à ses compatriotes qu’au lieu de s’attacher à leurs « différences linguistiques » ils feraient mieux de demeurer des « frères et sœurs, unis pour trouver des solutions concrètes à nos problèmes ».
Otric N.
La coupure du ruban symbolisant l’ouverture du site s’est déroulée ce matin, à l’esplanade du palais polyvalent des sports, en présence de nombreuses personnalités
Le village de l’unité est désormais une institution organisée dans toutes les localités du Cameroun et qui s’intègre parfaitement dans le vaste programme mis en place par le gouvernement, pour commémorer la fête de l’Unité Nationale. Il s’agit d’un espace qui vise à promouvoir le vivre ensemble harmonieux, à travers les activités de sensibilisation, de formation et de loisir, en faveur de toutes les couches de la société dans un lieu unique de rassemblement des populations. Tout ceci en vue de la mise en exergue des fondements historiques et des potentialités nécessaires à la construction d’un Cameroun uni dans sa diversité, fort, prospère et émergent
Cette année, il se déploie en six compartiments :
- Le Salon des Grandes Opportunités
Il permet aux structures gouvernementales et non gouvernementales de communiquer sur leurs actions et sur les opportunités multiformes qu’elles offrent aux populations. Le salon se présente comme un espace supplémentaire mis à la disposition de la machine gouvernementale, du secteur privé, des organisations de la société civile et des partenaires au développement pour communiquer sur la vision des grandes opportunités du Chef de l’Etat, tout en informant les visiteurs sur toutes les offres à leur portée en matière d’insertion socioéconomique et socioprofessionnelle.
- La Foire exposition
Il s’agit de promouvoir le vivre ensemble, la créativité et l’unité dans la diversité, à travers l’exposition des produits et des objets caractéristiques des aires culturelles du Cameroun. L’objectif est de valoriser les productions et les expressions des aires culturelles du pays, valoriser la créativité et l’originalité des aires culturelles, créer un cadre d’échange entre les populations desdites aires d’une part et ces populations et le public d’autre part. La foire regroupe des expositions thématiques sur : l’agroalimentaire, l’artisanat, les arts (plastiques, dramatiques), les cosmétiques, l’industrie de l’habillement, la production agropastorale.
- La Foire Gastronomique
Le but de cette activité est de promouvoir et renforcer les liens d’unité et du vivre ensemble harmonieux à travers la diversité de l’art culinaire camerounais, valoriser la diversité et la richesse culinaires des 04 aires culturelles des dix régions du Cameroun, faire découvrir et déguster les mets 7 traditionnels des 04 aires culturelles des dix régions du Cameroun et restaurer sur place et à moindre coût les participants et visiteurs du village.
- Les Echanges Socio-éducatifs
Il est question ici d’imprégner les visiteurs du village de la force intégratrice de l’histoire du Cameroun, facteur d’une culture et d’une citoyenneté commune qui doivent se construire à travers le bilinguisme, la démocratie, la laïcité ouverte, les libertés, l’approche genre, le respect des institutions, symboles et emblèmes de la République. Tout ce qui tend à favoriser un vivre ensemble harmonieux. L’objectif est de mener une réflexion sur le vivre ensemble en tant que modèle de société, favorable au développement d’une nation camerounaise pluriculturelle, unie, prospère et émergent. Les domaines d’activités des échanges socio-éducatifs : - Conférence-débat - Table ronde - Causerie éducative
- Les Activités Socio-Culturelles
Cette activité vise la promotion du vivre ensemble et l’unité dans la diversité, à travers un ensemble de spectacle mettant en exergue les différentes aires culturelles du Cameroun. L’apothéose est un spectacle exaltant l’harmonie et la richesse culturelle de notre pays. Il s’agit de mettre en lumière des scènes de vie valorisant les aires culturelles de nos dix régions dans ce qu’elles ont de représentatif dans leurs cultures respectives, au moyen des contes, chants, théâtre et danse, exalter les expressions chorégraphiques des différentes aires culturelles en veillant à la représentativité des diverses spécificités de chaque aire et présenter l’art musical des différentes aires culturelles par la prestation des vedettes.
- Les Activités de promotion de l’engagement volontaire
Les activités de promotion de l’engagement volontaire se subdivisent en opération Village propre et en volontariat vigilance et sécurité. L’objectif est de promouvoir la participation des populations et des jeunes aux activités d’intérêt général. La forte pluie qui s’abat depuis le matin, dans la ville aux sept collines n’a pas constitué un frein pour les populations des sept arrondissements du département du Mfoundi, qui ont commencé la journée par la marche de l’Unité. Jusqu’au 20 Mai, c’est à des moments festifs que les camerounais, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, sont conviés afin de célébrer ce pays, riche dans tout ce qui le caractérise.
Nicole Ricci Minyem
En prélude à la célébration de la fête de l’Unité nationale du Cameroun, la région du Littoral, comme à l’accoutumée, accueille pour sa troisième sortie le « grand prix de l’unité nationale ». Cette compétition placée sous le Patronage du Gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, s’étendra cette année sur trois jours au lieu d’un. Notons que C’est l’innovation apportée cette année par la ligue régionale du Littoral.
Parmi les équipes invitées on retrouve : SNH vélo club de Yaoundé, Douala vélo club, Cyclo vélo club, Phoenix vélo club, Cycling vélo club Deido, Sélection Sanaga Maritime, Sélection Moungo, Sélection Sud-Ouest et Sélection Ouest.
En ce qui concerne les catégories, 07 catégories en compétition minimes sont en lice. Sur la sellette, on aura une dizaine de cyclistes dames issues de trois clubs féminins de la région. Six autres catégories sont en lice : cadets, VTT, vétérans, juniors et seniors. 09 clubs sont attendus. Cette compétition sera ponctuée par une course cycliste en ligne et un critérium les 16 ,17 et 18 mai 2019.
Le « Grand Prix de l'unité nationale » en plus de s'inscrire dans le cadre des festivités marquant la célébration de la 47ème fête nationale de l'unité du Cameroun (20 mai 2019), est également un moment de sport qui permettra de célébrer l’unité du pays dans toute sa diversité. Il s’inscrit ainsi en droite ligne avec le thème retenu cette année qui « Unité dans la diversité atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence.
Le programme se présente comme suit :
Jeudi 16 mai (9h00) : Douala – Nkongsamba longue 145 km.
Vendredi 17 mai (11h00): Loum -Dschang longue de 110 km (Le grand prix de la montagne).
Samedi 18 mai (8h00): Critérium (Départ) : Axe lourd Bepanda – Carrefour Tendon (Arrivée).
Danielle Ngono Efondo
Le Social democratic front (Sdf) a décidé de ne pas prendre part aux festivités et activités, liées à la célébration de la 47e édition de la Fête nationale de l’Unité du Cameroun. Joshua Osih a signé le 7 mai 2019, un communiqué annonçant cette décision. Le député du Sdf dans ce document que nous avons consulté parle de la crise dite anglophone, et de l’insécurité présente dans certaines parties du pays.
« Le SDF (Social Democratic Front), en soutien avec les Camerounais qui vivent dans la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et ceux qui souffrent de la grave crise de sécurité dans les autres parties du pays, informe par la présente, les structures du parti et l’opinion publique que tant que cette guerre et cette crise de sécurité prévalent, le SDF ne peut pas participer aux célébrations marquant la fête nationale le 20 mai. Ceci est valable sur tout le territoire national car un côté ne peut pas sourire, pendant que l’autre côté pleure », écrit le député Joshua Osih.
Il faut souligner que le Sdf n’est pas le seul parti politique de l’opposition qui a décidé de ne pas être de la partie le 20 mai prochain. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) fait partie des premières formations politiques à avoir annoncer le boycott du 20 mai. « Le Mrc ne peut participer à la Fête de l’Unité parce que la situation sociopolitique ne s’y prête pas: le conflit armé dans les régions anglophones fait de plus en plus de morts sans que cela n’ébranle le gouvernement qui reste sourd aux appels au dialogue d’une part, le président élu, ses alliés et camarades restent en prison malgré les nombreux appels à leur libération immédiate d’autre part », avait écrit Noah Roger Justin, Secrétaire général adjoint du Mrc.
En raison de ce qui est suscité, le Directoire du parti politique de Maurice Kamto a instruit l’ordre aux secrétaires régionaux, départementaux et communaux du Mrc, de relayer ce message auprès des militants de tous les organes de base.
Liliane N.