Le compatriote Victor Mokom Kisob Directeur Exécutif Adjoint du Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains va s’entretenir durant sa visite avec plusieurs personnalités camerounaises.
C’est une visite officielle de quatre jours que notre compatriote Victor Mokom Kisob entame dès ce lundi 8 février 2021 au Cameroun. En sa qualité de Directeur Exécutif Adjoint du Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains, Victor Mokom Kisob va rencontrer des personnalités camerounaises. Il va avoir des séances de travail à la Délégation de l’Union Européenne au Cameroun et au siège de la Banque Mondiale à Yaoundé. Dans son calendrier, il est également prévu l’opérationnalisation du Bureau-Pays de ONU-Habitat.
Pour parler brièvement de Victor Mokom Kisob, il faut savoir que c’est depuis le 25 juillet 2018 qu’il a été nommé par Antonio Guterres le Secrétaire général des Nations Unies, comme Sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint du Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains. Les Nations Unies indiquent que notre compatriote assiste Mme Maimunah Mohd Sharif, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Directrice exécutive d’ONU-Habitat «dans la gestion d’ensemble et la réforme en cours d’ONU-Habitat, afin d’aider l’Organisation à s’acquitter de son mandat, notamment la mise en œuvre du Nouveau Programme pour les villes, l’objectif 11 de développement durable et les dimensions urbaines du Programme de développement durable à l’horizon 2030».
En bref, Victor Mokom Kisob est titulaire d’une licence en sciences économiques de l’Université Saint John's, État du Minnesota, aux États-Unis et d’une maîtrise en développement bancaire de l’American University de Washington, aux États-Unis. Il a rejoint les Nations Unies en 1989 et a occupé diverses fonctions au sein de l’Organisation, notamment en tant que Directeur du Bureau de liaison pour l’action des Nations Unies contre l’Ebola, à New York ,(2014-2015), Administrateur principal du Bureau exécutif du Secrétaire général des Nations Unies (2012-2014), Chef du Service du recrutement et des affectations, New York (2008-2012) et Chef du recrutement et des affectations à l’Office des Nations Unies à Vienne, en Autriche entre 2001-2008.
Liliane N.
Selon une nouvelle note politique de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, tous les pays doivent dès à présent prendre des mesures pour amoindrir les impacts sur la faim et l'insécurité alimentaire dans un avenir plus ou moins lointain.
Les prévisions concernant l'économie mondiale varient au niveau des détails mais tous pointent vers une récession historique. Le Fonds monétaire international s'attend maintenant à ce que le produit intérieur brut mondial diminue de 3,0 pour cent cette année, en comparaison aux prévisions de janvier qui tablaient vers une croissance de 3,3 pour cent.
Cette récession importante devrait également donner lieu à la première véritable récession en Afrique subsaharienne - où près d'un quart de la population souffre de sous-alimentation - en l'espace de 25 ans.
Dans le rapport sur l’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2019, les analystes de la FAO ont indiqué que les ralentissements et les récessions économiques avaient contribué à faire augmenter les niveaux de sous-alimentation dans 65 des 77 pays ayant enregistré de telles hausses entre 2011 et 2017.
Cela souligne le risque de tendances négatives à venir pour ce qui est des souffrances liées à la faim. La note propose également une analyse des données portant sur l'approvisionnement alimentaire depuis 1995 en s'appuyant sur l'indicateur de développement statistique de la prévalence de la sous-alimentation de la FAO et les associe aux précédentes tendances économiques des pays importateurs nets d'aliments.
En l'absence de politiques efficaces et mises en place en temps opportun, des millions de personnes pourraient venir grossir les rangs des personnes souffrant de la faim suite à la récession provoquée par la pandémie du COVID-19. Ce nombre varie selon la gravité des contractions économiques, allant de 14,4 millions à 38,2 millions, voire même 80,3 millions, en cas de contraction véritablement dévastatrice de 10 points de pourcentage dans l'ensemble des 101 pays importateurs nets d'aliments.
La note politique avertit sur le fait que le résultat réel pourrait être pire si les inégalités actuelles en matière d'accès à la nourriture venaient à s'empirer. Les détails des différents scénarios possibles et de la méthodologie sont disponibles dans les notes politiques et techniques qui les expliquent en donnant plus de détails.
« La note politique offre des preuves dans le but de placer la lutte contre la faim en priorité en période de relance économique », a déclaré, Marco V. Sánchez, Directeur général adjoint de la Division de l'économie du développement agricole à la FAO.
Protéger le commerce et les chaînes d'approvisionnement alimentaire
Même si le monde ne doit pas faire face à des pénuries alimentaires, la FAO urge les pays à faire de leur mieux pour assurer la continuité du commerce et des chaînes d’approvisionnement alimentaire et augmenter la production agricole pendant cette crise sanitaire internationale.
Les réponses monétaires et fiscales de grande ampleur que les gouvernements sont en train d'élaborer afin de répondre à la récession économique, représentent une opportunité de lutter contre certains problèmes tenaces d'inégalité et d'accès à une nourriture saine dans les pays à moyen et à faible revenu.
Les transferts d'argent en espèce ou en nature, les nouvelles lignes de crédit pour les principaux acteurs des systèmes alimentaires, les programmes de protection sociale, le soutien aux revenus et les programmes de distribution tels que les banques alimentaires et la livraison de repas scolaires devraient concerner les personnes les plus vulnérables et les plus pauvres.
Il existe des exemples d'initiatives d'"incentives en échange de nourriture" dans les pays à faible et à moyen revenu- au moins 106 pays ont introduit ou adopté des mesures de protection sociale face à la pandémie du COVID-19, selon une revue des mesures politiques de protection sociale de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale du travail - bien que la capacité de certains pays africains à effectuer des transferts d'argent s'est révélé jusqu'à présent assez faible.
La coopération et l'aide internationales seront nécessaires pour aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables et cela peut se traduire par des pays bénéficiaires réallouant davantage de leurs propres ressources en vue d'atteindre les objectifs escomptés et d'éviter une aggravation des inégalités en matière d'accès à la nourriture.
Faire en sorte que les mesures publiques de stimulation se traduisent par des initiatives visant à renforcer l'accès à la nourriture lors de la pandémie représente également une occasion de renforcer la résilience des systèmes alimentaires en vue de les protéger des ralentissements et des récessions économiques à l'avenir.
N.R.M
En visite de travail à l’Extrême-Nord, Allegra Baiocchi la représentante résidente du système des Nations Unies au Cameroun, a indiqué le souhait de son institution de contribuer dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
C’est au cours de sa visite de travail du 28 avril 2020, qu’Allegra Baiocchi a révélé l’intention du système des Nations unies de venir en aide au Cameroun, dans le cadre de la lutte engagée contre la pandémie du Coronavirus. Cette aide sera dirigée vers des hôpitaux et des centres de santé logés dans la région de l’Extrême-Nord. Il convient de souligner que ladite région n’a toujours pas de cas déclaré de Covid-19. Rendu à ce jour, c’est la seule du pays qui n’est pas touchée par la pandémie.
« C'est aujourd'hui difficile d'acheter les équipements au niveau mondial. C'est une pandémie, tout le monde est atteint. On a beaucoup échangé sur les besoins de la région, et de comment le système des Nations Unies peut les accompagner. On a eu des donations qui arrivent au niveau de Yaoundé. Donc le défi sera de s'assurer que le matériel arrive jusqu'à Maroua à l'Extrême-Nord », a déclaré sur les antennes de la Crtv la représentante résidente du Système des Nations unies au Cameroun.
Reçue en audience par Midjiyawa Bakary le Gouverneur de l’Extrême-Nord, Allegra Baiocchi a félicité les populations pour leur prise de conscience sur la nécessité du respect des mesures barrières édictées par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la santé. « Je voudrais vraiment saluer les efforts qui ont été mis en place sous le leadership du gouverneur et surtout la sensibilisation des populations à travers les radios communautaires. Cette région est encore épargnée mais il faut absolument que les populations mettent en place des mesures pour éviter la propagation » a déclaré Allegra Baiocchi.
Liliane N.
Même si les bandes armées sévissant dans les régions anglophones n’ont pas été indexées dans le massacre des civils de Ngarbuh, les Nations unies ont tenu à leur envoyer un message.
Après la publication des résultats de l’enquête sur le massacre de civils dans le village de Ngarbuh au Nord-Ouest du Cameroun, les Nations unies tout comme l’Union Européenne, ont fait une sortie. Parlant au nom du Haut Commissaire de l’Organisation des Nations unies, Michelle Bachelet a indiqué aux bandes armées qui sont présentes dans les deux régions anglophones, qu’elles sont responsables devant le Droit international.
De façon générale, Michelle Bachelet a apprécié, les conclusions de cette enquête.
Tout d’abord, elle a salué le fait que des représentants de la société civile, des autorités religieuses et le président de la Commission nationale des Droits de l’homme aient été choisis pour composer l’équipe, qui a conduit l’enquête sur cette tuerie de civils à Ngarbuh. Les responsabilités ayant été dégagées, le Haut Commissaire de l’Onu, demandent que les auteurs de ladite tuerie bénéficient d'un processus judiciaire équitable et transparent.
Michelle Bachelet rappelle que des centaines de milliers de personnes sont aujourd’hui des déplacés, du fait des affrontements violents se faisant entre les Forces de Défense et de Sécurité et les séparatistes. Elle exhorte le gouvernement à veiller à ce que les Forces de sécurité se conforment aux normes et standards applicables en Droit international pendant la conduite de leurs opérations. Elle recommande qu’une enquête soit toujours et immédiatement ouverte, chaque fois qu’il y a des soupçons de violation des Droits de l’homme.
Appelant le gouvernement à renforcer sa coopération avec son service, Michelle Bachelet affirme que son département est prêt à supporter tout effort visant à protéger les droits de l’homme dans tout le territoire du Cameroun.
Evènements tragiques de Ngarbuh : Les coupables traduits devant la justice
Liliane N.
Le réseau social WhatsApp fait savoir qu’en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation des Nations unies, il va procéder au lancement d’un service d’information sur la pandémie du Coronavirus.
Les réseaux sociaux qui font partie de la vie de milliers de personnes à travers le monde, se mobilisent déjà pour apporter leur pierre dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, qui sévit dans le monde entier actuellement. WhatsApp dans ce sens se met avec l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) et l’Organisation des Nations unies (Onu), pour mettre en place un service d’information sur cette maladie. Ledit service aura pour mission de lutter contre les intox circulant autour de la pandémie.
Le service d’information qui sera lancé, va être intégré à WhatsApp. Il va donner aux utilisateurs des conseils simples et pratiques pour réduire la propagation des rumeurs. Ledit service aura également la charge de fournir des informations médicales précises sur le Covid-19.
Il convient toutefois de souligner que WhatsApp a commencé à relayer des informations de divers médias à sa base d’utilisateurs actifs. Rendu à ce jour, on parle de plus de 2 milliards d’utilisateurs que le réseau social comptabilise. C’est donc une cible importante que WhatsApp pourra atteindre. Et cela pourra efficacement contribuer à lutter contre la désinformation qui entoure cette pandémie. Des intox comme celles qui indiquent que le Covid-19 ne peut pas survivre en Afrique du fait, de son climat. Avec donc ce nombre considérable d’utilisateurs, l’impact de pareilles rumeurs pourra être réduit.
Le réseau social WhatsApp va par ailleurs accorder un million de dollars au Réseau international de vérification des faits (IFCN) du Poynter Institute. Avec cette somme, la Corona Virus Facts Alliance pourra facilement financer ses activités. Il faut souligner que la CoronaVirus Facts Alliance, fait du fact-checking sur la pandémie grâce à plus de 100 organisations locales dans plus de 45 pays.
Liliane N.
C’est par l’entremise de son porte parole qu’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le drame survenu au Cameroun le 14 Février dernier et a instamment demandé au Gouvernement Camerounais d’ouvrir une enquête
Le Contenu de son message
« Le Secrétaire général est vivement préoccupé par des informations selon lesquelles des civils, y compris des enfants, auraient été tués lors d’une attaque dans le village de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest du Cameroun le 14 février. Il présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, et appelle le Gouvernement du Cameroun à ouvrir une enquête et à prendre les dispositions nécessaires pour que les coupables répondent de leurs actes.
Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme. Il réitère la disponibilité des Nations Unies à travailler avec toutes les parties prenantes en vue d’une solution politique à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun par le dialogue… ».
La vérité doit être dite
L’attente du Sg des Nations Unies est la même que celle de tous les Camerounais depuis que les images de ces enfants font le tour des réseaux sociaux. Des vidéos et photos insoutenables d’autant plus que les principales victimes sont des femmes et des enfants.
Et, la promesse faite trois jours après le drame par le ministre de la Défense à travers un communiqué peut laisser croire que tout est déjà dit. Les causes du drame semblent déjà connues et seuls les détails pourraient être donnés plus tard, après les résultats de l’enquête.
Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais
Certes, le Cameroun lorsque cela s’impose ne rejette pas les conseils et autres apports de ses partenaires parmi lesquels, les Nations Unies et bien d’autres. Toutefois, l’implication de ces derniers, à l’instar de Human Right Watch, Amnesty International ou alors le congrès américain dans la crise qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest n’est pas de nature à améliorer les choses. Les rapports fournis jusqu’à lors sont erronés et le congrès américain a donné la parole aux groupuscules d’individus qui n’ont jamais tenu compte des mesures prises par le Gouvernement Camerounais pour un cessé le feu définitif.
Au contraire, avec ces lobbies qui hantent les couloirs du Walter E. Washington Convention Center sis à Washington D.C, ils entendent tout remettre en cause en organisant par exemple dans les prochaines semaines, une rencontre baptisée «Conférence internationale sur le conflit armé au Sud-Cameroun…».
Sur son site, la Coalition pour le dialogue et les négociations instigatrice de cette « farce » la justifie en déclarant que : « Depuis l’éclatement du conflit au Cameroun, des dirigeants éminents tels que Son Éminence le cardinal Christian Tumi et le juge Ayah Paul Abine ont appelé à une conférence réunissant tous les Camerounais du Sud pour échanger des vues et établir une position dominante. Le gouvernement du Cameroun a malheureusement empêché la tenue de la Conférence générale anglophone. Alors que le conflit s’intensifie, il est clair qu’une telle conférence unissant les Camerounais du Sud ne peut pas avoir lieu au Cameroun d’où la nécessité d’avoir une conférence à l’étranger dans un pays partenaire…Les Camerounais du Sud sont citoyens des anciens Cameroun du Sud britannique, actuellement les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun, parfois appelés « anglophones » ou « ambazoniens ». La Coalition a décidé d’utiliser l’appellation reconnue des Nations Unies: Southern Cameroons ou Southern Cameroonians…».
Le gouvernement camerounais dément formellement les chiffres répandus sur la toile
Après un week-end de tergiversations, le chef de la division de Communication du ministère de la Défense a publié un communiqué hier lundi, évoquant un "malheureux accident". Le ministre de la Défense a lui-même renchérit ce mardi dans un autre communiqué.
"Les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes", peut-on lire.
Il apporte également des précisions sur le nombre de victimes de cette opération : "La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits. Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux".
La crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest a déjà des amorces de solutions, posées avant et pendant le Grand Dialogue National initié par le Président de la République du Cameroun. C’est l’assurance donnée aux uns et aux autres qui a permis le retour des populations qui s’étaient réfugiées au Nigéria voisin, ou encore le dépôt des armes par ceux qu’on peut considérer aujourd’hui comme des ex terroristes qui intègrent les programmes de réhabilitation mis en place par les autorités, afin de faciliter leur réinsertion…
La doléance des Nations Unies a bien évidemment été prise en compte cependant, aucune possibilité ne sera accordée à qui que ce soit pour diviser le Cameroun et instaurer un no man lands dans cette partie du pays.
Que les uns et les autres se le tiennent pour dit.
Nicole Ricci Minyem
Ils ont manifesté ce mercredi et, certaines sources indiquent qu’un étudiant a été blessé et une dizaine d’autres ont été violemment interpellés par la police d’après les informations relayées par nos confrères de l’Afp.
« La police a dispersé à coup de gaz lacrymogène devant l’université une centaine d‘étudiants qui accusent la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) d’assister passivement aux massacres des civils à Beni, dans la même province du Nord-Kivu », selon cette même source.
Les mouvements anti-Onu, dans cette région située à l’Est de la République Démocratique du Congo, ont fait au moins six morts parmi les manifestants depuis lundi. A Goma les rassemblements de solidarité sont organisés par le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
« Pourquoi m’avez-vous blessé délibérément? Au lieu de défendre la population de Beni, vous venez nous tuer ici à Goma et vous êtes incapables de vous en prendre à ceux qui nous terrorisent », a crié l‘étudiant blessé à la tête, en sang.
Une trentaine de policiers et de militaires congolais ont été requis, afin d’assurer la protection de la base principale de la Monusco, vers laquelle ont tenté de converger les manifestants.
« Notre manifestation est patriotique. La Monusco assiste passivement aux massacres alors que sa mission principale est la protection des civils », a déclaré devant les médias, l’un des manifestants, Fiston Muhindo, de la faculté de droit
Il est temps pour eux de s’en aller
« Ils doivent partir. La Monusco ne sert à rien. Les autorités congolaises sont incapables de protéger la population de Beni », a ajouté un autre étudiant, Junior Mastaki, également de la faculté de droit.
Dans la région de Beni, quatre vingt et un (81) civils ont été massacrés depuis le 5 novembre, selon le dernier bilan du Groupe d‘études sur le Congo (GEC) de l’université de New York. Ces tueries sont attribuées par les autorités et l’ONU au groupe armé d’origine ougandaise des ADF, qui a tué plus d’un millier de civils depuis octobre 2014 d’après le GEC.
L’armée congolaise a affirmé en début de semaine d’avoir repris toutes les places fortes et les QG des ADF dans les forêts et la jungle autour de Beni, depuis le lancement d’une offensive contre le groupe armé le 30 octobre.
Au même moment, la présidence congolaise a fait savoir que des opérations militaires conjointes avec les Casques bleus des Nations unies (16.000 au total en RDC).
N.R.M
Ces viols ont été favorisés par la crise sociopolitique présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Le viol est une réalité au Cameroun. C’est ce que révèlent les chiffres mis à la disposition du public par le Système des Nations Unies. Même s’il convient de reconnaître qu’il est difficile d’avoir des données réelles de cette violence faite aux femmes du fait du silence de certaines victimes, il reste qu’il est possible d’avancer avec des données approximatives.
Le Système des Nations unies parle donc pour les deux régions anglophones du pays, de 60 viols commis durant le seul mois d’octobre 2019. A côté du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le Snu fait état de 1016 cas de violences déclarés dans les dans les départements du Logone-et-Chari, du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga. Dans lesdits cas, on a noté que 11% étaient des cas de violences sexuelles et 8% de viols.
Le Cameroun n’étant donc pas épargné de ce problème, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille est activement engagé dans la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Cette campagne est rendue à sa 13e édition. Elle a pour thème : « Orangez le monde : la génération égalité s’oppose au viol ».
Parlant des cas spécifiques trouvés dans les deux régions anglophones, le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille rappelle qu’il y a des dispositions juridiques. Cependant, elles ne sont pas respectées. Les chiffres tendent à grimper au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, du fait de la crise. Un fait qui ne réjouit pas les autorités.
Saisissant donc le temps de la campagne, Marie Thérèse Abena Ondoa le chef du département ministériel en charge de la promotion de la Femme et de la Famille va jusqu’au 10 décembre 2019, va faire entendre la voix des différents mouvements de femmes dans les régions et les secteurs qui s’attellent à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes. Il sera aussi question de plaider pour des spécifiques au sein des institutions et des environnements de travail. Elle sera accompagnée des différents partenaires du Ministère.
Liliane N.
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) 2019, a récemment rendu public son dernier rapport sur le classement des populations africaines selon le volume, le taux de fertilité et l’espérance de vie. Le Cameroun occupe la 17ème place africaine et la 51ème place mondiale.
Selon le récent rapport du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) 2019, la population africaine est estimée à 1,3055 milliard d’habitants. Une population qui a pratiquement doublé en seulement 25 ans.
Le Cameroun, avec une population de 25,3 millions d’habitants, un taux de fertilité de 4,5% et une espérance de vie limitée à 55 ans, occupe la 55ème place mondiale et la 17ème sur le continent. La démarche du FNUAP tient compte de trois critères : le nombre d’habitants, la fertilité et l’espérance de vie. La tranche d’âge de 15-64 ans reste la plus importante dans ce petit pays riche de l’Afrique centrale, avec 60%, suivi de celle de 0-14 ans évaluée à 36%.
Cet état des lieux réalisé par l’institution onusienne, fait remarquer que la majorité de la population africaine est dominée par les jeunes mais dont l’espérance de vie évaluée à 60 ans, reste faible comparé aux autres régions du monde. Les raisons de cette courte espérance de vie d’après les investigations de l’institution, sont les suivantes : l’instabilité politique, la pauvreté, le non accès aux services de santé de qualité, la mauvaise qualité de la couverture de santé universelle.
Plusieurs mesures sont ainsi préconisées par l’institution pour atteindre les objectifs visés. Il s’agit notamment de trouver des financements pour la construction de centre de santé de qualité, de mieux prendre en compte la santé des personnes âgées, d’améliorer la couverture sanitaire universelle, de lutter contre les violences sexuelles et les mariages précoces, d'accroître l’estimation et le suivi des financements.
Par ailleurs, l’institution, dans son rapport indique que le continent, contrairement aux autres régions du monde, a le plus fort taux de fertilité. Par exemple, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale ont un taux de fertilité estimé à 2,0 alors qu’en l’Afrique de l’ouest et centrale, il se situe à 5,1.
En Afrique le trio du classement est occupé par le Nigeria, qui occupe la tête de ce classement africain, et la 7e place au plan mondial, avec 201 millions d’habitants, reste le pays le plus peuplé du continent, avec un taux de fertilité atteignant 5,3 et une espérance de vie se limitant à 55 ans. Suivi de l’Éthiopie, 12ème au rang mondial, avec un taux de fertilité de 3,9% et une espérance de vie de 67 ans et enfin l’Égypte, 14e mondial, un taux de fertilité estimé à 3,1% et une espérance de vie tablé 72%.
Parmi les pays africains les moins peuplés de ce classement, on note le Cap-Vert (148ème), Sao Tomé (165ème) et les Seychelles (174ème).
Danielle Ngono Efondo
Les Prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables en septembre, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture publié ce jeudi.
D’après l’Indice de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), les prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables au mois de septembre 2019. Dans son rapport publié ce jeudi 03 octobre 2019, cette agence onusienne montre une hausse des coûts des huiles végétales qui ont augmenté d’1,4% en septembre pour atteindre son plus haut niveau en un peu plus d’un an. Cette hausse, s’explique par la stabilité de la demande en huile de palme en provenance de l’Inde et de la Chine. L’autre explication serait la hausse des cotations de prix pour l’huile de colza, en raison de la demande soutenue de l’industrie du biodiesel en Union européenne. Dans le même temps, les prix des huiles de soja et de tournesol ont également chuté.
Par ailleurs, le prix des céréales est resté globalement stable au cours de ce mois, tandis que les prix du blé ont augmenté et que ceux du maïs ont baissé. La faiblesse de la demande d’importation et des incertitudes sociopolitique aux Philippines et au Nigéria selon la Fao, a entraîné une légère chute des prix mondiaux du riz.
La Fao a légèrement revu à la baisse ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2019 pour lui faire atteindre 2.706 millions de tonnes, soit une hausse de 2% par rapport à 2018. Cette baisse reflète une réduction des récoltes de blé en Australie en raison du temps sec et de projections revues à la baisse pour la production de riz en Chine, en Inde, aux Philippines et aux Etats-Unis.
Pendant ce temps, la FAO a revu ses estimations à la hausse pour la production de céréales secondaires, en se basant sur des prévisions plus favorables concernant la production d’orge et de maïs au Brésil et aux Etats-Unis.
Plus globalement, la production mondiale de céréales pour cette année est maintenant prévue pour atteindre 2 714 millions de tonnes, soit une légère baisse par rapport aux estimations du mois dernier mais qui constituerait toujours un niveau record. Les stocks mondiaux de céréales devraient maintenant atteindre 850 millions de tonnes d’ici la fin de la saison 2020, soit en baisse de 2% par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Les stocks mondiaux de blé devraient augmenter d’1,6% tandis que ceux de maïs devraient connaître une forte baisse, principalement en raison d’importants prélèvements effectués en Chine, a indiqué la Fao.
Marie MGUE