Par la voix de Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le parti politique de Maurice Kamto affirme que, celui-ci n’est pas actuellement interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale.
Depuis hier mardi 14 avril 2020, une rumeur qui annonce Maurice Kamto interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), circule sur la toile. D’après ladite rumeur, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aurait été contaminé par le virus du Covid-19. Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a fait un démenti. Il affirme qu’il n’en est rien de tel. Maurice Kamto va bien. “Bonjour ! Cette information est purement et simplement fausse, créée certainement dans le but de détourner les camerounais des objectifs républicains du parti. Le président Kamto se porte bien !”, a-t-il répondu par tweet à un internaute qui a voulu en savoir plus.
A titre de rappel, depuis une semaine, Maurice Kamto, le Mrc et ses alliés sont lancés dans un nouveau jeu de ping pong avec Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). L’objet de la discorde cette fois-ci porte sur l’opération de collecte de fonds initiée par Kamto pour le Coronavirus. L’opération baptisée “Survie Cameroun” n’a pas reçu l’onction du gouvernement.
Dans sa première sortie relative à cette affaire, le Minat indiquait que l’initiative est illégale. Il a cité la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 qui réglemente les appels à la générosité publique. « Les dispositions de ce texte interdisent formellement à tout individu et à toute organisation de quelque nature que ce soit de faire appel à la générosité publique sans au préalable avoir obtenu l’autorisation du ministre en charge de l’Administration territoriale », avait précisé Paul Atanga Nji dans un communiqué publié le mardi 07 avril 2020.
La militante des droits de l’Homme et avocat au Barreau du Cameroun a accordé une interview à nos confrères d’Afrik Inform dans le cadre de l’émission 7 minutes pour convaincre. Dans cet entretien, Michelle Ndoki a laissé entendre comme ses autres camarades, cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), qu’elle n’entend pas lâcher prise quant à la poursuite du soutien de l’opération de collecte de fonds, « Survie Cameroun » initié par Maurice Kamto pour venir en aide aux victimes du Covid-19.
Après le refus opposé par le ministre Paul Atanga Nji à propos de l’opération de collecte de Fonds, « Survie Cameroun », le ministre de l’Administration territoriale a instruit à Afriland First Bank de procéder à la clôture des comptes ouverts à son niveau. Depuis la succession de ces évènements l’on a pas trop vue, ni entendu les prises de position de Me Ndoki, militante et cadre du Mrc.
Cependant, dans une récente sortie, l’avocate réitère sa ferme volonté de poursuivre à appuyer l’initiative conduite par Maurice Kamto, président du parti malgré les injonctions du ministre de l’Administration territoriale (Minat). « Devant la tragédie que nous vivons aujourd’hui, on laisse de côté la question de savoir qui est légitime et qui ne l’est pas. Et on s’interroge sur qui peut aider ou ne pas aider à faire face à cette pandémie de Covid-19 », fait savoir Michelle Ndoki sur la chaîne de télévision en ligne, Afrik Inform.
Au cours de cette interview, la deuxième vice-présidente du directoire des femmes du Mrc fait révéler les dessous de sa récente rencontre avec le ministre Paul Atanga Nji dans la capitale économique. « Le ministre Paul Atanga Nji était venu me rencontrer à Douala. Comme d’habitude, c’était pour m’intimider. C’est malheureux », s’exclame-t-elle.
Elle a poursuivi en précisant, « J’espère qu’il (M. Atanga Nji NDLR) regardera et qu’il comprendra que c’est une invitation à la remise en question. Je ne doute pas une seule seconde qu’il soit attaché à cette Nation. Je crois simplement qu’il faut accepter que ce pays avance ; et qu’il avance à une vitesse qui est supérieure à sa capacité à l’analyser ; et que le monde dans lequel il vit est en train de rétrécir. Je crois qu’il est de son intérêt de s’en rendre compte. De toutes les façons, nous, nous sommes suffisamment forts pour faire avancer ce pays avec ou sans sa participation ».
Innocent D H
C’est ce qu’affirme Tiriane Noah la 2ème vice-présidente du Mouvement pour la renaissance du Camerou, qui défend bec et ongle, la légalité de l’opération de collecte de fonds lancée par son parti politique.
Le 7 avril 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a produit un communiqué en rapport avec l’opération de collecte de fonds lancée par Maurice Kamto. Ladite opération a été baptisée “Survie-Cameroon-Survival”. Le Minat a indiqué que cette opération devait s’arrêter. Etant donné que la loi du 14 août 1985 est celle qui fixe les conditions d’octroi de l’autorisation d’appel à la générosité publique. La sortie d’Atanga Nji ne plaît pas à Tiriane Noah la 2ème vice-présidente du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Elle indique que le Mrc ne cherche qu’à travailler avec le gouvernement. « Nous ne sommes pas dans une réaction insurrectionnelle, nous voulons travailler avec les membres de gouvernement », a-t-elle déclaré.
Intervenant sur la radio Abk le mercredi 8 mars 2020, elle a fait savoir que l’opération “Survie-Cameroon-Survival”, est exclusivement humanitaire et républicaine. Elle ne cherche pas “une organisation politique ou linguistique”. Et elle n’est ni de près ni de loin associée au Mrc. Tiriane Noah a demandé aux camerounais d’être “sereins et qu’ils fassent confiance à tout ce que certaines personnes pourront mobiliser pour les aider”. Elle les a aussi invités à respecter les mesures barrières.
A la question de savoir si le Mrc n’enfreint pas la loi avec ladite opération de collecte de fonds, Tiriane Noah affirme qu’il n’en est rien de tel. Le parti de Maurice Kamto a une parfaite connaissance de la loi.
« Le MRC ne lâchera rien, car l’opération SURVIE CAMEROUN n’est pas une initiative du MRC... En temps de guerre, je vous assure que même la loi ne fait pas foi. Les populations ont besoin de nous. Ces actions que nous menons visent à venir en aide à nos populations. Nous devons apporter une aide matérielle au corps médical... Nous attendons beaucoup plus de Monsieur Atanga Nji. Aucun Camerounais ne fait confiance à la gestion du MINAT. Qu’est-ce qui prouve que nos fonds reversés dans les caisses de l’État seront bien gérés ? », a-t-elle répondu.
Liliane N.
L’allié du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) vient d’effectuer une sortie musclée concernant l’opération de collecte de fonds initiée par Maurice Kamto, contrecarrée par le ministre de l’Administration territoriale. Dans une déclaration, il dit à Paul Atanga Nji, « ne poussez à bout » Maurice Kamto.
« Il y a des circonstances dans la vie, où même les plus fous retrouvent leurs esprits. Lorsque votre maison est en feu vous ne tirez pas ceux qui accourent pour éteindre les flammes, sauf à croire que vous la brûlez volontairement. Le pays est en guerre contre un ennemi coriace. Vous devez laisser chaque fils ou groupe contribuer à cette lutte ; il y va de la survie de tout un peuple. Si nous périssons tous, à qui ouvrirez-vous encore vos gros yeux ? », lance l’inconditionnel allié du MRC.
Albert Dzongang ajoute par ailleurs, « allez dire au coronavirus qu’on entre pas au Cameroun sans votre visa et nous verrons s’il obéit. Allez dire à Paul Biya que la loi exige qu’il soit au front en ces temps de pandémie. Si votre plan d’extermination du peuple est en marche, nous n’allons pas nous suicider. (…) Cherchez déjà un trou où vous terrer, car ce peuple en furie arrive ».
L’homme politique rappelle que la tontine du MRC continue, car Maurice Kamto a plus d’un tour dans son sac. « Ne le poussez à bout. Je vous suggère de continuer à vous faire oublier comme vous le fassiez bien depuis un moment. Vos multiples provocations commencent à être trop », souligne Albert Dzongang. Il déclare enfin : « vaillant peuple du Cameroun tu sais maintenant qui t’aime et veux ton bien. Lève-toi et défends ta vie ; ne la laisse pas entre les mains de ceux qui ne s’en soucient pas ».
Innocent D H
Après la sortie regrettable du ministre Paul Atanga NJI, les responsables du MRC ont choisi d’associer le ministre de l’administration territoriale et d’autres départements à cette opération populaire. Au lieu du bras de fer, le MRC tend la main au gouvernement.
Une lettre signée par Christian Penda Ekoka a atterri sur le bureau de Paul Atanga Nji tard dans la journée de Mardi. Une réponse à la sortie quelques minutes plus tôt du Minat. Le responsable (Christian Penda EKOKA) du comité de gestion de ladite initiative a adressé une lettre au MINAT en vue pour le ministère de désigner un cadre de son département ministériel qui représentera le ministre au sein du comité de gestion dudit projet.
En plus du Ministre de l’Administration Territoriale, le MRC a adressé des invitations à participer au projet à plusieurs autres institutions. Notamment, le DGSN, le Ministre des Finances, le Ministre de la Santé Publique, Au Secrétariat d’Etat à la Défense, au Président de l’ordre des médecins. L’objectif est le même, désigner un représentant dans la gestion du projet.
Au lieu d’entamer des discussions, ou un bras de fer sans fin, le comité de gestion de l’initiative Survie Cameroun choisit de tendre la main d’association et de solliciter l’accompagnement des institutions de la République. Une stratégie dont on attend encore les résultats. Il aurait été plus légal de demander comme le prescrit la loi, une autorisation du MINAT pour effectuer l’appel à la générosité publique. Mais on peut très bien deviner le sort que Paul Atanga Nji aurait réserver à cette demande. Compte tenu de ce qu’il ressent pour le MRC. Un amour qui ne dit pas son nom.
Lutte contre le coronavirus : "La collecte des Fonds est encadrée par la loi", Paul Atanga Nji
La balle est désormais dans le camp de l’administration qui a désormais la responsabilité : soit de faire comprendre à une frange de camerounais que leur soutien n’est pas la bienvenue dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, ce qui serait suicidaire pour un pays comme le nôtre dont la trésorerie connaît d’énormes tensions ; soit d’accepter de manière dérogatoire que ce soutien, que cette bouffée d’air qui vient du MRC participe au déploiement de l’administration pour secourir les citoyens qui ont besoin de soutiens divers. Une acceptation qui pourrait poser les jalons d’une véritable consolidation de l’unité nationale. Car c’est dans ces moments de crise que la fédération des efforts crée un attachement commun entre les différents citoyens. Un acte qui pourrait faire reculer les maux du champs lexical du clanisme et du chauvinisme.
Stéphane NZESSEU
Face à la pénurie en cours, les militants du MRC de Douala 1er ont choisi de poser des actes au lieu de continuer de se plaindre et de rejeter la faute sur le gouvernement qui visiblement est dépassé par la crise en cours. Le moyen le plus efficaces pour assurer la propreté des mains en milieu urbain, en tenant compte de l’extrême mobilité des citoyens, reste l’utilisation des gels hydro alcooliques.
Les militants du MRC de Douala 1er ont décidé de fabriquer et mettre à la disposition du public des solutions hydro alcooliques. Ils ont choisi de répondre spontanément à l’invitation du gouvernement qui au début de cette crise avait interpeller les partis politiques et tous les acteurs de la société camerounaise à s’impliquer, chacun à sa façon et selon ses moyens, dans la guerre auquel notre pays fait face. Le gouvernement avait même cru pouvoir tenir une concertation avec toutes ces forces vives de la nation pour mieux conjuguer les efforts des uns et des autres dans la lutte contre le Covid-19. Mais il n’en a été rien. Ou du moins, il ne s’est pas encore résolu à le faire.
Sans attendre donc, la fédération départementale de Douala 1er a choisi l’action. Les militants de cette circonscription politique ont pris sur eux d’investir pour se procurer des petites bouteilles, confectionner des étiquettes estampillées MRC et se sont mis à la fabrication du précieux liquide. Des gels dont les formules de fabrication sont à l disposition du grand public depuis la survenue de cette crise sanitaire. Les stocks ne sont pas encore en mesure de satisfaire toute la population de Douala. Mais l’initiative est louable. C’est à saluer, à féliciter.
Depuis l’UPC des années 1949 – 1965, où l’on voyait une telle mobilisation sociale chez les militants, il était devenu rare de voir des personnes appartenant à un parti politique se mettre ensemble de cette manière pour produire des œuvres sociales à but non lucratif pour le bien des citoyens indépendamment de leur appartenance idéologique. C’est une belle image. Une autre façon de faire la politique. On est loin ici des discours pompeux, des promesses farfelues, et autres subterfuges du genre visant l’endormissement des consciences avec pour conséquence la léthargie sociale qu’entraîne ce type de pratique politique. Les militants du MRC tracent à nouveau le chemin d’une activité politique qui serve véritablement les intérêts du peuple profond, des plus faibles, des plus vulnérables. C’est une prouesse qu’il faudra pour les autres formations politiques savoir imiter.
Lutte contre la propagation du Covid -19 : Le « plan A » doit être la sensibilisation de proximité
Stéphane NZESSEU
C’est la quintessence de la récente sortie faite par Anne Féconde Noah - porte parole du parti de Cabral Libii.
« Les procédures sont tellement surchargées dans notre pays que les pouvoirs publics restent lents à la détente, même dans des situations d'extrême urgence. De bonnes mesures prises au mauvais moment(en retard) sont de facto inefficaces.
Au lieu de s'encombrer de procédures touffues, opaques, longues; de milles réunions et séminaires de réflexion, bref de méthodes chronophages, l'étape « une », celle qui est prioritaire c'est la sensibilisation de proximité.
Il faut recruter des jeunes, les former sur leur propre protection et celles des autres, leur donner du matériel utile (cache-nez, gels désinfectants, haut-parleurs, facilités de déplacement), et les déployer sur le terrain de la sensibilisation! Le Minsante peut lancer un appel a manifestation d'intérêt ou confier la mobilisation à des agences spécialisées. Ça prend 24h pour organiser ça dans 10 grandes villes du pays.
Les personnes les plus exposées sont les « pauvres ». Ils sont à peine sur les réseaux sociaux, peu regardent autre chose à la télé que le football et les novelas. Que faut-il faire? Il faut aller leur parler sur place, dans ces lieux qui les rassemblent tels que les marchés, les bars, les grands carrefours, les marchés périodiques etc.
Il y a aussi des personnes physiques et morales volontaires, mais qui ont juste besoin de matériels pour aller sur le terrain. C'est la responsabilité du gouvernement de le leur fournir. Seulement, une réponse curieuse s'oppose depuis quelques temps à cette préoccupation: « La croix rouge s'en occupe déjà, le gouvernement a recruté des centaines de jeunes pour sensibiliser, c'est en train d'être géré » etc.
Recadrage républicain : Jacques Fame Ndongo répond à Maurice Kamto
Mais ou sont-ils ces jeunes ? Ou se cachent ces équipes de sensibilisation que personne ne voit jamais? Pourquoi tout est toujours si difficile à mettre en œuvre chez nous?
Les seules équipes de sensibilisation qu'on a vue sur le terrain jusqu'à présent sont soit les caravanes des élus du PCRN, soit les équipes du mouvement 11 millions de citoyens, soit les équipes du MRC. Or toutes ces initiatives doivent venir en appui au gouvernement sans toutefois se substituer à lui, dans la mesure où il dispose en principe de plus de moyens.
Il faut contextualiser les solutions à cette pandémie. Au Cameroun, la solution la plus efficace à court terme c'est l'auto-confinement c'est à dire le confinement volontaire d'au moins la majorité. De cette manière, il sera facile de sanctionner les récalcitrants marginaux.
Un confinement total et forcé peut dégénérer en autre chose si le peuple n'est pas au préalable sensibilisé, et nous n'avons pas besoin de ça. En résumé, pour préférer la faim à la mort, il faut comprendre à quel point cette dernière est imminente.
Enfin si le gouvernement est dépassé par les événements, c'est humainement compréhensible cette crise a pris le monde entier de cours. Dans cette hypothèse qu'il se fasse aider au lieu de s'enfermer sur lui même pour ce qui est de la quête des solutions.
Le Covid -19 est un ennemi commun dont l'urgence de la défaite dépasse de bien loin les chapelles politiques, les luttes de positionnement au sein du gouvernement, mais aussi le « mapartisme ».
Ps : Il faut un Ministère de la Réforme Administrative et du Service Public dans ce pays. Sa principale mission doit être de travailler sur les procédures de tous les démembrements de l'Etat, de mettre en place des procédés automatiques pour différentes hypothèses y compris les crises sanitaires.
Ça évitera de tâtonner en cas d'urgence. Le Ministère de la fonction publique pourra continuer à organiser les concours et affecter les fonctionnaires, c'est mieux ».
N.R.M
Après avoir trahi le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et affirmé en modo vision qu’il a longtemps truqué les élections pour se faire élire maire avant son premier séjour en prison – aujourd’hui c’est dans une interview fleuve accordée à nos confrères du journal l’Anecdote que l’ex – directeur de campagne de Maurice Kamto prouve une fois de plus qu’il est très dangereux d’être son partenaire.
Plusieurs sujets ont été évoqués parmi lesquels l’injonction du leader du mrc au Président de la République
« Bonjour M. le maire, félicitations déjà pour votre élection ; comment se porte la ville de Njombe-Penja et quels projets nourrissez pour cette belle cité ?
Bonjour M. Obama. Merci, bien que vos félicitations arrivent tardivement…mais il n’est jamais trop tard. Njombe-Penja vit au ralenti. Une bonne partie de nos subconscients versée dans la hantise du coronavirus. Justement, le monde entier depuis peu vit une pandémie sans précédent de coronavirus.
Au Cameroun trois personnes sont déjà décédées, plus d’une centaine testées positives… comment jugez-vous jusque-là la stratégie du gouvernement de lutte contre le Covid-19 ?
Merci pour l’occasion que vous me donnez de parler de cette pandémie. Effectivement, le monde est un peu comme ébranlé par ce terrible virus qui nous oblige à revoir nos habitudes quotidiennes. Il faut dire qu’au début, le gouvernement n’a pas perdu assez de temps pour prendre des mesures liées à cette pandémie. Ce qui m’a paru appréciable positivement.
Mais là où ma position tranche avec les mesures du gouvernement, c’est le fait qu’il n’ait pas compris que pour prévenir une telle pandémie, il faut des actions concertées impliquant les élus locaux et les administrations locales, c’est-à-dire qu’il faut décentraliser de manière effective les stratégies et les moyens de prévention et de lutte de cette pandémie. Les maires, parce que proches de leurs populations, sont à même de prendre des mesures adaptées à leurs environnements et selon leurs spécificités.
A ce jour, la seule solution reste la décentralisation effective du Covid-19 et non les communications du ministre de la Santé qui, il faut le dire, se démène tant bien que mal, mais qui restent superficielles sur l’efficacité à apporter au problème.
Dans une déclaration publique récemment publiée sur les réseaux sociaux, le président du MRC, le Pr Maurice Kamto donne sept jours au président Paul Biya pour prendre la parole, sinon il donnera la direction à suivre au peuple camerounais. Comment jugez-vous cette sortie de celui qui se présente comme président élu au moment où le Cameroun et le monde entier luttent contre la mort ?
Je suis choqué souvent de voir l’inconsistance de certains hommes politiques face au quotidien des Camerounais. On peut être docteur, agrégé, etc., mais manquer de tact politique. Et c’est le cas du président du MRC qui confond tout. Je me rends compte qu’il me donne raison aujourd’hui parce qu’hier, je le disais lieutenant et moi colonel en politique.
Voyez-vous, un virus comme le Covid-19 ne connaît ni les partis politiques, ni les personnalités politiques ; le politiser serait donc une manipulation dangereuse qui n’a d’équivalent que la manipulation des laboratoires qui l’ont créé. Comment comprendre qu’une pandémie menaçant l’humanité soit ramenée à une histoire de politique, de Paul Biya, d’ultimatum, etc., alors qu’il appartient à tous les Humains de la planète d’apporter leurs contributions où qu’ils se trouvent, pour faire reculer la menace?
Autrement dit, pour faire reculer le Covid-19, il faut passer par des injonctions à faire à tel ou tel personnage politique? Le président italien a coulé les larmes en mondovision, mais elles ont changé quoi au sort des Italiens? Il faut forcément que Paul Biya parle pour que le virus recule? Il faut éviter d’amalgamer et théâtraliser tout pour le seul profit politique. Kamto peut exposer sa plus grande recette contre le Co-vid-19 sans tintamarre ni sensationnel.
Le Covid-19 semble ne pas aimer le bruit, surtout celui venant des politiques ; il aime qu’on le défie par la sensibilisation, des mesures fortes de confinement et autres. Il aime tout, sauf ce que fait le président du MRC, qui s’accroche sur tout maintenant pour rappeler son existence.
M. le maire sur votre page Facebook, après cette déclaration du Pr Maurice Kamto, vous avez indiqué que ce dernier doit se taire, sinon vous direz ce que vous avez conspiré ? Que doit-on comprendre dans cette déclaration qui s’apparente à une menace ?
Le message lui est adressé. Il comprend aisément de quoi il s’agit. Je réitère mes propos malgré l’agitation dans les réseaux sociaux de ses partisans. On ne m’impressionne ni par l’injure, ni par les menaces. Je suis vacciné contre les élucubrations des illuminés. Je redis qu’il doit arrêter la théâtralisation de tout, même d’un virus invisible à l’œil nu pour le simple profit politique.
Surplus de 150 chefs d’État dans le monde moins de 10 se sont exprimés officiellement sur le Covid-19 ; ce qui ne rend pas pour autant inefficaces les mesures prises dans leurs pays. Le président de Corée du Sud a-t-il fait un discours? Celui d’Afrique du Sud a dit quoi? Si la politique dépasse Maurice Kamto qu’il retourne dans les prétoires. Hier le NOSO, aujourd’hui le Coronavirus.
Demain ce sera quoi? Qu’il apprenne à agir indépendamment des événements tragiques. L’opposition n’est-elle pas une force de proposition? Agir comme il le fait réduit l’opposition à une simple force de réaction et non plus de proposition. En tout cas, en tant que force proposition, je suis en train de vouloir réunir les partis d’opposition responsables pour qu’ensemble, surmontant nos égos, on arrête des propositions fortes visant à faire reculer la pandémie.
Dès ce jour (hier Ndlr), mon communiqué en vue de l’union sacrée de l’opposition pour barrer la voie au Covid-19 est lancé. Aux partis d’opposition d’en saisir la perche. Il s’agit avant tout de la vie de tous nos citoyens, et pas simplement celle des politiciens fussent-ils président élu ou non élu.
M. le maire, vous êtes un homme politique accompli, votre parti a des élus à l’Assemblée nationale, regrettez-vous aujourd’hui l’alliance avec le MRC? Une certaine opinion a annoncé que votre parti va investir le président du MRC en 2025 à l’élection présidentielle, cela est-il fondé ?
C ‘est le pire regret de ma vie. Jamais les chemins du MRC et moi ne se croiseront plus. Jamais ! Croyez-moi.
Lancer un ultimatum à un chef d’Etat peut-il constituer une faute punissable par la loi ? En d’autres termes, le Pr. Kamto a-t-il qualité pour intimer un ordre au président de la République ?
Il me semble à tout point de vue indigeste de voir un individu lancer un ultimatum à un chef d’Etat en exercice. Mais il est plus abominable encore de le faire à un homme de 87 ans, donc à un patriarche, même si nous ne partageons pas sa politique. Nous sommes au-delà de tout, les Bantou … Et parlant de nos origines profondes, le président du Mrc sort d’une aire culturelle (comme moi à 25%) où on respecte et vénère même le plus petit chef du village. Comment comprendre qu’il ne respecte pas celui qui fonde la légalité des chefs de son village à qui il n ‘a pourtant jamais manqué de respect? C’est délirant de voir respecté son chef de village et ne pas respecter le chef du chef du village. Pathétique.
Dans l’opinion nationale, l’idée d’un gouvernement d’ouverture est présente ? Êtes-vous prêt à entrer au gouvernement si vous en recevez la proposition ?
Je voudrais bâtir Njombe-Penja. Tel est mon rêve. Le plus grand bien qu’ ‘on puisse m ‘apporter c ‘est de m’aider à bâtir Njombe-Penja. Le reste me semble non seulement subsidiaire, mais aussi et surtout pas ma préoccupation au quotidien.
Vous proposez l’union sacrée de l’opposition contre le coronavirus ; comment comptez-vous procéder ? Le MRC a-t-il une place dans cette plate-forme ?
J’entends très humblement me rapprocher de mes collègues de l’opposition pour cette union urgente. Tout est urgent face à cette calamité. Je suis sûr que ceux qui veulent vraiment le bien du peuple vont adhérer. Les marchands d’illusion vont s’abstenir. La lutte contre cette pandémie est une affaire de tous. Croyez-moi, notre combat doit rester celui du bien-être de notre peuple bien au-delà des positionnements politiques.
M. le maire, nous vous remercions infiniment d’avoir répondu à nos questions ; juste une dernière question. Vous avez passé huit mois en prison avec le Pr. Kamto, vous étiez son directeur de campagne, le Pr. Kontchou le qualifie «d’incohérent ». Quelle image gardez-vous de lui?
Je ne commente pas l’opinion des contemporains… j’ai la mienne sur la personne et elle sera bientôt partagée.
Pour terminer M. le maire, y a-t-il message pour les Camerounais sur la lutte contre le coronavirus?
Si j’ai un message à envoyer aux Camerounais c’est de leur demander de respecter les mesures d’hygiène édictées par l’OMS et le gouvernement camerounais ; de ne pas se laisser manipuler par des politiciens du sensationnel qui n’arrivent déjà pas à distribuer autour de leurs domiciles et au profit des démunis, des kits d’hygiène de première nécessité et ne se focalisent que sur des combats pour le pouvoir.
Le Covid-19 ne connaît pas la politique. Combattons-le en respectant les mesures d’hygiène chacun dans son environnement. Se laver les mains régulièrement, parler ou exercer à un mètre de son vis-à-vis, éternuer sur les coudes … En agissant ainsi, nous éloignerons ce virus. Et surtout, que les Camerounais intègrent que cette affaire ne concerne pas que les autres.
N.R.M
C’est la quintessence de la lettre ouverte rédigée par Pierre Milla Assouté - président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun
« Ce 27 mars 2020, je viens d'écouter assez stupéfait, un message étrange, du président du MRC, parlant aux Camerounais dit-il, de « la pandémie du Coronavirus ».
Ce qui ressort de son propos heurte mon patriotisme. Le bon sens et le sérieux que nous impose une réflexion de qualité sur la grave menace du coronavirus contre le Cameroun lui ont fait défaut.
J'ai écouté un homme blessé, qui digère mal ses déboires politiques de candidat malheureux arrivé deuxième à la dernière présidentielle de 2018 au Cameroun.
Ce n'est ni le lieu ni le moment.
Il est particulièrement saisissant qu'un homme politique crédité d’une certaine étoffe, perdre son sang froid devant une menace grave qui trouble les habitants de son pays pour parler de ses frustrations en surfant froidement sur les douleurs humaines et les peurs.
Le virus qui a pénétré notre pays bouleverse la planète. Il traumatise nos compatriotes de peur. A moins d ignorer que nous pouvons tous disparaître de ses effets, il n y a pas de place dans ce combat pour parler des thématiques périmées telle que « hold up électoral » « pouvoir usurpé ».
Comment peut-on devant un drame planétaire qui risque de tous nous exterminer parler de choses obsolètes ?
La lutte contre le COVID-19 annoncée par M. Kamto est plutôt réduite à sa propre lutte pour le pouvoir contre M. Paul BIYA, tué par certains de ses partisans sur la toile.
Il n’y a rien d'aussi nauséeux que de rechercher un gain personnel devant le danger de mort massive que propage coronavirus sur la planète.
S’adresser aux Camerounais pour parler de ce drame et les singer de « Président élu » sur papier en-tête du MRC, face a un risque de destruction massive du capital humain national est d'une imposture politique squelettique blessante.
COVID-19 dont parle le Président du MRC aux Camerounais, n’a aucun rapport avec la terrible pandémie que redoute toute l'humanité y compris le pays le plus puissant du monde les USA.
Mon sentiment est que certains n'ont pas pris conscience du haut de leur leadership que COVID-19 selon les prévisions pourrait détruire plus de 2 millions de personnes aux USA, un demi million en Grande Bretagne, d ici a 6 mois. Sinon d aucun ne réglerait pas leurs frustrations propres et déboires électoraux devant les drames que provoque cette pandémie.
Lorsque les Camerounais tremblent de peur du risque de tous crever d’une simple poignée de main non protégée, il n y a pas de place pour la grimace a la Tartuffe de qui que ce fût...
Coronavirus pourrait tuer tous les Camerounais, tous ses dirigeants, nous tous, plus que toutes les guerres que notre pays ait jamais connues depuis son existence.
Envisager de mobiliser le MRC dans ce contexte a moins de plaisanter, sous n’importe quel prétexte, dans les rues en cette période de confinement mondial, contraire aux prescriptions de lutte de l'OMS contre le COVID-19, est d une irresponsabilité surréaliste voire d un ego sans borne.
Demander donc à ses partisans peu renseignés sur le danger qu’ils courent de se mobiliser et à se tenir prêts, nul ne sait pour aller où, quand le monde exige le confinement préventif total pour éviter des contaminations de chaine du virus qui peut exterminer l espèce humaine au Cameroun et ailleurs est d un abus d’ignorance qui mérite une réponse de fermeté.
Le Cameroun est devant un drame humain que subissent déjà les grands pays du monde équipés pour y faire face. Il a besoin d'hommes politiques d'épaisseur et de véritables hommes d’Etat lucides pour le rassurer et le préserver du déluge.
Notre devoir face à de tels égarements, n'en déplaise, est de prendre la parole de vérité pour parler aux Camerounais.
Chaque Camerounais doit être avisé de son devoir de responsabilité à protéger sa propre vie en se retranchant pour protéger celles des autres.
Le propos tribunitien de tout homme politique soucieux des Camerounais en cette circonstance devrait aller dans ce sens et s’élever au-dessus des mièvreries de veuve effarouchée.
Nous devons alerter les Camerounais et même plus largement tous les Africains, qu’un grand danger rode dans nos pays dont il faut se protéger le temps qu’il faudra. Rien ne doit les pousser à braver les restrictions de l’interaction humaine prescrites par les gouvernements et par l’OMS.
Toute prise de parole publique qui s’éloigne de ces prescriptions est légère et même criminogène. Il faut le condamner fermement.
Cette pandémie aura des répercussions sérieuses sur la vie sociale habituelle des populations camerounaises et sur l'économie nationale quel que fût le Président de la République élu après le scrutin présidentiel de 2018.
Ledit scrutin est définitivement clos.
Ressasser une rhétorique périmée de <hold-up électoral> en face des drames humains est hors de circonstance et sans objet. Le faire est aussi opportuniste, rédhibitoire et manque de cœur. Il est même disqualificatif de leadership utile à la nation.
Monsieur BIYA Paul, est fait Président de la République du Cameroun à l’issue du scrutin d’Octobre 2018. C'est un postulat. A preuve, ceux qui nous annoncent sa mort parlent bel et bien du décès du Chef de l’Etat du Cameroun et non de celui d'un ancien Président de la république.
Insinuer donc la mort du Chef de l’Etat alors que nous faisons face à une nouvelle guerre plus violente que les précédentes valide des thèses des drogués des bars qui véhiculent des rumeurs abjectes. Il s agit d'un énième décès présumé de ce dernier. L’adouber fait descendre dans les abysses des ragots.
Les auteurs de ces ragots sont de ceux qui déchirent en mondovision le drapeau national du Cameroun, pays qu’ils veulent pourtant diriger.
Que de tels personnages se réclament de Maurice Kamto, est rédhibitoire et rabaisse la politique à la toxicomanie.
Le Président du Mrc ne peut pas par ailleurs faire croire aux Camerounais pris de panique que l’apparition d'un virus mortel, est grave parce que le pays est mal géré. Ce serait un populiste indécent en tant de mort massive que d autres pays modernes expérimentent douloureusement.
La pandémie du Coronavirus ne menace pas le monde et les Camerounais parce que lui Kamto n est pas ou ne sera pas Président du Cameroun.
Si le Président Paul BIYA décède parce que Dieu le décide, avant nous, et si nous échappons au virus de la mort, les Camerounais survivants seront informés par la voie officielle.
Dans un tel cas la loi prévoit que de nouvelles élections auxquelles nous serions partie seront organisées.
Fermons donc les bancs sur ce malsain projet morbide.
Les Camerounais, l’Afrique et le Monde paniquent devant un dangereux serial killer nommé Coronavirus (COVID-19).
Un autre surnommé « Hantavirus » plus dangereux encore que Corona, est annoncé.
Les défis sont pressants. Toutes affaires cessantes, il faut d abord sauver notre capital humain de la mort collective.
Il est très nauséeux qu'au lieu de nous concentrer a sauver notre peuple des drames qui mobilisent la planète, de souhaiter a nos semblables de mourir.
Un opposant a le droit de critiquer l’action d'un gouvernement.
Dans ce cas il présente des contre-propositions novatrices.
Oui le Président BIYA devrait idéalement prendre la parole pour rassurer ses compatriotes paniqués. Ne pas le faire serait un manquement. Mais oui aussi d'un point de vue Constitutionnel, Il n’a aucune contrainte à le faire lui-même sous la menace des mises en demeure...
L’électeur est le seul juge des attitudes de ses élus. Et il détient un bulletin de vote qui sanctionne les manquements graves de ceux-ci.
Que représente d’ailleurs une mise en demeure émanant d’un citoyen à un Chef d’Etat, sinon une tragédie-comédie humiliante ?
Cicéron nous renseigne sur l’idée de défiance que: « l'affront n'est humiliant que s'il soutient la force ».
La politique de haut niveau est rabaissée ces derniers temps au Cameroun dans les abysses de certains toxicomanes d’Europe. Tous ces fake news devant une pandémie ravageuse émanant de mêmes officines de diversion deviennent insupportables.
C’est le lieu pour moi, de rappeler à mes compatriotes, et au gouvernement, en ce moment de doute grave, l’essentiel le plus pressant pour nos habitants.
Nous sommes devant une pandémie grave. L’école est aux arrêts sur la planète. Le Cameroun est hélas parmi les pays affectés.
Nous devons protéger le Cameroun et agir prestement en faveurs des Camerounais.
Visitons quelques chiffres effrayants de ce mal dans le monde.
~ Plus de 10.000 Italiens sont morts en 3 semaines dont 900 autres pour la seule journée d’hier 28 mars 2020 et ce n’est pas fini.
~ Plus 3400 Français sont décédés dans le même espace Européen dont 319 pour la seule journée d'hier. Un de nos monuments Camerounais, le très regretté Manu Dibango y est d’aileurs passé avec un ancien ministre influent en France.
~ Plus de 60.000 cas supplémentaires sont signalés aux USA.
Le pic des ravages de Coronavirus est attendu en avril 2020.
Corona Virus n’épargnera donc personne s’il s’installe durablement chez nous au Cameroun y compris le représentant du MRC. Il ne servira donc d’échelle politique à personne de nous.
Le Cameroun ne vivra pas ad vitam en octobre 2018.
Arriver 2e à une présidentielle obsolète et close depuis 17 mois, ne confère aucun sésame de particulier.
S’il y a aujourd'hui un statut légal de Chef de l’opposition au Cameroun il reviendra à celui du parti qui arrive second après le Rdpc à l'Assemblée Nationale et dans les municipalités.
Il serait donc raisonnable d’arrêter avec ce spectacle honteux et affligeant devant les drames communs et de se projeter dans l’avenir.
L'aventure des pionniers des <<présidents élus>> inaugurée par des tropismes démocratiques agonise au Gabon et en RDC. Quelle sera sa fortune ailleurs
C’est le lieu de rappeler aux naïfs que même si par extraordinaire il advenait ce jour même une vacance du pouvoir au sommet de l’Etat imposée par la nature ou la démission, la Constitution du Cameroun a réglé cette question. Le poids de l’âge et la santé fragile du président du Sénat sont les seuls sujets de préoccupation.
Aucune responsabilité, en dehors d’assumer un coup d’Etat ou l'insurrection que vous soupçonne le Pr. Fame Ndongo, n'est à prendre par un opposant pour substituer la dite vacance. Soyons donc clairs sur cette question.
Les mises en demeure que les avocats ont dans la coutume judiciaire n’ont aucune assise juridique en politique.
Les problèmes que nous avons à régler en urgence au Cameroun dans le contexte de la pandémie qui sévit sont les suivants selon mon point de vue :
1- Maintenir fermées les frontières internationales et s’assurer l’incorruptibilité de fonctionnaires qui le garantissent.
2- Décréter l’Etat d’Urgence partiel de 20 jours, peut-être renouvelables, sans arrêt total de toutes les activités vitales, pour les villes déjà lourdement infectées par la maladie: Yaoundé, Douala, Bafoussam.
3- Extraire les personnes malades de la cité saine et les confiner sur un stade aménagé avec des lits pour leur y administrer des soins de qualité.
4- Améliorer nos structures sanitaires médiocres et/ou embryonnaires pour soutenir des demandes massives de soins...
5- Renforcer notre faible capacité de recherches et booster des recherches rapides pour stopper la pandémie.
6- Lancer un appel à volontaires scientifiques dans un pôle de compétence scientifiques et d’expertises en virologie et infectiologie pour vaincre les virus.
7- Rejeter que les tests des vaccins proposés aux Africains commence sur les Camerounais.
8- Produire sur place dans les ateliers militaires ou civils camerounais avec les tissus Cicam les masques pour les populations.
9. Produire les liquides et gels stérilisants à distribuer gratuitement a tous les Camerounais et points publics. La mesure d’isolement sur les stades aménagés des personnes atteintes du Coronavirus viennent d’être adoptées au Nigeria
10- Un quartier de luxe peut être aménagé pour les médecins qui soignent la pandémie et qui ne devraient pas retourner dans leurs domiciles habituels pour ceux qui ont des familles jusqu’à l’issue de leur mission et du test de santé de chacun d’eux.
11. Le Chef de l’Etat devrait débloquer en urgence au moins 500 milliards pour assurer la prise en charge du confinement dans les villes visées plus haut et le financement de toutes les propositions que je présente ci-dessus. Il s’agit bien d’une guerre.
Sur un plan plus général en Afrique:
En Afrique centrale une rencontre de concertation des Chefs d’Etats ou Ministres des finances de la BEAC peut décider de l’émission de fonds de solidarité COVID-19. L’Afrique est menacée. Ses leaders politiques et autres intellectuels sont interpellés pour la défendre.
Nous devons préserver la démographie africaine de sa chute et conforter les prévisions. Notre Continent s’enrichira d'un milliard d’humains plus jeunes et plus talentueux en 2050. Ils pèseront dans la balance mondiale et ce n’est pas une bonne nouvelle au nord du Sahara.
Notre devoir est donc de stopper chacun dans son pays et ensemble derrière nos gouvernements dans l’union sacrée républicaine cette pandémie aux portes de notre Continent.
Le nouvel ordre économique et politique mondial en gestation ne devrait pas surprendre l’Afrique qui doit s’attendre à de nouvelles formules de guerre.
C’est de tout cela que nous devons parler pour forger en Afrique l’avenir de court terme des générations du monde du futur.
L’Afrique pourra t-elle survivre dans un face-à-face de contrôle économique du Monde entre l’OTAN et ses alliés de l’Europe et le nouveau maître économique du monde la Chine et ses alliés Est Européens ?
Notre risque majeur est de voir nos populations décimées pendant ces affrontements putatifs et de subir très affaiblis économiquement et démographiquement un placement de la « ressource naturelle dite du monde » et donc derechef les ressources naturelles du sous-sol de l'Afrique, corrélativement celles du Cameroun, sous la coupe d’une autorité mondiale.
Tout leadership politique visionnaire devrait en faire un sujet majeur.
L’économie mondiale est aux arrêts, menacée d’effondrement global au sortir du Coronavirus. Qu’en sera t-il de notre pays et de l’Afrique?
Le challenge pressant qui est devant nous est donc de sauver l’Afrique et donc de sauver le Cameroun de ce déluge annoncé.
A l’unisson nous devons appuyer les actions initiées contre cette pandémie par le gouvernement et l’OMS ou en proposer des solutions novatrices pour les améliorer. Il faut s’inquiéter pour nos peuples et nos économies périphériques. Nos scientifiques pour relever les défis internes à l’Afrique berceau de l’humanité et de la science dans ce monde doivent être dotés de moyens conséquents pour barrer la voie aux divers virus actuels et à venir...
L’Afrique se doit de conjurer que de simples poignets de mains non protégées ne succèdent pas au virus des alcôves non protégées pour nous décimer. Pour l heure la lutte est contre Coronavirus.
Heureusement pendant nos querelles de pouvoir au Bénin un chercheur d’Afrique nous rassure. Il a trouvé la formule contre le Coronavirus. « Aviprine » qui soigne déjà de nombreux Européens au Burkina Faso ».
N.R.M
L’homme de droit s’est éteint à la suite d’un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Bamena, une ville située entre Banganté et Bafang. Un choc pour la corporation et pour le parti pour lequel il faisait partie du collectif des avocats que dirigeait feu Me Souop Sylvain.
Me Kamkui Théodore vient de tirer sa révérence. Cet avocat du MRC et par ailleurs conseiller de Maurice Kamto, a selon les informations reçues, trouvé la mort suite à un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche au niveau de Bamena, une localité située dans le département du Ndé, région de l’Ouest.
Il s’en va pratiquement dans les mêmes conditions que Me Sylvain Souop. Accident de la circulation. Sauf que le précédent avait quand même eu la grâce de s’en sortir et de se rendre plusieurs jours après dans un centre de santé où il va trouver la mort dans des conditions troubles.
Pour l’instant rien de précis sur les circonstances réelles de cet autre accident de la circulation qui fauche la vie à un éminent avocat du barreau camerounais. De toute évidence, il apparaît que le sort s’acharne sur le groupe des avocats du MRC et partant sur le parti dans son ensemble.
C’est un véritable coup dur. Une situation qui ne peut empêcher de relancer les interrogations qui couvaient depuis le départ dans des conditions troubles de Me Sylvain Souop. Notamment sur l’idée d’une main noire qui agirait dans l’ombre pour déstabiliser ce parti politique de l’opposition.
En effet, plusieurs faits mis côte à côte donnent tout de même de s’interroger si des personnes n’agissent pas dans l’ombre pour éliminer les pions importants de l’appareil juridique et même du dispositif politique du MRC. Si on ajoute à ces décès successifs, la tentative d’assassinat du président de ce parti, il y a fort à craindre. Ce d’autant plus que le Cameroun se trouve à un virage majeur, celui de la transition politique imminente.
Mais en même c’est aussi le chemin par lequel passera tout homme. Fatalement. D’ailleurs nul ne sait dans quelles conditions l’on quittera la scène. L’avocat au barreau du Cameroun est finalement allé retrouver son illustre confrère Me Sylvain Souop parti deux mois plus tôt. Puissent-ils continuer de défendre les sans voix dans cet autre prétoire…
Stéphane NZESSEU