Mgr Abraham Kone le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun a fait cette déclaration à l’occasion de la tenue, de l’atelier d’évaluation de l’état de jouissance des droits de l’homme, des libertés publiques par les Camerounais ainsi que des conditions de détention dans les prisons au Cameroun.
Comme la plupart des partis politiques de l’opposition, la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) dénonce le Code électoral. Mgr Abraham Kone son président n’est pas passé par quatre chemins pour dire qu’avec ledit Code, on n’a pas la garantie d’un scrutin fiable. «Le Code électoral ne garantit pas la transparence et l’authenticité des résultats des urnes», a-t-il déclaré le 10 décembre 2019.
Dans la liste desdites formations, on retrouve en tête d’affiche, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto. En annonçant la non-participation de celle-ci au double scrutin du 9 février 2020, il a critiqué entre autres l'absence d'une réforme du Code électoral. «Avec le système électoral actuel, les mêmes causes produiront inévitablement les mêmes effets, à savoir : fraudes massives, vol des résultats et nouvelle crise post-électorale», a-t-il déclaré.