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L’ancien Président du MP était ce matin l’invité de Luc Ngatcha sur ABK Radio à Douala. Au cours de l’échange, la nouvelle recrue du RDPC affirme qu’il n’a en aucun cas trahi l’opposition camerounaise.

 

Jean Jacques Ekindi est formel. Il ne s’est jamais considéré comme étant de l’opposition camerounaise. Sa vision politique s’est toujours inspirée de la logique d’accompagner son pays dans son développement. Le Diplômé de X-Mine a très clair, il est hors de question qu’une frange de la population estime qu’il a trahi qui que ce soit. Ceci pour une simple raison. « Pour poser un acte de trahison, il faut bien que cela se fasse à l’égard d’une personne avec qui il est établi un climat de confiance ». Or dans le cadre d’une activité politique, c’est soit un membre de sa formation politique, soit une personne qui a adhérer à ses idées politiques.

Or, « vous ne pouvez pas dire que le M.P. compte uniquement deux candidats, et par la suite dire que j’ai trahi quiconque. C’est de la schizophrénie que de dire une chose et son contraire. » De plus, il est évident de se rendre compte qu’ils ne sont pas nombreux à avoir adhéré aux idées politiques du MP compte tenu des chiffres récoltés au cours des dernières échéances électorales. Il devient donc difficile de dire que le Président du M.P. a trahi qui que ce soit.

A la question de savoir pourquoi il n’a pas choisi un parti comme le MRC ou le PCRN pour mener la suite de sa lutte politique, Jean Jacques Ekindi répond en faisant savoir que ni le MRC et encore moins le PCRN ne sont au centre des prises de décisions pour le développement du Cameroun. Pour lui, le RDPC reste le seul appareil politique à même de lui permettre de contribuer efficacement au développement du pays. Mais ce qui étonne c’est qu’il a dû mettre 28 ans pour s’en rendre compte.

Il est difficile de savoir avec exactitude l’objet des calculs de l’ancien député à l’Assemblée Nationale. Jean Jacques Ekindi a fait savoir qu’il n’a pas choisi d’aller au RDPC avec l’arrière-pensée de visée d’un poste ministériel. Pour le justifier, il a fait savoir que lorsqu’il entre au sein de ce parti en 1986, il n’était qu’un camerounais ordinaire. Et il a pris le temps de faire ses preuves avant tout. Sans oublier qu’une fois dans ce parti, il a plusieurs fois solliciter des postes électifs. Et c’est après de nombreuses frustrations au sein du parti du flambeau qu’il avait claqué la porte. Aujourd’hui, on pourrait se dire que Jean Jacques Ekindi souhaiterait bien être Président de la Région du Littoral. Pourquoi pas ?

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le communicateur du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun considère entre autres Paul Atanga Nji comme l’un des personnages du film d’horreur « Dracula »

 

Alors qu’au sein de cette formation politique, les militants et autres sympathisants, veulent voir un apaisement dans le ton employé par les uns et les autres en ce moment de crise sanitaire, afin que toutes les actions et luttes soient menées dans l’optique de venir à bout de la crise sanitaire, Sosthène Médard Lipot reste pour sa part dans la logique de défie permanent de l’autorité administrative et n’hésite pas, quand il en a l’occasion d’user d’un langage discourtois, qui de l’avis de la quasi majorité des Camerounais, «  est la marque déposée du Mrc ».

Cette fois, le prétexte trouvé pour déverser sa bile sur le ministre de l’Administration Territoriale est le dossier «Survie Cameroun Survival Initiative ». Invité dans le cadre d’une émission par nos confrères d’Equinoxe radio, il ne s’est départi à aucun moment de son attitude irrévérencieuse et injurieuse.   

« Paul Atanga Nji n’est pas du tout dans son droit. Il se trompe de chemin. Il me rappelle un personnage des films de Dracula qui veut faire peur mais qui en réalité n’est qu’un comédien. Le Rdpc possède des cellules d’actions lucratives dans lesquelles tout est permis…

Alors, de quoi se mêle Paul Atanga Nji dans l’activité des personnes morales et même civiques ? Il ne s’agit, ni plus, ni moins que d’une discrimination du fait du faciès au sujet de l’interdiction de collecter des fonds servie au SCSI. Cela, parce qu’ils sont proches des opposants au régime…

Le ministre de l’Administration Territoriale  ne s’occupe pas de son propre ministère. La direction de la protection civile qui est en charge des catastrophes n’a jamais rien fait, ni distribué un seul masque à un seul Camerounais depuis février 2020. C’est nous qui avons rappelé qu’il y a une direction de la protection civile dans son ministère, qui a un budget de plusieurs milliards. Qu’est-ce qu’il en a fait ? A quoi sert cet argent » ?

Dans la même logique, le directeur de la communication du Mrc ajoute que : « Ce n’est même pas un combat politique, c’est de la sorcellerie. Pourquoi monsieur Paul Atanga Nji tremble-t-il ? Qu’il s’en réfère à son saint patron pour savoir qu’effectivement le bon sens est la chose la mieux partagée au monde. Jamais on n’oblige les gens à faire ce qu’ils ne veulent pas. Mes compagnons et moi, sommes décidés à venir en aide aux Camerounais…

Juridiquement, Paul Atanga Nji ne peut l’emporter sur Scsi. Nous sommes désolés, il perd son temps. Il n’aura même pas un seul FCFA, je ne dis pas un Dollar ou un Euro. Qu’il distribue d’abord le riz qu’on lui a donné gracieusement pour offrir aux Camerounais ».

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
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Une bande audio est en circulation depuis ce mardi soir sur les réseaux sociaux. Une bande audio qui fait l’objet de controverses tellement le contenu peut être ahurissant. Une voix, celle de Jean De Dieu MOMO, invitant son interlocutrice à contribuer dans la cagnotte du MRC. Une posture qui semble très éloignée de celui qui est entré au gouvernement pour « donner la réplique » à Maurice Kamto.

 

La bande audio dure 3 minutes 17 secondes. On entend une voix qui ressemble fort opportunément à celle du ministre Jean De Dieu Momo. En intégrant ses éléments de langage, ses expressions de rire et autres attitudes verbales, on a de fortes raisons de croire qu’il pourrait s’agir du président du Paddec. Mais ce sont les propos tenus qui sont bouleversants. Jean De Dieu Momo, le pourfendeur de Maurice Kamto, qui soutient l’action de collecte de fonds qu’encourage le MRC et ses alliés. Ce serait la fin de la carrière politique, voire de ministre pour Jean De Dieu Momo. On peut entendre cette voix dire à son interlocutrice dans la bande audio :

« Beaucoup de vos combattants me connaissent, je vais vous écrire en inbox, je vais vous donner des références et vous allez leur poser des questions. Les détails que je vais vous donner, vous pouvez vérifier, vous allez me voir mais ne publiez pas ma photo (rire). Dans ton inbox, tu remarqueras que je t’avais déjà écrit et tu m’as répondu. En contribuant vous soutenez une cause juste.

Qu’on fasse croire aux gens que le président Maurice Kamto va détourner cet argent. Je ne crois pas qu’il soit à 1 million d’euros près pour pouvoir détourner cet argent. Regardons l’homme, regardons son parcours, pas seulement politique. Qui est-il réellement ? Quand nous nous posons cette question et que nous avons la réponse, j’encourage tout le monde à pouvoir contribuer. Il n’est pas à 1 million d’euros près. Si Maurice Kamto avait besoin de 5 millions, 10 millions, 20 millions d’euros pour ne pas aller plus loin. Rien que lors de ses récentes sorties avec des milliers de personnes qu’il a eu à emballer au Canada, aux Etats Unis. S’il demandait à chacun de venir mettre 100-100 euros chacun devait le mettre dans la cagnotte, sans réfléchir deux fois.

S’il a fait sept ans dans ce gouvernement sans détourner un seul « sous », alors qu’il en avait les moyens. Ce n’est pas des millions qu’il va venir détourner aujourd’hui. »

Dans un environnement politique où Momo a quelque peu battu en retraite et que c’est le Pr Jacques Fame Ndongo qui au front avec Maurice Kamto, un environnement où Célestin Monga se réveille, on pourrait s’imaginer que des personnes auraient intérêt à ternir de la sorte le ministre délégué au ministre de la Justice. De toutes façons, la suite nous en dira davantage.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun appelle à une coalition entre le leadership de son opération de collecte de fonds et Mgr Samuel Kleda.

 

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a tenu à saluer publiquement les efforts entrepris par Mgr Samuel Kleda, pour ce qui est du traitement de la pandémie du Coronavirus. Le parti par le biais d’Olivier Bibou Nissack porte-parole du président du Mrc a rendu public un communiqué, dans lequel Maurice Kamto adresse ses vives félicitations à Mgr Samuel Kleda.

Pour mieux comprendre, il convient de rappeler que le weekend dernier, l’une des informations ayant circulé sur la toile, faisait état de ce que l’ancien président de la Conférence épiscopale du Cameroun a découvert un remède contre le Coronavirus. 

La nouvelle s’étant répandue comme une poudre sur la toile, Mgr Samuel Kleda a apporté des clarifications en indiquant qu’il n’a pas inventé un traitement. «...Il faut faire très attention. Je ne dis pas que j’ai trouvé un traitement contre le Coronavirus. Cela je ne le dis pas », indique-t-il. Il explique qu’il fait usage des plantes qu’il étudie depuis une trentaine d’années.

« Tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé. Voilà ce qu’on fait », déclare-t-il. 

Pour Maurice Kamto, il y a tout de même lieu de soutenir Mgr Samuel Kleda. Aussi le président du Mrc appelle le leadership de l’opération Survie Cameroun, à se rapprocher du prélat. Il faudra apprend-on du communiqué qu’il a signé, étudier de quelle manière, on peut apporter une aide à Mgr Kleda pour mettre sa solution à la disposition des personnes atteintes par le Covid-19.

Les sorciers du Cameroun proposent une recette pour traiter la pandémie du Coronavirus 

 

Liliane N.

 

   

 

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Oscar Njiki - Etudiant-chercheur au département de Philosophie de l’Université de Yaoundé I a saisi l’homme politique afin que ce dernier l’éclaire sur un certain nombre de points qui selon lui, ne cadrent pas avec la carrure du leader qu’il veut être. Lisons plutôt…

 

« Lettre ouverte à Maurice Kamto, président national du Mrc

Vous êtes à la fois avocat, enseignant, chef de famille et surtout homme politique.

Je m'adresserai exclusivement à l'homme politique que vous êtes car, comme avocat, intellectuel, ou chef de famille, sauf mauvaise foi, vous êtes un modèle, une référence au Cameroun, en Afrique et même dans le monde.

Mais en tant que homme politique, ancien candidat à la dernière élection présidentielle, je crois, jusqu'à preuve de contraire, l'une de vos ambitions est d'être Président de la République du Cameroun. La République, signifiant littéralement « chose publique », votre ambition de devenir Président de la République, fait de vous une « personne publique » et, par conséquent, chaque citoyen camerounais, sans discrimination aucune, peut avoir son opinion sur vous, ses inquiétudes par rapport à vous, ses interrogations vous concernant. C'est en tant que citoyen camerounais que je vous écris.

Si j'ai tenu à faire de telles clarifications, c'est parce que pour vos militants que nous rencontrons tous les jours, nous ne pouvons pas, au regard de votre impressionnant CV, nous adresser à « l'imminence » que vous êtes.

Pour eux, vous ne comprenez que le langage des dieux et n'écoutez que les anges. Or, il me semble que vous vouliez et voulez encore être Président de tous les camerounais y compris des illettrés, des pauvres, des sourds-muets (...) tant qu'ils sont camerounais. J'espère donc que vous lirez l'illettré et pauvre citoyen que je suis.

 

Monsieur le Président du MRC, permettez-moi de revenir sur votre parcours politique qui, de mon point de vue, fait de vous un transhumant politique.

Vous êtes parti de l'opposition avec la coalition qui soutenait Fru Ndi, pour le gouvernement de Paul Biya et ensuite du gouvernement de Biya pour rejoindre l'opposition en tant que Président national du MRC. Vous n'avez jamais été du SDF, nous dit-on; vous n'avez jamais été du RDPC, nous chante-t-on. D'où ma question: êtes-vous du MRC ?

Vous avez conduit une opposition en tant que cadre avec Fru Ndi, mais il se dit que vous n'avez jamais été avec lui. Vous avez fait partie du gouvernement de Biya, mais vous dites n'avoir jamais été du RDPC. Comment comprendre donc que vous qualifiez le RDPC de Parti-État ? Autrement dit, si, comme vous le dites, le RDPC est un parti-Etat, comment est-ce possible de faire partie de l'État sans faire partie du parti ? Permettez-moi de vous reposer cette question: êtes-vous du MRC?

Cette question peut, pour certains, mais pas pour vous, sembler banale, cependant vous et moi savons que cela ne vous coûte rien de dire, selon la direction du vent de demain, que vous n'avez jamais été du MRC même si vous avez été Président dudit parti. Vous ne cessez de par votre rhétorique, de vouloir vous faire croire que, faisant simplement partie du Tout, vous n'avez jamais été de ce Tout, feignant d'ignorer que le Tout n'est rien d'autre que l'ensemble de ses parties.

 

Alors, je vous repose une fois de plus, mais pas de trop la question suivante: êtes-vous du MRC? Et, si on s'en tient au fait que vous n'avez toujours été qu'en n'étant jamais, on sera tenté de se poser la question suivante qui préoccupait les présocratiques: « Qu'est-ce que l'être » ? Votre parcours sied à l'école ionienne avec Héraclite pour qui, l'être n'est qu'une illusion alors que seul le devenir est réel. Pour cette école, il n'était pas possible de saisir l'être dans la mesure où il est en perpétuel changement.

Vous n'avez été du SDF qu'en n'y étant pas, du RDPC qu'en n'y étant pas. Mais, êtes-vous du MRC? Ah oui! Vous êtes pour la renaissance et pour le changement (devenir). Mais peut-on renaître sans avoir été? Votre changement perpétuel qui vous empêche d'être n'est-il pas en contradiction avec votre projet de renaissance dans la mesure où la renaissance doit nécessairement être précédée de l'être? Comme vous le constatez, votre projet de devenir Président de la République est conditionné par la question d'être.

Or, vous n'avez jamais été, vous vous êtes toujours situé dans le changement perpétuel, c'est-à-dire, dans le non-être. Même avec le MRC, lorsque votre jeune étudiant Cabral Libii a lancé un mouvement pour des inscriptions massives sur les listes électorales, vous avez qualifié ce mouvement de filouterie politique, prétextant que l'urgence était la révision du code électoral.

Désillusion : Un jeune camerounais au cœur meurtri écrit à Maurice Kamto

Finalement, vous êtes allé à cette élection avec le même code électoral et vous êtes autoproclamé Président. Sans inscrits c'est-à-dire sans électeurs en votre faveur et sans code électoral consensuel c'est-à-dire sans transparence, vous avez, éhontément, déclaré que vous étiez vainqueur de cette élection. Après, vous avez boycotté les élections locales même si j'avoue que j'ai été étonné de ne pas vous entendre dire que vous avez raflé la majorité parlementaire à l'élection à laquelle vous n'avez pas participé.

Vous êtes passé par l'UA, l'ONU, les USA et aujourd'hui, vous comptez sur la vacance à la à la tête de l'État pour devenir Président. Vous constatez avec moi que vous n'êtes pas puisque vous changez sans cesse. Et répondant à l'école ionienne à laquelle appartenait Héraclite, pour qui seul le devenir était réel, l'être (présent) quant à lui n'étant qu'illusion, Parménide (école éléate) dira ceci: "du non-être, rien ne peut devenir". Autrement dit, le devenir n'est possible que si l'on a été, la renaissance n'est possible que si l'on a été.

Vos multiples changements de vestes, vos multiples incohérences et contradictions sont liés à la question de votre être : vous n'avez jamais été. Et, n'étant pas, vous ne pouvez que sombrer dans cet obscurantisme politique qui fait de vous le monsieur Jourdain de la politique camerounaise.

Lorsque vous parlez de devenir, le vôtre, c'est vous en tant que Président de la République. Or, pour devenir, il faut être car du non-être rien ne peut devenir. En un mot comme en mille: votre projet de devenir Président est une illusion tant que vous n'avez pas réglé votre question d'être. Voilà, Monsieur le Président du MRC, le premier point sur lequel j'ai tenu à attirer votre attention. Votre devenir politique résultant d'un néant d'être passé et présent, ne peut qu'être une succession d'illusions. Pour votre honneur, faites votre identité narrative et quittez la scène un moment.

Très respectueusement ».

 

N.R.M

 
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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun trouve que les résultats de cette enquête sont truffés de zones d’ombre.

 

La position de Maurice Kamto ne surprend pas l’opinion. Fervent opposant du régime Biya, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) affirme qu’il rejette les résultats de l’enquête sur le massacre des civils de Ngarbuh. Un communiqué rendu public hier 23 avril 2020, fait savoir que les conclusions de ladite enquête ont été rendues telles qu’elles, pour calmer la communauté internationale. 

Pour Maurice Kamto, les résultats de cette enquête auraient pu être correctes si et seulement si, ils apportent des réponses aux questions ci-dessous, qu’il a rapporté dans son communiqué. 

« Combien de personnes au total ont-elles été massacrées le 14 février 2020 ? Combien de maisons ont-elles été brûlées ? Qui sont ceux, dans l’armée, au sein des institutions de l’Etat, dans l’administration, au sein de la société civile, ont ordonné, supervisé, couvert et/ou tenté de manipuler l’opinion nationale et internationale ? Que sont devenues toutes les personnes arrêtées arbitrairement et torturées par les services au motif fallacieux qu’elles auraient collaboré avec les organisations de défense des droits de l’homme ayant dévoilé les crimes et l’implication de l’armée ? Qui finance et entretient les miliciens supplétifs enrôlés par le commando de Ngarbuh ? Qui a instrumentalisé la communauté Fulani et à quelles fins ? Qu’en est-il des autres cas de tuerie ou de massacres de civils dans les régions anglophones ? », a écrit le président du Mrc.

Pour Kamto, il y a donc besoin d’une ouverture d’une enquête internationale, qui doit porter sur les massacres des civils pas seulement de Ngarbuh, mais aussi dans la région de l’Extrême-Nord.

 

Liliane N. 


 
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Ce mardi, 21 avril 2020, à l'émission "Equinoxe soir", Wilfried Ekanga est intervenu sur les résultats de l'enquête du massacre des civils de Ngarbuh. Le militant du mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), estime que le ministre camerounais de l'administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji doit présenter ses excuses aux journalistes. 

 

Dans son intervention, Wilfried Ekanga fait relever que le Minat avait menacé les journalistes à propos du traitement de l'information concernant l'affaire du massacre des civils de Ngarbuh à Ntumbaw dans la région du Nord-ouest. Avec les résultats de la Commission d'enquête mixte qui vient de rendre sa copie, il en ressort que, les chefs de troupes de l'armée n'ont pas su maîtriser "leurs hommes" et les membres des comités de vigilance."Il faut que le ministre Atanga Nji fasse son mea culpa aux journalistes qui ont fait un travail de fond sur cette affaire", pense-t-il. 

Wilfried Ekanga s'est montré toutefois dubitatif quant à l'acceptation par le ministre de l'administration territoriale de se faire excuser auprès des hommes et femmes de médias.

En rappel, le critique politique camerounais, fervent militant du parti de Maurice Kamto, indiquait à propos de la menace de fermeture de certains médias privés par Paul Atanga Nji, que ce dernier est le "ministre de la menace et du banditisme politique". 

"L'administration camerounaise arrête d'utiliser l'intimidation, l'arrogance et la violence comme facteur de Gouvernance, c'est ce qui met ce pays à genoux", a laissé entendre Wilfried Ekanga sur"Equinoxe soir". 

 

Innocent D H

 

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Reçu dans le cadre de l’émission « 7 Minutes pour convaincre » de nos confrères d’afrik – inform.com l’avocat et leader du Reform Party a dit : «Si j'étais Paul Atanga Nji, j'allais dissoudre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Vous ne pouvez pas être un parti politique et vous manquez de respect au Président de la République, vous violez les lois… ».

 

L'homme de loi traité de tous les noms d’oiseaux depuis quarante huit heures sur les réseaux sociaux, par les militants et sympathisants de Maurice Kamto, estime que ce dernier « est dangereux pour la République ».

Face à plusieurs questions et relances du journaliste qui le recevait sur le plateau, Me Agbor Ashu Emmanuel Omar, très en colère est resté ferme sur sa position : «Si j'étais Paul Atanga Nji (le ministre de l'Administration Territoriale, NDLR), j'allais dissoudre le MRC. Vous ne pouvez pas être un parti politique et vous manquez de respect au Président de la République, vous violez les lois… ».

L’avocat au barreau du Cameroun a réitéré que l'opération de levée de fonds de lutte contre le COVID-19, initiée par Maurice Kamo est illégale : « Heureusement pour eux, je ne suis pas Paul Atanga Nji et j’estime que celui-ci est même très gentil. Le ministre de l'Administration Territoriale a agi avec tout l'arsenal juridique. Il a précisé que pour lancer une opération de collecte de fonds, il faut se conformer à la loi de 1983. Or, nous avons vu la manière cavalière avec laquelle le MRC a procédé pour lancer cette opération; ils ont créé une association illégale qui n'est répertoriée nulle part…

Non Monsieur ! Il ne faut pas badiner avec les choses qui touchent à l’État. Qu'ils aillent monter sur le Mont Cameroun. Moi je dis si c'était moi, le mrc n'existerait plus.

Je suis clair. On ne peut pas avoir un parti politique qui s'érige en concurrent à l'État. Monsieur Atanga Nji tolère ce parti politique. Je vous dis clairement moi je ne mâche pas mes mots. Moi je ne peux pas avoir un parti politique qui se met en marge de la loi et s'érige en concourent au président de la République.

Vous voulez gérer un état montrez le bon exemple. Vous ne pouvez pas être un parti politique et vous manquez du respect au chef de l’État, vous méprisez les lois de la République, vous dites que vous êtes un président de la république parallèle. Alors là ça ne tient pas. Ou bien vous êtes parti politique ou bien vous êtes président de la république… ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Dans un document publié ce 15 avril, il laisse entendre que : « le président élu du MRC a saisi par un moyen laissant trace, le président et le Bureau de l’Assemblée nationale afin qu’il demande au Conseil constitutionnel de constater la vacance de la présidence de la République ». 

 

Dans un document intitulé « Halte à la politique -Fiction : la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun », rendu public en date du 15 avril 2020, le secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) décrypte le texte du candidat malheureux à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. 

Le Pr. Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la Communication du Comité central du RDPC retient deux paradigmes. Il s’agit de la forme (recevabilité de la saisine) et du fond. 

Pour ce qui est de la forme, le cadre du parti souligne, « M. Kamto a saisi le président de l’Assemblée nationale. C’est une démarche nulle et de nul effet ». Pour étayer son argument, il s’appuie sur l’article 81, alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dispose que « les pétitions doivent être adressées au président de l’Assemblée nationale par un ou plusieurs députés ». 

Fame Ndongo, pense que sur cette base, aucun citoyen ordinaire n’a le droit de saisir le président de l’Assemblée nationale ou le Bureau. « C’est un impératif exclusif. Le verbe « devoir » est dirimant et non pas facultatif ou permissif (les pétitions doivent…). Et le mode « indicatif » relève de l’effectivité et non de la virtualité ou de l’optatif », décrypte le secrétaire à la Communication du Comité central.  

Celui-ci, fait dans le même temps observer qu’au Cameroun, il n’y a pas de la loi d’initiative populaire (comme dans quelques rarissimes pays). Poursuit-il, les experts précisent que le « constitutionnalisme démotique » (demos=peuple en grec) n’existe pas au Cameroun.

« Nous sommes dans un régime de démocratie représentative. Cela signifie que les citoyens s’expriment directement, en matière de Droit constitutionnel, soit par l’élection de leurs représentants, soit par voie de référendum. La saisine par M. Kamto (citoyen ordinaire) du président de l’Assemblée nationale est donc nulle et de nul effet. S’il était député, il aurait pu saisir le président de l’Assemblée nationale. Mais on le sait, avec des « si », on mettrait Paris dans une bouteille », note Fame Ndongo. 

 

Second paradigme

Quant au second paradigme, c’est-à-dire le fond, Jacques Fame Ndongo mentionne, la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun. « Les conditions juridiques pouvant induire le déclenchement du constat de vacance de la présidence de la République sont les suivantes : le décès, la démission ou l’empêchement définitif (article 6, alinéa 4 de la Constitution) », croit savoir le membre du Bureau politique du RDPC.

Pour lui, aucune des hypothèses émises par Kamto n’est avérée, vérifiée ou validée. En conséquence, la « démarche du président élu du MRC est sans fondement juridique », il en veut pour preuve, « aujourd’hui, le Président de la République, Chef de l’Etat, a signé un décret portant commutation et remise des peine, et un autre texte portant nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ». 

Le Pr. Jacques Fame Ndongo rappelle, « on ne peut pas être mort, démissionnaire ou définitivement empêché et exercer pleinement ses responsabilités constitutionnelles. C’est le principe aristotélicien du tiers exclu (A ne peut pas être non A ; ou bien, si A est différent de B, A ne peut pas être B). Ce qu’il fallait démontrer (CQFD). Halte à la politique fiction », relève-t-il.  

Il convient d’indiquer à titre de rappel qu’après la création de l’association « Survie Cameroon-Survival Initiative », le 27 mars dernier par le président du MRC pour la collecte de fonds de lutte contre le Covid-19, le Pr. Jacques Fame Ndongo lui a opposé une réplique. Celui-ci, estimait dans une sortie en date du 28 mars, qu’il ne s’agit ni plus, ni moins d’un stratagème insurrectionnel.  

 

Innocent D H

 

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Maurice Kamto a saisi le Ministre de la Justice, garde des sceaux par voie de correspondance.

 

Le Mouvement pour le renaissance du Cameroun (Mrc) se dit préoccupé par la situation de ses militants détenus à la prison principale de Yaoundé, en ce temps de crise sanitaire. Aussi par la main de Maurice Kamto le président national du parti, il a décidé d’interpeller Laurent Esso le Ministre de la Justice (Minjustice), garde des sceaux.

Dans la correspondance que nous avons consulté, Kamto demande que six de ces militants incarcérés soient soumis au test de dépistage du Covid-19. Il indique que cette demande naît du fait qu’il leur est revenu que ceux-là, présentent des symptômes de contamination au virus du Covid-19.  

« Compte tenu de la menace grave que la pandémie du Coronavirus fait peser sur la vie des personnes infectées, nous vous serons gré d’ordonner des mesures d’urgence nécessaires permettant aux services compétents de votre département ministériel d’effectuer sur nos militants concernés des tests d’infection au COVID-19 », peut-on lire dans la correspondance signée par Maurice Kamto.

Et au cas où le Ministère de la Justice ne peut de lui-même supporter la prise en charge de ces tests, Maurice Kamto se propose de le faire. « Si pour quelque raison que ce soit il ne vous est pas possible de faire procéder à ces tests, nous sommes disposés à nous en charger nous-mêmes sous le contrôle de l’administration pénitentiaire naturellement », a-t-il écrit.

Outre la demande de dépistage, Maurice Kamto suggère à Laurent Esso de procéder au décongestionnement des prisons à cause du Coronavirus. Il propose que les tests de dépistage soient généralisés pour les prisonniers et que les personnes infectées soient prises en charge.

Prison centrale de Kondengui : Des prisonniers déplorent l’absence des mesures contre la propagation du Covid-19  

 

Liliane N.

 

 

 

Published in Corona Virus
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Sunday, 05 June 2022 11:01