A l’heure où nous mettons sous presse, nous n’avons pas encore tous les détails de cet accident de la circulation. Mais ce qui est connu c’est qu’il s’agit d’un accident mettant aux prises une petite voiture grise et un gros porteur, sur la route Bertoua - Yokadouma. Plus précisément à DOUME.
Le receveur municipal de la commune de Yokadouma, chef-lieu de la Boumba et Ngoko a été victime d’un accident de la route au niveau de Doumé aux premières heures de cette matinée. Au regard des images qui circulent sur les réseaux sociaux, on peut présumer de la violence du choc entre le véhicule qui avait à son bord le receveur municipal, et l’engin sur lequel ils ont cogné. Le petit véhicule est irrécupérable. Toute la devanture est complètement broyée. Visiblement le choc s’est concentré sur le côté du chauffeur. Le lieu de son siège est particulièrement amoché. Il ne pouvait pas s’en sortir. Il a rendu l’âme sur le champ. En l’absence d’un témoignage précis et en attendant l’enquête qui est en cours, difficile de savoir où était assis le receveur municipal de Yokadouma. Mais de toute évidence, il a eu la vie sauve dans cette affaire.
Si l’on s’en tient toujours aux images accessibles sur les réseaux sociaux, on peut voir sur le lieu du drame un nombre important de billets de banque que détenait le receveur, joncher le sol à côté de la voiture complètement déformée par le choc. C’est l’enquête en cours qui déterminer les contours de la présence de ces billets de banque dans le véhicule du receveur municipal. Mais déjà, les observateurs de la scène sont marqués par les montants et la qualité des billets qu’avaient en sa possession le receveur municipal. Pas de polémique ou de suspicion calomnieuse, l’enquête nous le dira.
Alors que le chauffeur Julien, est décédé sur place, le receveur municipal reste dans un état critique Le receveur municipal de la commune de Yokadouma n’est pas mort. Il est encore dans un état difficile. Il a été transporté d’urgence dans un hôpital de la capitale régionale Bertoua. Un transfert vers Yaoundé est envisagé dès que sa situation est un tout petit peu maîtrisée. Nous croisons les doigts et espérons qu’il se remette. Cet accident rappelle encore l’exigence d’une conduite responsable sur nos actes routiers. Qu’il s’agisse des gros transporteurs ou des petits véhicules. Pour la sécurité de tous et de chacun.
Stéphane NZESSEU
C’est au travers d’une décision rendue publique ce 10 décembre que le chef de terre fait savoir aux membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qu’ils ne sont pas la bienvenue dans sa localité.
La décision dit expressément : « Est interdite dans l’ensemble de ‘Arrondissement de Yokadouma pour des raisons suscitées, la tenue de la réunion du parti MRC projetée dans la ville de Yokadouma pour la journée du mardi 10 décembre 2019. » Une décision prise ce même mardi matin par le tout nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Yokadouma, ESSIE ZE GUY REGIS. Une décision difficile à comprendre quand observe les faits, les circonstances de tenue de ce qui n’était aucunement une réunion publique mais une simple rencontre privée dans un domicile privé.
En effet, une délégation du directoire du MRC est depuis deux jours dans la localité de Yokadouma. Une délégation conduite par Maître Emmanuel SIMH, 3e vice-président du MRC et avocat au barreau du Cameroun. L’objectif de la délégation est simple. Après l’annonce de la non-participation du parti aux échéances à venir, il est de bon ton que le directoire se rapproche des membres dans diverses localités pour expliquer le bien-fondé de l’acte pris par le président Maurice Kamto et saisir l’occasion pour apaiser les tensions nées de cette décision brusque de ne plus prendre part aux élections législatives et municipales. C’est donc cette action politique et de sensibilisation que le sous-préfet se croit le devoir d’interdire.
La vérité est que dans les contrées comme Yokadouma, il ne se passe pas souvent des activités qui permettent de se mettre en scène. Or, cela est bien connu, le MRC fait vendre. Alors pour exister le sous-préfet peut se livrer à des actes aussi gratuit qu’incompréhensible. C’est très souvent aussi l’occasion de démontrer à la hiérarchie qu’on existe et qu’on fait bien son travail. D’un autre côté on se demande s’il n’y a pas une consigne donnée par le ministre de l’administration territoriale aux différents responsables administratifs déconcentrés de ne permettre sous aucun prétexte une quelconque manifestation du MRC dans une partie du triangle national. Des conjectures qui seraient proches de la vérité quand on lit tout l’acharnement du ministre Atanga NJI à l’endroit des membres et même du parti de la renaissance. Malheureusement il faut dire que c’est de la publicité gratuite pour un parti qui aurait pu s’en passer.
Stéphane NZESSEU