The mortal remains of renowned Cameroonian journalist and producer,Amobé Mévégué who died on September 8, 2021 in Paris-France is in Cameroon ahead of burial slated for this weekend.
The remains of the journalist were flown back to Cameroon through the Yaounde Nsimalen International Airport early this Wednesday September 22 and deposited at the mortuary of the Yaounde General Hospital.
From there, they will be removed and taken to his native Nkolbogo I village in the Centre region.
The founder of UBIZNEWS TV who contributed to the success of several African artists will be paid homage on Thursday September 23 at the Yaounde Sports complex.
Amobé Mévégué breathed his last on September 8 in France at the age of 53, reportedly succumbing to the deadly Coronavirus pandemic that has taken other big names like him.
He had a full career in journalism. Since 2010, he was host on France 24 with the culture programme « A l’Affiche! ». Before then, Amobé Mévégué who also worked as a music reporter was the voice of Plein Sud on RFI from 1995 to 2010.
He aequally worked with TV5Monde, MCM Africa, France Ô and Ubiznewstv-OM5, the Pan-African channel he founded. Over the years, Mévégué interviewed some of the most talented stars on the international scene.
News of his death sent shockwave across the African continent and even beyond as many took to social media to pour out tributes.
He left the world of the living shortly after returning from a trip to Cameroon to bury his late mother.
Continue to rest in peace, Amobé!
Ariane Foguem
Edouard Fochive du Rassemblement démocratique du peuple camerounais condamne le fait que Maurice Kamto en tant que président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ait félicité la manifestation de Paris du 3 juillet 2021, au cours de laquelle, on a vu brandi le drapeau ambazonien.
Edouard Fochive militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) s’est exprimé sur les félicitations adressées par Maurice Kamto, aux manifestants de Paris, au cours de l’émission «face à l’actualité» de la chaîne de radio Dynamique Fm qui émet à Douala. C’était hier mardi 06 juillet 2021. L’homme politique a fini par conclure que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dirigé par Maurice Kamto est l’initiateur de cette manifestation de samedi dernier, qui de son point de vue était pour la division du pays. La raison étant que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a salué une manifestation anti-régime au cours de laquelle, on a vu brandi le drapeau des sécessionnistes.
«Il (Maurice Kamto NDLR) félicite une manifestation où l’on exhibe les drapeaux de l’ambazonie. Retenons que le MRC a organisé une marche à Paris pour la partition du Cameroun», a déclaré Edouard Fochive.
Aussi, analysant le fait que le samedi 3 juillet, Maurice Kamto s’étant désolidarisé de toute manifestation, pour venir le lendemain féliciter les manifestants, Edouard Fochive pense que le leader du MRC fait tout simplement dans le populisme.
«Maurice Kamto fait du populisme. Il faut faire attention aux populistes. A la veille, il se désolidarise parce qu’il se dit que les manifestations ne réussiront pas. Dès que cela donne un autre résultat, il récupère et le félicite. C’est incroyable», a déclaré le militant du RDPC.
Liliane N.
Le fait que ses militants et sympathisants lui attribuent en permanence le titre de président élu, légal et légitime au Cameroun ? Les discours de haine et de division qu’ils tiennent en permanence lorsqu’ils organisent ce genre d’évènements ? Ou alors la barbarie dont ils ont fait montre en agressant violemment et sauvagement une dame qui portait le drapeau du Cameroun ?
Autant de questions qui taraudent les esprits, surtout lorsqu’on se souvient que quelques heures avant le début de cette marche, le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un texte dans lequel il se désengageait de toutes les exactions qui pourraient se produire devant les représentations diplomatiques du Cameroun en France et dans d’autres pays.
Juste devant les ambassades
Un détail que ceux qui se sont empressés de féliciter la tête de proue du Mrc n’ont pas voulu ou pu voir ; La preuve, les adeptes de cette formation politique ont tôt fait de leur rappeler qui ils sont réellement car, au-delà de tout ce qui a été entendu et qui n’est en fait qu’un « already heard », l’image qui est la matérialisation concrète du comportement de ces gens depuis 2018 est celle de la bousculade brutale de cette dame blanche.
Prise à partie par une demi-douzaine de colosses, arborant des polos estampillés « kamto », ils n’ont à aucun moment tenu compte du fait qu’ils avaient en face d’eux un être fragile et qu’on aurait pu congédier de manière plus subtile, plus courtoise et avec élégance.
Quelques unes des personnes ayant condamné cet acte, ont expliqué qu’ : « Au Sujet de la femme blanche donc tu fais allusion, il se trouve d’après les renseignements à notre disposition que cette femme (Sdf connue sur la place de la République à Paris comme étant toxicomane notoire a été payée pour faire la marche comme tant ‘autres personnes africaines où européennes ; Mais seulement, elle voulait avoir la moitié de la somme, c'est-à-dire 15 €, et c’est la même somme qui devait revenir à son copain ; Sauf que kamoua la panthère n’a pas voulu leur donner le moindre franc avant les marches. Voilà donc où sont parties les hostilités… ». Est-ce cela que félicite Maurice Kamto ?
Par ailleurs, comment analyser la présence des ambazoniens et de leur drapeau à côté de ceux qui portaient le Vert – Rouge – Jaune national, au cours d’une marche où des individus traitent le Président de la République d’assassin ?
Nicole Ricci Minyem
Les manifestants rassemblés à la Place de la République à Paris en France le 3 juillet 2021 ont dénoncé la mal gouvernance au Cameroun.
Selon certaines de nos sources faisant allusion à la police française, le samedi 3 juillet 2021, il y a eu environ 1000 personnes à la Place de la République à Paris, en France. Elles ont répondu à l’appel à manifestation contre le pouvoir de Yaoundé, lancé par certains camerounais hostiles au régime.
Certains manifestants arboraient des tee-shirts avec le message: «l'alternance c'est Kamto» « Free Ambazonia ». Sur d'autres polos, on pouvait lire «Cameroon we can», «les Justicières», «Cameroon Stop Repression», etc... D’autres avaient le drapeau du Cameroun et des pancartes où l’on pouvait lire «oui au changement », «Kamto ou rien», «non au tripatouillage des urnes» etc.
«Nous avons montré au monde l’importance des Camerounais de la diaspora qui veulent un changement...Aujourd’hui commence l’étape supérieure de cette lutte et, tous les Camerounais mobilisés, nous jurons à protester pacifiquement jusqu’à l'obtention du changement», a déclaré une manifestante à Camer be.
Selon nos sources, la manifestation s’est déroulée de 13h à 18h. Elle a connu la participation du rappeur Valsero, Cyrille Kemmegne ancien journaliste de la CRTV, Pierre Ngaetan Ngankam militant du MRC, l'artiste Willy De Paris, Wilfried Siewé, Kamoua la Panthère, Bouba Dalil, Djimeli Djiff, Justine Boukam, Kate D'Argone, La Twins, sans oublier Wilfried Ekanga etc
Les manifestants de samedi dernier ont indiqué qu’ils dénoncent les violations des droits humains au Cameroun, les massacres dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les détournements liés à la gestion des fonds Covid-19 et de la Can 2022. Ils réclament aussi un processus électoral normalisé.
Liliane N.
Cette manifestation est prévue pour le 17 octobre 2020.
Les organisations suivantes : le Comité des Camerounais de l’extérieur (CCE), le Front républicain du Cameroun (FRC), les Citoyens pour la mémoire du Cameroun (CPMC), la Diaspora action Cameroun (DAC) et l’Omnisport sport et loisirs (OSEL), prévoient de tenir dans la ville de Paris en France, une manifestation de soutien aux institutions du pays. Cette manifestation vise aussi à dénoncer ces personnes qui s’en prennent auxdites institutions et ternissent par la même occasion, leur image. Il est aussi question apprend-on, des organisateurs de l’évènement, de promouvoir le vivre-ensemble, et la paix.
«L’heure est venue de taire les différences, et de constituer un bloc homogène contre les ennemies du Cameroun, de la Paix, et du Vivre Ensemble», font savoir le CGE, le FRC, le CPMC, la DAC et l’OSEL. De ce fait, elles invitent les camerounais et africains épris du Cameroun à se mobiliser le 17 octobre au Trocadero place des droits de l’homme.
La manifestation du 17 octobre prochain doit également être un moment pour non seulement défendre l’Unité nationale, mais combattre aussi toute idée ou acte propice à une ingérence étrangère. «Cette manifestation vise à initier une mobilisation de l’ensemble des Camerounaises, Camerounais et les amis du Cameroun contre le sécessionnisme opportuniste et ses profiteurs aventuriers de la déstabilisation de nos institutions et du « Vivre ensemble » de nos populations dans notre pays, le Cameroun », justifient les organisateurs dans un texte qui circule sur la toile.
Il faut savoir que c’est une manifestation qui s’oppose aussi à toutes celles qui sont généralement organisées par la Brigade anti-sadinard farouchement opposé au régime.
Liliane N.
C’est ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête ouverte en mi journée après l’incident ; tandis que des milliers d’élèves restent confinés par précaution dans le centre de la ville
Selon nos confrères de 20 Minutes infos, il s’agit des milliers d’élèves, notamment ceux de la crèche et des lycées situés près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo.
Une information confirmée par le maire de Paris Centre Ariel Weil : « Cinq écoles du 11e arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d’élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi …».
Même son de cloche venant de François Vauglin – maire du 11ème arrondissement qui lui, se confiait aux micros des journalistes de BFMTV : «On est en train de mettre en place une cellule de soutien psychologique pour la population dans la mairie…
Nos quartiers sont maintenant bien protégés avec un dispositif de sécurité qui est très efficace. Bien que je déplore la concordance à la fois du procès de Charlie Hebdo puis de la situation ravive de bien tristes souvenirs ».
Selon le rectorat de Paris contacté par 20 Minutes, 125 écoles, collèges, lycées de trois arrondissements (3e, 4e, 11e) ont été confinés, ainsi que plusieurs crèches.
« Il ne faut pas aller chercher des enfants à l’école »
La directrice d’une école concernée a adressé un mail aux parents des élèves, que 20 Minutes a pu consulter, indiquant que « cette décision a été prise pour des raisons préventives, une opération de police étant actuellement en cours … Pour l’instant, personne ne peut accéder ou sortir de l’école », ajoute-t-elle, précisant qu’un nouveau message serait envoyé à la levée de cette mesure.
Elle demande en outre aux parents de ne point encombrer la ligne téléphonique de l’école.
« Il ne faut pas aller chercher des enfants à l’école, les écoles sont bouclées, donc ils sont en sécurité »
Contacté par 20 Minutes, le ministère de l’Education nationale explique qu’ « A l’école, la classe se déroule normalement jusqu’à 16h30. Et si jamais les collégiens et les lycéens n’avaient pas cours cet après-midi, ils ont été dirigés en salle de permanence. La consigne est donnée aux parents de ne pas téléphoner aux établissements. Ils seront contactés par les établissements pour leur expliquer à quelle heure ils pourront récupérer leurs enfants ».
N.R.M
Dans la capitale française à Paris, ces camerounais attendent depuis quelques jours être rapatriés. De sources concordantes nous font savoir qu’entre temps, des dispositions utiles sont prise par les pouvoirs sur le plan diplomatique en vue de leur retour imminent au bercail.
Hormis les concitoyens qui sont bloqués dans la capitale française, ce sont plus de 371 concitoyens qui souhaitent retourner au pays de leur ancêtres. On dénombre 110 personnes en mission dans la sous-région Afrique centrale qui ont déjà pu regagner le bercail par voie terrestre, à en croire les informations relayées par la Crtv. Ces Camerounais se trouvent contraints au confinement à Paris avec les mesures barrières édictées par les différents gouvernements à la suite de la crise du coronavirus qui secoue le monde depuis plusieurs mois.
Les semaines précédentes, 371 camerounais ont pu être rapatriés par voies aériennes. Le dernier convoi constitué de 18 concitoyens est arrivé au pays le 28 mars dernier.
Indiquons qu’au niveau national, des ressortissants canadiens et français désireux de regagner leur terre natale pourront le faire dans les prochains jours. Dans un tweet en date du 26 mars 2020, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou en a fait l’annonce. « Les autorités camerounaises viennent de donner leur accord pour que deux vols exceptionnels Air France puissent acheminer les passagers qui souhaitent rentrer en France », a écrit le diplomate français.
Innocent D H
La nouvelle est tombée comme un couperet il y a quelques heures Victor Fotso est décédé ce 20 mars 2020, dans la ville de Paris en France.
Des sources familiales indiquent qu’il a été évacué discrètement pour soucis de santé quelques minutes à peine après sa prestation de serment.
Victor Fotso est un autodidacte camerounais né en 26 juin 1926. Il est également l'auteur du Chemin de Hiala et le fondateur de la Fondation Fotso Victor qui effectue diverses œuvres caritatives au Cameroun et dans d'autres pays de la sous-région, surtout dans le domaine de l'éducation.
Homme d'affaires et industriel
En 1955, il se lance dans le transport en commun qu'il abandonne rapidement en 1960. Son premier centre commercial est lancé dans cette ville en 1956 et c’est à partir de 1970 que l’homme d’affaires va se lancer dans le secteur industriel avec la naissance de la Société Africaine de Fabrication de Cahiers (SAFCA). Ensuite il va créer la Société PILCAM en 1974. Plusieurs autres compagnies commerciales ou industrielles vont suivre, notamment :
- La compagnie Internationale de Service (CIS) à Paris en 1983, en collaboration avec le français Jacques Lacombe, qui fût un acteur important dans le fondement de l'empire Fotso (il décède le 9 juillet 1996).
Le Groupe Fotso à la fin des années 90 comptait plusieurs industries et entreprises à savoir : FERMACAM, FABASSEM, FISHCO, GFA, PHYTOCAM, PILCAM, PROLEG, UNALOR et SOPICAM. Celles se retrouvaient aussi bien au Cameroun qu'au Mali ou en France. La CBC viendra s'y ajouter en 1997.
Mais au début des années 2000, avec l'effet de la mondialisation, le groupe connaîtra des difficultés sous l'effet de la concurrence et celle-ci aura raison des industries du Groupe qui seront pour la majorité vendues.
Homme politique et philanthrope
Il est maire de la ville de Bandjoun depuis 1996. Ville dont il a construit sur fonds propres1 l’hôtel de ville. Il a aussi construit l'IUT de Bandjoun, offrant ainsi au gouvernement camerounais l'un de ses premiers Institut Universitaire Technologique.
De son vivant, il a été considéré comme l’une des plus grandes sources de financement du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais. D’ailleurs il aura à maintes reprises dirigé un collectif d’hommes d’affaires qui avait appelé le Président Paul Biya à briguer de nouveaux mandats.
Au-delà des multiples invitations lors des dîners et réception au palais de l’Unité, on se souvient qu’en 1999, il a reçu à dîner dans sa résidence de Bandjoun le Chef de l’Etat Camerounais
L’un de ses derniers dons a été la somme de un milliard pour la construction de la future cathédrale de Bafoussam. C’était lors d’une messe d’action de grâce célébrée à la paroisse Christ Roi de Mbouo Bandjoun
Ouvrages
En 1994, il écrit en collaboration avec Jean – Pierre Guyomard une œuvre autobiographique intitulée Le Chemin de Hiala. Le livre, publié aux éditions de Septembre, est le récit de son parcours : de son enfance à Bandjoun (à l'époque, petit village situé dans l'ouest du Cameroun) jusqu'à son succès en tant qu'homme d'affaires. L'ouvrage fournit également une description du contexte politique, économique et culturel du Cameroun de la fin des années 1920 au début des années 1990 tel que perçu par l'auteur
Vie privée
L’homme qui s’en va ce jour, était âgé de 94 ans. Polygame et père de plusieurs enfants dont les plus connus sont Yves Michel Fotso et Christelle Nadia Fotso.
Il est né en 1926 à Bandjoun. Il a très vite quitté l’école (15ans) pour aller travailler dans les plantations à Foumbot et à Bafang. Dès 1947, il s'installe à Mbalmayo comme commerçant.
M. Fotso Victor porte le nom de Fô Wa Gabigung à Bandjoun (le Chef qui partage).
Nicole Ricci Minyem
Le Directeur Général de Vision 4 échappe de justesse à une agression alors qu’il regagne son hôtel dans la ville de Paris. Il est attaqué par trois membres de la Brigade Anti Sardinard qui le qualifie de « Sardinard » en le pourchassant.
La vidéo est rendue publique dans les tours de 18 heures par Calibri Calibro (un membre de la B.A.S). Les images sont faites par une jeune dame qui s’est tenue en embuscade à l’entrée de l’hôtel. On peut l’entendre dire : « Le Sardinard est localisé, il approche de son hôtel ». C’est alors qu’elle fait apparaître à l’écran un groupe de trois personnes qui font semblant de se concerter dans la rue. Au même moment, le journaliste camerounais arrive dans leur dos. Et c’est la dame qui fait la vidéo qui prévient ses complices « il est là ». On peut donc voir les trois brigands qui visiblement étaient distraits se retourner et tomber nez à nez avec le Directeur de Vision 4. De manière brusque, ces agents de la terreur lancent sur le journaliste une poudre dont la nature n’est pas encore définie. Dans un geste reflexe, Ernest Obama va esquiver la poudre ainsi projetée. Dans la foulée, il va courir vers l’entrée de son hôtel. Il sera légèrement couvert de cette fameuse poudre. Il réussit rapidement à entrer dans l’hôtel. Mais il n’était pas seul. L’autre monsieur qui l’accompagnait va en prendre plein la figure. Mais réussira lui aussi à se mettre à l’abri.
Les trois agresseurs vont repartir en se réjouissant d’avoir pu s’en prendre à un « Sardinard ». Le prétexte, les paroles injurieuses selon eux du journaliste sur les antennes de son média à Yaoundé. Ils vont aller jusqu’à vouloir continuer de s’attaquer au journaliste à l’intérieur de l’hôtel, mais ils savaient que la police débarquerait dans les prochaines minutes, et ils sont partis. Un comportement répréhensible.
C’est regrettable ! C’est un événement à condamner et même à réprimer. S’attaquer à des journalistes c’est s’attaquer à la liberté d’expression. Et si un mouvement quel qu’il soit à l’ambition de porter atteinte à la liberté d’expression, c’est dire que c’est une organisation qui ne prône pas la démocratie, donc dictatoriale. La BAS vient de dévoyer par cette action, le peu de considération que lui reconnaissaient encore certains camerounais. Il n’était pas nécessaire de s’en prendre à Ernest Obama.
Stéphane NZESSEU
Une Brigade anti BAS se revendiquant être du côté de Paul Biya entend empêcher le meeting du Mouvement pour la renaissance du Cameroun prévu pour le 1er février 2020.
Maurice Kamto pourrait bien rencontrer des problèmes le 01er février prochain. Alors qu’il s’apprête avec les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) Europe pour le giga meeting annoncé depuis le mois de décembre 2018, on apprend par voie de communiqué que la Brigade anti BAS envisage de se mobiliser pour empêcher la tenue du giga meeting de Paris. Il faut préciser qu’il s’agit d’une Brigade qui dit lutter contre celle dénommée «Brigade anti-sadinards».
Cette Brigade enveut à la Bas pour les évènements relatifs au saccage de certaines représentations diplomatiques du Cameroun en Europe. Lesdits évènements s’étaient produits l’année dernière. A cela elle mentionne dans son communiqué, les différents séjours du couple présidentiel perturbés. « La BAS a déchiré, brûlé et piétiné le drapeau, cassé les Ambassades et a perturbé les séjours du Chef de l’État camerounais, son excellence monsieur Paul Biya, Président de la République démocratiquement élu », peut-on lire dans ledit communiqué publié le 8 janvier 2020.
La Brigade anti BAS dirigé par le dénommé Emmanuel Mbombog Mbog Matip pose une condition au Mrc. Si le parti ne souhaite pas voir son giga meeting de Paris perturbé, la Bas doit faire des excuses nationales. Pour Emmanuel Mbombog Mbog, c’est Maurice Kamto le président national du Mrc qui a fondé la Bas. Dans le cas où cette exigence ne sera pas respectée, « le meeting de Maurice Kamto sera perturbé le 01er février 2020 à Paris par les patriotes, les nationalistes et les républicains de la diaspora », précise-t-il dans son communiqué.
Le giga meeting du Mrc est un évènement important pour le parti et son président. Car Maurice Kamto devait profiter de cet instant pour évoquer les questions qui tiennent le parti à cœur. Ces questions sont relatives à l’élection présidentielle de 2018, la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la non-participation du Mrc aux élections législatives et municipales de 2020.
Liliane N.