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Edith Kah Walla affirme n’avoir parlé à Maurice Kamto après qu’il ait initié les marches du 22 septembre 2020.

Edith Kah Walla s’est exprimée sur Dash Info, une radio privée émettant depuis Douala au sujet d’un accord que son mouvement Stand Up For Cameroon aurait conclu avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour les marches qui se sont déroulées le 22  septembre 2020. La présidente de Cameroon people’s party (CPP) réhabilitée dans ses fonctions, s’est voulue claire sur ce qui s’est passée entre elle et Maurice Kamto à cette époque-là. Elle a précisé qu’elle n’a jamais conclu d’accord avec celui-ci pour ces marches  qui se sont soldées par l’arrestation de certains militants du MRC dont une partie a été remise en liberté.

«Sur la toile, il y avait déjà la marche du 22 qui était lancée, les gens ont vu une photo, ils n’ont pas voulu se poser des questions, ils se sont dit voilà, il y a déjà une coalition, ni le Mrc, ni nous-même, n’avions parlé de coalition…Le MRC a lancé la date du 22 et c’est après avoir lancé la date du 22 qu’il a contacté les autres formations politiques. Si vous regardez bien le calendrier, le jour où on s’est rencontré avec le président du MRC et sa suite, c’était le 13 septembre 2020. Alors, penser que Stand-Up for Cameroon peut mobiliser son réseau en 9 jours pour une marche qui avait lieu le 22, c’est fantaisiste. La discussion que nous avions eue était, comment nous continuons après la marche du 22 », a déclaré la présidente du CPP.

Stand Up For Cameroon n’ayant pas pris part aux marches du 22 septembre dernier, Edith Kah Walla a indiqué que cela avait déjà été arrêté. Même si certains ont cru que le mouvement allait être de la partie et l’ont même annoncé. Il n’a pas voulu apporter de démenti pour ne pas casser la dynamique du MRC et de ses alliés.

Toutefois, Edith Kah Walla a précisé que ses échanges avec le MRC se poursuivent. Ils ont pris un coup du fait de la mise en assignation de Maurice Kamto.

«On a continué les discussions. On a eu une autre discussion le 19 novembre. On était dans cette logique. Cela a été un peu caser par les arrestations et la mise en résidence surveillée de Maurice Kamto. On espère qu’on reprendra les discussions, mais il faut savoir que pour le moment, les deux mouvements subissent encore beaucoup de répression », a déclaré la présidente du CPP.

Liliane N.

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Le Tribunal administratif de la Région du Centre n’a pas donné gain de cause au Ministre de l’Administration territoriale, dans l’affaire qui l’opposait à Pierre Baleguel Nkot de l’Union des populations du Cameroun.

 

Le Tribunal administratif de la Région du Centre reconnaît Pierre Baleguel Nkot, comme le Secrétaire général (Sg) de l’Union des populations du Cameroun (Upc). De ce fait, il suspend les effets de la décision prise le 17 juillet 2018 par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pierre Baleguel Nkot est ainsi réhabilité dans ses droits. 

Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler les faits. Il se trouve que lors de la période de l’élection présidentielle de 2018, soit précisément à 3 mois de cette échéance, le Minat a décidé de désigner Robert Bapooh Lipot comme le Sg de l’Upc en lieu et place de Pierre Baleguel Nkot, pourtant élu lors du dernier congrès du parti. Paul Atanga Nji indiquera par la même occasion, qu’il est dorénavant le seul habilité à représenter l’Upc. Seulement, Baleguel ne va pas en rester là. Il va se retourner vers la justice.

 Le scénario dans l’affaire Pierre Baleguel Nkot contre le Minat est quasi le même avec le cas Edith Kah Walla. Ayant été enlevée à la tête du Cameroon people’s party (Cpp) par Paul Atanga Nji, la femme politique a été réhabilitée par la justice, le 16 juin 2020. 

« Le Tribunal administratif vient simplement d’entériner la décision qui a été prise par les militants du Cpp. Le Tribunal administratif vient confirmer que l’acte posé par le Minat était illégal, qu’il a outrepassé ses fonctions...Ça donne un peu espoir, parce qu’on a parfois l’impression que la justice camerounaise est complètement sous le joug du politique. Ça donne espoir qu’il y a encore des magistrats, quelques-uns, qui font leur travail comme il se doit. Ça nous renforce dans notre combat pour une transition politique au Cameroun, parce que dans un Cameroun nouveau, ce type de décision (du Minat, Ndlr) n’aurait jamais été prise, on n’aurait pas perdu de l’énergie et de l’argent pour combattre quelque chose qui était complètement absurde », a-t-elle déclaré. 

 

Liliane N.

 

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Le verdict du Tribunal administratif du Centre met fin à la décision du Ministre de l’Administration territoriale, qui avait nommé Mr Tita Fon Samuel, comme président du Cameroon people’s party.

 

Edith Kah Walla va reprendre les rênes du Cameroon people’s party (Cpp). C’est une décision du Tribunal administratif du Centre, qui a été rendue publique le 16 juin 2020. La femme politique avait saisi la juridiction, après que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), ait tranché en faveur de Mr Tita Fon Samuel le président d’honneur du parti, en conflit avec elle, pour une histoire du leadership du Cpp. Le 17 juillet 2018, le Minat avait signé un communiqué radio-presse, indiquant à toute la communauté, qu’Edith Kah Walla n’était plus la présidente du Cpp. 

Après deux ans passés depuis le moment où Edith Kah Walla a porté l’affaire à la connaissance du Tribunal, elle obtient finalement gain de cause. Et elle se réjouit du verdict rendu et du fait que la justice du Cameroun ne soit pas totalement à la solde du politique.

« Le Tribunal administratif vient simplement d’entériner la décision qui a été prise par les militants du CPP. Le Tribunal administratif vient confirmer que l’acte posé par le Minat était illégal, qu’il a outrepassé ses fonctions...Ça donne un peu espoir, parce qu’on a parfois l’impression que la justice camerounaise est complètement sous le joug du politique. Ça donne espoir qu’il y a encore des magistrats, quelques-uns, qui font leur travail comme il se doit. Ça nous renforce dans notre combat pour une transition politique au Cameroun, parce que dans un Cameroun nouveau, ce type de décision (du Minat, Ndlr) n’aurait jamais été prise, on n’aurait pas perdu de l’énergie et de l’argent pour combattre quelque chose qui était complètement absurde », a-t-elle déclaré au confrère Adeline Atangana de Cameroon info net.

Il faut rappeler qu’avant la décision sus mentionnée du Minat, deux camps s’affrontaient au sein du Cpp. Un camp était fidèle à Edith Kah Walla et l’autre à Mr Tita Fon Samuel. Le président d’honneur de ce parti à la date du 24 janvier 2018, avait suspendu des responsables du parti parmi lesquels la présidente nationale du Cpp. Deux jours après la communication du président d’honneur, le secrétaire général de la formation politique a rendu public un communiqué, dans lequel il déclarait qu’il en est rien en consolidant Edith Kah Walla en sa qualité de leader.

 

Liliane N.

 

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Dans une récente sortie dont la vidéo tourne en boucle sur la toile, la présidente du mouvement Stand Up for Cameroon invite ses concitoyens à se mettre ensemble pour la construction d’un Etat de justice. Selon elle, il faut mettre fin au régime actuel pour que prenne place un Etat véritablement plus juste.   

 

Edith Kah Walla fait un constat selon lequel le régime actuel ne respecte plus ses propres lois. L’opposante camerounaise déplore, les slogans creux qui envahissent très souvent l’espace cybernétique lorsqu’un cas de violation des droits de l’Homme apparaît au grand jour au Cameroun. Dans cet ordre d’idée, la femme politique camerounaise se déplait des circonstances entourant la disparition et la mort du journaliste Samuel Wazizi. Elle s’offusque surtout de la manière dont la famille du défunt a appris que leur fils est décédé depuis le mois d’août 2019. Et ce n’est que près d’un an plus tard que cette famille va être informée. 

Dans la foulée, Edith Kah Walla dénonce le fait que le procès des militaires inculpés pour l’assassinat des civils de Ngarbuh se passe en tapinois, sans que les familles des victimes ne soient tenues au courant. 

Après dénonciation de tout cet ensemble de faits, la présidente de Stand Up Cameroon lance pour s’interroger, « on est en face d’un Etat voyou, on est face à un Etat qui ne respecte plus ses propres règles (…). Notre appel à Stand Up for Cameroon est simple. Stand up. Les Camerounais, arrêtons de compter les cas Ngarbuh hier, Wazizi aujourd’hui (…) les mancho (…) les mota, les ngalim, les chouta etc sont en prison. On va compter jusqu’à quand ? ». 

De manière globale, Edith Kah Walla lance un appel à destination de ses concitoyens. Un appel qui sonne comme une invite de tous pour bâtir un Etat où la justice ne serait pas une simple vue de l’esprit. Un Etat où le peuple pourra réclamer sans crainte la justice, le respect des droits de l’Homme, et obtenir des comptes de la part des gouvernants à chaque fois qu’une bavure est notée dans la gestion de la cité. 

En avril dernier, sur son compte twitter, la dame de fer de l’opposition camerounaise lançait un appel en faveur du désengorgement des prisons au Cameroun à la suite de la grogne enregistrée à la prison centrale Yaoundé-Kondengui, le 13 avril 2020. Les pensionnaires de ce milieu carcéral avaient manifesté à la suite des décès suspects du coronavirus. « Beaucoup devraient être libérés : ceux arrêtés injustement dans la crise liée à Boko Haram ; les activistes anglophones, les militants politiques, notamment du MRC, ceux en attente de procès ou accusés des délits », avait alors énuméré, Edith Kah Walla. 

 

Innocent D H    

 

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Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party pense, qu’en maintenant la réclamation de la victoire des dernières élections, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne réussira pas à fédérer toutes les énergies derrière lui.

 

Pour Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party (Cpp), il est temps pour le parti politique de Maurice Kamto de laisser l’histoire du hold up électoral. Cette réclamation selon Kah Walla, ne sert pas au mieux les intérêts du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Elle ne permet pas une coalition des énergies et des forces vives du pays. « Il va être difficile de mettre toutes les différence forces au Cameroun, (partis politiques, société civile et Église) ensemble si le Mrc ne quitte pas cette histoire d’élections », déclare l'ancienne militante du Social democratic front, dans une réaction diffusée sur les réseaux sociaux le 10 mai 2020.

 

Edith Kah Walla pense que l’histoire de l’élection présidentielle de 2018 doit être mise de côté, pour porter une attention particulière sur la question de l’alternance au sommet de l’Etat. « L'enjeu actuellement est national. Les élections ont eu lieu. Elles étaient de mauvaises élections. Quand un jeu est mauvais, on ne reste pas à dire c’est moi qui ai gagné le jeu qui était mauvais. On a tous vu que l’élection était mal organisée, on a tous vu ce qui s’est passé pendant ces élections, et nous disons aujourd’hui l’enjeu pour le Cameroun est un enjeu national...  Si vous restez dans la position du "président élu" vous n'allez pas rassembler les forces vives », affirme le leader de Stand Up for Cameroon.

 

La Présidente du Cpp appelle Maurice Kamto et le Mrc à se consacrer sur un programme de fondation de la nation. “Tous les pays qui sont passés par là, c’est ce qu’ils ont fait. Si vous regardez aujourd’hui, le Soudan est en train de se refonder, le Burkina l’a fait, la Tunisie l’a fait, l’Algérie est en train de se battre pour le faire. C’est la refondation du pays dont il s’agit. C’est la capacité de s'asseoir ensemble et de mettre en place d’autres règles, c’est la capacité de se mettre ensemble et de traiter le problème anglophone”, ajoute-t-elle. La Présidente de la Cpp, pense qu’il s’agit là des enjeux de l’heure vers lesquels toutes les forces vives du pays doivent converger.

 

Liliane N.

 

 

 

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C’était l’une des attentes de ce discours présidentiel de ce 31 décembre 2019. Plusieurs acteurs politiques avaient misé sur l’annonce d’un report des élections municipales et législatives de février 2020. Mais Paul BIYA, égal à lui-même demande aux électeurs de se préparer pour l’échéance.

 

Les ravages de la crise anglophone dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest a entraîné de nombreux déplacés internes et des réfugiés pour la plupart concentrés au Nigéria voisin. Les villes et villages des régions en crise sont quasi dépeuplés au stade actuel de la guerre. Pour ceux des populations qui pour une raison ou une autre n’ont pas pu quitter les territoires en guerre, ils sont dans la terreur. Terreur du fait des agressions des armées ambazoniennes, mais aussi terreurs du fait des exactions des hommes de l’armée régulière. Ce sont des villages fantômes qui attendent la tenue des élections municipales et législatives le 09 février prochain.

 

C’est fort de cet état de chose que plusieurs partis politiques dont le MRC que dirige le Président Maurice Kamto, ont décidé de ne pas prendre part à ces prochaines élections. Au sein du SDF, le son de cloche est discordant voir ambivalent. Pour Joshua Osih, il faut attendre la veille des élections pour savoir si oui ou non il faudra prendre à ces élections. En appréciant ce que deviendra la crise dans les régions anglophones. D’autres part, plusieurs élus de ce parti politique ont démissionné de leur candidature aux élections à venir. D’autres partis politiques comme le CPP d’Edith Kah Wala clame depuis bien longtemps, la résolution de cette crise bien avant toute annonce d’une quelconque élection.

 

D’un autre côté, les organisations internationales tels le Commonwealth, la Francophonie et l’Union Africaine ont émis des réserves quant à la tenue des élections municipales et législatives en l’état de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. A l’évidence, tout semblait conduire vers l’annonce d’un report effectif des élections. Mais Paul BIYA a choisi une partition de fait du territoire camerounais. Tout ce que le Chef de l’Etat a trouvé à dire dans son discours de fin d’année, c’est que les forces de l’ordre vont renforcer la sécurité e ceux qui vont aller voter. Soit d’une manière ou d’une autre le vote se fera. Un véritable passage en force. Pour quels intérêts ?

 

Stéphane NZESSEU

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Entre arrestation de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, convocation du Grand dialogue national et arrêt des poursuites ordonné par Paul Biya, plusieurs événements historiques ont marqué l’année 2019.

C’est au tout début de l‘année 2019, que les événements dans le secteur de la politique ont eu lieu. Au mois de janvier, il y a eu les marches dites blanches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), parti politique de Maurice Kamto. Ces marches, s’inscrivaient dans le cadre du Plan national de résistance de cette formation politique. Le Mrc continuait de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018. A cette revendication, il s’est ajouté les questions liées au retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 au Cameroun et la crise dans les régions anglophones : Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Kamto et ses militants arrêtés

A la suite des premières marches du Mrc, Maurice Kamto, ses plus proches collaborateurs, des militants et sympathisants de la formation politique ont été interpellés à Douala, Yaoundé, Bafoussam. Le 27 janvier 2019, le président national du Mrc est entré à la prison de Kondengui. Il y était avec les grandes figures de son parti à savoir Alain Fogue Tedom, Me Michelle Ndoki et pour ce qui concerne les alliés, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, l’artiste Valsero et Paul Eric Kingue. C’est au tout début du mois d’octobre 2019, qu’ils ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Cependant tous les militants du Mrc n’ont pas été remis en liberté. Une poignée reste incarcérée. Parmi ladite poignée, il y a Mamadou Mota le 2e vice-président du parti. Avec des camardes du parti, il demeure en prison pour des faits en rapport avec la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet dernier.

Le Grand dialogue national

On ne saurait parler des temps forts de l’année 2019, sans toutefois faire mention du Grand dialogue national. L'événement tant demandé pour la résolution de la crise anglophone. Convoqué par le Chef de l’Etat, il s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il a été initié pour répondre aux critiques faite de la gestion de la crise anglophone. Les participants de ces assises ont été appelés à réfléchir sur les mesures à prendre pour résoudre principalement la crise susmentionnée et qui se déroule dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On retient parmi les recommandations qui y sont sorties : la demande d’un statut spécial à accorder aux régions suscitées. Ladite recommandation a été légiférée à la session extraordinaire du Parlement. Elle est contenue dans la loi portant Code général des collectivités.

Les élections législatives et municipales

On retient par ailleurs que c’est en 2019, que le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le 9 février 2020. A cette date, les camerounais iront dans les urnes pour élire leurs députés et leurs conseillers municipaux. Cependant certaines formations politiques ont décidé d’opter pour un boycott. Parmi lesdites formations, il y a le Mrc, le Cameroon people’s party d’Edith kah Walla. La crise anglophone est le motif partagé par ces partis pour ne pas aller aux élections locales. Parlant justement de la crise anglophone, il convient de noter que 333 personnes détenues dans le cadre de cette même crise ont bénéficié d’un arrêt de poursuites.

Réaménagement ministériel    

C’est aussi en 2019 et précisément le 4 janvier 2019, que le Chef de l’Etat a réaménagé son gouvernement. Pour les sorties les plus marquantes, il y a eu Philemon Yang qui a laissé son siège à Joseph Dion Ngute le Premier ministre. Pour ce qui est des entrées, on a noté celle de Jean De Dieu Momo, l’actuel Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, garde des sceaux.

 

Liliane N.

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Ce collectif affirme que le peuple doit prendre ses responsabilités.

 

C’est un collectif auquel appartient le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla. Il est composé de certains partis politiques de l’opposition, des acteurs de la société civile et des Organisations non gouvernementales (Ong) comme Un monde avenir. Ledit collectif appelle le peuple à descendre dans la rue. Il s’est donné un slogan lors de sa réunion qui s’est déroulée à Douala vendredi dernier. Ce slogan est «non aux mauvaises élections et oui pour une transition politique «. 

Frank Essi le Secrétaire général du Cpp face à la presse a indiqué ce que le collectif prévoyait de faire. «Tous de noir vêtus, et avec le drapeau de la république, nous allons descendre dans la rue pour manifester notre volonté pour l’avènement d’une transition politique au Cameroun ; et si on nous arrête, ne venez pas pleurer parce que nous aurons fait notre devoir de citoyen en vous interpellant sur ce qu’est votre responsabilité, celle de revendiquer votre souveraineté, votre pouvoir », a-t-il déclaré.

Le collectif qui se fait appeler “Front citoyen” indique qu’il n’est pas possible et recommandé de tenir des élections en ce moment. Il faut commencer par résoudre les problèmes actuels du pays. Ces problèmes sont entre autres la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’insécurité à l’Extrême-Nord, la révision du Code électoral, Elecam et le Conseil constitutionnel.

Le collectif indique qu’il faut procéder à une transition politique. Face à la presse, il a donné des raisons du bien-fondé de ladite transition. « Elle permet de mettre fin à ce régime et l’ouverture d’un vrai dialogue national ; elle permet aux Camerounais de traiter les problèmes profonds qui divisent (héritage colonial, tribalisme, question électoral, etc) ; elle permet de refonder la Nation camerounaise sur des bases saines telles qu’une nouvelle forme de l’Etat, un nouveau système électoral, une meilleure répartition des richesses en faveur des couches défavorisées ; elle permet d’avoir des dirigeants légitimes qui rendront d’abord compte au peuple camerounais ».

 

Liliane N.

 
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La présidente du CPP, Edith Kah Walla, se réjouit de la décision de Maurice Kamto de ne pas aller aux élections municipales et législatives 2020.

 

Hier lundi 25 novembre 2019, Maurice Kamto a annoncé, le désistement de son parti aux législatives et municipales 2020. Les raisons de cette résignation selon le MRC sont : la situation critique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que le processus électoral toujours biaisé. Une annonce qui fait beaucoup jaser.

Ayant eu vent du renoncement du MRC, la femme politique Kah Walla s’en réjouit. « Le CPP a appris l’annonce faite ce lundi 25 novembre 2019 par le Président du MRC, Pr. Maurice Kamto, de ne pas participer au simulacre électoral organisé par le régime dictatorial de Yaoundé. Cette décision qui convoque la situation critique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que le processus électoral toujours biaisé est pleine de bon sens. C’est fort des raisons désormais convoquées par le MRC que le CPP, en 2018, a décidé de ne pas prendre part à l’élection présidentielle et a réitéré sa non-participation à de fausses élections qui sont prévues en février 2020 », a-t-elle écrit.

« Cette décision s’inscrit dans la logique que le mouvement Stand Up For Cameroon a initiée depuis plusieurs années en faveur d’une Transition Politique pour Refonder tant l'État que la Nation du Cameroun. C'est le moment de rappeler que le mouvement Stand Up For Cameroon a été lancé par les partis UPC-Manidem, CPP, MRC et Univers le 31 mars 2016. Les sirènes électorales du Régime Biya ont entre-temps séduits plus d'un. Il est important que le présent désistement de participation aux élections ne soit pas juste une tactique politicienne, mais une réelle prise de conscience politique, qui se traduira en acte concret de travail en concertation et en partenariat avec les autres forces pour une véritable Transition Politique au Cameroun. » A-t-elle ajouté.

Par la suite, Kah Walla appelle les autres formations politiques d’opposition, les associations et groupements, bref, l'ensemble des Camerounais(es) qui souhaitent véritablement la refondation du pays à en faire de même. « Le CPP et ses partenaires du mouvement Stand Up For Cameroon appellent tous les autres formations politiques, les associations et groupements, l'ensemble des Camerounais / es qui souhaitent véritablement la refondation du pays à rejoindre la seule voie qui peut nous permettre de l’obtenir : celle de le Transition Politique, démocratique et non-violente. »

Une  transition politique qui comprend selon elle les étapes suivantes : Le départ de ce régime dictatorial par la volonté du peuple souverain, l’organisation d’un véritable dialogue national inclusif et souverain pour bâtir une nouvelle fondation de l'État et de la Nation, la conduite des réformes des institutions (Exécutif, Législatif, Judiciaire) et des systèmes clés (Système électoral, système éducatif, etc.), l’organisation d’élections libres et transparentes pour un nouveau départ.

Pour Edith Kah Walla, le CPP continuera de manière active et déterminée son combat pour la résolution des crises que connaissent notre pays et la mise en place d’un État véritablement démocratique et Républicain. « Le CPP espère que dans cette conjoncture nouvelle, d’autres forces auront le courage et la lucidité d’agir de concert en vue d’atteindre prioritairement cet objectif salutaire pour le Peuple Camerounais.Vouloir le changement c’est bien. Agir pour le changement c’est mieux. Agir pour une vraie refondation du pays, c’est ce dont l'ensemble des citoyens camerounais ont besoin ! Agissons ensemble pour sauver notre pays ! » A-t-elle conclut.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Pour que le parti participe aux prochaines élections législatives et municipales, il demande qu’au préalable, la forme de l’Etat soit revue. Et que la crise socio politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest soit résolue.

 

Le 10 novembre 2019, le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla a dévoilé son intention de boycotter les élections législatives et municipales, pour lesquelles  le corps électoral vient d’être convoqué par Paul Biya le Président de la République. Prendre part auxdites élections dans les conditions similaires à la période de l’élection présidentielle, signifie pour le parti politique de Kah Walla, aider Paul Biya à conserver le pouvoir. Aussi, le Cpp pense qu’un changement des données est nécessaire.

« Les mêmes élections truquées avec la même Elecam, le même Minat…qui ont toujours failli. Ceux-là qui nous ont toujours trompés. Ceux-là qui n’ont pas su depuis 1991 organiser des élections avec un semblant de sérieux. Ceux-là qui sont tous, sans exception, de son camp à lui. Le Président Biya nous demande encore de l’accompagner et de l’aider à consolider son pouvoir.» déclare  l’initiative « Stand Up For Cameroon » à laquelle appartient le Cpp.

Si on souhaite donc que ce parti soit de la partie lors des élections législatives et municipales 2020, il faut commencer par mettre fin à la crise dite anglophone, revoir aussi la forme et la nature de l’Etat. « Non aux élections sans la réforme des institutions dont l’Assemblée Nationale et la fonction de député. Non aux élections sans un véritable transfert des pouvoirs et des ressources aux collectivités décentralisées ».

Lire aussi : Législatives 2020 : Michèle Ndoki annonce sa candidature pour l’arrondissement de Douala 1er 

Le Cpp d’Edith Kah Walla est donc le deuxième parti politique de l’opposition à indiquer sa non-participation aux prochaines élections municipales et législatives, pourtant tant attendues. Avant lui, le Social democratic front (Sdf) du Chairman Ni John Fru Ndi a déclaré que ces élections se tiendront sans eux. Tout comme le Cpp, le Sdf demande que la crise dans les régions anglophones leur bastion, soit résolue.

 

Liliane N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01