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Ces attaques ont eu lieu dans la région du Nord-Ouest notamment à Chouame, Nkambe, Noni et Ndu. De sources bien informées, elles se sont produites dans la nuit du dimanche à lundi et ont fait 11 morts.

 

Selon les indications du gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lélé Lafrique, à l’agence Anadolu, les combattants séparatistes « ont attaqué simultanément trois postes militaires dans la région du Nord-Ouest ».

La même source informe que, deux jours plutôt, la localité de Chouame située dans la région du Nord-Ouest, était le théâtre d’une attaque terroriste. Quatre soldats avaient malheureusement perdu la vie. Ce qui fait au total, 11 décès dans le camp des forces de défense ces dernières heures dans des localités du Nord-Ouest en crise.

L’on apprend que, les combattants sécessionnistes visiblement affaiblis, opèrent depuis quelques temps par des attaques ciblées en raison de leur faible effectif. Ils tentent ainsi désespérément de faire reculer l’armée qui n’entend aucunement plier l’échine face à sa mission noble de faire régner dans cette partie du pays.

Innocent D H      

Published in Défense

Ali Malex a été enlevé ce matin de 13 août 2020 dans son domicile dans le département du Moungo, région du Littoral.

Impossible pour l'instant de donner avec précision l’identité des personnes qui ont kidnappé aux premières heures de cette journée, Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la société Cameroon development corporation (Cdc) Penda-Mboko. Les informations qui nous parviennent de nos sources, font état de ce qu’il s’agirait des séparatistes qui seraient entrés au Moungo en passant par Muyuka, ville située dans la région du Sud-Ouest.

Toutefois ce qu’on sait avec certitude est que les hommes armés qui ont pénétré la résidence du Directeur de l’unité industrielle de la Cdc-Penda Mboko ont causé d’énormes dégâts, certains étant irréversibles parce qu’il y a eu lors de cet assaut, mort d’homme. «Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle», a confié un membre de la famille de la victime. Les Forces de défense et de sécurité alertées, sont malheureusement arrivées en retard.  

Il convient de noter que les employés de la Cdc et l’entreprise passant pour être le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat, ont été comme les fonctionnaires, des cibles des groupes séparatistes. La Cdc a été largement impactée par la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. L’entreprise qui se trouve au bord du gouffre a vu plusieurs de ses installations devenir les bases des sécessionnistes.

Liliane N.

 

 

Published in Société

L’homme soudainement arraché à la vie, devait convoler en justes noces le 13 juin 2020.

 

Le responsable de l’église presbytérienne du Cameroun Congrégation de Kumba-Town n’est plus de ce monde. Il a été tué par les sécessionnistes dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2020. Akwo Gabriel Makia se rendait en compagnie de ses proches à Batibo dans le département de la Momo, région du Nord-Ouest. Il y allait pour son mariage qui était prévu le 13 juin prochain. Il devait se marier à la dénommée Mbah Marion Nah.

Selon des témoignages rapportés par Cameroon info net, les sécessionnistes pensaient avoir affaire à un véhicule militaire.  Pourtant il s’agissait de la voiture qui avait à son bord le responsable de l’église presbytérienne du Cameroun Congrégation de Kumba-Town. 

« Seulement deux d'entre eux étaient dans la voiture. Makia était assis sur le siège du passager devant pendant qu'une de ses relations conduisait. Autour du village d'Ikiliwindi dans l’arrondissement de Konye, non loin de Kumba, des balles ont commencé à pleuvoir sur leur voiture dans les buissons voisins. Il semblerait que les séparatistes armés de la région aient confondu leur voiture avec un véhicule militaire car il faisait encore nuit », raconte un membre de la famille du défunt.

Akwo Gabriel Makia n’a pas eu de chance, parce que la balle a pénétré la porte arrière droite du véhicule. Elle a traversé le siège puis s’est logée dans son bas-ventre. « Il a crié qu'il avait été touché par une balle, est tombé sur le conducteur et a saigné abondamment. Le conducteur a lutté et a garé la voiture derrière une maison déserte. Quand il a ouvert la porte de Makia, il a vu que Makia était mort », raconte le membre de sa famille.

 

Liliane N.

 

 

Published in Défense

Ces désormais ex-combattants de la république imaginaire d’Ambazonie terrorisaient les civils dans le village de Muambong.

 

Le 11 mai 2020, 17 combattants de la république imaginaire d’Ambazonie ont décidé de déposer les armes, dans la région du Sud-Ouest. Pour marquer leur repentance, ils se sont rendus aux autorités de cette région anglophone.  Selon Jean Marie Noudie Tchakwi le Préfet du département du Kupe-Manengouba, ces désormais ex-combattants faisaient partie, de ceux qui terrorisaient le village de Muambong. Ils y avaient même établi un camp fortifié. 

 

En accueillant cette autre vague de repentis, l’autorité administrative a convié les autres à capituler, à suivre leur pas, à sortir de la brousse. «J’appelle  chacun à se mobiliser et à demander à nos jeunes qui sont encore dans les buissons de laisser tomber les armes», a-t-il déclaré. Les 17 ex Amba boys seront pris en charge par le Centre de désarmement et réinsertion de Buea. Il faut rappeler que tous les ex-combattants de la nation sont dirigés dans ce type de Centres créés par un décret du Président de la République notamment celui du 30 novembre 2018. Une fois dans ces Centres, ils bénéficient d’un programme qui leur permet de se réinsérer dans la société.

 

Par ailleurs, il faut rappeler qu’en début de cette année, toujours dans la région du Sud-Ouest, 5 sécessionnistes avaient décidé de déposer les armes. Le 8 janvier 2020, ils avaient été accueillis par Chamberlin Ntou’ou Ndong le Préfet du département de la Mémé. «Nous continuerons d’accueillir ceux qui choisissent de déposer les armes, et œuvrerons toujours pour qu’ils retrouvent une vie normale », avait-il déclaré.



Liliane N.

 
Published in Défense

L’économiste Dieudonné Essomba se refuse de faire des commentaires sur les résultats de l’enquête, qui indexent l’armée comme étant responsable du meurtre des civils. Pour lui, il ne sert à rien de le faire, parce que le sang va continuer de couler, étant donné que les camps opposés dans cette crise anglophone sont déterminés.

 

Alors que le Pr Eric Mathias Owona Nguini a produit une analyse du communiqué dévoilant les résultats de l’enquête du massacre de Ngarbuh, l’économiste Dieudonné Essomba se refuse de tout commentaire. S’étant confié au journal lebledparle, l’économiste habitué du plateau du débat dominical “Club d’élites” de Vision 4, affirme qu’il est approché par des personnes qui attendent de lui, une réaction sur la responsabilité dégagée des Forces de défense et de sécurité. Il n’est donc pas prêt à dire mot dessus. Etant donné que lors de ses premières sorties concernant ce malheureux évènement, il avait été traité d'anti patriote. 

“Tout le monde peut témoigner de ma posture de départ : il fallait fédéraliser le pays pour éviter ce flot de sang. J’ai été traité d'anti patriote ! Ayant condamné la logique de la guerre en proposant des négociations pour instaurer le fédéralisme, je ne vois pas très bien comment je me mettrais à commenter les péripéties d’une guerre folle, inutile et sanglante que j’ai condamnée ! Vous ne trouverez jamais un commentaire de moi visant à approuver, ni à condamner le Gouvernement et son armée, ou la Sécession et ses groupes armés”, a-t-il déclaré.

Massacre de Ngarbuh : "Reconnaître des bavures, ce n'est pas admettre un massacre délibéré", Pr Owona Nguini  

En fin de compte, l’économiste trouve que autant les sécessionnistes font la sourde oreille, autant le gouvernement le fait aussi. Et tant que les deux camps resteront sur leur respective position, il n’y aura pas d‘avancée positive dans la crise.

“De toute façon, ce sont deux camps extrémistes et forcenés qui n’écoutent personne d’autres que leur haine et leur détermination. Dans ces conditions, le sang coule et va continuer à couler, encore et encore ! Ce n’est que le début : le sang va couler, car aucun de ces 2 frères siamois, le Gouvernement unitaire et la Sécession armée ne peut gagner l’autre et aucun ne cédera à l’autre. Il faut abandonner toute espérance de traiter ce problème par la voie militaire. Je n’ai plus grand chose à dire !”, a-t-il confié au journal.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

 

C’est une tribune écrite par Dieudonné Essomba dans laquelle l’économiste et l’analyste politique a tenu une fois de plus à analyser les causes de la crise socio - sécuritaire qui sévit dans les régions du Nord et Sud Ouest.

 

« Chaque fois que nous avons insisté sur le retour à la Fédération, comme solution idoine au problème anglophone, certains quidams ont rétorqué que les Sécessionnistes ne demandent pas le fédéralisme.

Qu’attendaient-ils donc ? Que les Anglophones prennent les armes pour le fédéralisme ? Et pourquoi ? Le fédéralisme était une posture de négociation qui coupait la poire en deux ! Mais il a été rejeté par le Gouvernement et ses partisans ont été mis en prison!

Pourquoi voulait-on qu’ils s’arrêtent au fédéralisme ? L’arrogance suscite l’extrémisme : si votre épouse vous reproche votre mépris, elle ne va pas indéfiniment se limiter à faire des bagarres à chaque insulte que vous lui ferez ! Elle finira par prendre acte que vous êtes incorrigible et va demander le divorce !

Et vous n’allez pas dire qu’il s’agit de deux femmes différentes, l’une qui refusait les insultes et l’autre qui demande le divorce ! C’est bien la même femme !

Les Sécessionnistes anglophones ne viennent pas du ciel, ni du Biafra comme certains le diffusent partout : ce sont les Anglophones que nous connaissons depuis longtemps ! Les BOOH Hebert, les AYUK et autres Fieldmarshal Lekeakea sont des Camerounais qui ont travaillé au Cameroun, en tant que patriotes, qui ont cru à la Nation camerounaise et l’ont aussi aimée comme nous, mais qui ont changé.

 

Les hommes changent !

Oui, Dieu a créé des hommes pour changer en fonction des circonstances !

Les hommes ne sont pas des morceaux de bois qui avalent toutes les vicissitudes sans changer !

Les Anglophones qui avaient accepté venir avec le Cameroun plutôt qu’avec le Nigeria sont les mêmes qui avaient voté pour l’Etat unitaire en 1972. Mais ayant constaté que cet Etat unitaire était trop étouffant, ce sont les mêmes Anglophones qui ont accepté la décentralisation en 1991.

Et ce sont les mêmes Anglophones qui, excédés par les atermoiements et les retards pris par le Gouvernement, ont déduit que seule, la restauration de la Fédération pouvait résoudre leur mal-être.

Mais lorsque, avec une brutalité absolument irrationnelle, le Gouvernement a réprimé les Fédéralistes en déclarant que « la forme de l’Etat n’est pas négociable », ce sont les mêmes Anglophones qui ont pris les armes pour engager une féroce et sanglante lutte pour leur libération.

Voilà la vérité !

Les Anglophones ont espéré une Nation camerounaise originale, tirant son évolution de ses propres référents historiques, sociologiques et géographique. Au lieu de cela, le Gouvernement a voulu les transformer en une sous-colonie d’une colonie française. Il a refusé de bâtir une Nation originale et authentique pour se donner corps et âme à une France dont il copie les institutions avec une fidélité maniaque.

 Assassinat de Ngarbuh : « Méfions–nous de cette sécession anglophone »  

 

Est-ce à ce genre de projet de nation que les Anglophones pouvaient adhérer?

Aucune intelligence dans l’approche des problèmes ! Comment peut-on imaginer qu’au moment où les Anglophones réclament leur autonomie confisquée, la seule chose solution que trouve le Gouvernement soit d’aller consulter la France et récupérer ses remèdes de « statut spécial » qu’elle applique à ses mouvements séparatistes (Corse, Nouvelle-Calédonie, etc.) ?

Quel était le message ? Le Cameroun est-il la France pour appliquer les « statuts spéciaux » ? C’est exactement ce qu’il ne fallait pas faire ! Comment, bon Dieu ! A-t-on pu proposer aux Anglophones le « statut spécial » de la France au moment même où ils nous accusent de vouloir les embarquer dans une entreprise de création d’une France tropicale ?

Non, non et non ! Le Cameroun doit avoir sa voie dans son évolution et ne copier personne. Notre pays est né fédéral, il doit demeurer fédéral.

Il n’y a aucun débat à mener là-dessus ! La suppression de l’Etat fédéral fut une faute, et la persistance dans l’Etat unitaire est une folie. C’est une aventure qui n’est pas viable et qui va nous conduire à l’abîme.

Il faut rentrer à la Fédération de 1961 en l’actualisant sur la base de nos référents historiques et mettre définitivement fin à cette soumission de caniche au modèle français qui ne nous conduira nulle part. Dans leur grande majorité, les Anglophones n’ont jamais voulu quitter le Cameroun, puisque c’est eux-mêmes qui l’ont librement choisi en 1961. Mais ils n’ont pas fait ce choix pour être phagocytés dans une sorte de France tropicale.

Il ne faudrait pas qu’on ne leur donne comme alternative que cette phagocytose ou la séparation, car à coup sûr, ils choisiront la séparation… ».

 Crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : « Et maintenant, qu’est ce qu’on fait » ?  

 

N.R.M

 
Published in Tribune Libre

Le Ministre de l’Administration territoriale précise que ce sont les rapports des exercices 2017-2018, 2018-2020, qui sont attendus.

 

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient de donner 60 jours aux Organisations non gouvernementales (Ong) qui sont présentes au Cameroun, pour le dépôt de leur rapport annuel d’activités. Les 60 jours doivent être comptés à partir de la date du 9 mars 2020. Date de la tenue de la conférence de presse qui s’est déroulée à Yaoundé. Il convient de préciser que les Ong concernées par la demande sont Human Rights Watch, Amnesty international, Crisis international group et le Réseau des défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (Redhac).  

Au cours de la même conférence, en parlant toujours des Ong, le Minat a déclaré que celles-ci ont perçu plus de 5 milliards chacune pour ternir l’image des Forces de défense et de sécurité, aussi l’action du gouvernement. « Le complot de certaines Ong contre le Cameroun est aujourd’hui éventré. Le gouvernement détient des preuves irréfutables des actions de connivence entre certaines ONG et des terroristes dans le #Noso », ajoute Paul Atanga Nji.

Paul Atanga NJI accuse Equinoxe TV, Radio Balafon, STV, et Le Jour de pactiser avec les ennemis du Cameroun

Aussi le Ministre Atanga Nji demande à ces Organisations non gouvernementales de saisir l’offre de paix du Chef de l’Etat, qui selon lui reste d’actualité. Il les invite également à sensibiliser les sécessionnistes à quitter plutôt la brousse et à saisir les opportunités qui leur sont offertes.

 

Liliane N.

 

Published in Institutionnel
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Sur les réseaux sociaux, il est noté depuis la survenue de l’attaque de Ngarbuh ayant tué des civils y compris des enfants, une sorte d’expression manifeste de la mauvaise foi des sécessionnistes. Ceux-ci n’ont eu de cesse de s’indigner prenant les populations pour bouclier sur le terrain, alors que le ministre de la défense (Mindef) vient de démentir formellement les allégations faites aux forces de défense sur la toile en corrélation avec l’origine les faits. 

 

Rien ne saurait expliquer un tel acharnement des combattants séparatistes amazoniens sur la toile, si ce n’est une mauvaise foi qui tend ouvertement à discréditer l’armée camerounaise à la suite de ce que les médias sociaux qualifient déjà des évènements de Ngarbuh. En effet, les sécessionnistes saisissant le prétexte de l’attaque, s’activent à exprimer leur semblant de colère considérant au passage les populations comme étant leurs protecteurs sur le terrain. 

Selon certains observateurs avertis, les sécessionnistes veulent simplement semer la confusion au sein de l’opinion publique pour contester à l’avance leur éventuelle implication dans le massacre de Ngarbuh. Cette lecture des faits paraît logique pour eux dans la mesure où côté armée Camerounaise, le Mindef à travers un communiqué officiel vient de démentir les accusations à l’endroit de l’armée tout apportant des éclairages sur les circonstances d’une approche de reconnaissance nocturne menée  à pieds par « un groupe de 06 éléments des forces de défense dont 04 militaires et 02 gendarmes vers un camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites de réception des armements et munitions de tous calibres, de stockage  et de revente des stupéfiants ». 

Sur les lieux, les combats entre les forces de défense et les terroristes ont abouti à l’explosion des contenants de carburants suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. « Un incendie qui a fait 05 victimes dont une femme et 04 enfants », relève fort bien le Mindef dans son communiqué.  

Propagande communicationnelle

En découvrant la version des faits présentés par le Mindef, il n’existe aucun rapprochement avec la version des réseaux sociaux. Plusieurs sources estiment que les sécessionnistes s’inscrivent tout simplement dans une logique de propagande communicationnelle dont le seul fondement reste un projet terroriste. 

Il faut indiquer que le massacre de Ngarbuh survient après la tenue du double scrutin législatif et municipal au Cameroun le 09 février dernier. Des élections qui se sont déroulées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sur fond de menace de boycott brandie par les combattants ambazoniens à travers leurs traditionnels lockdown.  

 

Innocent D H

 

Published in Défense

Le ministre de l’Administration territoriale semble avoir fait des partis d’opposition et singulièrement du MRC, son principal cheval de bataille. Ses prises de positions et de décisions tendent à laisser croire au sein de l’opinion publique qu’il en veut personnellement à certains acteurs politiques.

 

Depuis sa nomination comme ministre de l’administration territoriale, le ministre Paul Atanga NJI semble avoir décidé de faire de la déstabilisation de certains partis politiques son principal cheval de bataille. Et le principal parti auquel a décidé e s’en prendre monsieur le ministre est le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Entre coup de gueules à l’endroit des militants et dirigeants de ce parti, et des prises de décisions contestables mettant à mal certains membre du MRC, ou visant les intérêts de ce parti qui comme tous les autres participent à l’épanouissement politique des citoyens camerounais.

Les derniers actes et dernières prises de paroles en date le prouve à suffire. D’abord, l’acte de destitution d’un Chef traditionnel, du fait de son appartenance à un parti politique et suite à ses activités politiques dans la vie du parti en question. Paul Atanga NJI a fait preuve d’une violence inouïe en prononçant à l’endroit de Sa Majesté Effa une sanction lourde sans au préalable être passé par les étapes intermédiaires de sanction que sont les avertissements, les blâmes, suspensions avant la destitution. De plus, à titre de comparaison, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les régions en crise, il y a de nombreux chefs traditionnels qui seraient alliés aux sécessionnistes. Mais Paul Atanga NJI estime que ces ralliements avec des forces qui combattent l’armée régulière sont mineures. Et qu’aucune de ces autorités traditionnelles ne méritent ne serait-ce qu’un avertissement.

Le 02 décembre 2019, au cours d’une conférence de presse, le ministre déclare : « Nous faisons face à toutes sortes d’impostures. Un parti annonce qu’il ne prendra pas part aux élections législatives et municipales dans les conditions de sécurité actuelle. Or, je me rends compte que les militants de cette formation politique ne peuvent même pas faire le plein d’une cabine téléphonique. » des propos manifestement moquant à l’endroit d’un parti politique qui est arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle avec plus de 14% des suffrages exprimés. Une volonté manifeste de dénigré de la part d’un ministre de la république qui devrait être l’exemple de la neutralité et le garant de l’équilibre dans le jeu démocratique. A côté de ces propos, le ministre a très régulièrement proféré des menaces à l’endroit des militants du MRC. Des propos qui ont le plus souvent participé à radicaliser certains camerounais. A la fin on se demande bien quelles sont ses intentions réelles ? Promouvoir la démocratie ou la saborder ?

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Quelques jours après l’assassinat de Pascal Ngwayi, agent de l’Ong Community Initiative for Sustainable Development (Cominsud) les réactions de puissances étrangères et d’organismes internationaux se succèdent. Après la coordonatrice humanitaire des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi, les Etats-Unis ont adressé condamné l’acte.

 

Pascal Ngwayi, travailleur humanitaire a été enlevé puis assassiné le 30 novembre dernier par des hommes armés dans le département du Donga Mantung, région du Nord-Ouest au Cameroun. Le drame est survenu alors qu’il effectuait une mission d’assistance humanitaire, selon le système des Nations Unies au Cameroun. En effet, il était partenaire des Nations unies dans le programme d’assistance aux déplacés et autres victimes de la crise anglophone au Cameroun et officiant pour l’Organisation non gouvernementale Community Initiative for Sustainable Development (Cominsud).

Les Etats-Unis ont réagi ce 03 décembre 2019 à cette nouvelle. Tout en exprimant leurs condoléances à la famille du défunt, les Américains demandent « une enquête indépendante sur cet assassinat afin que les auteurs soient traduits devant la justice conformément à la loi camerounaise ».

Cette réaction suscite cependant des interrogations. En gardant le silence sur l’identité des auteurs de cette tragédie, les Etats-Unis continuent de ménager et de protéger les sécessionnistes qui pillent deux régions du Cameroun depuis trois ans déjà. Nul n’ignore pourtant que les leaders et sponsors principaux de ces combattants sécessionnistes et par ailleurs commanditaires de toutes ces horreurs, sont logés aux Etats-Unis. Cette puissance mondiale qui se veut protectrice des Droits de l’Homme, ne cesse par là de montrer ses limites et poursuit l’inaction envers des terroristes avérés vivant sur son territoire.

Condamner la violence envers les civils et travailleurs humanitaires, ne devrait en réalité, représenter que le début des décisions des Etats-Unis.

Published in Diplomatie
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Sunday, 05 June 2022 11:01