Il était question de rassurer Joseph Dion Ngute sur le fait que l’initiative a pour but de ramener la paix dans les deux régions et dans le Cameroun entier.
Les organisateurs de la Conférence générale anglophone ont été reçus mercredi le 4 septembre 2019 par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute. « Nous sommes allés le voir pour présenter le document de travail de 400 pages que nous avons élaboré », précise Elie smith, le porte-parole.
Le contenu de ce document repose sur deux questions posées aux populations du Nord-ouest et du Sud-ouest à savoir : quelles sont les causes de cette crise cyclique et quelles en sont les solutions, apprend-on. « Nous sommes donc allés présenter au Pm le document appelé the summary of the summary. Nous avons donc les réponses à ces deux questions contenues dans ce pré-rapport de 400 pages ».
Les organisateurs de la Conférence générale anglophone ont également voulu faire comprendre au Premier Ministre que « la Anglohone General Conference » n’a pas d'autres objectifs que d'encourager l'amour, la paix, la justice au Cameroun, dans les deux zones anglophones en particulier.
Selon Elie Smith, il est question que les réponses à ces questions ci-haut, soient soumises au chef de l’Etat pour le supplier d’organiser une conférence en vue de résoudre le problème anglophone une fois pour toutes. Et le fait que le Premier Ministre nous ait reçus est quand même une grande avancée. Cela veut dire qu’il considère aussi que « la Anglophone General Conference » menée par le Cardinal Tumi n’a rien d’antipatriotique mais contribue plutôt, à sa façon, à amener la paix au Cameroun.
En réponse Joseph Dion Ngute a promis qu’incessamment, le président de la République va annoncer le dialogue national et «la Anglophone General Conference » sera conviée. « C’était donc une visite de courtoisie et le Cardinal a fait savoir au PM que si le gouvernement a des doutes, on peut le ou nous contacter pour que nous puissions lui expliquer que, contrairement aux accusations mensongères, « la Anglophone General Conference » menée par les hommes de l’Eglise et par la South West, North West mental force, a pour but de ramener la paix dans les deux régions et dans le Cameroun entier », explique Elie Smith.
« Nous ne sommes pas une organisation de médiation, mais nous sommes là uniquement pour collecter les informations sur la cause et les solutions. Et nous pensons que c’est un problème camerounais qui doit d’abord être résolu par des Camerounais même s’il peut avoir des soutiens de l’extérieur », conclut-il.
Otric N.
Désormais, les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont officiellement déclarées « zones économiquement sinistrées », Selon un décret rendu public le 2 septembre 2019 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.
Selon les textes en vigueur dans le pays, déclarer 03 régions « économiquement sinistrées » permet à l’État d’offrir des incitations diverses aux entreprises désireuses de s’installer dans ces zones touchées par l’insécurité. Ces incitations prennent la forme d’exonération d’impôts pendant une période de 3 ans, apprend-on.
Ce décret fait alors suite aux attaques de Boko Haram à l’Extrême Nord et à la crise anglophone au Nord et au Sud-Ouest du Cameroun. En effet, depuis 2013, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun est victime des attaques des membres de la secte islamiste nigériane Boko Haram, dont les incursions meurtrières ont pratiquement lessivé le tissu économique de cette partie du Cameroun.
Et depuis fin 2016, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays se sont quant à elles embrasées, suite à des revendications corporatistes des avocats et enseignants anglophones. Ces mouvements d’humeur ont ensuite dégénéré en revendications indépendantistes à partir de 2017, transformant ces deux régions anglophones du Cameroun en théâtre d’affrontements entre l’armée régulière et les militants séparatistes.
Dans le détail, les régions anglophones concentrent une part importante des activités agricoles du Cameroun (café, thé, cacao, palmiers à huile). Le Nord-Ouest représente à cet effet 70% de la production nationale du café arabica. Le Sud-Ouest quant à lui fournit 45% du cacao. Malheureusement, le climat d’insécurité met à mal aussi bien la production que la collecte, le négoce et le transport des produits causant beaucoup de pertes.
Par ailleurs, la crise frappe aussi de plein fouet deux fleurons de l’économie nationale dans le Sud-Ouest : Cameroon Development Corporation (CDC) et Pamol Plantation, spécialisés dans la production de la banane, de l’huile de palme et du caoutchouc. Les champs et les usines ont été vandalisés, les ouvriers attaqués et parfois assassinés, des productions entières abandonnées, etc. Les principaux fournisseurs de CDC et Pamol ont vu un recul de leurs activités. Selon les économistes, l’instabilité de la zone anglophone affecterait inéluctablement le tissu économique national. On comprend mieux pourquoi ces trois régions ont été déclarées « zones économiquement sinistrées ».
Danielle Ngono Efondo
Le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute, a condamné en des termes clairs mercredi la prétendue allégation de "piège de la dette chinoise" émise par une partie de la presse occidentale.
Selon l’Agence de presse Xinhua, Joseph Dion Ngute a tenu ces propos lors de sa visite du chantier d'une usine de production d'eau potable à Sanaga, financée et construite par une entreprise chinoise, et destinée à alimenter la capitale Yaoundé et ses environs.
"Le Cameroun est un pays souverain. (...) Le gouvernement camerounais fait ce qu'il faut pour développer son pays, et ce n'est l'affaire de personne d'autre. Nous faisons exactement ce que nous devons faire pour développer notre pays", a affirmé M Ngute à Xinhua
"Nous n'allons pas tenir compte de ce genre de commentaires, émis par certains qui croient savoir mieux que les autres. Nous avons un pays à développer : c'est notre responsabilité et nous la prenons au sérieux", a-t-il ajouté.
Le projet est en cours de réalisation par l'entreprise China National Machinery Industry Corporation (Sinomach). Il vise à générer 300.000 mètres cubes d'eau potable par jour, pouvant être étendus à 400.000 mètres cubes par jour. "C'est l'un des projets les plus importants que le Cameroun est en train de réaliser", a indiqué M. Ngute.
Il permettra de réduire considérablement, voire de régler définitivement, le problème de l'insuffisance d'eau dans la capitale. D’après Dieudonné Ombala, directeur du projet, l’usine permettra de combler le gap de la production actuelle qui est de 185 000 m3 pour la ville de Yaoundé. Dans ce sens, le poste de transformation d’énergie de Nkometou est déjà presque achevé. Principale difficulté, la non libération des emprises et le non-paiement des indemnisations.
Estimé à 500 milliards de Fcfa, ce projet se veut un projet futuriste devant permettre aux populations de Yaoundé d’oublier le triste souvenir des robinets secs. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment : Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.
En outre, la population bénéficiaire sera en mesure de boire de l'eau propre qui sera constamment disponible, s'est félicité le ministre camerounais de l'Eau et de l'Energie, Gaston Eloundou Essomba, qui accompagnait le Premier ministre lors de la visite.
Plus de deux millions d'habitants de Yaoundé et de ses environs souffrent actuellement d'un manque d'eau d'environ 250.000 mètres cubes par jour, selon les estimations du ministère de l'Eau et de l'Energie comme de Sinomach.
Otric N.
Ce projet financé par Eximbank China (pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l'entreprise chinoise Sinomach) devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension.
Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a exprimé sa satisfaction le 7 août 2019 à l’issue de la visite des différents sites du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs (PAEPYS).
A en croire la Crtv, c’est un sentiment de satisfaction et d’optimisme qui anime le chef du gouvernement au terme de ses différentes escales de la visite des chantiers du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs le mercredi 7 août 2019.
De Nkometou au bord du fleuve Sanaga en passant par Emana et Batchenga, Joseph Dion Ngute a exprimé sa satisfaction quant à la célérité observée sur les différents chantiers. Aussi, le Premier ministre a-t-il donné des assurances sur la détermination du gouvernement à accélérer le processus des indemnisations en vue de l’avancement des travaux.
Pour le seul site d’Emana-Batchenga étalé sur 13 hectares, 250 ouvriers dont 200 Camerounais sont à pied d’œuvre et des engins qui tournent à plein régime. Ici, la station de traitement d’eau en construction dispose d’une capacité de 300 000 m3/jour extensible à 400 000 m3.
D’après Dieudonné Ombala, directeur du projet PAEPYS, cela permettra de combler le gap de la production actuelle qui est de 185 000 m3 pour la ville de Yaoundé. Dans ce sens, le poste de transformation d’énergie de Nkometou est déjà presque achevé. Principale difficulté, la non libération des emprises et le non-paiement des indemnisations.
Estimé à 500 milliards de Fcfa, le PAEPYS se veut un projet futuriste devant permettre aux populations de Yaoundé d’oublier le triste souvenir des robinets secs. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment : Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.
Concernant la libération des emprises du projet, les indemnisations ont déjà été payées aux populations impactées sur le corridor de la conduite reliant la station de captage à l’usine de traitement pour un montant de 650 millions FCFA.
Yaoundé compte actuellement un peu plus de 2 millions d’habitants. Les besoins de pointe, pour leur alimentation en eau potable, sont estimés à 315 000 m3/jour. L’usine de traitement d’eau d’Akomnyada, son unique source d’alimentation en eau potable, produit dans le meilleur des cas, près de 100 000 m3/j. Ce qui crée un déficit de production de l’ordre de 215 000 m3/j. Conséquence, Yaoundé connaît le rationnement de l’eau potable.
Otric N.
C’est une troisième douche froide que vient de prendre les lionnes indomptables du Volley-Ball. Le parachèvement de l’expression de la non considération que l’Etat a pour les autres sports qui ne sont pas le football. Après le mépris affiché du ministre des sports et de l’éducation physique qui n’avait daigner ni assister, ni accompagner les volleyeuses durant leur préparation et leur participation à la coupe d’Afrique de la catégorie en Egypte. Les filles de Jean René AKONO avaient fait le voyage pour le Caire dans l’indifférence totale. Si ce n’avait été la bravoure du président de la fédération Serge Abouem et ses partenaires, le Cameroun serait forfait pour la compétition. Sans revendiquer de primes, elles ont haut la main remporter le trophée pour la deuxième fois consécutive et hisser au sommet du Volley-Ball africain, le drapeau du Cameroun.
La deuxième gifle que reçoivent les lionnes, c’est cette prime dérisoire de 10 millions à elles offerte par le ministère des sports. Narcisse Moelle Kombi venait de provoquer le ras-le-bol des joueuses de l’équipe nationale de Volley-Ball. Dans un courrier adressé à Narcisse Mouelle KOMBI, les filles déroulent une litanie de primes non encore payées par l’Etat du Cameroun et singulièrement, le ministère des Sports.
Extrait : « Excellence Monsieur le Ministre, comment comprendre que bien que des équipes nationale aient fait les mêmes compétitions que nous et ont été éliminées à l’étape des huitièmes de finale ou alors n’ont tout simplement pas remporté lesdites compétitions, que chacun des joueurs présents au sein de cette équipe a eu à empocher plus d’une vingtaine de millions et nous qui sommes championnes d’Afrique que vous nous proposiez des sommes aussi dérisoires ?
C’est donc fort de tous ces griefs que nous réclamons ce qui suit :
- Le paiement de nos primes liées à notre participation au « World Grand Prix 2017 » qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos primes intermédiaires liées à notre parcours à la CAN 2017 ici à Yaoundé qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos différents manques à gagner (pour celles d’entres nous qui ont abandonné leurs clubs pour rejoindre la sélection nationale depuis le 12 mai 2019) qui s’élèvent à un montant … net par joueuse ;
- Le paiement d’une prime de participation à la CAN 2019 d’un montant de … net par joueuse ;
- Le paiement des primes intermédiaires d’un montant de … net par joueuse
- Le paiement d‘une prime de victoire finale d’un montant de … net par joueuse. »
Les coéquipières de Christelle NANA indiquent qu'elles viennent d’être reléguées à un plan inférieur de manière officielle par la République. Le Cameroun, par cette logique de deux poids deux mesures démontre clairement qu’il existe bien un sport majeur, des sports mineurs. Sinon comment comprendre que chaque fois que les lions du football ont remporté un trophée africain, le Chef de l’Etat se soit mis à leur disposition. Pareil pour les lionnes du football et plus récemment les lions cadet nouvellement Champion d’Afrique.
N’ayant pas été reçue par le Chef de l’Etat lors de la première victoire de ce trophée il y a deux ans, elles méritaient au moins cette fois-ci (et pourtant elles ont rempilé en conservant le titre) recevoir les félicitations du Chef de l’Etat et pas qu’une simple lettre comme c’est le cas en ce moment. De toutes les façons, elles seront ce mardi dans les services du Premier Ministre pour recevoir quelques honneurs. Ce sera peut-être l’occasion d’avoir des précisions sur le montant final des primes qui leur seront allouées.
Stéphane NZESSEU
Le 04 juillet 2019, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre en compagnie des membres du gouvernement et des partenaires internationaux, s’est penché sur la question relative à la gestion de l’assistance humanitaire d’urgence destinée pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les deux régions anglophones paralysées par la crise sociopolitique. La rencontre a permis de procéder à l’évaluation des actions humanitaires qui sont menées dans les régions suscitées. Il a également été question de mettre en place une meilleure coordination desdites actions.
Joseph Dion Ngute et l’ensemble des acteurs intervenant dans la conduite de cette opération, se sont entendus sur le fait que les actions humanitaires doivent respecter le principe de la souveraineté du Cameroun. Il a également été question de remobiliser les partenaires du Cameroun pour une accélération du Plan d'assistance humanitaire.
La réunion a été suivie par une vingtaine de membres du gouvernement, des Ambassadeurs, des Hauts commissaires et des responsables du Système des Nations unies en poste au Cameroun. Cette réunion a permis au Premier Ministre de transmettre aux partenaires du Cameroun, la gratitude du Président de la République. Le Plan d'assistance humanitaire a été décidé par le Chef de l’Etat, il y a un peu plus d'un an. Et lesdits partenaires ont montré leur solidarité depuis le 20 juin 2018, date à laquelle ce Plan a été lancé.
« Il est indispensable que les initiatives engagées par le gouvernement et ses partenaires en faveur des populations cibles soient mieux coordonnées » a déclaré Joseph Dion Ngute. Une action qui, de son point de vue, devrait permettre d'« améliorer la qualité de l'action humanitaire », non seulement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais également dans celles de l'Extrême-Nord et de l'Est où les préoccupations humanitaires demeurent, en raison d'une part des exactions de la secte terroriste Boko Haram et des actions de rebelles venus de la République centrafricaine.
Ayant pris part à cette réunion, Allegra Maria Del Pilar Baiocchi, le coordonnateur résident du Système des Nations unies au Cameroun n'a pas caché sa satisfaction, d'abord sur l'initiative du Premier ministre de regrouper les différents acteurs de cette action et sur la volonté affichée par les partenaires du Cameroun d'accroître leur aide selon les lois du pays et les normes internationales adoptées par l'Assemblée générale des Nations unies en la matière.
Joseph Dion Ngute a pris la résolution que cette rencontre revêt désormais un caractère trimestriel.
Liliane N.
C’est une délégation conduite par Mgr Arnold Christopher Temple le président de la All Africa Conference of Churches (AACC) que Joseph Dion Ngute a reçu en sa qualité de Premier Ministre. Il est à préciser que la AACC est la Conférence des églises de toute l’Afrique. Au terme de leur entretien, la délégation a indiqué que c’est la solidarité qui les a conduits au Cameroun. « C’est une visite de solidarité à nos frères et sœurs du Cameroun, toutes obédiences religieuses confondues, en rapport avec la situation qui est celle de ce pays en ce moment. Nous encourageons nos frères et sœurs du Cameroun et surtout ceux des églises à rester debout afin de contribuer à la reconstruction à prêcher la paix », a déclaré Mgr Arnold Christopher Temple originaire de la République de Sierra Leone. Avec Joseph Dion Ngute, ils ont aussi parlé des activités de cette communauté œcuménique qui touchent essentiellement le social.
Pour la petite histoire, il faut noter que la AACC a été créée en avril 1963. Elle a vu le jour à Kampala en Ouganda. Elle s’illustre dans la lutte anti-coloniale. Elle se penche aujourd’hui sur les questions d’ordre social dont entre autres la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le Vih-Sida. La AACC est également préoccupée par les questions économiques. On la retrouve dans une quarantaine de pays africains. Le Cameroun en fait partie. D’ailleurs il a abrité l’une de ses rencontres en 2003. D’après Mgr Arnold Christopher Temple les membres de cette Conférence viennent de différentes obédiences religieuses chrétiennes de l’Afrique.
Il faut noter que depuis un certain temps, le chef du gouvernement en quête de dialogue, de paix et de promotion du vivre ensemble, reçoit de nombreuses délégations. Avant la délégation des leaders religieux africains, Joseph Dion Ngute s’est entretenu avec les chefs traditionnels du Centre et ceux de la communauté Sawa.
Liliane N.
Les Députés se sont montrés préoccupés par les problèmes relatifs aux différents projets de construction des logements sociaux qui ont cours au Cameroun. C’est l’Honorable Dzite Thérèse epse Ngassam qui est montée au créneau pour en parler. Dans la liste des observations qu’elle a dressée, elle évoque par exemple, le fait que des bâtiments existants depuis plus de dix années et qui ne sont toujours pas viabilisés à cause d’un manque d’eau et d’électricité. La conséquence à cet état de chose étant que les propriétaires ne peuvent toujours pas avoir accès à ces espaces. L’Honorable a aussi mentionné le fait que certains sont même tenus de rembourser des prêts contractés auprès des banques. Et ils doivent le faire en même temps qu’ils sont appelés à payer un loyer.
La plénière étant meublée par la phase des questions orales, l’interrogation adressée à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a été sur ce qu’entend le gouvernement pour pallier déjà au problème d’eau et d’électricité dans ces logements qui visiblement semblent prêts du point de vue de la construction. L’occasion s’est révélée idoine pour Joseph Dion Ngute qui dans sa réponse, a fait un tour des différents problèmes qui minent les projets de construction de logements sociaux au Cameroun. De sa réponse, on retient en ce qui concerne la connexion de ces logements aux réseaux d’eau et d’électricité que, cela a été inscrit dans le Budget d’investissement public du Ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu). Il y a déjà eu signature de contrats avec les entreprises Eneo et Camwater.
Pour le domaine de l’électricité, trois contrats ont été signés. Ces contrats portent sur la fourniture du courant électrique à 1 175 logements sociaux sur le site de Mbanga Bakoko à Douala. Le coût est de 809 millions de F. Pour 500 logements sociaux situés à Olembe à Yaoundé, le coût retenu est de 832 millions de F. Il y a également un contrat qui a été évalué à 295 millions de F, signé pour la construction d’une ligne moyenne tension pour protéger les logements d’Olembe à Yaoundé.
Parlant de la fourniture en eau, le Premier Ministre a indiqué que les contrats ont été aussi signés avec Camwater notamment pour les sites de Yaoundé et de Douala. Et les travaux relatifs auxdits contrats sont en cours.
Liliane N.
Les membres du gouvernement se sont concertés à l’immeuble étoile et plusieurs sujets ont été évoqués, notamment, la Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport (aérien, terrestre, maritime, et ferroviaire) en vue de la performance des entreprises nationales.
Parmi les secteurs influents de l’économie camerounaise, figure en bonne place celui des transports. En effet, de par sa géographie et sa position, les transports assurent la circulation des biens et des personnes, pour la gestion administrative et le développement du territoire. Ils favorisent le transit en provenance ou à destination des pays voisins, notamment le Tchad et la République Centrafricaine, en plus des échanges entre les espaces CEEAC et CEDEAO.
Le Cameroun compte quatre modes de transport : La route qui est le mode le plus répandu, dynamique qui fournit près de 85% de l’offre - Le rail est actif essentiellement dans la partie centrale sud du pays - 5 aéroports répartis le long de l’axe sud-nord et assurent l’essentiel du trafic aérien - Le transport par voies d’eau est actif sur la côte atlantique à travers 3 ports, auxquels s’ajoutent peu de zones de navigation sur les cours d’eau intérieurs.
Le secteur des transports, en tant que facteur de stabilité, joue un rôle important dans le développement économique et social, le renforcement de la solidarité et de l'intégration nationales, la réduction des disparités locales et l’ouverture régionale. En effet, le développement des services de transport performants compétitifs et complémentaires avec des réseaux denses de liaisons routières, ferroviaires, aériennes, maritimes et fluviales, est un préalable à la croissance économique, à l’aménagement harmonieux du territoire, au développement de l’écotourisme, à l’ouverture du pays et à son entrée dans l’économie mondiale
Stratégies de développement des infrastructures
Parmi ces dernières, on compte les opérations d’entretien routier qui concernent à la fois le réseau classé prioritaire, le réseau non prioritaire, de même que le réseau des routes rurales.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport implique par ailleurs l’amélioration du service du réseau routier, en s‘assurant que 100% de celui qui est classé prioritaire est en bon état, ainsi qu’une proportion importante (30%) du reste du réseau routier.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport appelle à la protection du patrimoine routier afin d’assurer : Le contrôle des charges sur 100% du réseau bitumé (contre 30% actuellement) - Le respect des conditions de circulation par temps de pluie et la construction des barrières de pluie sur le réseau des routes en terre – La réhabilitation du réseau routier…
Selon le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe, malgré les mesures mises en place par le gouvernement, l’on note encore un état de dégradation avancée du linéaire bitumé (23% des 4061 km bitumé sont en état médiocre ou mauvais).
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport, qui est une composante du programme de réhabilitation va permettre de préserver les lourds investissements déjà consentis. Ainsi, les ressources nécessaires mobilisées dans la période 2010-2020, vont permettre au gouvernement de poursuivre la réhabilitation de 200 km de routes bitumées en moyenne, par an. Il est revenu sur les moyens conséquents devront aussi être mis dans la réhabilitation des routes en terre.
Tous les membres du gouvernement n’ont pas assisté à ces assises, présidées par Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement. Le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda qui conduit en ce moment, une importante délégation à Genève, dans le cadre des travaux de a 72ème Assemblée mondiale de la Santé et, les spécialistes vont tabler sur un sujet qui semble ne jamais trouver une solution au Cameroun : la Couverture Santé Universelle.
Nicole Ricci Minyem
La fête nationale constitue un moment de grande communion entre les Camerounais de toutes les couches sociales. Tout commence le 20 mai 1972, lorsque le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo organise un référendum. Objectif : mettre fin au système fédéral en vigueur jusqu’à cette époque. Ainsi, le référendum fut largement gagné et le 20 mai devint la fête nationale d’un Cameroun qui s’appellera désormais « République Unie du Cameroun ».
Pour les Camerounais, ce moment de communion qui rassemble toutes les catégories dans les dix régions, vise à : Commémorer la République du Cameroun, Célébrer la paix, Magnifier la réunification du Cameroun anglophone et du Cameroun francophone, Exalter le caractère indivisible de la République du Cameroun.
Ce lundi 20 mai 2019, le pays vibre au rythme de cette fête nationale sur toute l’étendue du territoire. À Yaoundé, la capitale, la réception des Camerounais d’horizons divers au palais de l’Unité marquera le clou de l’événement après la grande parade du défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai. Une cérémonie présidée par le chef de l’État, Paul Biya.
Malgré la situation sécuritaire toujours préoccupante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la 47e édition de la fête nationale du Cameroun se célèbre dans un contexte marqué par une décrispation et de l’espoir suscités par les descentes du Premier ministre, chef du gouvernement, dans les deux régions affectées par la crise socio-politique.
Dépêché par le chef de l’Etat pour délivrer le message de paix, écouter et recueillir les opinions des forces vives de ces deux régions, Joseph Dion Ngute s’est ouvert et a donné la parole à toutes les couches socio-professionnelles et socio-politiques des deux régions.
Pour un bon déroulement des différentes parades à travers le pays, les autorités en charge de la sécurité ont pris des mesures adéquates. Au ministère de la Défense, c’est tout le gratin des forces de sécurité camerounaises qui s’est récemment retrouvé autour du patron des lieux, Joseph Beti Assomo, pour évaluer la situation sécuritaire dans le pays et à l’extérieur.
Du côté de la police, une source renseigne qu’une batterie de mesures a été prise, en tenant compte des nouvelles menaces ; Martin Mbarga Nguele était au four et au moulin… Du côté de la gendarmerie, les patrouilles mobiles se sont intensifiées en région pour assurer la tranquillité des populations. Galax Yves Landry Etoga a donné des instructions particulières pour que la sécurité dans les zones à forte tension soit renforcée.
Otric N.