Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc) se réjouit des mesures d’assouplissement et de soutien au secteur économique décidées par le chef de l’Etat le 30 avril 2020. Les membres de cette organisation syndicale disent merci au Président de la République pour cette réponse pertinente apportée à leurs doléances portées à la haute attention du Premier Ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Les débits de boisson sont identifiés parmi les secteurs économiques les plus touchés par les mesures de restriction anti-covid-19 instituées par le Gouvernement pour contenir cette pandémie dès sa survenue. Par exemple, la fermeture des snacks bars dès 18 heures pendant plus d’un mois a provoqué un gros manque à gagner pour les tenanciers.
Les mesures d’assouplissement et de soutien prises par le Chef de l’Etat sont perçues comme un ouf de soulagement. Une raison de plus de dire merci à Paul Biya, le père de la Nation. Dans ce communiqué signé de son coordonnateur, Valery Ntendie, le Synedeboc exhorte le Président de la République à poursuivre cette œuvre de soutien au secteur brassicole, acteur important de l’économie camerounaise et pourvoyeur de nombreux emplois directs et indirects.
Le Syndicat s’engage, « à poursuivre la lutte contre le Covid-19, engagés aux côtés du Gouvernement à travers la systématisation du respect des mesures barrières dans les débits de boisson », relève-t-on.
Le Synedeboc garantit en outre que, « le lavage des mains régulier à l’eau et au savon, la mise à disposition du gel hydro alcoolique, le port du masque et des gangs obligatoires par le personnel, la réduction de 50% des places assises dans les débits de boisson pendant la durée de la pandémie, l’usage obligatoire des thermo flashs aux entrées pour les établissements de loisir (snacks bars, cabarets, boîtes de nuit etc.), le respect de l’aération autant que possible des espaces de débits de boisson sont désormais de rigueur dans les débits de boisson et feront l’objet de contrôle de la part du syndicat ».
Enfin, le Synedeboc invite tous ses membres à se conformer aux mesures prescrites par le Chef de l’Etat, Paul Biya avec le plus grand sérieux.
Innocent D H
Ce jeudi 23 avril, dans une correspondance, l'Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables (Acdc) a saisi le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute pour lui proposer des mesures d'allègement fiscal envers les entreprises. L'esprit de ces propositions étant de permettre à ces entités économiques de faire face au Covid-19 dont les conséquences ne cessent de se faire sentir.
Le président de l'Acdc, Mouliom Mazou, écrit au Premier ministre,"nos propositions pour le compte de l'exercice 2020: une réduction de l'impôt libératoire à 50%, une réduction des acomptes mensuels sur le chiffre d'affaires de 50%, une réduction des précomptes sur achat de 50%, l'adoption du taux général de la TVA de 15%", découvre-t-on.
Dans son chapelet de doléances, l'association suggère aussi, une prise en charge à hauteur de 50% des factures d'eau et d'électricité jusqu'à la fin du confinement, une subvention des salaires à 40% afin d'éviter le licenciement du personnel qui aura pour conséquence l'accroissement du taux de chômage. L'Acdc souhaite en outre, une suspension des pénalités de retard des obligations fiscales et un report de paiement des cotisations sociales pour les entreprises se trouvant dans l'impossibilité de verser les salaires avec le maintien des couvertures sociales.
Dans cette correspondance, le président de l'Acdc fait savoir au Premier ministre que depuis la crise sanitaire due au Covid-19, les entreprises camerounaises sont confrontées à de multiples difficultés. Il s'agit notamment, des problèmes liés au ravitaillement en matière premières pour les entreprises de production, au ravitaillement des marchandises pour ce qui est des entreprises de distribution et de commercialisation.
Innocent D H
« La reprise des cours le 01er juin 2020 dans tous les établissements scolaires et universitaire ainsi que dans les centres de formation professionnelle et les grandes écoles… Il reste attendu que cette mesure est susceptible de réajustement en fonction de l évolution de la pandémie ».
Telle est la décision prise ce Jeudi par le Chef de l’Etat Camerounais, en plus de la reconduction, pour une durée de 15 jours supplémentaires, des 13 mesures de restriction publiées le 17 Mars dans le cadre de la lutte contre l’expansion du Covid -19 dans notre pays, auxquels s’ajoutent les mesures complémentaires communiquées le 09 Avril 2020.
La troisième décision gouvernement publiée ce 17 Avril est « la finalisation en urgence de l'étude visant à évaluer l'impact du Covid 19 sur l’économie nationale et la détermination en urgence des mesures d’accompagnement à mettre en œuvre pour soutenir les secteurs d’activité en difficulté ainsi que les ménages les plus fragiles... ».
Dans son allocution, le Premier ministre - Chef du Gouvernement a dit toute la satisfaction qu’il « Observe à travers l’élan de mobilisation que suscite la lutte contre le Covid – 19 de la part des acteurs nationaux et internationaux… Tout porte à croire que les actions qui sont menées dans différents domaines pour limiter la propagation de ce virus, produisent déjà les résultats encourageants et méritent d’être intensifiées sur le terrain, jusqu’à l’éradication de cette pandémie ».
Difficultés économiques
La crise sanitaire que traverse le Cameroun a causé d’énormes difficultés notamment, pour ceux qui sont dans le secteur informel. Obligés de pratiquer le confinement partiel, les promoteurs connaissent une chute drastique de leurs chiffres d’affaires et craignent d’être obligés de fermer lorsque la vie va reprendre son cours normal, s’ils ne sont pas accompagnés.
Les choses vont aller en s’améliorant, d’après le Premier ministre : « Le Gouvernement a pris la pleine mesure des difficultés auxquelles sont confrontés certains secteurs essentiels, du fait de la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du Covid – 19. Je pense notamment à celui des Transports, ou encore à celui de l’hôtellerie – restauration. Je voudrais dire à ce sujet que les restrictions qui sont imposées à ces secteurs et à bien d’autres, depuis le 17 Mars, sont certes difficiles à supporter ou à gérer, mais elles sont indispensables pour protéger la communauté nationale, face à l’ampleur de cette pandémie mondiale…
Il va de soi que les restrictions inhérentes à cette crise sanitaire seront progressivement levées, au fur et à mesure que la pandémie sera maîtrisée au plan national et international ».
Port obligatoire du masque de protection
Selon Joseph Dion Ngute, qui relève au passage la préoccupation qui est celle du Gouvernement relativement à ce qui se passe dans les marchés, il précise que : « Les normes et spécifications techniques, récemment publiées par le ministre de l’Industrie Locale, ne visent pas à confier à quelques entreprises, un monopole dans la fabrication des masques. Ces normes ont pour but d’améliorer la qualité et l’efficacité des masques produits par l’industrie locale, mais également celles des masques produits de façon artisanale par nos couturiers afin d’accroître le niveau de protection individuelle et collective…Au demeurant, le masque n’empêche pas le respect des mesures de distanciation sociale »…
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit ici de l’une des 7 nouvelles mesures gouvernementales de riposte contre la propagation du Covid-19. Mesures prises la semaine dernière à l’issue de la réunion interministérielle tenue à Yaoundé sous la présidence du premier ministre, chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Le dispositif gouvernemental de lutte contre le coronavirus, s’est enrichi depuis quelques jours de 07 nouvelles mesures. Il prend en compte l’urgence d’intensifier le combat commun contre la circulation de cette pandémie au Cameroun. Ce 13 avril 2020, les Camerounais de tout bord, sont obligatoirement appelés au port du masque facial de protection dans tous les espaces publics tels que (marché, supermarché, route, hôpitaux, espaces verts etc.).
Le port du masque qui était imposé il y a quelques jours dans les transports en commun par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, le devient pour tous. Avant la tenue de la réunion interministérielle sous les auspices du premier ministre, chef du Gouvernement, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, lui aussi invitait déjà régulièrement les populations à travers ses nombreux tweets et autres plateformes de communication, à l’usage de ce kit indispensable dans la prévention du virus corona.
Chaque camerounais qu’il le veuille ou pas, devrait donc désormais se familiariser avec le masque. Il y va de sa santé, de celle de son entourage, et partant de la République toute entière. Cependant, une question se pose sur le pouvoir d’achat de l’ensemble des citoyens à pouvoir s’acheter un cache-nez. En l’état actuel des choses marqué très souvent par la pénurie et l’accroissement de la demande, les prix d’achats sont à la hausse. Selon certains observateurs, il faut débourser 1000 francs CFA, voire 1500 pour décrocher un cache-nez. Des montants certainement pas à la portée de tous.
Face à l’obligation du port du masque chirurgical inhérent à la nécessité extrême de barrer la voie au Covid-19 dans le pays, nombreux sont ceux qui appellent à la subvention par l’Etat de la production de ces kits. Des appels qui reçoivent un écho favorable chez les pouvoirs publics. La semaine dernière par exemple, le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, annonçait la fabrication massive des cache-nez sécurisés et normalisés dès cette semaine par la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). Il est question pour l’Etat de faciliter aux populations l’accès à ces masques pendant cette période de Covid-19.
Innocent D H
Les nouvelles mesures prises par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre vont entre autres du port généralisé du masque, à la fabrication locale des médicaments.
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre vient d’enrichir la stratégie gouvernementale de riposte face à la pandémie du Coronavirus de 7 nouvelles mesures. La toute première de ces nouvelles mesures est le port généralisé du masque à partir du 13 avril 2020, dans tous les espaces ouverts au public. Dans la déclaration officielle qu’il a rendue publique, le chef du gouvernement indique que “le Ministre de l’industrie a été instruit de publier les normes et spécifications techniques, en vue d’une production massive et locale des masques”.
Le Chef du gouvernement a aussi décidé comme deuxième nouvelle mesure, que le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation supervise la production locale des médicaments, des tests de dépistage, des masques de protection, des gels hydroalcooliques. Ces produits suscités devront être fabriqués par les institutions nationales compétentes.
La troisième nouvelle mesure porte sur la mise sur pied des centres spécialisés de traitement des patients de Covid-19 dans les dix régions du Cameroun. Ces centres devront avoir la forme des hôpitaux de campagne. La quatrième mesure porte sur l'intensification de la campagne de dépistage. Cette campagne devra être faite en lien avec l’institut pasteur de Yaoundé. En cinquième nouvelle mesure, Joseph Dion Ngute prescrit l’intensification de la campagne de sensibilisation en zones urbaines et rurales. En sixième mesure, le gouvernement adopte la poursuite des activités essentielles à l'économie. Et en septième mesure, il faut appliquer la sanction systématique à tout contrevenant.
Ces mesures ont été adoptées au cours de la réunion du 09 avril 2020, tenue par le Comité interministériel qui a la charge de suivre et d’évaluer la mise en oeuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
C’est impuissant que le Premier Ministre a pris part aux différentes séances d’ouverture des travaux des deux chambres du parlement ce vendredi. L’Assemblée Nationale et le SENAT ont effectué ce jour leur plénière d’ouverture. En pleine crise de coronavirus, quelques jours après la prise de mesures urgentes demandées par le Chef de l’Etat, Cavaye Yeguié Djibril et Marcell Niat Djifendi viennent d’outrepasser ces décisions pour tenir les sessions d’ouverture des deux chambres.
L’image est expressive. Joseph Dion NGUTE assis au sein de l’hémicycle, le regard fixant dans un arrière ton de colère ces parlementaires qui par leur présence au sein de cet Hémicycle ce vendredi mettent le Cameroun en danger.
En effet, trois jours avant, sur instruction du Chef de l’Etat, il a été obligé de prendre des mesures urgentes pour pallier à la menace du Covid-19. Au rang de ces prescriptions, la mise en quarantaine des passagers de vols venant de l’étranger et particulièrement des pays atteints par le virus, mais aussi l’interdiction d’un rassemblement de plus de 50 personnes.
Joseph Dion NGUTE se trouve ainsi doublement humilié par les responsables de l’Assemblée Nationale. D’abord par la désobéissance manifeste de Cavaye Yeguié Djibril qui est arrivé par un vol dans lequel se trouvait trois personnes infectés du Coronavirus. Mais du fait de sa position, il n’a pas daigné accepté la mise en quarantaine pour observation. Mettant ainsi en danger tout son personnel d’astreint mais aussi les autres parlementaires avec qui il est entré en contact le lundi suivant.
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La deuxième humiliation c’est bien cette convocation des travaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat alors que des mesures d’urgences ont été décidées pour éviter la propagation du virus. Mais il est impuissant. La séparation des pouvoirs est opérationnelle. Le parlementaire exerce son indépendance à l’exécutif et témoigne sa soumission à la Constitution.
Certes à l’entrée des différents bâtiments, quelques agents aux portes, gel hydro alcoolique à la main, ils en imbibent légèrement les mains de certains parlementaires. Au SENAT, on a distribué quelques masques aux Sénateurs. Mais le message est passé, les parlementaires n’ont pas respectés les consignes du gouvernement.
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D’après le député UDC KOUPIT ADAMOU, « c’est tout simplement parce que la Constitution a réglé le mécanisme de fonctionnement du parlement et ne pas convoquer les assises comme prévu serait tombé sous le coup de la violation des règles constitutionnelles de la République ».
Mais ce qu’ils ne veulent pas admettre ces honorables, c’est qu’il y avait une autre manière de faire. Car avec cette rencontre de ce jour à 166 députés dans une salle ou des Sénateurs au nombre de 100 dans leur salle de plénière. Ceci sans compter le personnel d’appui qui donne une assistance à l’organisation des travaux. Le parlement à passer le message de la désinvolture en situation de crise. Espérons que cela ne constituera pas une jurisprudence, un préalable.
Stéphane NZESSEU
Dans ces milieux qui reçoivent au quotidien de nombreuses personnes, les mesures d’hygiène sont observées notamment le lavage systématique des mains et l’utilisation des solutions hydroalcooliques. Des comportements adoptés qui rentrent en droite ligne de l’application des mesures gouvernementales visant à prévenir la propagation du Covid-19.
Le Coronavirus constitue une menace sanitaire indéniable à la laquelle il faut opposer une riposte farouche en adoptant des mesures d’hygiène adéquates pour se prémunir telles que prescrites par le Gouvernement. C’est le cas d’Alain Njamen, tenancier d’un débit de boissons au quartier Yelwa à Garoua, qui est bien conscient de cet impératif catégorique. « Nous disposons des solutions hydroalcooliques pour que chaque client avant de s’installer puissent se désinfecter ses mains. D’autres clients se promènent avec leurs propres désinfectants pour nettoyer leurs mains régulièrement », confie-t-il.
Non loin du bar de Njamen, Cécile Nguessa, restauratrice impose désormais à ses clients le lavage systématique des mains grâce à un dispositif soigneusement apprêté. « Quand nos clients arrivent, ils lavent leurs mains. Il y a du chlore, de l’eau et du savon à côté ». Lorsque certains clients essayent de se soustraire à ces mesures, aussitôt, les maîtres des lieux les appellent à la vigilance face à la propagation du Covid-19.
Quant aux consignes du Premier ministre Joseph Dion Ngute sur hautes instructions du Chef de l’Etat concernant la fermeture des bars et restaurants au plus tard à 18 heures, elles sont appliquées à la lettre comme le témoigne Juliana Anjinkeh qui fait savoir, « depuis que le premier ministre a pris cette mesure nous nous arrangeons à fermer nos locaux avant les 17 heures. Il est bien vrai que ça nous fait un gros manque à gagner car nous recevions de nombreux clients en nocturne. Cependant, nous sommes conscient de l’utilité de cette mesure car notre vie en dépend ».
Il faut noter que dans le Nord aucun cas de Coronavirus n’a été enregistré à cette date. Dans un élan de solidarité avec leurs compatriotes des régions du pays déjà touchés par le Covid-19 (Yaoundé et Bafoussam selon les autorités), restaurateurs et tenanciers des débits de boissons dans cette partie du Cameroun implorent le ciel pour une disparition rapide de cette pandémie afin qu’ils puissent renouer avec de bonnes affaires.
Innocent D H
C’est une suspension temporaire décidée à cause de la pandémie du Coronavirus qui menace déjà la quasi-totalité du monde.
A cause de la pandémie du Coronavirus, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a ordonné que les missions à l’étranger des membres du gouvernement soient suspendues de façon temporaire. Cette décision s’applique aussi aux collaborateurs des Ministres. Dans la note qu’il a sortie, Joseph Dion Ngute précise que pour l’instant, ce sont les chefs de missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger qui doivent représenter le pays, aux différentes rencontres internationales qui sont programmées à l’étranger. Cependant le chef du gouvernement indique que les membres du gouvernement et leurs collaborateurs peuvent se rendre à l’étranger en cas de nécessité dirimante.
Des mesures comme celle prise par Joseph Dion Ngute court le risque de se répandre dans le monde. Etant donné l’ampleur de cette nouvelle maladie que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a qualifié de pandémie. D'ailleurs l’Oms a appelé les pays du monde à prendre des mesures qui s’imposent dans l’optique de barrer la voie au Covid-19 et limiter sa propagation. « Nous avons appelé chaque jour les pays à prendre des mesures urgentes et agressives. Nous avons tiré la sonnette d’alarme haut et fort », a déclaré la semaine dernière, le Dr. Tedros Directeur général de l’agence onusienne.
Le chef de l’Oms en donnant un point de presse en rapport avec la pandémie du Covid-19, n’a pas caché son inquiétude face aux «niveaux alarmants d’inaction » de la communauté internationale alors que les niveaux de propagation de l’épidémie sont « alarmants ». Il avait alors ajouté que «des milliers d’autres personnes se battent pour leur vie dans les hôpitaux ». Et il n’avait pas manqué de mettre en garde sur le fait que dans « les jours et les semaines à venir », le nombre de cas, de décès et de pays touchés allait augmenter.
Liliane N.
Les travaux de la première session ordinaire du Conseil National de la Décentralisation au titre de l’année en cours, présidés par le Premier Ministre, Chef du gouvernement avait pour cadre la salle des Conseils de cabinet.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour
- Le compte rendu des activités du Secrétariat Permanent du Conseil Nationale de la Décentralisation pendant l’inter session par le Secrétaire Permanent du CND
- L’exposé du ministre de la Décentralisation et du Développement Local sur le thème : « Le Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées : Outil de modernisation de l’architecture de la décentralisation au Cameroun »
L’exposé du ministre des Finances sur le thème : « Mise à disposition des ressources financières aux collectivités Territoriales Décentralisées : Etat des lieux et perspectives ».
En prononçant son discours, Joseph Dion Ngute a reprécisé le cadre dans lequel se sont déroulées les assises de ce 21 Janvier 2020. Elles interviennent au lendemain de la tenue du Grand Dialogue National mais surtout, après l’adoption par l’Assemblée Nationale et le Sénat, du projet de loi portant code général des Collectivités Territoriales Décentralisées, suivi de la promulgation le 24 décembre 2019, par le Président de la République.
Comme mentionné dans le communiqué de fin, le chef du gouvernement a en outre relevé que « ladite loi induit un changement de paradigme de la part des acteurs en charge de la mise en œuvre de la décentralisation en même temps qu’une parfaite maîtrise des ressources humaines et financières dédiées à cette politique publique, compte tenu des avancées décisives qu’elle suscite à travers entre autres, le statut de l’élu local, l’attribution des ressources financières nouvelles et substantielles pour le financement de la décentralisation ainsi que l’octroi d’un statut spécial aux régions du Nord Ouest et du Sud Ouest … ».
Dans le même document, il est noté que : « le Secrétaire Permanent a contribué à la codification du processus de décentralisation, notamment à travers l’actualisation du projet de décret fixant les modalités de collaboration entre les Collectivités Territoriales Décentralisées et les Services Déconcentrés de l’Etat, qui a été soumis à la sanction de la hiérarchie ainsi que la finalisation du projet de décret fixant les modalités de Centralisation, de répartition et de renversement du produit du droit d’assises spécial, destiné au financement de l’enlèvement et du traitement des ordures, au bénéfice des Collectivités Territoriales Décentralisées … ».
D'autres points figurent dans le compte rendu des assises et qui à plus ou moins court terme visent l’implémentation réelle du processus de Décentralisation au niveau des Collectivités Territoriales.
Nicole Ricci Minyem
Entre mission de paix conduite dans les régions anglophones, descente dans les espaces marchands et habitations sinistrés sans oublier les participations aux évènements organisés hors du Cameroun, le calendrier de Joseph Dion Ngute a été assez chargé.
Joseph Dion Ngute comptabilise déjà un an comme Premier Ministre. A l’heure où d’aucuns essaient de dresser son premier bilan, certains de ses collaborateurs lui donnent une note assez satisfaisante. C’est le cas du dénommé Jean Pierre Ndzana, journaliste en charge de la Communication au Premier Ministère qui déclare « Joseph Dion Ngute, c’est également une conduite particulière du travail gouvernemental dont il assure la coordination et le suivi. Des conseils de cabinet aux descentes sur le terrain, le style du Premier Ministre marque par le contact direct et l’obsession du résultat ».
Mission de paix au Noso
Joseph Dion Ngute en 2019 a largement accordé son temps à la crise anglophone. D'ailleurs juste après son arrivée à la tête du gouvernement, il a conduit une mission de paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso). Sur le terrain et en s’adressant aux femmes et aux jeunes, Dion Ngute a indiqué que la mission de paix a été initiée par Paul Biya le Président de la République. «Unissons-nous pour la paix. Le Cameroun est plus grand que nos différences. Arrêter la violence. Asseyons-nous et ayons un dialogue constructif. Oh mon peuple, lève-toi! C’est l’heure de la paix. Plus de violence. Trop c’est trop. Je viens au nom du Président Paul Biya pour vous inviter à la table du dialogue et de la réconciliation », a déclaré le Premier ministre.
Grand dialogue national
Choisi par le Chef d’Etat, Joseph Dion Ngute est celui qui a piloté le Grand dialogue national. D’ailleurs c’est lui qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises qui se sont déroulées du 30 septembre au 4 octobre 2019. En prononçant son discours de fin d’année, Paul Biya a salué son travail ayant participé à la réussite du dialogue tant demandé. Réagissant suite à cela, il a exprimé sa gratitude au Président Biya, dans une interview publiée dans les colonnes de Cameroon tribune. « Je suis extrêmement flatté et je voudrais exprimer ma reconnaissance au Chef de l’Etat qui a mentionné le petit rôle que j’ai pu jouer dans le Grand dialogue national qu’il a bien voulu convoquer, et dont les résultats sont en train de définir le calendrier politique de notre nation », a-t-il déclaré.
Marchés et espaces sinistrés
Le Premier Ministre n’a pas que travaillé pour les questions relatives à la crise anglophone. On l’a vu sur le terrain, en moment de sinistre. Par exemple le 17 mars 2019, il s’est rendu au marché Congo, victime d’un incendie. Ayant mesuré l’ampleur des dégâts, le chef du gouvernement avait indiqué que ledit marché sera construit au plus vite en Partenariat public-privé. Joseph Dion a été également vu à Gouache, la localité de la ville de Bafoussam qui a connu un éboulement de terrain. A la cérémonie d’hommage aux victimes de ce drame, il a été le représentant du Président Paul Biya.
International
Pour ce qui est de l’international, le chef du gouvernement, a représenté le Chef de l’Etat au Japon. C’était lors de l’intronisation de l’Empereur Naruhito. Il était également son représentant en Ethiopie pour le 32e sommet de l’Union africaine, au Kenya pour le 9e sommet des pays ACP, au Gabon pour le 9e sommet extraordinaire de la CEEAC etc…L’ancien Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures chargé des relations avec le Commonwealth est arrivé à la tête du gouvernement en remplacement de Philemon Yang qui comptabilise une décennie passée à ce poste.
Liliane N.