Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute a signé le 08 décembre dernier, une décision portant nomination d’un nouveau directeur du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys). Ainsi, Gérard Melingui Ngon’Efouda a été nommé pour remplacer son prédécesseur Dieudonné Ombala.
Il convient d’indiquer que raisons de ce limogeage ne sont pas encore rendues publiques. Cependant, dans la décision du Premier ministre, l’on apprend que Joseph Dion Ngute a convoqué, entre autres, la loi n° 2018/011 du 11 juillet 2018 portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun. Le Chef du Gouvernement s’appuie également sur la loi n° 2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’État et des autres entités publiques qui prescrit l’orthodoxie dans la gestion de finances publiques. Les textes de loi qui régulent spécifiquement la gestion financière des entités publiques au Cameroun ont servi de tableau de bord à Joseph Dion Ngute. Ce qui fait sans doute penser que la faute sanctionnée est apparentée à des malversations financières ou fautes de gestions, pour dire le moins, indiquent diverses sources concordantes.
Un fait ne saurait passer inaperçu, c’est que la décision Premier ministre intervient quelques jours après que le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, ait déclaré à l’Assemblée nationale que ledit projet connaît des difficultés. Le membre du gouvernement a indiqué que les actions menées jusqu’au mois d’octobre 2020 ont permis de porter le taux d’exécution physique global du projet à 68%. Cependant, le Minee a révélé « suite à la crise sanitaire due à la Covid-19, le contrat de l’entreprise de construction Sinomach qui devait s’achever en décembre 2021, a été prorogé jusqu’au 21 juillet 2022, date prévisionnelle de fin des travaux d’exécution du Paepys ». Autrement dit, le déficit de production d’eau à Yaoundé, estimé à 215 000 m3/j, ne sera pas comblé avant juillet 2022.
Signalons que le Paepys est financé par un prêt d’Eximbank China, pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach. Il devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.
Innocent D H
Et pour Joseph Dion Ngute – Premier Ministre – Chef du Gouvernement, cette autre approche va concourir à l’essor du pays, au cours de la prochaine décennie.
« Elle articule les engagements internes et internationaux du pays au plan économique, social et environnemental. La Stratégie Nationale de Développement 20202030 s’appuie sur les leçons de la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) dont elle prend le relais jusqu’en 2030, dans la perspective de l’accomplissement des objectifs de la Vision 2035 qui ambitionne de faire du Cameroun «un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité».
La SND30 est le fruit d’un large processus consultatif avec notamment l’implication et la participation des différents acteurs de développement et des populations à la base. Elle prend également en compte les recommandations du Grand Dialogue National (GDN) convoqué par le Chef de l’Etat, et auquel les différentes composantes de la communauté nationale ont activement pris part.
Ceci, dans une volonté partagée de recherche de solutions définitives aux différentes crises qui secouent le pays en particulier dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Plus structurellement, cette nouvelle stratégie intègre la nécessité d’une plus grande cohésion sociale, afin que les fruits de la croissance bénéficient à tous les camerounais comme le résultat d’un effort collectif, dans un élan de solidarité nationale.
C’est pourquoi le principe cher de l’équité et du développement équilibré aura guidé l’ensemble des orientations et des priorités indiquées dans ce document.
Avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), le pays est engagé à «ne laisser personne de côté » dans sa marche vers l’émergence. D’ailleurs, le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, dans son discours d’investiture du 06 novembre 2018 a invité l’ensemble des camerounais à faire de l’émergence une cause nationale en déclarant : «l’objectif de l’émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l’ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé».
Le cap étant de porter le pays au rang des Nouveaux Pays Industrialisés (NPI) en 2035, les stratégies sectorielles ont été articulées autour du développement des industries et services en cohérence avec le Plan Directeur d’Industrialisation (PDI). Dans cette logique, le développement industriel est considéré comme le point focal des enjeux économiques à moyen et long terme du pays.
La présente stratégie retrace donc les lignes directrices devant orienter les efforts de développement pour l’atteinte des objectifs fixés dans la Vision 2035. Elle est l’expression d’un appel renouvelé à la mobilisation des filles et fils de ce pays, de l’intérieur et de la diaspora, pour s’inscrire positivement en faveur de cette dynamique de construction nationale, à laquelle le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA convie tous ses compatriotes.
Aussi, les Partenaires au Développement trouveront à travers cette stratégie, une base référentielle claire pour l’alignement et l’harmonisation de leurs efforts conjugués aux côtés du Cameroun.
Conscient de l’ampleur des réformes et investissements planifiés dans la présente stratégie, qui marque une étape décisive de la marche du pays vers l’émergence, le Gouvernement entend s’y consacrer pleinement en comptant sur le dynamisme du secteur privé, l’implication de la société civile, la mobilisation des populations et l’appui des partenaires économiques, techniques et financiers ».
N.R.M
C’est à la faveur du Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute ce mardi, 03 novembre 2020. Le Gouvernement camerounais s’inquiète de la résurgence de la pandémie dans plusieurs pays occidentaux. Au cours de Conseil, le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie a présenté les statistiques de l’évolution de la maladie au Cameroun.
Les statistiques présentées par le Minsante au Conseil de cabinet font état de 21 103 cas enregistrés à date sur l’étendue du territorial avec 429 décès. Elles portent sur l’évolution de la pandémie de coronavirus sur le territoire national depuis la confirmation d’un premier cas au Cameroun le 06 mars 2020. A en croire ces statistiques, en début novembre, les services du Ministère en charge de la Santé, comptabilisent un taux de guérison de 96% et un taux de mortalité de 1,9%.
Dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil de cabinet de ce 03 novembre, l’on peut lire : « Le Premier ministre instruit le ministre de la Santé publique de redoubler d’efforts, afin de renforcer la sécurité sanitaire du Cameroun face à la résurgence de la pandémie du coronavirus dans plusieurs pays (occidentaux) ».
Le Gouvernement camerounais a choisi de continuer la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de poursuivre le respect des mesures barrières. Il s’agit notamment du port du masque dans les lieux publics, du lavage des mains, entre autres.
Selon le communiqué signé du Secrétaire général des Services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, les pouvoirs publics ont décidé de « renforcer » les contrôles sanitaires au niveau des frontières aériennes, maritimes et terrestres.
Innocent D H
L’environnement des affaires à l’épreuve du Covid-19 est le thème sur lequel les échanges entre le gouvernement et le secteur privé se feront.
C’est aujourd’hui jeudi 22 octobre 2020, que la 11ème session du Cameroon Business Forum (CBF) s’ouvre. Cette session sera présidée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Le thème retenu pour la session est en accord avec les défis actuels entraînés par la pandémie du Coronavirus. Il s’agit de «l’environnement des affaires à l’épreuve du Covid-19 ».
Selon nos sources, les échanges de la 11ème session du CBF seront également meubles par d’autres thèmes qui seront développés par les experts, comme le livre blanc de l’économie camerounaise que Célestin Tawamba le président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) a remis le 19 octobre au Premier Ministre. Ledit livre donne des propositions du secteur privé pour la réforme de notre économie.
Les attentes
Il est attendu des acteurs publics et privés, qu’ils se penchent sur les conséquences économiques des pandémies, l’impact du coronavirus sur les entreprises, les stratégies du secteur privé face à la crise pandémique, les mesures d’accompagnement gouvernementales en matière fiscale et financière face à la crise sanitaire ; la résilience et les perspectives de l’économie camerounaise face au Covid-19.
Comme à l’accoutumée, au terme des travaux, une feuille de route du Cameroun Doing Business 2020-2021 sera lue et adoptée. Le CBF pourra alors évaluer si les recommandations souvent faites au cours de cette grand-messe du monde des affaires sont appliquées.
A titre de rappel en 2019, Joseph Dion Ngute a fait savoir qu’au cours de ces dix dernières années, le CBF a conduit à l’adoption de près de 200 recommandations, dont 150 ont été effectivement été exécutées et près de 90 ont abouti à des réformes déterminantes.
En bref
Le CBF a été créé en janvier 2009 avec le concours de la Société financière internationale du groupe de la Banque mondiale. Etant la principale instance de dialogue entre le gouvernement et le secteur privé, il a comme mission la promotion du renforcement de la concertation entre les pouvoirs publics et les milieux d’affaire. Il y a aussi, l’amélioration du climat des affaires et l’appui au développement du secteur privé.
Liliane N.
Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Célestin Towamba a remis ce document au premier ministre, Chef du Gouvernement à la faveur de l’audience que lui a accordée Joseph Dion Ngute le 19 octobre dernier. Sous-titré « L’impératif industriel du Cameroun », le livre blanc édité par le Gicam propose le regard des chefs d’entreprises sur la politique économique de la Nation.
Selon Célestin Tawamba, « ce livre blanc inédit pour notre organisation, est le résultat d’un travail de réflexion en profondeur et de concertation avec l’ensemble des membres. A travers lui, le Gicam prend le parti du dialogue pour la construction d’une économie ambitieuse et forte ». Le document remis au Premier ministre Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute propose le regard à travers lequel, les chefs d’entreprises partagent le choix du Plan directeur d’Industrialisation (agro-industrie, transport et énergie), mais proposent de donner plus de sens à la notion de priorités dans les déclinaisons transversales et sectorielles comme la fiscalité, la gouvernance, le financement et surtout à travers une réforme du dialogue public-privé.
Célestin Tawamba a indiqué : « Qu’il soit publié alors que notre pays est sous-programme d’ajustement structurel avec le FMI et subit durement l’impact des crises sanitaires et de la pandémie de la Covid-19, donne un intérêt tout particulier aux échanges que nous avons eus avec le Chef du Gouvernement ».
Impacts de la Covid-19
Il y a quelques mois, l’Institut national de la Statistique (INS) a publié une note d’évaluation des effets socio-économiques du coronavirus au Cameroun. Il en est dégagé le constat suivant : « On relève un impact négatif sur les activités des entreprises, ainsi que sur le mode et le niveau de vie des populations ; Cette situation se traduit notamment par la recrudescence du chômage et la baisse généralisée des revenus des ménages ». « I y a un risque de fortes pertes d’emplois si le Gouvernement n’agit pas vite en apportant des solutions adaptées au cas par cas », alertait déjà cette étude.
Les données de l’INS faisaient état de ce que « dans l’ensemble, 55% d’entreprises ont prévu les effectifs employés à la baisse. Cette baisse concerne 59% des PME du secteur moderne et est plus prononcée dans les branches éducation (92%), hébergement (hôtellerie) et restauration (71%), extraction (76%) et sylviculture (73%) ».
« C’est l’occasion pour moi de remercier vivement le Premier ministre pour son intérêt et son écoute prononcés. Ce faisant, je salue notre parfaite identité de points de vue sur la nécessité d’agir vite et en conjuguant les efforts du Gouvernement et ceux du Patronat pour sortir le Cameroun et ses entreprises des crises économiques. C’est le minimum vital qui doit être garanti si le Cameroun doit prendre durablement le chemin de la relance forte et inclusive, et du progrès », s’est exprimé le président du Gicam au sortir de l’audience.
Innocent D H
Ces engins ont été inaugurés ce mardi, 13 octobre 2020 à Douala par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute. La dépense faite par le Port autonome de Douala (PAD) entre dans le cadre de son projet de dragage du chenal du Wouri.
Ce sont « deux principaux types d’engins qui ont ainsi été achetés : les engins flottants spécialement conçus pour différents types de dragage d’une part, et des engins terrestres destinés aux travaux d’aménagement des sites de refoulement des résidus du dragage, d’autre part », rapporte Cameroon Tribune dans sa parution de ce mercredi, 14 octobre 2020.
A propos de ces nouveaux engins acquis par le PAD, le quotidien national bilingue parle de la Vedette « Menchum Falls ». « Il s’agit d’une vedette d’appui au balisage destinée aux travaux de techniciens qui font la maintenance des navires. La vedette, dotée d’appareils d’aide à la navigation, constitue un matériel léger pour l’entretien des voies navigables », peut lire dans le journal.
Quant au navire faucardeur « Lake Baromi Mbô », il va servir à « débarrasser la surface des milieux aquatiques des plantes, des algues, des roseaux, des contaminants aquatiques venant de la ville. Avec sa puissance de traction évaluée à 12 tonnes, il peut également être utilisé pour des tâches portuaires légères comme la poussée, la traction et le remorquage ».
Un autre nouvel engin, c’est la drague stationnaire « Vigilance », ou encore Drague suceuse. Elle est équipée d’un désagrégateur, mais peut aussi être équipée d’une roue de dragage. La profondeur standard de dragage est de 14 mètres.
Enfin, la drague aspiratrice en marche, baptisée « Mont Mandara ». Ce navire est utilisé dans le dragage des ports et des chenaux d’accès, pour enlever le sable afin de rétablir les fonds nécessaires à la navigation.
« Tous ces équipements permettront à l’Etat du Cameroun de rétablir sa souveraineté sur l’entretien de la principale autoroute d’accès et de sortie des biens et de réduire les charges d’exploitation du PAD tout en optimisant les activités relevant du service public portuaire », indique Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala. Cette acquisition va améliorer à coup sûr la performance opérationnelle, renforcer l’attractivité et la compétitivité du PAD, apprend-on.
Innocent D H
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre demande à tous les acteurs de l‘éducation de se donner, pour que les enfants aient une bonne année scolaire.
L’année scolaire 2019-2020 a été perturbée au Cameroun par la pandémie du Coronavirus. Le gouvernement pour protéger les élèves s’est vu contraint de fermer les établissements scolaires le 17 mars 2020. Ce qui fait que depuis ce temps, une bonne partie d’enfants notamment ceux qui n’étaient pas en classe d’examen, ne retrouve que ce 5 octobre 2020, le chemin de l’école, après près de 7 mois passés à la maison. Dans ce contexte donc brièvement sus présenté, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a cru bon de s’adresser à la communauté éducative à qui revient la charge d’encadrer les enfants.
« Nos jeunes compatriotes reprennent le chemin de l'école ce jour après une longue période d'interruption due à la survenue de la pandémie du #COVID19. J'invite tous les acteurs de l'éducation à plus d'abnégation pour assurer une bonne année scolaire à nos enfants », a écrit le Chef du gouvernement sur son compte Twitter.
Il faut rappeler qu’avant cette rentrée scolaire, le gouvernement piloté par Joseph Dion Ngute a adopté un certain nombre de mesures visant à pallier au manque qui pourra être observé chez les élèves. Il a été instruit que pour une durée de deux semaines, les élèves bénéficient de cours de remise à niveau.
En tenant compte du fait que le Coronavirus n’est pas fini, le gouvernement a également arrêté des mesures en rapport avec cette pandémie.
« Le principal enjeu de la rentrée scolaire 2020-2021, prévue le 5 octobre 2020, porte sur la maîtrise des effectifs des élèves. Ainsi, leur nombre par salle de classe a été plafonné à 50 et les tables-bancs nouvellement conçus permettent de disposer deux élèves par banc », indique le communiqué final du Conseil de Cabinet du 24 septembre dernier.
Le même document renseigne que « l’approche pédagogique qui sera implémentée repose sur un dispositif à trois niveaux comprenant les cours à plein temps, le système de mi-temps et l’approfondissement de l’enseignement à distance. Par ailleurs, les mesures barrières édictées lors de la reprise des activités pédagogiques seront reconduites pour garantir la sécurité sanitaire dans les établissements de l’enseignement secondaire ».
Liliane N.
Ce nouveau système devra prendre corps dans les établissements scolaires publics et privés du pays. Il s’agit de l’une des prescriptions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute lors du Conseil de Cabinet du mois de septembre tenu jeudi dernier à Yaoundé par visioconférence.
Comme dans le reste de la planète, la lutte contre la pandémie de Covid-19 n’est pas terminée au Cameroun. L’année scolaire 2020-2021 qui cristallise déjà les attentions doit se dérouler dans le strict respect des mesures barrières par les apprenants et le personnel d’encadrement conformément à la poursuite de la stratégie gouvernementale de riposte au coronavirus. Parmi les mesures à adopter par le Cameroun pour barrer la voie cette maladie en milieu scolaire, figure en bonne place le système de mi-temps. Selon le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute, ce nouveau système doit être organisé dans les établissements scolaires publics et privés de manière à ne pénaliser aucun élève.
Outre l’institution annoncée de la mi-temps, le Gouvernement compte actionner d’autres leviers dans le contexte de lutte contre le coronavirus. Le recours systématique au E-Learning, l’apprentissage en ligne, considéré comme voie du futur et du progrès. Joseph Dion Ngute recommande en effet, que le E-Learning, soit implémenté à titre complémentaire aux enseignements en présentiel, sans toutefois s’y substituer.
Les mesures envisagées dans la riposte contre la Covid-19 jusqu’ici restent donc de mise à savoir : le port du masque de protection individuelle, la distanciation physique, le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, l’utilisation des gels hydro alcooliques. La vigilance doit continuer même si les statistiques disponibles montrent que la crise sanitaire est de plus en plus maîtrisée au Cameroun qui connaît actuellement un taux de guérison porté à 94%.
Innocent D H
Le gouvernement et les membres du Comité de suivi des résolutions du Grand dialogue national se sont félicités de la consolidation de la voie du dialogue et de l’échange entre les fils et filles du Cameroun.
Hier 4 septembre 2020, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a présidé la réunion d’évaluation des résolutions adoptées lors du Grand dialogue national, qui s’est tenu du 30 septembre 2019 au 04 octobre 2019.
Il ressort de ladite réunion que le processus de décentralisation connaît une accélération. Etant donné que le 02 septembre 2020, Paul Biya le Président de la République a signé deux textes en rapport avec les élections régionales tant attendues.
L’équipe du chef du gouvernement a noté comme autres faits majeurs issus des assises du Grand dialogue national le vote et la promulgation de la loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées avec la suppression du poste de délégué du gouvernement. Il y a aussi le statut spécial accordé aux deux régions anglophones à savoir : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Sans oublier la création de la House chiefs, de la promotion des langues officielles.
Le chef du gouvernement et les autres membres du Comité de suivi des résolutions du Grand dialogue national ont également noté comme faits majeurs, la libération et l’abandon des poursuites judiciaires pour 333 personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone. Il y a aussi eu la création du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration, avec aussi l’Ecole nationale d’administration locale à Buea. A cela s’ajoute le Plan de reconstruction des régions anglophones.
Pour ce qui est des actions à mener, le Comité évoque l’accompagnement des populations déplacées et des réfugiés dans leurs villages respectifs. Il y aussi comme l’une des plus importantes résolutions, la reprise effective des classes dans toutes les localités du pays à l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire 2020-2021.
Liliane N.
Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement a envoyé Confiance Ebune le Directeur de son cabinet au domicile de la défunte Confort Tamassang ce mardi 18 août 2020.
Le gouvernement a tenu à présenter ses condoléances à la famille de Confort Tamassang dont le meurtre a ému la communauté tant nationale qu’internationale. Pour aller témoigner le soutien du gouvernement, Joseph Dion Ngute a dépêché Confiance Ebune son chef de cabinet. Selon la Crtv web, l’émissaire du chef du gouvernement a rassuré les proches de la victime sur le fait que les coupables de l’assassinat de Confort Tamassang seront punis.
Il convient de rappeler que Confort Tamassang a été tuée à coups de machette, il y a de cela une semaine. Elle était âgée de 32 ans et avait quatre enfants. Elle a été accusée par les séparatistes d’être un indic de l’armée. Une accusation qu’elle a réfuté quelques minutes avant qu’elle ne soit décapitée, comme de nombreux internautes ont pu le voir dans une vidéo qui a été mise en circulation sur la toile.
Ce meurtre horrible a été condamné autant que l’a été celui de la gardienne de prison Florence Ayafor, mise nue, tirée à même le sol et décapitée par les séparatistes. Me Félix Agbor Balla, le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique a affirmé qu’il n’y a rien qui peut justifier ces meurtres des séparatistes. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», a-t-il déploré.
Liliane N.