Selon un communiqué du directeur du cabinet du Premier ministre, Chef du Gouvernement rendu public ce lundi, 19 avril 2021, Joseph Dion Ngute représente ce mardi, le Président Paul Biya aux obsèques du Cardinal Christian Tumi à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Aux hommes de marque, des obsèques de marque. Dans ce cadre le Chef de l’Etat le Président Paul Biya vient de montrer sans réserves qu’il attache du prix à cette valeur cardinale. Le Président de la République va être personnellement représenté ce mardi, 20 avril 2021 à Douala aux obsèques du Cardinal Christian Tumi.
Les funérailles du défunt serviteur de Dieu, ont débuté ce lundi par la levée du corps à l’hôpital militaire de Douala en présence de plusieurs personnalités politiques et religieuses. La dépouille mortuaire du Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala a été exposée à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala où la première messe de requiem a été dite.
De sources officielles, l’archevêque émérite de Douala sera inhumé auprès de ses prédécesseurs dans l’enceinte de l’Eglise (Cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala) ce mardi. En rappel, c’est le samedi, 03 avril que la nouvelle du décès de Christian Tumi a circulé dès les premières heures de la matinée et confirmée par l’Archevêque métropolitain de Douala, Monseigneur Samuel Kléda.
Innocent D H
Comme le prévoit le programme officiel, les obsèques du Cardinal Christian Tumi ont débuté ce lundi 19 avril 2021, avec la levée du corps du prélat à l’hôpital militaire de Douala.
Le Cardinal Christian Tumi a entamé ce lundi 19 avril 2021, son dernier voyage sur la terre des hommes. Ce matin, la levée du corps du prélat a eu lieu à l’hôpital militaire de Douala. Cette levée du corps s’est déroulée en présence des autorités religieuses à savoir les évêques du Cameroun, des autorités administratives comme Samuel Dieudonné Ivaha Diboua gouverneur de la région du Littoral et des membres du gouvernement comme Issa Tchiroma Bakary le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.
Après donc la levée du corps à l’hôpital militaire de Douala, la dépouille du Cardinal Christian Tumi a été conduite à la Cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala où la première messe de requiem est annoncée à 12h. La messe d’enterrement aura lieu le mardi 20 avril 2021 à 10 heures. La communauté catholique s’apprête donc à donner au Cardinal des obsèques grandioses et qui s’annoncent très courues, compte tenu de la renommée internationale du défunt et en dépit du contexte sanitaire actuel.
A titre de rappel, le Cardinal Christian Tumi est décédé le 3 avril 2021 des suites de maladie à Douala. Son décès avait laissé sans voix de nombreux fidèles catholiques. Du pape François au président de la République Paul Biya, les hommages autour de l’évêque sont arrivés de tous les côtés du monde entier. Le Cardinal Christian Tumi faut-il le rappeler, a été le seul Cardinal du Cameroun et le toute premier de la sous-région de l’Afrique centrale.
Liliane N.
C’était son dernier projet, sa dernière volonté majeure pour le Cameroun. Christian TUMI s’en va sans avoir vu la paix revenir dans ses terres natales. Il est parti alors que les fils et les filles du pas pour lequel il s’est consacré continuent de se tirer dessus. Le médiateur international qu’il a été n’a pas pu jouer de toute son influence pour faire asseoir les belligérants autour de la table de discussion.
Le Cardinal Monseigneur Christian TUMI n’est plus. La dernière bataille de sa vie, le retour de la paix dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, n’a connu de succès. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que ces assises se tiennent de son vivant. Pendant des mois, malgré son état de santé fragile, il a fait le tour des villages du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour rencontrer les plus radicaux, les chefs de guerre, question de leur tendre la main aux fins de leur donner de bien vouloir accepter de s’asseoir autour d’une table de discussion pour trouver des pistes de solutions pour la sortie de crise.
Monseigneur Christian TUMI s’est battu et a voulu peser de tout son poids pastoral pour qu’il y ait un véritable dialogue qui se mette en place. Ce dialogue qui devait être le véritable début de sortie définitive de la crise. Mais le pouvoir politique a à plusieurs reprises mis des bâtons dans les roues de l’Archevêque Emérite de Douala.
Le « All Anglophone General Conference » plusieurs fois reporté
A plus de trois reprises, programmée puis reportée, la conférence générale anglophone n’a jamais pu se tenir jusqu’à ce jour. Et pourtant, le Cardinal Christian TUMI avait déjà tout mis en musique.
Les assises étaient placées sous la coordination de l’Imam de la mosquée centrale de Bamenda, de son collègue de la mosquée centrale de Buea, et le rapporteur devait être le Président de l’Assemblée Presbytérienne du Cameroun. Le Cardinal, à plusieurs reprises a fait des demandes d’autorisation de manifestation publique pour ouvrir les travaux. Tout était prévu. Les travaux devaient se tenir au sein de la Cathédrale de Bamenda. Toutes les forces vives des 13 départements que comptent les deux régions étaient mobilisées. Il ne restait plus que l’autorisation et la présence du gouvernement pour que les travaux commencent. Il était simplement question de mobiliser et d’écouter les différents protagonistes. Au sortir de là, les résolutions devaient être envoyées au Chef de l’Etat avec des mécanismes de mise en œuvre efficaces. Mais, c’est plutôt une fin de non-recevoir qui a été flanqué au nez du Cardinal Christian TUMI.
Qui sait, certainement le meilleur hommage que l’Etat pourrait rendre à cette éminence, ce serait peut-être de faire tenir cette conférence dans les conditions souhaitées par Monseigneur Christian TUMI.
Stéphane NZESSEU
Le programme des obsèques du Cardinal Christian Tumi s’étend du 19 au 20 avril 2021.
Par la plume de l’Abbé Timothée Ouwe, l’Archidiocèse de Douala fait savoir à toute la communauté chrétienne, que les obsèques du Cardinal Christian Tumi vont se dérouler du 19 au 20 avril prochain. Pour ce qui est du programme détaillé, l’Archidiocèse dirigé par Mgr Samuel Kleda précise qu’il sera communiqué dans un futur proche.
A titre de rappel, le Cardinal Christian Tumi est décédé le samedi 3 avril 2021 dans la ville de Douala des suites de maladie. Sa mort a affecté de nombreux chrétiens catholiques qui ne cessent de lui rendre. D’ailleurs le Vatican par la plume du Pape François a salué l’impact de ses actions dans la vie de l’église catholique aussi du Cameroun.
«Le Cardinal Tumi marqua de manière inoubliable l’Eglise ainsi que la vie sociale et politique de son pays, s’engageant toujours courageusement pour la défense de la démocratie et la promotion des droits humains. Parvenu à un âge avancé, il resta toujours disponible au service de la paix et de la réconciliation», a écrit le Pape François.
Dans l’hommage qu’il a rendu au Cardinal Tumi, le président de la République Paul Biya a reconnu qu’il était épris d’amour pour le Cameroun.
«Le Cardinal Christian Tumi aura incontestablement marqué l’histoire de notre pays, le Cameroun, qu’il a profondément aimé et au progrès duquel il était tellement attaché. Le message de paix, d’amour et de progrès qu’il a porté tout au long de son ministère pastoral résonnera à jamais dans nos mémoires», a écrit le Chef de l’Etat.
Elie Smith connu comme l’un des proches collaborateurs du Cardinal Tumi a gardé de lui son esprit de combattant. De passage à Radio Balafon, il a indiqué que le Cardinal, par le passé a fortement contribué à abolir le paiement de la Zaakat, un impôt local versé aux lamidos à Yagoua, par les chrétiens. Cela lui a valu un procès au Tribunal militaire. Il a eu gain de cause à la suite de l’intervention de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.
Liliane N.
Le président de la République affirme que le défunt Cardinal Christian Tumi a porté de son vivant, un message de paix, d’amour et de progrès.
Après le vatican, Paul Biya le président de la République a aussi écrit à Mgr Samuel Kleda Archevêque métropolitain de Douala, à propos du décès survenu le 3 avril 2021 du Cardinal Christian Tumi. Le Chef de l’Etat garde du défunt, le souvenir d’un homme qui a aimé son pays le Cameroun et qui a marqué son histoire.
«Le Cardinal Christian Tumi aura incontestablement marqué l’histoire de notre pays, le Cameroun, qu’il a profondément aimé et au progrès duquel il était tellement attaché. Le message de paix, d’amour et de progrès qu’il a porté tout au long de son ministère pastoral résonnera à jamais dans nos mémoires», a écrit le Chef de l’Etat.
Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de cette correspondance pour présenter ses condoléances à l’Archevêque de Douala, à la communauté des fidèles catholiques et à tous ceux qui ont aimé le Cardinal Christian Tumi.
Tout comme le Vatican, la présidence de la République reste dans l’attente du programme des obsèques de celui qui fut l’unique Cardinal du Cameroun.
Liliane N.
L’un des plus proches collaborateurs du Cardinal Christian Tumi, Elie Smith affirme que l’homme de Dieu préférait se soigner au pays, parce qu’il estimait que les médecins camerounais sont tout aussi compétents que ceux de l’occident.
C’est sur les antennes de Radio Balafon qu’Elie Smith co-organisateur de la Conférence anglophone avec le Cardinal Christian Tumi a fait des révélations sur l’homme de Dieu décédé le samedi 3 avril 2021. Le prélat avait toutes les possibilités d’aller se faire soigner à l’étranger. Cependant son collaborateur affirme, qu’il n’a jamais aidé l’idée d’une évacuation sanitaire pour deux raisons.
«C’était quelqu’un qui était très courageux et profondément patriote. Il aimait beaucoup ce pays. Voilà quelqu’un qui avait la possibilité d’aller se faire soigner à l’étranger, mais qui a dit non, expliquant qu’il ne peut pas aller se faire soigner pour deux raisons simples. D’abord parce que les médecins camerounais et les médecins étrangers ont été dans les mêmes écoles. Il se demandait dès lors pourquoi il devrait donc aller se faire soigner en France ou n’importe où. La deuxième raison qu’il avançait c’est que s’il part, il y aura toujours une majorité de Camerounais qui ne peuvent pas bénéficier de ce genre de traitement. Il ne voyait pas pourquoi lui devrait en bénéficier dans ces conditions. Ce qui fait qu’il a préféré finir ses jours dans son pays», a déclaré Elie Smith.
L’autre révélation qu’Elie Smith a fait concerne un combat ignoré du grand public que le Cardinal Christian Tumi a mené. Si les camerounais l’ont remarqué pour sa soif de trouver des solutions à la crise anglophone, son proche collaborateur fait savoir qu’il a fortement contribué à abolir le paiement de la Zaakat, un impôt local versé aux lamidos à Yagoua, par les chrétiens. Cela lui a valu un procès au Tribunal militaire. Il a eu gain de cause à la suite de l’intervention de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.
Liliane N.
Le Cardinal Christian Tumi a rendu l’âme le 3 avril 2021, dans la ville de Douala.
Selon des informations rendues officielles, c’est des suites de maladie, que le Cardinal Christian Tumi est décédé. Il est mort à la polyclinique IDIMED située dans la ville de Douala. Il y avait été interné depuis une semaine déjà.
Après l’annonce de sa mort, une vidéo présentant sa dépouille a circulé sur la toile, provoquant ainsi la colère de ses proches, connaissances et autorités. D’ailleurs le Dr Malachie Manaouda ministre de la Santé a condamné cet acte et a ouvert une enquête qui doit sanctionner les auteurs.
«Dans ces moments de compassion, suite au décès du Cardinal Tumi, il est inacceptable que des images qui violent son intimité soient diffusées. Une investigation a été prescrite pour établir les responsabilités à cet effet. Nos sincères condoléances à l’Eglise Catholique. RIP», a déclaré le ministre de la Santé.
Il faut savoir que Christian Wiyghan Tumi était l’unique Cardinal du Cameroun. Il s’est illustré dans la recherche d’une sortie de crise au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Le portrait que lui a consacré Culture Ebene, indique qu’il a été ordonné prêtre le 17 avril 1966 pour le diocèse de Buéa. Il est allé poursuivre sa formation en sciences de l’éducation au Nigéria puis à Londres (Grande-Bretagne). Il a étudié la théologie à l’Institut catholique de Lyon (France) où il a obtenu une licence. Il a eu son doctorat en philosophie à l’Université de Fribourg (Suisse).
De retour au Cameroun, il a été nommé Recteur du grand séminaire régional de Bambui dans l’archidiocèse de Bamenda. Il a été Evêque de Yagoua et a été consacré le 6 janvier 1980 par le pape Jean-Paul II en personne. Le 19 novembre 1982, il est devenu Archevêque coadjuteur de Garoua, diocèse dont il est devenu Archevêque le 17 mars 1984. Enfin, il a été Archevêque de Douala le 31 août 1991, jusqu’à sa retraite.
Liliane N.
Ainsi s’est exprimé, le Cardinal sur les antennes de Radio France internationale (Rfi). C’était ce dimanche 15 novembre, une première sortie du prélat depuis sa libération le 06 novembre dernier, après avoir passé une nuit entre les mains des séparatistes dans la région du Nord-Ouest en crise.
A nos confrères de Rfi, le cardinal Christian Tumi a confié : « Ils voulaient savoir quelle était mon opinion sur la forme du gouvernement du pays. Je leur dis : c’est le fédéralisme. Ils ont dit que je fasse tout pour le southern Cameroon. Je leur ai dit non, que j’étais comme eux, un jeune homme à la réunification et que nous avions la paix. Je crois que c’est au Chef de l’Etat maintenant de faire quelque chose et je crois qu’il peut le faire, c’est-à-dire déclarer l’amnistie pour qu’il y ait la paix et que les enfants aillent à l’école. Il faut que l’armée rentre dans ses casernes et que ces garçons-là déposent les armes ».
Signalons que c’est officiellement pour la première fois que le cardinal s’exprime après sa libération. Enlevé le 05 novembre dernier, par des hommes armés sur la route Bamenda-Kumbo dans la région du Nord-Ouest, il a été libéré le lendemain. Sur Rfi, l’archevêque émérite indique avoir été traité avec considération par ses ravisseurs. Il a en outre exhorté le Président de la République à mettre en œuvre des mesures d’apaisement pour un retour de la paix dans la partie anglophone du Cameroun.
Rappelons que le Cardinal Christian Tumi s’est toujours identifiés par ses propositions pour une sortie pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’homme de Dieu âgé de 90 ans, a plusieurs fois émis le vœu d’organiser une conférence générale pour les anglophones, soutiennent des sources crédibles.
Innocent D H
Elie Smith un proche du Cardinal Christian Tumi affirme que la branche des Amba Boys fidele à Samuel Ikome cherche à se faire connaitre.
Elie Smith connu comme l’un des proches du Cardinal Christian Tumi et organisateur de la Conférence anglophone, revient sur l’enlèvement du prélat qui s’est produit jeudi dernier. Il affirme que c’est un acte qui a été posé par un groupe d’Amba Boys en quête de reconnaissance.
«La branche de Sako Ikome (leader de l’Interim Government opposé à la faction d’Ayuk Tabe) veut aussi se faire connaître. Voilà pourquoi sur cette route, on les (Cardinal Tumi et Cie)a arrêtés», a declare Elie Smith a Equinoxe Tv.
Elie Smith soutient aussi que le cardinal Tumi ne s’est pas mué en « éclaireur pour l’armée » qui selon lui « contrôle cette route, passe sur cette route régulièrement, qui est bitumée, est longue de 120 kilomètres et relie Bamenda et Kumbo ». Le journaliste craint que ce type d’actions les rende « impopulaires » et « créé des problèmes ou tensions ethniques entre Nso et Baba ».
A titre de rappel, il faut dire que le Cardinal Christian Tumi a été libéré après une nuit passée entre les mains de ses ravisseurs suscites. La Conférence épiscopale nationale du Cameroun a condamne son enlèvement et celui des personnes avec lesquelles il était. Parmi ces personnes, il y avait Fon Sehm Mbinglo II. Il faut noter que ce dernier n’a toujours pas été remis en liberté. Il reste en captivité depuis jeudi dernier.
Liliane N.
Le Cardinal Christian Tumi a été libéré alors que les chrétiens de Bui se rendaient au camp séparatiste de Babessi.
Après une nuit passée dans les mains des séparatistes, le Cardinal Christian Tumi a enfin été libéré. La journaliste Mimi Mefo affirme qu’il était retenu par les groupes armés à BABA 1. A l’heure actuelle le prélat a pris la direction de KUMBO, pour son arrondissement Natal dans le département du Gog Ketunja situé dans la région du Nord-Ouest. Pour l’instant, rien ne filtre sur les conditions de sa libération.
On apprend par ailleurs que la Conférence épiscopale a dépêché une délégation d'évêques qui est en route pour KUMBO où le cardinal, qui est âgé de 90 ans est attendu. Il faut préciser aussi que les chrétiens de Bui sont sortis en masse ce matin pour se rendre au camp séparatiste de Babessi. Ils voulaient demander que le prélat soit remis en liberté.
Liliane N.