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Présidé par Joseph Dion Ngute, premier ministre et chef de gouvernement du Cameroun, les travaux de ce mercredi ont essentiellement porté sur trois points :

 

Un exposé sur les stratégies de développement de la recherche scientifique appliquée au Cameroun face à l’émergence des épidémies et des endémies ;

Un exposé sur les mécanismes de renforcement de la formation professionnelle en vue de la promotion de l’auto-emploi ;

Un rapport sur la situation de la pandémie du Covid-19 au Cameroun.

Retrouvez le communiqué rendu public au terme des assises

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Le gouvernement camerounais réuni hier jeudi 31 octobre 2019 autour du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a observé une minute de silence en faveur des victimes de l'éboulement survenu le 28 octobre 2019 dernier à Gouaché. C'était lors de l'ouverture du conseil de cabinet à l'immeuble étoile.

 

Avec au menu des échanges, deux exposés présentés par les ministres de l'Agriculture et du Développement rural et celui de la communication, il était question de sensibiliser ces acteurs de la société afin qu’ils jouent un rôle de construction et de défense de la nation. 

Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, dans son exposé va exhorter les hommes des médias à promouvoir la paix, l’intégrité nationale et l’unité nationale. Selon le Mincom, qu’il s’agisse de la presse privée ou à capitaux publics, les acteurs doivent travailler à l’édification de la conscience nationale. Tout en fustigeant de nombreuses dérives qui tirent la presse vers le bas ces derniers temps. Le porte-parole du gouvernement pense qu'il est urgent de les arrêter. Pour cela, il faut prendre un certain nombre de dispositions afin d'améliorer les conditions d’exercice de la profession de journaliste, et une éventualité de revoir à la hausse, l’aide publique à la communication privée.

Il faut plus de production dans la filière cacao café. Le ministre Gabriel Mbaïrobe pense que "l’objectif de 600 mille tonnes de cacao fixé pour 2020 est loin d’être atteint", d'où l'importance de mettre un accent sur la production en vue d’un matériel végétal de qualité : "Nous avons présenté un plan de multiplication de semences. Un plan qui permettra de disposer au moins de 30 millions de plants par an pour pouvoir augmenter la densité de plants par hectares et aussi régénérer les plantations" assure-t-il.

Pour ce qui est du café, Gabriel Mbaïrobe se veut également rassurant. Il annonce par ailleurs que des partenariats sont en train d’être noués afin de booster la production et améliorer la commercialisation.

Au sortir des travaux, le chef du gouvernement en terme des recommandations, a demandé au ministre de l’Agriculture  de procéder à la budgétisation plurielle des ressources à la production du cacao et du café, l’acquisition du matériel végétal, et à la formation des producteurs aux bonne pratiques agricoles.

Au ministre de la Communication, le Premier ministre recommande d’institutionnaliser la pratique des cahiers des charges dans les procédures d’exploitation des médias, et de produire et diffuser des contenus garantissant la promotion de la conscience nationale.

Lire aussi : Drame de Bafoussam : La xénophobie et le tribalisme exacerbés 

 

Lire le Communiqué final à l'issue du Conseil de Cabinet du mois d'octobre publié par les services du PM :

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Les membres du gouvernement se sont concertés à l’immeuble étoile et plusieurs sujets ont été évoqués, notamment, la Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport (aérien, terrestre, maritime, et ferroviaire) en vue de la performance des entreprises nationales.

 

Parmi les secteurs influents de l’économie camerounaise, figure en bonne place celui des transports. En effet, de par sa géographie et sa position, les transports assurent la circulation des biens et des personnes, pour la gestion administrative et le développement du territoire. Ils favorisent le transit en provenance ou à destination des pays voisins, notamment le Tchad et la République Centrafricaine, en plus des échanges entre les espaces CEEAC et CEDEAO.

 

Le Cameroun compte quatre modes de transport : La route qui est le mode le plus répandu, dynamique qui fournit près de 85% de l’offre -  Le rail est actif essentiellement dans la partie centrale sud du pays - 5 aéroports répartis le long de l’axe sud-nord et assurent l’essentiel du trafic aérien - Le transport par voies d’eau est actif sur la côte atlantique à travers 3 ports, auxquels s’ajoutent peu de zones de navigation sur les cours d’eau intérieurs.

 

Le secteur des transports, en tant que facteur de stabilité, joue un rôle important dans le développement économique et social, le renforcement de la solidarité et de l'intégration nationales, la réduction des disparités locales et l’ouverture régionale. En effet, le développement des services de transport performants compétitifs et complémentaires avec des réseaux denses de liaisons routières, ferroviaires, aériennes, maritimes et fluviales, est un préalable à la croissance économique, à l’aménagement harmonieux du territoire, au développement de l’écotourisme, à l’ouverture du pays et à son entrée dans l’économie mondiale

 

Stratégies de développement des infrastructures

Parmi ces dernières, on compte les opérations d’entretien routier qui concernent à la fois le réseau classé prioritaire, le réseau non prioritaire, de même que le réseau des routes rurales.

 

La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport implique par ailleurs l’amélioration du service du réseau routier, en s‘assurant que 100% de celui qui est classé prioritaire est en bon état, ainsi qu’une proportion importante (30%) du reste du réseau routier.

 

La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport appelle à la protection du patrimoine routier afin d’assurer : Le contrôle des charges sur 100% du réseau bitumé (contre 30% actuellement) -  Le respect des conditions de circulation par temps de pluie et la construction des barrières de pluie sur le réseau des routes en terre – La réhabilitation du réseau routier…

 

Selon le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe, malgré les mesures mises en place par le gouvernement, l’on note encore un état de dégradation avancée du linéaire bitumé (23% des 4061 km bitumé sont en état médiocre ou mauvais).

La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport, qui est une composante du programme de réhabilitation va permettre de préserver les lourds investissements déjà consentis. Ainsi, les ressources nécessaires mobilisées dans la période 2010-2020, vont permettre au gouvernement de poursuivre la réhabilitation de 200 km de routes bitumées en moyenne, par an. Il est revenu sur les moyens conséquents devront aussi être mis dans la réhabilitation des routes en terre.

 

Tous les membres du gouvernement n’ont pas assisté à ces assises, présidées par Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement. Le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda qui conduit en ce moment, une importante délégation à Genève, dans le cadre des travaux de a 72ème Assemblée mondiale de la Santé et, les spécialistes vont tabler sur un sujet qui semble ne jamais trouver une solution au Cameroun : la Couverture Santé Universelle.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Ces questions étaient à l’ordre du jour du Conseil de cabinet du mois de février 2019, présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.

 

Lire le communiqué rendu public à l’issue des travaux :

« Le Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Joseph Dion Ngute, a présidé ce jeudi 28 février 2019 dès 10 h à l'immeuble principal abritant ses Services, le Conseil de cabinet du mois de février. Les ministres d'Etat, les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat y prenaient part. Au cours de ce Conseil, les membres du Gouvernement ont approfondi la réflexion sur la problématique de la réduction des importations de biens et services, qui figuraient à l'ordre du jour des assises du 31 janvier 2019.

Deux thématiques ont été présentées à l'occasion dudit Conseil :

1. La stratégie de réduction de la dépendance en poisson et lait importés, exposée par le ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales ;

2. Les actions opérationnelles visant à accroître la production locale de riz et de maïs, présentées par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural.

Au terme de la communication introductive du chef du gouvernement, le ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales a dressé l'état des lieux de la production nationale en poisson et en lait. S'agissant du poisson, il a indiqué que les importations de cette ressource restent importantes, mais elles ont connu une baisse de l'ordre de 55% entre 2016 et 2017, en raison de l'augmentation de la production locale pendant cette même période.

Cette tendance à la baisse devrait se maintenir, au regard des actions engagées en faveur du développement de l'aquaculture et de la diversification des sources alimentaires. Évoquant les contraintes liées à la production de poisson, le ministre chargé des Pêches a évoqué la pénurie des ressources halieutiques du fait de la position géographique du Cameroun et l'absence des courants fertiliseurs, entraînant ainsi une faible disponibilité de la ressource et partant, une affluence relative des investisseurs dans ce secteur d'activités. Relativement à l'aquaculture, elle demeure artisanale en raison de la qualité approximative des intrants, des difficultés de commercialisation des produits issus de l'aquaculture et du déficit de qualification des ressources humaines.

Afin de réduire la dépendance du Cameroun en poisson importé, le Gouvernement entend accélérer la vulgarisation à large échelle des techniques de l'aquaculture et réorganiser les structures d'encadrement de pêche, notamment les stations aquacoles, les centres de pêche et les postes de contrôle de pêche. Il est également prévu la construction de Points de débarquement aménagés comprenant des dispositifs de conservation et de commercialisation des produits de la pêche et l'installation des nationaux dans les zones de pêche.

Concernant la production de lait, le ministre en charge de l'Elevage a précisé que les données disponibles montrent une progression de 7% par an en moyenne depuis 1994, pour une production locale estimée à 239 mille tonnes en 2017. Parmi les principaux obstacles à l'évolution de la filière laitière, figurent la faible performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la production laitière dans certaines zones et l'insuffisante appropriation des innovations technologiques par les producteurs. Pour remédier à cette situation, des actions ont été engagées dans le cadre du Projet de développement de l'élevage, avec l'appui des partenaires au développement. Il s'agit de l'acquisition progressive des géniteurs de races laitières, l'amélioration génétique des races locales, la production des semences animales bovines et la structuration des circuits de collecte et de distribution du lait.

La parole a ensuite été donnée au ministre de l'Agriculture et du Développement rural qui a présenté les actions opérationnelles permettant d'accroître la production locale de riz et de maïs. Il a indiqué que la production nationale en riz marchand est estimée à environ 100 000 tonnes en 2018 et ne couvre que 15% de la demande nationale. Pour satisfaire les besoins des consommateurs, les importations de riz ont connu une hausse importante depuis la fin des années 2000 et se situent depuis 2010 à près de 632 000 tonnes en moyenne par an, en raison du changement des habitudes alimentaires des populations liées à l'urbanisation rapide. Dans l'optique de relancer la production locale de riz et de résorber le déficit observé entre l'offre et la demande, le ministre de l'Agriculture a préconisé entre autres l'accroissement de la production des semences de riz améliorées, l'appui à l'installation des rizeries privées et l'encadrement des riziculteurs, le développement de la culture du riz pluvial, l'acquisition des engins de labour, l'accélération du programme de réhabilitation et d'aménagement des périmètres hydroagricoles.

Pour ce qui est de la filière maïs, le ministre de l'Agriculture a fait savoir que la demande est en forte croissance. Elle est estimée à 2,8 millions de tonnes en 2019, pour une production nationale évaluée à 2,2 millions de tonnes en 2018. Les principales contraintes liées à la production de maïs à grande échelle ont trait à l'enclavement des bassins de production, les difficultés d'accès au foncier, le coût élevé des engrais et pesticides, la faible accessibilité aux semences améliorées et une mécanisation insuffisante. Le plan d'actions élaboré pour augmenter la production locale du maïs prévoit l'implication du secteur privé dans la production du maïs à grande échelle, la création de nouvelles variétés de semences, la facilitation de l'accès aux intrants agricoles, la mise à la disposition des producteurs des pools d'engins et la construction des infrastructures de traitement post récolte.

Au terme des échanges qui ont suivi ces exposés, le chef du gouvernement a instruit au ministre de l'Economie de lui soumettre en urgence des propositions sur les ressources susceptibles d'être mobilisées en 2019 pour l'acquisition des engins de labour et des semences améliorées de riz et de maïs. Il a demandé au ministre de l'Elevage d'élaborer une modalité de collecte et de conservation des produits de l'aquaculture et d'accélérer la mise en œuvre des mesures visant la production en quantité et en qualité des aliments nécessaires à la production du lait.

Au ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le Premier ministre a instruit de lancer à brève échéance un appel à manifestation d'intérêt aux acteurs nationaux et internationaux du secteur privé désireux d'investir sur les terres disponibles dans les régions du Nord-Ouest, de l'Ouest, du Littoral, du Nord et de l'Extrême-Nord. Le Conseil s'est achevé à 12 h 00 mn.»

Yaoundé, le 28 février 2019
Le secrétaire général des Services du Premier ministre.

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Sunday, 05 June 2022 11:01