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Le coordonnateur de la Conférence générale anglophone pense qu’il est important que les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest deviennent autonomes.

 

En leur conférant le statut spécial, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest pourront trouver leur autonomie et mieux se gérer. C’est ce que pense Elie Smith qui apprécie cette recommandation qui a été faite lors du grand dialogue national. Une recommandation que Paul Biya le Président de la République devra étudier avec les autres qui seront déposées sur sa table.

Allant dans le concret, Elie Smith indique qu’en ayant le statut spécial, les régions anglophones pourront avoir un contrôle sur leur système éducatif et judiciaire, une gestion financière autonome. Elles pourront aussi avoir leur police régionale. Pour lui, c’est donc une mesure à appliquer et le Cameroun ne sera pas le premier pays à accorder ce type de statut à des régions. « Que ces deux régions soient comme leur nom l’indique : spéciales. Cette dénomination n’est pas une invention du Cameroun. Plusieurs autres pays du monde ont donné ce statut à des régions. Il faut se référer à ces cas-là. C’est le cas de la France avec la Corse qui a un statut spécial, ainsi que la Nouvelle Calédonie. Toujours en Europe, il y a également le cas de la Catalogne et des pays Basques », ajoute-t-il.

Lire aussi : A quoi renvoie le statut spécial revendiqué pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ?

Le coordonnateur de la Conférence générale anglophone  dans son apologie du statut spécial à accorder au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, pense qu’il ne faut pas craindre le fait qu’en appliquant cette mesure, le fonctionnement s’apparente à celui d’un Etat fédéral. «Il est possible d’avoir un Etat central avec des régions qui ont une très large autonomie qui leur permet de fonctionner de manière autonome. Prenons le cas de la république unie de Tanzanie où Zanzibar a une assemblée régionale, une équipe nationale, un président, un drapeau», indique-t-il.

 

Liliane N.  

 

Published in Institutionnel

Le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones pense que le temps accordé au dialogue national, ne saurait suffire pour mettre fin au problème.

 

Selon Elie Smith, le temps requis au grand dialogue national Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones n’est pas suffisant pour penser qu’il mettra fin à la crise que les autorités tentent de résoudre. Pour le Coordonnateur de la Conférence générale anglophone (Cga), le problème à résoudre date d’une cinquantaine d’années. Il faut souligner que le grand dialogue national convoqué par Paul Biya le Président de la République va se tenir du 30 septembre au 04 octobre 2019.

Pour Elie Smith, il faut donc être réaliste. « C’est un processus. Il ne faut pas croire qu’on peut résoudre en quelques semaines, un problème qui date de 58 ans. C’est un processus qui va aboutir à la résolution de ce problème. C’est déjà un début. Le Chef de l’Etat a désavoué ses propres Ministres et militants du Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais Ndlr) qui écumaient les plateaux de télévisions et de radio pour dire qu’il n’y aura pas de dialogue avec les terroristes. Ce problème ne sera pas résolu pendant la durée du dialogue. C’est un processus », déclare-t-il dans une interview accordée au quotidien Mutations parue en kiosque le 25 septembre 2019.

A titre de rappel, le Coordonnateur de la Cga fait partie des personnes ayant fait des propositions pour la résolution de la crise anglophone, présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, depuis déjà trois années. Il avait alors indiqué qu’il faudrait convier à la table des discussions, les indépendantistes de la diaspora. Il avait formulé trois conditions.

« La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise.

Beaucoup d’entre eux sont en prison parce qu’ils sont en désaccord avec quelques élites pour avoir évoqué l’idée du fédéralisme comme solution de sortie de crise. On doit également prendre langue avec toutes les composantes nationalistes indépendantistes anglophones à travers le monde. Si on ne peut pas le faire, ce dialogue ne peut pas résoudre le problème. C’est que nous pensons, ce qui n’est pas forcément le cas pour le gouvernement.

Troisièmement, depuis le début de cette crise, toutes les organisations internationales se proposent comme les médiateurs de sortie de crise. C’est pourquoi je précise que ce dialogue doit se tenir entre nous les camerounais uniquement parce que le linge sale se lave en famille », déclarait-il.

S’exprimant sur la Cga qui n’a jusqu’ici eu lieu, Elie Smith pense que sa tenue aurait été bien pour le grand dialogue national convoqué par le Chef de l’Etat. « Nous avons voulu que la conférence générale anglophone se tienne avant le Dialogue national, parce que notre but était de réunir les anglophones et réfléchir sur les causes de ce conflit et sur les solutions. Les résultats de cette conférence devaient être proposés au Chef de l’Etat pour la résolution du problème anglophone. Maintenant, l’Etat n’a jamais donné officiellement son accord. Ce que nous voulions c’était une conférence pour résoudre le problème anglophone. Donc, si on refuse qu’on organise la Conférence générale anglophone et qu’on organise le dialogue national pour résoudre le problème anglophone, nous soutenons l’initiative », souligne-t-il.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Il était question de rassurer Joseph Dion Ngute sur le fait que l’initiative a pour but de ramener la paix dans les deux régions et dans le Cameroun entier.

 

Les organisateurs de la Conférence générale anglophone ont été reçus mercredi le 4 septembre 2019 par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute. « Nous sommes allés le voir pour présenter le document de travail de 400 pages que nous avons élaboré », précise Elie smith, le porte-parole.

Le contenu de ce document repose sur deux questions posées aux populations du Nord-ouest et du Sud-ouest à savoir : quelles sont les causes de cette crise cyclique et quelles en sont les solutions, apprend-on. « Nous sommes donc allés présenter au Pm le document appelé the summary of the summary. Nous avons donc les réponses à ces deux questions contenues dans ce pré-rapport de 400 pages ».

Les organisateurs de la Conférence générale anglophone ont également voulu faire comprendre au Premier Ministre que « la Anglohone General Conference » n’a pas d'autres objectifs que d'encourager l'amour, la paix, la justice au Cameroun, dans les deux zones anglophones en particulier.

Selon Elie Smith, il est question que les réponses à ces questions ci-haut, soient soumises au chef de l’Etat pour le supplier d’organiser une conférence en vue de résoudre le problème anglophone une fois pour toutes. Et le fait que le Premier Ministre nous ait reçus est quand même une grande avancée. Cela veut dire qu’il considère aussi que « la Anglophone General Conference » menée par le Cardinal Tumi n’a rien d’antipatriotique mais contribue plutôt, à sa façon, à amener la paix au Cameroun.

En réponse Joseph Dion Ngute a promis qu’incessamment, le président de la République va annoncer le dialogue national et «la Anglophone General Conference » sera conviée. « C’était donc une visite de courtoisie et le Cardinal a fait savoir au PM que si le gouvernement a des doutes, on peut le ou nous contacter pour que nous puissions lui expliquer que, contrairement aux accusations mensongères, « la Anglophone General Conference » menée par les hommes de l’Eglise et par la South West, North West mental force, a pour but de ramener la paix dans les deux régions et dans le Cameroun entier », explique Elie Smith.

« Nous ne sommes pas une organisation de médiation, mais nous sommes là uniquement pour collecter les informations sur la cause et les solutions. Et nous pensons que c’est un problème camerounais qui doit d’abord être résolu par des Camerounais même s’il peut avoir des soutiens de l’extérieur », conclut-il.

 

Otric N.

 

Published in Institutionnel

Un mouvement appelé la Diaspora patriotique camerounaise s'est réuni pour la troisième fois à Munich, en Allemagne, pour appeler à un dialogue urgent pour la paix, sur les crises en cours au Cameroun.


Parmi les membres de ce mouvement figurent des leaders d'opinion tels que Edith Kah WALLA, Présidente du CPP et Stand Up for Cameroon ; Alice NKOM, Avocate internationale et membre du Front citoyen, Me Emmanuel SIMH, Avocat des droits humains et acteur politique au Cameroun, Dr. David NJIBAMUM, Président de la Communauté du Sud Cameroun à Munich, Jean Claude NKUBITO, Secrétaire exécutif d'une ONG belge "Initiative pour le dialogue et la paix" qui a obtenu le statut d'observateur, et Albert MOUTOUDOU, Président de l'UPC-Manidem.

Ils se sont réunis du 26 au 28 juillet sur le thème : "L'urgence d'un dialogue national et d'une transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun". Parmi les participants figuraient des Camerounais et des amis du Cameroun venus du Cameroun, du Mali, de Côte d'Ivoire, d'Allemagne, de France, de Suisse, des États-Unis.

Les débats ont porté sur la voie à suivre, vers divers problèmes politiques qui ont faussé la paix en appelant les factions belligérantes de la crise anglophone à cesser immédiatement les tirs afin de permettre aux enfants de retourner à l'école dans un environnement pacifique.

La plate-forme s'est engagée à soutenir la Conférence générale anglophone, en tant que partie de confiance chargée d'assurer la médiation du dialogue entre le gouvernement et les autres parties mécontentes, en vue d'un règlement pacifique.

Ils appellent cependant l'attention des Camerounais, à suivre de près les négociations secrètes qui se déroulent depuis plusieurs semaines entre les mouvements sécessionnistes et le gouvernement camerounais sous la facilitation de l'Etat helvétique, à se renseigner sur les conditions préalables d'un cessez-le-feu pour soulager la population et à demander que l'intérêt national et celui des civils dans le Nord-Ouest et le Sud Ouest soient pris en compte.

Tout en condamnant les taux excessifs de violations des droits de l'homme perpétrées par le gouvernement et les combattants séparatistes, la  Diaspora patriotique camerounaise demande au gouvernement de libérer tous les prisonniers politiques de la crise anglophone.

L'équipe propose une transition politique qui implique la démission du Président Paul Biya, la tenue d'un dialogue national, l'organisation d'élections libres et transparentes pour résoudre les crises que traverse le pays.

A l'issue de ses délibérations, la  Diaspora patriotique camerounaise   a adopté une résolution condamnant les atrocités commises contre le premier vice-président du Mouvement de la Renaissance camerounaise, Mamadou Mota, et d'autres détenus politiques dans la prison centrale de Kondengui. Ils ont également demandé la libération de Wilfred Siewe, un Camerounais d'origine allemande qui, selon eux, est détenu illégalement à Kondengui depuis février 2019. Ils ont exhorté le gouvernement allemand à prendre des mesures raisonnables pour obtenir sa libération.

 
Otric N.
 
Published in Politique

Les organisateurs de l’évènement qui peine à être accepté par les autorités, se sont réunis le 18 juin 2019 dans la ville de Douala.

 

C’était une réunion de concertation qu’ont eu les organisateurs de la Conférence générale anglophone à la Cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong à Douala dans la région du Littoral. Il a été question lors de ladite réunion d’élaborer les activités de cette Conférence. Les assises ont également permis aux responsables de l’évènement de faire des précisions sur des points d’ombre. « Le président de la Full gospel mission nous a rejoint. Contrairement à un communiqué qui disait que nous devions tenir une réunion à Bamenda, nous disons que c’est faux », a déclaré Elie Smith le chargé de la communication de la Conférence.

 

Même après cette réunion, les organisateurs ne sont toujours pas fixés sur la date de la tenue de leur évènement. Toutefois Elie Smith a indiqué que les concertations relatives à l’organisation de la Conférence vont se poursuivre le mardi 25 juin 2019. D’après le chargé de la communication de ladite Conférence, des précisions seront apportées aux médias.

 

A titre de rappel, la Conférence générale anglophone est une initiative du Cardinal Christian Tumi. Elle envisage de réunir les ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que toutes les personnes de bonne volonté désireuses d’apporter une solution définitive à la crise socio-politique qui secoue les régions anglophones depuis la fin de l’année 2016. « Nous cherchons à répondre à une question: quelles sont les causes de la situation au Cameroun anglophone. Quelles sont les solutions possibles à ces problèmes », avait expliqué le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lors de la Conférence de presse du mercredi 14 novembre 2018.  

 

Parlant des conditions du dialogue que les organisateurs de la Conférence essaient d’organiser, dans une interview accordée au journal Mutations numéro 4854, Elie Smith indique qu’il faut respecter impliquer les indépendantistes de la diaspora. « La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise », avait-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01