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Les assises vont se dérouler à partir du 27 Novembre prochain, dans la cité capitale économique camerounaise, sous le thème : "L'industrialisation à travers l’import-substitution".

 

Contexte

Un examen attentif de la balance des paiements montre que le Cameroun devient l'un des plus gros importateurs de biens et de services en Afrique. Le pays consacre plus de 4% de son PIB à l'importation des produits alimentaires de base tels que le riz, le poisson et le maïs.

Une telle situation conduit sans aucun doute à un épuisement des réserves de change durement gagnées et entraîne, entre autres conséquences, une dépendance totale à l'égard de produits étrangers, ce qui a un effet dévastateur sur l'industrie locale.

Objectifs

Dans le but de contribuer à la réduction de cette tendance, la présente édition du Cameroon Investment Forum, va principalement porter sur trois filières (riziculture, aquaculture, maïsiculture) qui ont connu une escalade vertigineuse des importations, drainant des milliards et des milliards de devises étrangères à un moment où l’économie traverse une crise cyclique.

Toutefois, le Cameroun a un potentiel important dans ces trois filières, et celui-ci peut satisfaire non seulement la demande locale, mais également assurer l’approvisionnement de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en particulier et d’autres pays africains en général.

Le forum cherche en outre, à offrir une opportunité idéale à ses participants (hommes d’affaires locaux et étrangers, intelligentsia, société civile, organisations multilatérales, etc.) afin que ces derniers posent un diagnostic concret, au regard des défis inhérents à ces secteurs.

Au cours des 72 heures que vont durer les travaux, il leur également demander de faire une analyse des opportunités d’investissement dans les chaînes de valeurs stratégiques et de proposer des mesures concrètes pouvant réorganiser ces filières en vue de les rendre compétitives et attrayantes aux investisseurs.

Parmi d’autres articulations du forum, le Marché de l’Investissement offrira une occasion unique de nouer des contacts et de sceller des accords commerciaux entre les promoteurs de projets prêts à démarrer et les financiers locaux / internationaux.

Les différentes articulations

Le programme prévoit quatre panels de discussions thématiques, notamment :   

Les grands secteurs d’investissement au Cameroun : Focus sur la riziculture, l'aquaculture et maïsiculture.

Cap sur l’environnement des investissements au Cameroun : Solutions envisageables pour démanteler les obstacles actuels et développer les chaînes de valeurs dans les filières ciblées. 

Financement des projets d'investissement dans les filières prioritaires : Opportunités et conditions d'éligibilité.

Catalyser les investissements dans les filières riziculture, aquaculture et maïsiculture par les contrats de partenariat public privé (PPP).

En outre, un espace des rencontres B to B et B to G sera ouvert aux participants, notamment les membres du gouvernement, les chefs d’entreprises aussi bien du secteur privé que public. Ces assises seront présidées par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Agro-Industrie

Il s’agit d’une caravane de sensibilisation aux recommandations du Grand dialogue national.

 

Depuis le samedi 16 novembre 2019, le Cardinal Christian Tumi est au Nord-Ouest. Il conduit dans cette région anglophone une caravane de paix. Ladite caravane a été conçue et lancée par Joseph Dion Ngute le Premier ministre, chef du gouvernement. Il est question au travers d’elle de prêcher la paix et préserver le dynamisme du Grand dialogue. Au Nord-Ouest donc, il sera question de parler de paix, de raison et de tolérance sur le terrain.

Le Cardinal a eu une concertation avec Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest et les autorités locales. Durant ladite concertation il a été présenté l'accès difficile au terrain. Cela est dû au fait que certaines routes ont été creusées et détruites par des personnes non identifiées. L’autre point est que l’équipe du Cardinal n’a que les recommandations du Dialogue à présenter. Mis à part cela, on peut dire qu’ils vont sur le terrain les mains vides parce que le contenu du statut spécial recommandé pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest est toujours attendu.

Il ressort aussi de la concertation que les Forces de défense et de sécurité du pays sont disponibles avec une garantie de sécurité complète pour les membres de l'équipe qui ont également été invités à se réconcilier en tant qu'apôtres de la paix. Il faut indiquer qu’en lançant la caravane à Bamenda le 16 novembre 2019, Christian Tumi a souligné la nécessité pour les membres de la caravane d'être disponibles et d'approcher la population avec un ton doux et apaisant. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, il explique qu’il s’agit pour eux de promouvoir la paix et l’amour. Le Cardinal souligne qu’il est impossible d’obtenir la paix sans préalablement avoir l’amour.

Pour ceux qui se trouvent dans les brousses et qui ont pris les armes, le Cardinal pense qu’on peut leur parler avec amour et les comprendre. Et pourquoi pas, les inviter à prendre une tasse de café.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Le 14 novembre 2019, dans l'après-midi, le premier ministre Joseph Dion Ngute a accordé trois audiences distinctes. 

 

Le jeudi 14 novembre 2019 après-midi a été un moment très occupé pour le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef du gouvernement, le Dr Joseph Dion Ngute, qui a accordé des audiences aux délégations séparées.

La délégation marocaine conduite par le ministre de l'Equipement, des Transports, de la Logistique et des Ressources en eau, Abdel Kader, était au nombre des participants. Ils sont à Yaoundé pour le forum africain sur les infrastructures dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par le Premier ministre Dion Ngute. 

Après l'audience, le ministre Abdel Kader a déclaré à la presse que le forum sur les infrastructures à Yaoundé était important car il favorisera l'intégration régionale. Déclarant que la délégation qu'il dirigeait était l'une des plus importantes jamais vues au Cameroun, il a déclaré que le Maroc avait fait beaucoup d'efforts dans le secteur des infrastructures, citant les routes, les autoroutes et les chemins de fer. 
 
"Nous l'avons fait avec notre propre expérience, des entreprises, des ingénieurs et c'est pourquoi nous pensons qu'il est important de partager l'expérience," dit-il. Il a dit que "l'expérience pourrait être partagée avec nos frères du Cameroun". Afin de favoriser l'intégration régionale, le ministre Abdel Kader a déclaré que le Maroc travaillait sur de nombreux grands projets d'intégration. Il a cité les autoroutes du Maroc à l'Egypte destinées à relier les pays dans le développement économique et social. "Nous devons travailler ensemble", a-t-il conseillé.

Fonctionnaires de l'Institut Pasteur

La directrice générale du Centre Pasteur à Yaoundé, Elisabeth Carniel, a également invité des responsables de l'Institut Pasteur à Paris (France) pour s'entretenir avec le Premier ministre Dion Ngute. Il s'agit notamment du président du conseil d'administration de l'Institut Pasteur, Christian Vigouroux, et du directeur général de l'Institut Pasteur, Stewart Cole. Ils sont à Yaoundé pour le colloque scientifique.

Elisabeth Carniel a révélé à la presse, à l'issue des débats, que les directeurs des 32 institutions du Centre Pasteur du monde entier étaient présents à Yaoundé pour le symposium. Elle a déclaré que le Premier ministre a souligné l'importance de l'Institut du Centre Pasteur pour le Cameroun à travers le travail de recherche et de traitement effectué par le Centre Pasteur. Quant aux futurs projets du Centre Pasteur, elle a indiqué qu'à court terme, ils installeront de l'énergie solaire pour faire face aux pénuries d'énergie. 
 
Un autre projet à court terme est l'utilisation de téléphones intelligents pour réduire le degré d'attente des patients pour obtenir leurs résultats. A moyen terme, a dit Elisabeth Carniel, ils ont l'intention de décentraliser le centre afin que les gens puissent faire leurs tests non seulement dans le centre. A long terme, ils construiront un autre site à Douala. Elle a révélé que le gouvernement leur avait déjà donné des terres.

Le nouveau Haut Commissaire de l'Inde au Cameroun, Rakesh Malhotra, a également été reçu en audience par ¨Prime Le Ministre Joseph Dion Ngute. Il a révélé à la presse qu'il n'était que deux mois après son entrée en fonction à Yaoundé. Rakesh Malhotra a révélé qu'il cherchait encore des bureaux pour leur personnel. Le gouvernement indien, a-t-il dit, a accordé des crédits et des bourses au Cameroun pour stimuler le développement des ressources humaines dans le pays. Il a révélé que ses priorités seront de renforcer la coopération dans les secteurs des mines, de l'ingénierie, de la croissance et de la technologie.
 
N.O
 
Published in Diplomatie

Le premier ministre Joseph Dion Ngute a reçu en audience le nouveau haut-commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale.

Le nouveau Haut Commissaire désigné du Canada au Cameroun, Richard Bale, affirme que son pays est disponible à long terme pour travailler avec le Cameroun afin de s'attaquer aux problèmes de sécurité auxquels le Cameroun est confronté dans les régions de l'Extrême Nord, de l'Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Il s'est entretenu avec des journalistes après les premières discussions avec le Premier ministre, chef du gouvernement, le Dr Joseph Dion Ngute, à l'immeuble Etoile à Yaoundé le 13 novembre 2019. Il a profité de l'occasion pour évoquer avec le Premier Ministre, le Grand Dialogue National qui s'est tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019, essentiellement consacré à la résolution de la crise sociopolitique dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que d'autres questions afin d'assurer le retour à la paix, la stabilité au Cameroun ouvre également la voie au rapprochement, à la cohésion nationale et au vivre ensemble.  
 
Parlant des résultats du dialogue, le Haut Commissaire, Richard Bale, a déclaré : "Nous avons parlé d'une petite offre concernant le grand dialogue national et les prochaines étapes qui en découleront. C'est un processus dont nous nous félicitons vivement et nous sommes prêts à fournir toute assistance ou expertise au gouvernement du Cameroun dans les domaines où nous avons de l'expérience".  Il a déclaré qu'il s'agissait de situations difficiles et complexes à résoudre.

En général, le Haut Commissaire Richard Bale et le Premier Ministre Dion Ngute ont eu une bonne discussion sur les relations bilatérales Canada-Cameroun qui sont multiformes, a dit le diplomate canadien. Il a révélé qu'il était au Cameroun pour mettre en œuvre les priorités du gouvernement du Canada.  
 
En ce qui concerne plus particulièrement les domaines de coopération, il a déclaré : "Nous entretenons depuis de nombreuses années des relations commerciales très étroites". Sur le plan humanitaire, il a déclaré : "Nous contribuons de manière significative dans le domaine de l'aide humanitaire dans l'Extrême Nord, en Orient et à un décret inférieur dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest".   
 
Compte tenu du fait que le Canada n'a plus de programme bilatéral avec le Cameroun, "nous apportons un soutien financier important par l'intermédiaire de tiers, d'organisations multilatérales et d'organisations non gouvernementales", explique Richard Bale. Outre d'autres questions, le Canada appuie des projets qui mettent l'accent sur les femmes et les filles en particulier. Richard Bale a présenté les copies préliminaires de ses lettres de créance au ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, le 07 novembre 2019. Il remplace Nathalie O'Neil.
 
N.O
 
Published in Diplomatie

L'empereur Naruhito sera intronisé demain 22 octobre 2019 au Palais impérial de Tokyo avec le Premier ministre représentant le chef de l'Etat lors de la cérémonie.

 

Le prince couronné Naruhito du Japon a été intronisé ce 22 octobre 2019 en tant que 126ème empereur du pays et le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute s'est rendu au Japon et pour représenter le chef de l'État, Paul Biya, lors de la cérémonie d'intronisation.

Naruhito est devenu l'empereur du Japon le 1er mai 2019 suite à la démission de l'empereur Akihito du Japon le 30 avril 2019. L'empereur Akihito, âgé de 84 ans, a fait part de son désir de prendre sa retraite dans un message vidéo en août 2016, faisant part de ses inquiétudes quant à son âge avancé et à son état de santé qui pourraient l'empêcher de remplir ses fonctions, faisant de lui le premier empereur japonais à le faire depuis plus de deux cents ans.

La présence du Premier ministre à la cérémonie se traduit par les relations positives qui existent entre le Cameroun et le Japon. Des émissaires de 195 pays assisteront à la cérémonie de couronnement au Palais impérial aux côtés d'environ 2 500 dignitaires nationaux et étrangers.

Le jour de l'intronisation est devenu une fête nationale au Japon. Selon les rapports officiels, en raison de la dévastation causée par le typhon Hagibis qui a frappé le pays récemment, un défilé pour célébrer l'intronisation de l'empereur Naruhito initialement prévu pour le mardi 22 octobre a été reporté au dimanche 10 novembre 2019.

Le Cameroun et le Japon jouissent d'une coopération bilatérale sans contrainte, les deux parties se soutenant mutuellement sur des sujets d'intérêt mutuel. Le Japon a félicité le Président Paul Biya d'avoir convoqué le grand dialogue national et a apporté son expertise et son assistance au Cameroun dans les domaines de la sécurité, de l'aide humanitaire et autres aspects sociaux. 

 

Otric N.

 

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Dans son discours de clôture, le représentant du Chef de l’Etat à ces assises a demandé à tous les participants, notamment aux contestataires de respecter les résolutions prises à l’issue de ces assises. [Rapport]

 

« Au terme de ces quatre jours du Grand Dialogue National convoqué par le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, nous avons longuement échangé sur différentes thématiques en lien avec la résolution de la crise sociopolitique, que traversent les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest depuis près de quatre ans.

Je voudrais saisir l’occasion de cette cérémonie de clôture pour remercier et féliciter du fond du cœur, une fois de plus, toutes les personnes qui ont accepté de participer, jusqu’au bout à cet exercice de réflexion profonde, sur les voies de l’amélioration de notre vivre ensemble et de la recherche de la paix entre frères et sœurs d’un même pays.

Je voudrais remercier chacun d’entre vous pour son implication personnelle et pour sa précieuse contribution.

Je voudrais particulièrement saluer la sérénité ainsi que l’esprit de concorde et de respect mutuel, qui ont prévalu tout au long de ces journées exceptionnelles.

Ils traduisent à l’évidence, la maturité et le patriotisme indéniables de tous les participants, mais aussi de l’ensemble des camerounais qui ont suivi, avec un réel intérêt, nos travaux par différents canaux d’information.

Ils traduisent également et surtout la capacité des camerounais et des camerounaises à se rassembler et à s’unir pour résoudre eux-mêmes leurs problèmes, au moment les plus critiques de la vie de notre pays. 3

Les interventions enregistrées en séances plénières et en commissions ont permis aux uns et aux autres de s’exprimer librement et de formuler un certain nombre de propositions spécifiques, relatives aux préoccupations de nos compatriotes de ces deux Régions, et à celles des autres composantes de la Nation en général.

Tout au long de nos travaux, les échanges ont été très denses, vifs, et même parfois passionnés. A n’en point douter, ils ont également été le révélateur de l’enthousiasme avec lequel le peuple camerounais, ici largement représenté, a accueilli la décision du Chef de l’Etat d’organiser le Grand Dialogue National.

La vitalité de ces échanges traduit aussi le sens élevé de la mesure de la responsabilité historique dont chaque participant s’est senti investi dans la recherche de solutions élaborées aux défis actuels qui nous interpellent.

Sans doute, ces quatre jours de travaux n’ont pas été suffisants pour épuiser l’ensemble des sujets en débat, encore moins pour écouter tous les participants qui auraient pourtant souhaité apporter leurs contributions dans le cadre de ce Grand Dialogue National. Mais, ils marqueront à jamais notre histoire commune, comme tant d’autres jours historiques qui ont jalonné la vie de notre pays.

A cet égard, je voudrais indiquer à ceux qui veulent continuer à dialoguer avec le Gouvernement, sous une forme ou sous une autre, qu’ils peuvent toujours continuer à déposer leurs contributions écrites sur le site créé à cet effet, à savoir www.nationaldialogue.cm, ou à les transmettre à mes Services.

Je signale que depuis la convocation du Grand Dialogue National le 10 septembre dernier et jusqu’à ce jour, plus d’un millier de contributions écrites ont déjà été enregistrées et traitées.

Cette dynamique devrait pouvoir se poursuivre, au-delà des présentes assises, afin que certains des aspects des thématiques retenues qui n’ont pas été approfondis au cours de nos travaux soient examinés de manière appropriée.

A ce stade, je voudrais me permettre de féliciter toutes les équipes qui ont travaillé avec ardeur et abnégation, dans des délais courts, à la préparation et à l’organisation de cette importante rencontre. 4

 

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Lors de mon allocution d’ouverture le 30 septembre dernier, j’avais rappelé les termes de la feuille de route de nos assises, telle que définie par le Président de la République.

En effet, il s’agissait d’examiner, dans le cadre de notre Constitution, les voies et les moyens susceptibles de nous permettre de répondre aux aspirations profondes de nos frères et sœurs des Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, et à celles des autres composantes nationales.

Le rapport général que nous venons de suivre, produit d’une construction collective, a mis en évidence un grand nombre de ces aspirations.

Je me réjouis de constater que ces aspirations ont été traduites en recommandations, qui seront soumises à la très haute appréciation du Chef de l’Etat dès la fin de nos travaux.

J’observe par ailleurs que ces recommandations, dont la pertinence et le bien-fondé ne sont pas à démontrer, rentrent en droite ligne des objectifs du Programme économique et social du Président Paul BIYA.

 

Mesdames et Messieurs,

Les propositions avisées qui ont été formulées pendant ces quatre jours de travaux, ne peuvent véritablement être mises en œuvre, que dans un climat de paix et de sécurité.

C’est la raison pour laquelle, tirant avantage de nos travaux et de toutes les autres contributions de bonne volonté, je voudrais une fois encore renouveler l’offre de paix formulée par le Chef de l’Etat, à l’intention de tous nos compatriotes, et plus particulièrement de ceux qui ont choisi de recourir à la violence aveugle et à la terreur pour faire valoir leurs opinions.  5

Je voudrais leur redire, à la suite du Président de la République, que l’option qu’ils ont choisie est sans issue, et que c’est au sein de la République de notre pays qu’ils trouveront la place pour leur plein épanouissement.

Je les exhorte donc à déposer leurs armes, à quitter les brousses dans lesquelles ils vivent depuis des années, et à rejoindre les centres de désarmement et de démobilisation, en vue de leur resocialisation et de leur réintégration dans la vie civile.

J’invite également les participants à ce Grand Dialogue National, en particulier nos compatriotes de la diaspora, ainsi que les délégations venues de toutes les Régions, à être de véritables « ambassadeurs de paix », aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre pays.

Le retour de la paix et de la tranquillité dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ne saurait être l’œuvre d’une seule personne.

Le retour de la paix et de la tranquillité dans ces deux Régions ne peut non plus être l’affaire exclusive du Chef de l’Etat, du Gouvernement, ni de quelques organisations sociopolitiques. C’est l’affaire de tous les camerounais et de chaque camerounais.

Le retour de la paix dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, Mesdames et Messieurs, est l’une des conditions nécessaires de notre développement commun et de notre chemin vers l’émergence à laquelle aspire tout pays pour le bien de ses populations.

Aussi, tous ensemble, devons-nous conjuguer nos efforts pour accompagner les initiatives du Président de la République, afin que cet objectif soit véritablement atteint au lendemain de ce Grand Dialogue National ; Que nos enfants dans toutes les villes et dans tous les villages, retrouvent paisiblement le chemin de l’école dans les régions du Nord -Ouest et du Sud-Ouest ; Que les activités commerciales reprennent dans ces deux régions ; Que nos frères et sœurs qui sont devenus des réfugiés et des déplacés internes puissent regagner leurs villages et vaquer librement et tranquillement à leurs activités.

Tel est notre vœu commun. Telle est notre mission commune. 6

 

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Au moment où prennent fin nos travaux, je voudrais me faire fort de rendre fidèlement compte de leur teneur et des conclusions auxquelles nous sommes parvenus au Président de la République.

Je vous exhorte à avoir foi en la République, et en celui qui l’incarne, pour que votre parole soit traduite en actions de paix et de développement.

Je vous exhorte à être de véritables enfants de la République, des promoteurs de paix, d’équité et de justice.

Je vous exhorte à tourner le dos aux discours pessimistes et haineux qui nous ont tant séparés par le passé. Je sais pouvoir compter sur chacun d’entre vous ».

 

N.R.M

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Le Chairman a fait cette révélation la semaine dernière, après l’audience qui lui a été accordée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.

 

Le président national du Social democratic front (Sdf) sera présent lors du grand dialogue national qui débute ce 30 septembre 2019. Malgré les menaces des sécessionnistes, il sera bel et bien là. Il a confirmé sa présence et sa participation, tout en révélant que les séparatistes lui ont demandé de ne pas être à ce rendez-vous jugé historique. Le Chairman a précisé que s’il devait passer de vie à trépas après le dialogue, il s’en irait heureux. Car pour lui, il est important de donner une chance à la paix. Et c’est la raison pour laquelle, cette action convoquée par le Président de la République a reçu son onction.

A titre de rappel, le Chairman Ni John Fru Ndi a déjà eu à payer pour ses positions parfois différentes de celles des séparatistes. Le président fondateur du Sdf a été kidnappé par ces derniers, une première fois, le le 27 avril 2019. Les sécessionnistes lui demandaient de retirer les parlementaires de sa formation politique du Sénat et de l’Assemblée nationale. Une demande qu’il n’a pas acceptée. Il avait alors été kidnappé une seconde fois. Le 28 juin 2019 pour être précis. Son enlèvement avait eu lieu à Bamenda dans la région du Nord-Ouest.

« Le président national du Sdf, le chairman Ni John Fru Ndi a été victime d’un enlèvement par des ravisseurs non identifiés cet après-midi aux environs de 15h30mn. Ces derniers sont entrés dans sa résidence de Ntarikon par Bamenda avec des armes à feu et ont tiré à bout portant sur son garde de corps puis multiplié par la suite des tirs de sommation. Le chairman qui se trouvait à l’intérieur de la maison est sorti pour s’enquérir de la situation et c’est alors que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue », faisait savoir Jean Robert Wafo le ministre du Shadow cabinet du Sdf.

Fru Ndi avait finalement été une fois de plus libéré par ses ravisseurs.  

 

Liliane N.   

 

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L'archevêque émérite de Douala dont les propositions consultatives étaient très attendues, était jeudi en après midi aux premiers rangs des autorités religieuses reçues par le Premier ministre Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute. 

 

Homme d'Eglise, le Cardinal Christian Tumi à la faveur de son passage à l'Immeuble Etoile a remis ses propositions au Premier ministre Chef du Gouvernement. Un acte fort qui confirme ainsi la participation effective de l'archevêque émérite de Douala au Grand dialogue national convoqué par le Président de la République Son Excellence Paul Biya pour la fin du mois en cours. 

Les propositions du Cardinal Tumi

Les propositions portées au Chef du Gouvernement sont intégrées dans un livre de plus de 400 pages. Elles mettent en avant, les contributions des Camerounais récoltées par l'Homme d'Eglise de par le monde. Une lecture synoptique de ces propositions, laisse comprendre l'invite à un dialogue neutre et inclusif pour une prise en compte réelle des aspirations des Camerounais, gages de la résolution de la crise anglophone, du vivre ensemble et d'une paix durable.  

L'un des points qui retient le plus l'attention, porte bien évidemment sur la mise sur pied d'un système éducatif qui prône des valeurs morales et intellectuelles nobles "Nous savons bien que le Seigneur agit pour nous, lui qui est le prince de la paix. Là où il y a la paix, Dieu est là. Là où il y a la guerre, il est absent. Nous sommes obligés de tout faire même au prix de notre vie pour que la paix revienne chez nous au Cameroun. Nous observons certaines immoralités chez les amba boys et chez les militaires. Quelle formation devons-nous proposer au système éducatif de notre jeunesse? Nous aurons des propositions dans ce dialogue", fait savoir le Cardinal Tumi.

De l'occasion qui lui est offerte, le Cardinal Christian Tumi a réitéré sa position en faveur de l'initiative du Chef de l'Etat. Il promet d'ailleurs, mettre toutes ses forces en jeu pour la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest. Le Premier ministre Dr Joseph Dion Ngute a dit sa joie de "recevoir ces propositions qui émanent d'une personnalité dont les prises de position comptent dans la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest du Cameroun". 

 

Innocent D H

 

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Mardi 10 septembre, le président Paul Biya a annoncé, lors d’un discours à la nation, la tenue d’un dialogue national dédié à la crise anglophone. Au cours de son allocution, le chef de l’Etat a précisé les contours de cette concertation vivement attendue par l’ensemble de l’opinion publique locale et internationale, afin de mettre fin aux violences qui paralysent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis bientôt trois ans. De fait, pendant cinq jours (du 30 septembre au 4 octobre), sous la coordination du Premier ministre Joseph Dion Ngute, se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé le «grand dialogue national».

 

C’est désormais officiel. Du 30 septembre au 04 octobre 2019, se tiendra, au palais des congrès de Yaoundé, sous la coordination du premier ministre, le grand dialogue national annoncé par le président camerounais Paul Biya. Le but de cette rencontre étant de trouver des compromis à la crise anglophone qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui, depuis plus de deux ans, a entraîné la mort de plus de 2 000 personnes, selon International Crisis Group.

Parmi les thèmes qui seront abordés au cours de ce dialogue, il y aura : le bilinguisme, le retour des déplacés, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants ou encore la décentralisation… Peut-on lire sur le site internet de ce grand dialogue national.

Quant aux participants, les consultations se poursuivent. Si quelques figures anglophones ont salué la démarche, les principaux leaders indépendantistes en exil ont déjà fait savoir qu'ils ne participeraient pas à ces assises. Dans une note adressé samedi 14 septembre au Premier ministre, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a fait savoir qu'il n'y prendra pas part non plus, sans la libération préalable de ses membres emprisonnés dont Maurice Kamto.

En revanche, le Social Democratic Front (SDF), le premier parti d'opposition, assure qu'il sera là. « Nous entendons profiter de toutes les ouvertures possibles pour faire avancer la paix », a déclaré Joshua Osih, le vice-président du parti. En attendant le jour-j, le premier ministre enchaîne les consultations avec toutes les forces vives appelées à participer à ce grand dialogue national.

Il faut noter que, le 01er octobre, date d’anniversaire de la réunification des deux Cameroun (francophone et anglophone) interviendra en plein dialogue.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Joseph Dion Ngute a indiqué avoir besoin de l'appui et de l'expérience des membres de la représentation nationale au cours d'une rencontre hier matin avec Cavaye Yeguié Djibril.

 

Près d'une trentaine de minutes. C'est le temps de l'entretien hier matin entre le président de l'Assemblée nationale et le Premier ministre, chef du gouvernement. Engagé dans les consultations préalables à l'ouverture du Grand dialogue national annoncé pour la fin de ce mois par le président de la République, Joseph Dion Ngute a entamé la rencontre avec les représentants des certains institutions de l'Etat.

Pour cela, rapporte Cameroon Tribune, c'est le cabinet du Très honorable Cavaye Yeguié Djibril qui a abrité la rencontre entre les deux personnalités. « Le président de la République a convoqué un Grand dialogue national pour discuter des problèmes qui ont causé la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il était de mon devoir de m'approcher du président de l'Assemblée nationale », a indiqué Joseph Dion Ngute à l'issue de l'entretien.

Compte tenu de ce que l'Assemblée nationale est la 3e institution de notre pays, le Premier ministre, chef du gouvernement, qui aura la charge de la conduite des travaux de ce Grand dialogue national pense notamment que cette chambre du Parlement « a des choses à dire, des conseils à prodiguer. Elle peut avoir une vision de ce que ce dialogue devrait être ».

Par ailleurs, Joseph Dion Ngute a indiqué vouloir profiter de la riche expérience de son interlocuteur dans la conduite des débats. « Il a montré beaucoup de maestria dans ce domaine, et il est important de profiter de ses conseils » a conclu le Premier ministre, chef du gouvernement avant de regagner son cabinet à l'immeuble Etoile où il allait poursuivre les consultations avec certains représentants des grands corps de l'Etat, de certaines institutions nationales dans le cadre des préparatifs des travaux qui s’ouvrent à la fin du mois en cours, comme annoncé il y a une semaine par le président de la République dans son message à la Nation.

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a décliné, lundi, les grandes thématiques du Grand dialogue national, annoncé pour fin septembre et sensé mettre un terme à la crise sécessionniste anglophone.

Dans un tweet publié sur le site officiel de la présidence de la République, il précise que cette grande palabre s’articulera autour du bilinguisme, de la diversité culturelle et de la cohésion sociale, de la reconstruction et du développement des zones touchées par le conflit, du retour des réfugiés et des personnes déplacées, du système éducatif et judiciaire, mais aussi de la décentralisation et du développement local.

Ces précisions devraient mettre un terme aux spéculations, surenchères et exigences, émanant principalement de l’opposition et de la société civile qui demandent que le dialogue national soit inclusif et présidé par une personnalité neutre, qu’il élucide en priorité les racines profondes de la crise anglophone, que la forme de l’État soit inscrite dans l’ordre du jour en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01