Les membres du gouvernement se sont concertés à l’immeuble étoile et plusieurs sujets ont été évoqués, notamment, la Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport (aérien, terrestre, maritime, et ferroviaire) en vue de la performance des entreprises nationales.
Parmi les secteurs influents de l’économie camerounaise, figure en bonne place celui des transports. En effet, de par sa géographie et sa position, les transports assurent la circulation des biens et des personnes, pour la gestion administrative et le développement du territoire. Ils favorisent le transit en provenance ou à destination des pays voisins, notamment le Tchad et la République Centrafricaine, en plus des échanges entre les espaces CEEAC et CEDEAO.
Le Cameroun compte quatre modes de transport : La route qui est le mode le plus répandu, dynamique qui fournit près de 85% de l’offre - Le rail est actif essentiellement dans la partie centrale sud du pays - 5 aéroports répartis le long de l’axe sud-nord et assurent l’essentiel du trafic aérien - Le transport par voies d’eau est actif sur la côte atlantique à travers 3 ports, auxquels s’ajoutent peu de zones de navigation sur les cours d’eau intérieurs.
Le secteur des transports, en tant que facteur de stabilité, joue un rôle important dans le développement économique et social, le renforcement de la solidarité et de l'intégration nationales, la réduction des disparités locales et l’ouverture régionale. En effet, le développement des services de transport performants compétitifs et complémentaires avec des réseaux denses de liaisons routières, ferroviaires, aériennes, maritimes et fluviales, est un préalable à la croissance économique, à l’aménagement harmonieux du territoire, au développement de l’écotourisme, à l’ouverture du pays et à son entrée dans l’économie mondiale
Stratégies de développement des infrastructures
Parmi ces dernières, on compte les opérations d’entretien routier qui concernent à la fois le réseau classé prioritaire, le réseau non prioritaire, de même que le réseau des routes rurales.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport implique par ailleurs l’amélioration du service du réseau routier, en s‘assurant que 100% de celui qui est classé prioritaire est en bon état, ainsi qu’une proportion importante (30%) du reste du réseau routier.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport appelle à la protection du patrimoine routier afin d’assurer : Le contrôle des charges sur 100% du réseau bitumé (contre 30% actuellement) - Le respect des conditions de circulation par temps de pluie et la construction des barrières de pluie sur le réseau des routes en terre – La réhabilitation du réseau routier…
Selon le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe, malgré les mesures mises en place par le gouvernement, l’on note encore un état de dégradation avancée du linéaire bitumé (23% des 4061 km bitumé sont en état médiocre ou mauvais).
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport, qui est une composante du programme de réhabilitation va permettre de préserver les lourds investissements déjà consentis. Ainsi, les ressources nécessaires mobilisées dans la période 2010-2020, vont permettre au gouvernement de poursuivre la réhabilitation de 200 km de routes bitumées en moyenne, par an. Il est revenu sur les moyens conséquents devront aussi être mis dans la réhabilitation des routes en terre.
Tous les membres du gouvernement n’ont pas assisté à ces assises, présidées par Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement. Le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda qui conduit en ce moment, une importante délégation à Genève, dans le cadre des travaux de a 72ème Assemblée mondiale de la Santé et, les spécialistes vont tabler sur un sujet qui semble ne jamais trouver une solution au Cameroun : la Couverture Santé Universelle.
Nicole Ricci Minyem